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Thuban : Bilan libre de septembre 2017 (n°10)

jeudi 21 septembre 2017 à 08:08

Un peu en avance ce mois-ci, mais je sais que la fin du mois ne sera pas très riche car l'emploi du temps est chargé. Voici donc un résumé de mes quelques contributions à des projets libres au cours du mois de septembre, en espérant vous donner envie d'en faire autant.

Manuel (auto)? hébergement
Concernant le manuel pour s'(auto?) héberger, j'ai bien avancé et je suis en mesure de le publier lorsqu'OpenBSD 6.2 le sera (d'ici un mois?). Les gains de la précédente version couvreront une publication simple (pas en librairie) et c'est très bien puisque de toutes façon il n'y a pas de ventes chez les libraires. Cependant, selon mes moyens, je voudrais accompagner le manuel d'un petit plus. À ce propos, ce sont vraiment vos remarques qui m'ont permi de le corriger/simplifier/améliorer. C'est en discutant avec des collègues néophytes que j'ai reçu une bonne claque :

- C'est super intéressant ce truc! Tu peux vraiment être tranquille au moins comme ça. C'est difficile?
- Ce n'est pas plus difficile que se mettre à jardiner. Il faut être soigneux surtout, et y aller étape par étape.
- Et ton bouquin là, il est long?
- Euh, environ 200 pages...
- Ah ouais quand même ! C'est pas si accessible que ça, s'il faut se taper 200 pages avant d'y arriver.

*VLAN.
C'est tellement vrai. Mis à part quelques êtres à parts, il faut être carrément motivé.
J'ai donc décidé d'accompagner le manuel complet par un e-book plus court qui contient des fiches pratiques. Vous y trouverez la recette pour avoir son serveur web, une autre pour avoir son serveur mail... Chaque chapitre ne dépasse pas les 4 pages (c'est le max) et va à l'essentiel.

Autres projets

Et voilà, ça sera tout :)

i'm out

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Carl Chenet : Déjà 100 abonnés au Courrier du hacker une semaine après son lancement

mercredi 20 septembre 2017 à 00:00

Une semaine après son lancement, le Courrier du hacker, une newsletter hebdomadaire publiée le vendredi qui propose les meilleurs liens du Logiciel Libre et Open Source francophones, vient de passer les 100 abonnés !

La première édition du Courrier du hacker a été publiée vendredi dernier à 80 abonnés. Le nombre d’abonnés avant la première édition a démontré l’intérêt d’une newsletter hebdomadaire récapitulative.

La source des liens du Courrier du hacker

En effet pour ceux qui ne peuvent pas se connecter régulièrement au Journal du hacker, il était dommage de passer à côté de nombres de liens très intéressants. D’où l’idée de rassembler au sein d’une newsletter arrivant directement dans vos e-mails le vendredi afin de la parcourir tranquillement pendant le week-end.

 

Si vous n’avez pas le temps de suivre l’évolution de l’actualité sur le Journal du hacker, n’hésitez pas à vous abonner via le formulaire ci-dessus ou directement sur le Courrier du hacker.

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Miamondo : Le logiciel libre, késako?

mardi 19 septembre 2017 à 22:45

Chères lectrices, chers lecteurs,

Je suis ravi d’accueillir le collectif Emmabuntüs en tant que nouvel auteur de Miamondo. Voici donc le tout premier article signé « Emmabuntüs » accompagné d’un beau dessin de Péhä. Cet article a également été publié aujourd’hui même dans le journal  l’âge de faire. Je vous souhaite une bonne lecture.

Benoît.


peha_logiciel_libre

 

Pour bien débuter cette nouvelle saison, revenons sur la définition du logiciel libre, que certains d’entre vous confondent avec un logiciel gratuit dénommé « Freeware » ou gratuiciel. Or, on va voir que la gratuité n’est pas la principale qualité d’un logiciel libre, et que les logiciels gratuits (gratuiciels) ne sont pas nécessairement libres… Cet amalgame vient du fait qu’il y a une ambiguïté en langue anglaise autour du mot « free » qui peut signifier libre aussi bien que gratuit. Donc dans notre contexte, « Free software » se traduit par « logiciel libre » et non pas « gratuit ». D’ailleurs, un certain nombre d’anglophones utilisent désormais le vocable « Software libre » pour bien marquer la différence.

