Quoi de plus agaçant que les LEDs ? Ça consomme pour rien, ça fait de la lumière la nuit et ça a tendance à faire remarquer des choses que l’on voudrait garder discrètes.
Sur le module caméra de la Raspberry Pi, la LED réussi à faire tout ça à la fois. Nous allons donc voir dans ce tutoriel comment désactiver cette LED !
Le matériel nécessaire pour désactiver la LED.
Pour désactiver la caméra, nous allons uniquement travailler au niveau logiciel. Aucun matériel particulier n’est donc nécessaire. Il vous suffit d’avoir :
Bien consciente du fait que cette LED est un handicap dans bien des situations, la fondation à prévu sa désactivation dès le départ. Pour désactiver la LED du module caméra, il vous suffit, en fait, de modifier une ligne dans le fichier /boot/config.txt.
Pour accéder à ce fichier, deux solutions s’offrent à vous. Soit vous vous connectez à la Raspberry Pi et vous ouvrez le fichier /boot/config.txt directement en lignes de commandes. Soit vous connectez la carte SD directement à votre ordinateur, et vous éditez le fichier config.txt dans la partition boot (la seule visible sous Windows).
Deuxième et dernière étape, ajouter la ligne pour désactiver la LED.
Maintenant que le fichier config.txt est ouvert, il ne nous reste plus qu’à rajouter la ligne qui dira à la Raspberry Pi de ne pas allumer la LED. Pour cela, ajoutez la ligne suivante à la fin du fichier :
disable_camera_led=1
Et si vous voulez ré-activer la caméra, il vous suffit de remplacer le 1 par un 0 !
Et voilà, au prochain redémarrage de la Raspberry Pi la LED de la caméra ne sera plus allumée !
Imaginons que vous voulez devenir un champion de Trivial Pursuit au noël de l’an prochain et enfin battre Tonton Roger, vous avez un an pour mémoriser les 400 cartes du jeux ! À raison de 6 questions par carte, on peut penser que mémoriser 2400 questions/réponses est impossible. La façon naïve serait d’en étudier 10 le premier jour, 20 le deuxième, 30 le troisième,.. et d’espérer ne pas exploser après 2 semaines (ce qui est bien entendu illusoire). La répétition espacée veut prouver que c’est possible via une autre technique :
Exemple :
Jour 1: mémoriser 10 questions/réponses
Jour 2: mémoriser 10 nouvelles cartes + tester celles de la veille (on s’en rappelle de 7/10)
Jour 3 : 10 nouvelles + tester les 10 du jour 2 (réussi 8/10) + les 3 du jour 1 que l’on avait oubliées
Jour 4 : 10 nouvelles + les 10 du jour 3 + les 2 oubliées du jour 2 + un rappel des 7 correctes du jour 1
…
Je répète : « Sur quel continent vit le kinkajou ? »
Cela peut paraître un peu compliqué mais le logiciel gère pour vous la fréquence des rappels. Au début, les cartes sont rappelées régulièrement et puis de moins en moins souvent (dans 1 jour et puis dans 3, 7, 14, 30,… jours). Tant que l’on se souvient d’un terme, les rappels s’espacent de plus en plus. Si l’on oublie un terme, il retourne en phase d’apprentissage et sera à nouveau demandé fréquemment. De cette façon, on revoit régulièrement les cartes avec lesquelles on a le plus de difficultés et plus rarement, les plus faciles.
Le calcul des rappels se base sur le principe de la courbe de l’oubli qui explique comment une information est oubliée au cours du temps et identifie l’effet des rappels.
Avec le temps, les rappels peuvent être de plus en plus espacés
L’intérêt de l’utilisation d’Anki pour la mémoire à long terme est expliqué en long et en large dans l’article Augmenting Long-term Memory. Si l’on doit ne retenir qu’une chose de cet article (que je vous recommande), ce serait qu’Anki fait en sorte que la mémorisation d’une information devienne un choix.
Pour donner une anecdote, Roger Craig s’est entraîné avec Anki pour mémoriser toutes les questions de Jeopardy (la version américaine de Qui Veut Gagner des Millions) ce qui lui a permis de battre le record de la plus grosse somme gagnée en une partie. Si cet exemple est un peu extrême (le mérite ne revient pas qu’au logiciel), il montre néanmoins la force de la méthode.
Anki est intéressant pour les étudiants qui doivent mémoriser d’énormes quantités d’informations (il y a même des subreddits dédiés, par exemple /r/medicalschoolanki).
Anki est un logiciel très puissant truffé d’options dont vous n’aurez probablement pas besoin (et que je ne connais pas). Vous pouvez intégrer des formules en LaTex, ajouter des images, des sons et modifier le style des cartes avec de l’HTML, CSS et même du JavaScript (non pas que vous devriez…) !
