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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #20

lundi 24 mai 2021 à 00:01

Pour la 20ème semaine de l'année 2021, voici 10 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

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blog-libre : Quel avenir pour Sublime Text

samedi 22 mai 2021 à 12:00

Sublime Text 4 vient de sortir, l’occasion de vous présenter mon éditeur de texte favori et préciser pourquoi je vais le quitter.

Qualités

Sublime Text (ST pour les intimes) est disponible sur Windows, Mac, Linux :

Après plus de 4 ans d’utilisation de Sublime Text 3 :

Mon usage et amour du terminal devrait me conduire à utiliser Vim, je reste attaché à ST… plus pour longtemps.

Propriétaire… et cher

Pour moi un logiciel libre procure de nombreux avantages (développement communautaire, fork possible, code ouvert, licence, coût…) mais n’est pas un prérequis dans mon choix d’un outil. Pour un même usage, si un outil libre est moyen et un outil propriétaire payant excellent, je choisirais l’outil proprio. C’était la théorie, dans la pratique le seul logiciel proprio que j’utilise est Sublime Text.

J’ai pris la licence (70$ de ma poche) pour ST3 en août 2017. Aucun regret, outil de grande qualité.

Sublime Text 4 fait évoluer son modèle commercial, l’acquisition est à 99$ (réduction en ce moment 80$) avec 3 ans d’upgrade. La licence n’expire pas (vous pourrez continuer à utiliser ST4 dans 100 ans) mais si vous souhaitez accéder aux mises à jour après 3 ans, il faudra upgrade la licence pour 80$ (voir la Sales FAQ).

Payer ne me bloque pas, le coût de ST4 par contre…

Concurrence : Artisanal versus communautaire

La concurrence est nombreuse : Visual Studio Code ou VSCodium, