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T. BRIOLET : openSUSE 13.2, plus forte que jamais

mardi 4 novembre 2014 à 13:03

Bonjour tout le monde, ça y-est, la dernière version d’openSUSE vient de sortir après un an d’attente ! Nouveau rytme, nouveau processus de développement, de nouveaux logiciels, le tout avec toujours plus de fiabilité.

Cette dépêche a été traduite de la version officielle : http://en.opensuse.org/Release_announcement , sur le site Linuxfr.org avec l’aide de AR7 (Antoine), Nÿco, BAud, Jiel, palm123, Guillaume_G et moi même.

Retrouvez plus de captures d’écran à cette adresse :  https://en.opensuse.org/Screenshots

OpenSUSE_semaforo1

Chers contributeurs, ami(e)s et fans : openSUSE 13.2 est sortie ! Après un an d’amélioration continue sur les outils et les procédures et de nombreuses heures de développement, empaquetage, tests et corrections de problèmes, une nouvelle version stable est là fournissant ce que le meilleur du Libre et de l’Open Source doit offrir avec une touche spéciale verte : stabilité, innovation et fun !

C’est la première version après le changement de mode de développement. La phase de stabilisation est désormais plus courte grâce à l’augmentation des tests réalisés quotidiennement sur la distribution en rolling release, qui est utilisée maintenant comme base pour la distribution classique versionnée. D’où un meilleur équilibre entre innovation et stabilité, tout en conservant la liberté de choix à laquelle les utilisateurs d’openSUSE sont habitués.

openSUSE 13.2 est…

Innovante

Construite autour des technologies GNU/Linux les plus innovantes : Snapper pour tirer le meilleur des possibilités de sauvegarde du puissant système de fichiers Btrfs, Wicked pour amener la lumière sur la configuration réseau, Dracut pour assurer des temps de démarrage plus courts… Pour les utilisateurs qui veulent toujours plus d’innovations, Plasma 5.1, la nouvelle génération de l’espace de travail par KDE, est également disponible en aperçu technologique.

 Peaufinée

Cette version est le premier pas vers l’adoption par le système du nouveau design openSUSE. Le changement graphique est identifiable partout : sur l’installateur, sur le chargeur d’amorçage, sur l’écran de démarrage et sur chacun des sept ! bureaux proposés (KDE, GNOME, Xfce, LXDE, Enlightenment, Mate and Awesome). Même l’expérimental Plasma 5.1 est adapté à l’expérience globale.

Facile

Le nouvel installateur d’openSUSE 13.2 a reçu plusieurs changements visant à rendre le processus d’installation plus facile et plus accueillant pour les nouveaux utilisateurs. Ces changements incluent un nouveau déroulement plus direct, des propositions automatiques plus intelligentes, moins d’options de configuration en désordre et une nouvelle apparence. En outre, plusieurs outils sont inclus pour faciliter l’administration des systèmes comme l’outil de gestion des profils pour AppArmor ou le module YaST pour Snapper, pour ne citer qu’eux.

“Avec une procédure d’installation largement améliorée et simplifiée, et toutes les dernières technologies provenant de l’écosystème open source, openSUSE 13.2 est le choix parfait des personnes qui veulent un système d’exploitation moderne, stable et qui fait son travail.” disait Richard Brown, président du comité openSUSE.

Pour les utilisateurs

KDE-Welcome-13.2
Écran d’accueil de KDE

KDE

KDE 4.14, dédié à la mémoire de Volker Lanz, fournit une apparence, un ressenti et des fonctionnalités familières avec la stabilité solide comme le roc des dernières versions à support long terme de l’environnement de bureau Plasma (4.11.12) et des applications du dernier KDE SC (4.14.2). La couche KDE Telepathy offre des fonctionnalités comme le chiffrement Off-the-Record (OTR) pour la messagerie instantanée, la prise en charge de nombreux protocoles et un jeu d’éléments graphiques pour l’environnement Plasma. Les applications utilisant la couche multimédia sont maintenant basées sur la version 1.0 de GStreamer, permettant une réduction notable des dépendances.