Alors pourquoi parle-t-on de liberté pour un logiciel ? Cela a plus de sens pour les êtres vivants que pour du virtuel ! En fait, il s’agit d’une liberté d’usage pour vous, pour nous, qui est constituée de 4 libertés numérotées de 0 à 3 (humour typique des informaticiens, Ndlr) par la Free Software Foundation, permettant de définir le logiciel comme libre :

0. la liberté d’exécuter le programme par vous, pour tous vos usages.
1. la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à vos besoins.
2. la liberté de redistribuer des copies du programme -ce qui implique la possibilité de donner, aussi bien que de vendre des copies. Par exemple en France, le chiffre d’affaires du logiciel libre représentait 4,5 Milliards d’euros en 2016.
3. la liberté d’améliorer le programme et de distribuer vos améliorations au public, pour en faire profiter tout le monde.

Quand le logiciel ne remplit pas ces 4 libertés, il est qualifié de propriétaire (ou de privateur) même s’il est distribué gratuitement. En l’utilisant, vous acceptez implicitement la licence, qui vous interdit de l’étudier, de le modifier, de le céder à des tiers. Il ne vous appartient pas, vous avez simplement un droit d’usage très limité.

Pour compléter la présentation du logiciel libre, voici une réflexion le concernant, proposée par Richard Stallman, qui fonda il y a 30 ans ce mouvement libertaire, ainsi que la Free Software Foundation :

« Quand les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, c’est le programme qui contrôle les utilisateurs. Le développeur contrôle le programme, et par ce biais, contrôle les utilisateurs. Ce programme non libre, ou « privateur », devient donc l’instrument d’un pouvoir injuste. »

A partir du principe du logiciel libre, sont nés de grands logiciels que vous utilisez tous les jours, comme Wikipédia, Linux (la base, entre autres, d’Android), Firefox, LibreOffice, VLC, etc. Preuve que la liberté est gage de qualité et d’utilisation pour tous !

Le concept de la licence du logiciel libre (GPL : GNU General Public License) a aussi permis la création des formats ouverts. Avec les formats, on ne fait pas référence au logiciel global, mais à la structure même des données du logiciel, qui est donc ouvertement publiée, ceci permettant à des développeurs de créer des logiciels pour traiter ces données dans le présent mais aussi dans le futur, comme la Pierre de Rosette a permis à Jean-François Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes. Dans un format propriétaire, si l’éditeur arrête de développer son logiciel pour lire vos données, celles-ci deviennent de facto illisibles, car personne ne sait, et n’a souvent même pas le droit de savoir, comment elles sont codées 😦

Dans cet article, nous avons uniquement employé le terme logiciel libre, et non pas celui d’Open Source, que vous pouvez entendre ou lire dans les médias. Cela n’est pas une erreur de notre part, car ces deux concepts, bien que poursuivant un but similaire (celui de donner une plus grande liberté d’usage aux utilisateurs de logiciels) ont cependant une différence fondamentale qui réside dans leurs philosophies respectives. Selon Richard Stallman dont nous partageons complètement l’analyse,

«  L’open source est une méthodologie de développement; le logiciel libre est un mouvement social ».

Voici deux articles, qui vous permettrons de former votre propre opinion sur ce sujet :
Pourquoi l’expression « logiciel libre » est meilleure qu’« open source »
En quoi l’open source perd de vue l’éthique du logiciel libre

Le mois prochain dans L’âge de faire : comment trouver des ressources libres : musique, images, etc.

Collectif EmmabuntüsGPL V3
Dessin : Péhä CC-BY-SA 2017

 


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Renault : Participez à la journée de test consacrée à l'internationalisation

mardi 19 septembre 2017 à 08:00

Aujourd'hui, ce mardi 19 septembre, est une journée dédiée à un test précis : sur l'internationalisation de Fedora. En effet, durant le cycle de développement, l'équipe d'assurance qualité dédie quelques journées autours de certains composants ou nouveautés afin de remonter un maximum de problèmes sur le sujet.

Elle fournit en plus une liste de tests précis à effectuer. Il vous suffit de les suivre, comparer votre résultat au résultat attendu et le notifier.

En quoi consiste ce test ?

Comme chaque version de Fedora, la mise à jour de ses outils impliquent souvent l’apparition de nouvelles chaînes de caractères à traduire et de nouveaux outils liés à la prise en charge de langues (en particulier asiatiques).

Pour favoriser l'usage de Fedora dans l'ensemble des pays du monde, il est préférable de s'assurer que tout ce qui touche à l'internationalisation de Fedora soit testée et fonctionne. Notamment parce qu'une partie doit être fonctionnelle dès le LiveCD d'installation (donc sans mise à jour).

Les tests du jour couvrent :

Bien entendu, étant donné les critères, à moins de savoir une langue chinoise, l'ensemble des tests n'est pas forcément réalisable. Mais en tant que francophones, de nombreuses problématiques nous concernent et remonter les problèmes est important. En effet, ce ne sont pas les autres communautés linguistiques qui identifieront les problèmes d'intégration de la langue française.

Comment y participer ?

Vous pouvez vous rendre sur la page des tests pour lister les tests disponibles et rapporter vos résultats. La page wiki récapitule les modalités de la journée.

Si vous avez besoin d'aide lors du déroulement des tests, n'hésitez pas de faire un tour sur IRC pour recevoir un coup de main sur les canaux #fedora-test-days et #fedora-fr (respectivement en anglais et en français) sur le serveur Freenode.

En cas de bogue, il est nécessaire de le rapporter sur le BugZilla. Si vous ne savez pas faire, n'hésitez pas à consulter la documentation correspondante.

De plus, si une journée est dédiée à ces tests, il reste possible de les effectuer quelques jours plus tard sans problème ! Les résultats seront globalement d'actualité.

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alterlibriste : Pas toujours facile de promouvoir le libre quand on n'est pas convaincu

lundi 18 septembre 2017 à 17:40

Encore un billet un peu sous forme de dépêche, mais il va falloir oublier quelque temps les longues réflexions, car je n’ai ni vraiment l’envie, ni vraiment le temps. Je préfère profiter du temps plutôt agréable pour aller faire du sport dehors. Même la lecture de mes flux rss est plus ou moins expédiée sans m’attarder sur les annonces de versions, les billets techniques ni les aspects sécurité.

Je n’en reste pas moins dans la mouvance libriste et continue d’écouter les podcasts traitant le sujet de près ou de loin. Je signale donc que l’émission canadienne (précédemment chroniquée) traitait ce week-end des logiciels libres. Bon, pour des addicts aux iPhone et aux réseaux sociaux de masse, ça sonnait un peu faux et il y a même eu une petite remarque assez désobligeante comme quoi les développeurs faisaient d’abord du libre pour se faire un CV avant d’intégrer les grosses boîtes privatrices.

La partie la plus intéressante était celle consacré à Purism avec ses machines libres : laptop et futur téléphone. Ce dernier fait pas mal parler de lui, à voir s’il fera mieux que la tentative ratée de Canonical ; ils en sont actuellement à 30 % de leur campagne de financement, 35 jours avant la fin. Il y a une demande mais à ce prix (600 $) et avec un tel délai (presque un an et demi), il faut être motivé !

La fin de l’émission a été consacrée aux CHATONS de Framasoft que l’on ne présente plus ici. Encore une fois, ça sentait un peu l’œuvre de charité, pourquoi quitter le monde Google quand on s’y sent si bien et que tout y est tellement mieux fait ?, avouent les différents intervenants.

Cela me fait penser que finalement, tous ceux qui relaient ce genre d’informations se donnent en quelque sorte bonne conscience en montrant qu’une alternative existe pour ceux qui se plaignent des géants du web. Encore faudrait-il avoir le courage de ses opinions et parfois accepter un peu moins de clinquant pour plus de liberté.

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