Je suppose que c’est une fonctionnalité…
Pour ceux qui ne savent/veulent pas coder, Anki fonctionne également avec des modules communautaires. Un thème sombre, des jolies stats, un jeu de stratégie intégré ? Il existe des modules pour faire tout cela ! Gardez en tête qu’en important des cartes ou extensions inconnues, vous installez potentiellement du code malveillant. Même si je n’ai jamais entendu parler de ransomware utilisant Anki, c’est techniquement possible…
Le logiciel est compatible avec toute plateforme et smartphone et se synchronise sur les serveurs d’Anki. Pratique pour créer un deck sur un pc et le réviser sur son téléphone. Contrairement au logiciel, le code du serveur est non-libre mais il existe une implémentation non-officielle pour ceux qui ne veulent pas héberger leur decks coquins sur les serveurs d’Anki.
Personnellement, je travaille avec deux decks : un pour l’espagnol et un « fourre-tout » dans lequel j’ajoute des raccourcis clavier (comment sortir de vim), des fonctions python (cf Chasing 10X: How Anki Saved My Software Career); j’ai même importé le répertoire de mon boulot pour ne plus oublier le prénom de mes collègues (je ne sais pas si je dois être fier de celui-là ou pas…).
– Et donc, tu revois ces cartes tous les matins et tu mémoriseras la recette rapidement ! – Je t’ai déjà dit que si tu voulais une tarte, tu peux la faire toi-même
J’approche des 1000 cartes après deux mois d’utilisation et il est assez agréable de voir le nombre de cartes « matures » (le terme utilisé par Anki pour nommer les cartes qu’il considère comme apprises) augmenter au cours des jours.
Mes sessions de rappel Anki ne durent que quelques minutes le matin mais certaines personnes travaillent avec plusieurs énormes decks et passent plus d’une heure à revoir des centaines de cartes tous les jours. La difficulté sera de trier ce qui vaut réellement la peine d’être mémorisé. Certains recommandent d’utiliser l’application dès qu’ils ont un moment de libre (en attendant le bus) mais personnellement, je préfère le faire quand je suis au calme, sans distraction (le matin en buvant mon café par exemple).
Si utiliser un deck écrit par un autre peut vous sembler plus facile, je recommande fortement de créer le vôtre avec les informations que vous désirez mémoriser, cela sera beaucoup plus efficace.
Je compte passer les prochains mois à tester les différentes possibilités qu’Anki offre en terme de personnalisation. J’écrirai éventuellement un article additionnel avec mes trouvailles intéressantes.
Quand on veut automatiser ou modifier un peu une ISO d'installation Linux, il y a plusieurs façons de faire.
Il y a l'outil qu'avait présenté Korben dans un de ses billets de blogs, Cubic – Pour créer une ISO Ubuntu personnaliséeCubic, une interface graphique qui offre quelques fenêtres de paramétrage ainsi qu'une console pour monter et éditer le système de l'ISO en chroot afin d'y apporter vos modifications..
On aura alors une ISO qui contient déjà certains logiciels et paramétrages prédéfinis.
Dans le cas de Debian, il existe aussi le Preseed. Le Preseed est le fait de modifier une ISO d'installation en chargeant un fichier qui permet de répondre aux différentes questions posées lors de l'installation, gagnant ainsi du temps, permettant d'avoir un outil d'industrialisation...
L'équipe de traduction du FCM en français est heureuse de pouvoir vous offrir le numéro 151, celui de novembre 2019, pour les fêtes de fin d'année. Vous pouvez le visionner ou le télécharger sur notre page NUMÉROS En cliquant sur la photo de couverture ci-dessous, vous pouvez le récupérer directement.
Ce mois-ci, outre les bonnes choses habituelles, des tutoriels et des séries continuent : Python, Darktable, Automatisation, et Certifié Linux ; il y a deux critiques (celle de Xubuntu 19.10 et celle d'Olive, un outil d'édition de vidéos) et trois dessins comiques. La nouveauté, qui correspond à la photo de couverture, est le début d'une série sur Krita, pour les retouches des vieilles photos que vous auriez pu croire perdues à tout jamais. Enfin, dans la rubrique Jeux Ubuntu, Squiffy vous est présenté. Il s'agit d'un logiciel qui vous permet de créer vos propres jeux d'aventure « dont vous êtes le héro » en mode texte.
Il faudra faire très attention à l'Édito du mois, car Ronnie vous demande si vous lisez les Actus et si cette rubrique vous plaît : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout. Si vous ne répondez pas, le risque est réel qu'elle n'apparaisse plus dans la revue.
En attendant l'année prochaine, nous vous souhaitons à tous de très bonnes fêtes.
Bab, scribeur et relecteur, d52fr, traducteur et relecteur, et moi-même, AuntieE, traductrice et relectrice.