GNOME

OS1320_GNOME-Weather-LA
GNOME météo

GNOME 3.14 prend bien mieux en charge les écrans à haute densité de pixels (HiDPI) et les périphériques d’entrée multipoint (multitouch). La gestion du réseau et de la géolocalisation a également été largement revue, tout comme l’intégration de Wayland. Toutes les applications GNOME ont reçu de nouvelles fonctionnalités et améliorations. En outre, c’est la première version d’openSUSE à inclure GNOME Software, la boutique d’applications pour le bureau GNOME.

Autres environnements de bureau

13.2_-_LXDE_-_Menu
Le menu LXDE

C’est la première version d’openSUSE à inclure officiellement MATE (1.8.1), qui fournit un bureau traditionnel, idéal pour ces utilisateurs qui adoraient GNOME du temps de la 11.4… Comme dans la précédente version, openSUSE 13.2 propose aussi Xfce (4.10), LXDE (0.5.5), Enlightenment 19 (0.19.0) et Awesome (3.4.15). Tous ces environnements ont reçu des mises à jour, allant des améliorations visibles concernant l’interface à d’autres moins visibles concernant la prise en charge de systèmes sous-jacents tels systemd et upower.

Pour les administrateurs

OS1320_SPG_System-Tools
Outils système GNOME

Virtualisation

En plus de LXC 1.0.6 et des solutions de virtualisation complètes fournies avec openSUSE (notamment QEMU 2.1 et VirtualBox 4.3.18), cette version inclut Docker 1.2. Avec la disponibilité des images de la 13.2 dans le Docker Hub, openSUSE est un système de base tout à fait adapté pour distribuer des applications.

Amélioration de YaST

Install_overview_13.2
Résumé de l’installation

Plusieurs composants de YaST ont été améliorés et nettoyés après la conversion automatique du langage YCP vers Ruby effectuée avec la 13.1. Le nouveau YaST est ainsi plus rapide, plus stable et mieux intégré avec systemd, Btrfs et les autres technologies récentes incluses dans openSUSE 13.2. Le nouveau processus d’installation supprime la phase de configuration après le premier redémarrage, ce qui permet notamment de créer un profil AutoYaST complet et réutilisable sans avoir à effectuer l’installation proprement dite.

YaST-sw_single-NCurses-13_2
L’interface texte de YaST

Pour les développeurs

EDI et outils

Kdevelop132
KDevelop 4.7.0

openSUSE 13.2 propose le très complet KDevelop en version 4.7.0, la dernière des versions basées sur la plate-forme de développement de KDE 4.x. En plus du C++, cet EDI prend en charge des langages comme PHP ou Python via des greffons. En outre, les dernières versions d’autres EDI populaires sont disponibles, comme Anjuta 3.14 et deux variantes de Qt Creator 3.2.1 (une pour Qt4 et l’autre pour Qt5).

Qtcreator_132
Qt Creator avec Qt5
Anjuta132
Le tout nouvel Anjuta 3.14

Langages et bibliothèques

KDE Frameworks 5, une suite de bibliothèques de développement construite par KDE au-dessus de Qt 5, est présente dans sa dernière version stable (5.3.0). Les bibliothèques coexistent avec les variantes 4.x, permettant le développement d’applications basées sur KF5 dans un espace de travail stable basé sur une version 4.x. Dans le domaine des langages dynamiques, l’empaquetage concernant Ruby est maintenant plus facile. Besoin de JRuby ? Envie de Rubinius ? Pas de problème. Non seulement Ruby a été mis à jour (2.1.3), mais aussi Python (2.7.8 et 3.4.1), PHP (5.6.1), Perl (5.20) et bien d’autres.

“J’apprécie vraiment la flexibilité, les outils et la facilité d’utilisation d’openSUSE et je suis moi même excité à l’idée d’utiliser openSUSE 13.2. C’est une autre grande version pour le projet openSUSE incluant les dernières technologies upstream toutes rassemblées dans une grande distribution.” disait Michael Miller, Vice président de SUSE pour le marketing et alliances mondiales.

Go, utilisez la !

Pour télécharger openSUSE 13.2, rendez-vous sur http://software.opensuse.org/132/fr. Nous vous recommandons de lire les notes de version avant toute mise à jour ou installation.

Les utilisateurs qui utilisent actuellement openSUSE 13.1 peuvent mettre à jour vers openSUSE 13.2 en suivant les instructions.

Consultez les images disponibles pour l’architecture ARM sur le wiki ARM. Les images stables de la 13.2 pour ARMv7 et ARMv8 (AArch64) sont là et recevront des mises à jour de maintenance tout au long de la durée de vie de la 13.2. L’image pour ARMv6 est expérimentale et n’offre aucune garantie.

13-2

Merci !

Le développement de la 13.2 a regroupé les efforts de milliers de développeurs qui participent à nos distributions et aux projets livrés avec elles. Les contributeurs, internes et externes au projet openSUSE, devraient être fiers de cette version et ils méritent un grand « merci » pour tout le travail et les soins qui ont été consacrés à celle-ci. Nous croyons que la 13.2 est la meilleure version d’openSUSE et qu’elle contribuera à encourager l’utilisation de GNU/Linux partout ! Nous espérons que vous aurez tous beaucoup de plaisir lors de son utilisation et nous sommes impatients de travailler avec vous sur la prochaine version !

À propos du projet openSUSE

Le projet openSUSE regroupe une communauté mondiale qui encourage l’utilisation de GNU/Linux. Il crée une des meilleures distributions Linux au monde, travaillant ensemble de manière ouverte, transparente et conviviale dans le cadre de la communauté du Logiciel Libre et Open Source à travers le monde entier. Le projet est piloté par sa communauté et s’appuie sur les contributions d’individus, travaillant comme testeurs, rédacteurs, traducteurs, experts en ergonomie, artistes et ambassadeurs ou encore développeurs. Le projet englobe une grande variété de technologies, des personnes ayant différents niveaux d’expertise, parlant différentes langues et ayant des origines culturelles variées. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, c’est sur opensuse.org.

Fusion des dépôts Tumbleweed et Factory

L’actualité openSUSE est également marquée par la fusion récente des dépôts Tumbleweed et Factory. Nous avions :

  • Le dépôt Tumbleweed qui propose une distribution en perpétuelle évolution (rolling release) qui maintient ses logiciels constamment à jour.
  • Le dépôt Factory qui proposait la version de développement de la distribution.

Tumbleweed sera le nom conservé pour le nouveau dépôt unique proposant à la fois une distribution rolling release mais aussi servir de base pour la préparation des versions classiques telles que cette 13.2.

Sources

L’annonce officielle [en] : https://en.opensuse.org/Release_announcement

La page de téléchargement [fr] : http://software.opensuse.org/132/fr

Les captures d’écran d’openSUSE 13.2 [en] : https://en.opensuse.org/Screenshots

Les notes de version [en] : http://doc.opensuse.org/release-notes/x86_64/openSUSE/13.2/RELEASE-NOTES.fr.html

Article Alionet sur la fusion des dépôts [fr] : https://www.alionet.org/content.php?659-Tumbleweed-et-Factory-fusionnent

Les nouveautés dans GNOME sur openSUSE 13.2 [en] : https://news.opensuse.org/2014/10/23/sneak-peek-into-gnome-on-opensuse-13-2/

Guide d’installation d’openSUSE sur lea-linux.org [fr] : http://lea-linux.org/documentations/Installer_openSUSE_13.2

Syvolc

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Romaine Lubrique : Gifanimons le domaine public

mardi 4 novembre 2014 à 02:39

Petit rappel sous forme de préambule : le remix à l'ère d'internet

Le remix c'est quoi ? Des créations qui se font à partir d'œuvres préexistantes. Autant dire la forme première et naturelle de la création à l'ère du numérique. Il y en a partout, tout le temps.

Le problème, c'est qu'on n'est pas toujours autorisé à réutiliser les œuvres des autres et on se fait souvent taper sur les doigts... sauf si elles sont sous licence libre ou bien sûr dans le domaine public. Là, point d'autorisation à timidement demander et de droit à verser... et point de limite à se donner !

Deuxième petit rappel et deuxième préambule : et le GIF animé, qu'est-ce que c'est ? Quel rapport avec le remix ?

Les geeks et la vaste génération tombée-dans-l'internet-quand-elle-était-petite n'ont sûrement pas besoin de cette petite définition... Mais à Romaine Lubrique, on est fier de s'adresser à plein de gens, de tous horizons, et pas forcément des personnes issues des catégories sus-citées.

Le GIF donc. Il faut remonter à l'ère très reculée du paléolithique numérique, aux tout débuts d'internet, à l'époque étrange où la fée internet ne pénétrait dans les ménages que par une forêt sombre et inextricable de fils et de câbles, très discrètement, par le biais d'un boîtier à tout petit débit ; il y a donc une vingtaine d'années.

À l'époque donc, il était difficile de mettre en ligne des vidéos, tant la connexion supportait mal le poids de toutes les informations d'une séquence en images animées.
C'est alors que le GIF animé est apparu : le GIF est un format d'image. Et comme à l'époque d'avant le cinéma (là, on est carrément dans l'ère glaciaire), on s'est dit que faire se succéder rapidement des images pouvait créer du mouvement. Le GIF animé était né. On en a vite vu fleurir sur la toile, première forme de remix des images sur le web.

On notera que le format GIF lui-même est entré dans le domaine public en 2008 par extinction des brevets attachés.

Les GIFs animés de Gallica

Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale de France (et qui, pour rappel, a aussi donné naissance à la fameuse communauté des Gallicanautes dont nous avons déjà parlé sur ce site) a eu la brillante idée d'utiliser son fonds d'illustrations pour créer des GIFs animés, mis en ligne sur son compte Pinterest.

Pourquoi cette idée ? Pour « dépoussiérer » sa très belle collection et lui donner une plus grande visibilité, et pour proposer un nouveau regard sur ces belles images. À noter aussi que ces GIFs animés s'échangent très facilement sur les réseaux sociaux.

Le plus de cette opération, c'est que les GIFs animés indiquent précisément ce que sont ces images et d'où elles viennent, ce qui peut ensuite donner envie de fouiller dans la collection d'images numérisées de Gallica.

Réussite : cette opération a été saluée et relayée par différents médias (par exemple le Huffington Post).

  • Petit exemple inaugural : superbe fétu de blé d'une miniature médiévale en mouvement. Le Livre des hystoires du Mirouer du Monde à feuilleter sur Gallica.
  • Pour finir en beauté avec les GIFs de Gallica, la contribution de l'illustre ami gallicanaute Blouzouga Memphis dévoilant Alexandre III comme vous ne l'avez jamais vu. Alexandre III l'empereur de toutes les Russies, roi de Pologne et grand-duc de Finlande en une du numéro du 14 mars 1891 du Petit journal, supplément illustré, image initiale sur Gallica

Les GIFs animés qui font peurrrr

Halloween est tout juste derrière nous, mais on reste dans le thème de l'effroi et de l'inquiétante étrangeté fantastique avec une autre série de GIFs animés : celle d'un artiste américain, Kevin Weir.

Il a revisité des photographies issues du domaine public : rien moins que les très sérieuses photographies du fonds de la bibliothèque du congrès des États-Unis (pour les bilingues : Library of Congress of the United States of America).

Contrairement à l'exemple précédent, l'artiste retouche cette fois les photographies de personnages (certainement illustres en leur temps) pour qu'ils se transforment en fantômes, en chimères cauchemardesques et en terrifiantes sorcières. Effet frisson garanti, où l'on découvre que l'aspect guindé et austère des personnes photographiées contenaient déjà en germe ... leur transformation monstrueuse !

Les GIFs animés drôlatiques et iconoclastes

Et pour finir en beauté : le travail hilarant de James Kerr, dit Scorpion Dagger. Son matériau de base : les personnages de magnifiques tableaux flamands de la Renaissance. Son principe de remix : animer ses personnages en les mettant des des situations typiquement actuelles, grâce à du collage. Son rythme de travail : mettre en ligne un GIF animé par jour.

Quelques exemples savoureux :

  • une création du monde originale,
  • Adam qui discutaille avec Ève via les réseaux sociaux,
  • Jésus faire son David Guetta devant une foule en délire,

Sans compter d'autres personnages bibliques qui se font faire des tatouages, vont au drive-in, font une soirée barbecue ou cuvent leur beuverie sur le gazon. Anachronisme comique à l'effet décapant garanti ! Il y en a plein d'autres sur son site, qui vaut le détour.

À noter que cet artiste a lancé un crowdfunding pour financer un projet de livre numérique réunissant ces GIF qui s'animeraient à la lecture de cet ouvrage sur un écran.

Et pour prolonger l'exploration du GIF animé issu du domaine public :

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La vache libre : Duplicati – Un outil de sauvegarde pour GNU/Linux, Mac OS X et MS Windows

lundi 3 novembre 2014 à 20:29

Assistant de configuration de Duplicati_001

Me voilà de retour après une petite pause blog et quelques soirées à glandouiller devant l’écran pour me retaper les 4 premières saisons de The Walking Dead, histoire d’être dans l’ambiance et d’entamer correctement la saison 5 (une tuerie). Ça m’a fait du bien de décrocher un peu, à tel point que je vais sans doute le plus souvent. Malgré tout j’ai quand même continué à fouiner un peu dans mes flux, pour tomber sur Duplicati, un outil assez intéressant conçu dans le but de vous permettre d’effectuer des sauvegardes fichiers/système/applications sous GNU/Linux, Windows et Mac OS X. Si ça vous tente nous allons voir vite fait à quoi ça ressemble et comment ça marche.

Au niveau des fonctions Dupliacti permet entre autres de renforcer la sécurité de vos sauvegardes à l’aide d’un mot de passe, du chiffrement AES-256 et de GNU Privacy Guard. Ce dernier permet de signer les sauvegardes afin de garantir leur authenticité. Celles-ci peuvent être exécutées et stockées en local ou à distance, grâce à la prise en charge de divers protocoles (WebDAV, FTP, SSH) et de services en ligne tels qu’Amazon S3, Google Docs, Windows Live, Rackspace, ou encore Cloufiles.

Pour les reste Duplicati possède un grand nombre de paramètres complémentaires vous permettant entre autres :

et tout un tas d’autres trucs vraiment intéressants…

Usage :

Comme vous avez pu le voir sur l’image d’illustration, le menu d’accueil dispose de 3 éléments.

  1. Le premier va vous permettre de configurer une nouvelle tâche de sauvegarde, dont les paramètres pourront servir à toutes les autres.
  2. Le second va vous servir à restaurer une sauvegarde déjà existante.
  3. Et le troisième peut vous servir à récupérer les paramètres de Duplicati. Ce dernier peut être très utile en cas de réinstallation.

Nous allons nous intéresser maintenant à la création d’une nouvelle tâche et à la première étape qui va consister à lui donner un nom. L’image est assez parlante et je pense qu’il n’est pas nécessaire d’en dire beaucoup plus :

Assistant de configuration de Duplicati_002

Une fois que vous avez donné un nom à votre nouvelle tâche, vous allez devoir sélectionner les éléments à sauvegarder. Vous pouvez choisir entre différents types de fichiers et cibler les répertoires de votre choix :

Assistant de configuration de Duplicati_003

Après avoir choisi les éléments à sauvegarder vous aurez accès au menu vous permettant de choisir un mot de passe et la méthode de chiffrement que vous souhaitez utiliser :

Assistant de configuration de Duplicati_004

Il y a bien entendu une confirmation.

Assistant de configuration de Duplicati_005

Choisissez ensuite l’emplacement de votre sauvegarde :

Assistant de configuration de Duplicati_006

Si vous souhaitez conserver votre sauvegarde en local, sélectionnez l’option « Basé sur des fichiers » et indiquez le répertoire contenant via l’explorateur :

Browse For Folder_007

Vous pourrez ensuite configurer une série d’options annexes et spécifier entre autres la fréquence d’exécution, les délais de suppression, les limitations de taille et de transfert, les filtres et d’autres options plus techniques via la configuration manuelle.

Assistant de configuration de Duplicati_008

Si vous paramétrez une tâche récurrente, vous aurez tout ce qu’il vous faut pour planifier ça à l’heure et au jour près.

Assistant de configuration de Duplicati_009

Une fois que tout est ok vous avez le droit à un dernier résumé et si tout vous convient il ne vous restera plus qu’à cliquer sur « Fin », en n’oubliant pas de cocher la case « Exécuter » si vous souhaitez que la sauvegarde se lance immédiatement.

Assistant de configuration de Duplicati_010

Une fois la sauvegarde effectuée vous pouvez retrouver les archives dans le répertoire indiqué :

Documents_012

et celle-ci apparaît dans la liste du programme. Vous pourrez dès lors effectuer une restauration en sélectionnant la sauvegarde dans la liste et via un simple clic droit.

Duplicati 1.3.4 - Etat_011

Conclusion :

Comme vous avez pu le constater Duplicati est une application assez complète et bien que son interface soit relativement basique, celle-ci s’avère être très puissante. Pour ne rien gâcher c’est super simple à utiliser, c’est Libre (GPL), ça tourne sur les principales distributions GNU/Linux et sur les OS proprios.

Si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur la bête il suffit de vous rendre sur le site du projet, où vous trouverez aussi ce qu’il vous faut pour l’installer.

Si vous tournez sur Arch Linux et Manjaro vous pouvez aussi passer par AUR à l’aide de la commande suivante :

yaourt -S duplicati

Amusez-vous bien.

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dada : PC Sync : jouer avec votre téléphone depuis votre ordinateur

lundi 3 novembre 2014 à 08:42

PC Sync devient maintenant l'application indispensable pour profiter de votre téléphone sous Firefox OS depuis votre ordinateur.

Elle permet de lier votre téléphone à votre navigateur internet préféré, à savoir Firefox, pour :
...et tout ceci en activant le wifi de votre téléphone, c'est tout ! Une fois l'application lancée, elle vous donne une clé à rentrer dans Firefox. Copiez-là et vous êtes connectés.

Les captures d’écran qui vont bien :





Pour profiter de PC Sync, installez l'application sur le Marketplace et l'extension Firefox qui va avec.

L'application souffre de quelques lenteurs chez moi. Il est possible que cela vienne dans la quantité de fichiers qui trainent sur ma carte SD ou de la version 2.0 de FirefoxOS que je n'ai pas mise à jour depuis des semaines, mais rien de vraiment gênant.


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Tuxicoman : Verizon Wireless ajoute un identifiant unique sur tout votre traffic web

lundi 3 novembre 2014 à 08:27

Le DPI c’est génial. Une fois le contenu de chaque paquet analysé, il est trop tentant de vouloir modifier celui-ci.

Exemple avec Verizon Wireless, un FAI américain aux 100 millions d’abonnés en 2013. Celui-ci ajoute automatiquement un tracker à toutes les entêtes HTTP du type :

X-UIDH: OTgxNTk2NDk0ADJVquRu5NS5+rSbBANlrp+13QL7CXLGsFHpMi4LsUHw

Cet identifiant est lié à votre compte abonné. Il permet au site web de demander à Verizon des infos sur votre profil personnel pour afficher les publicités auxquelles vous êtes le plus sensibles de succomber et ainsi améliorer ses revenus.

Premièrement, je trouve cela fou que le FAI se permette de modifier le contenu de transmissions personnelles. C’est comme si la Poste mettait des prospectus dans votre courrier pro. Et ces pratiques mettent les FAI en position de force. Ça me rappelle Free qui appliquait un filtre anti-pub directement sur le traffic web de telle sorte que l’utilisateur ne reçoivent que les publicités avalisées par Free. C’est une grave entorse à la neutralité des moyens de communications.

Deuxièmement, cette entête donne à tous les sites web que vous visitez un supercookie qui vous colle à la peau jusqu’à ce que Verizon décide de le changer (toutes les 2 semaines apparemment). Ca pue vraiment pour votre vie privée.

Ces pratiques devraient être interdites.

Source

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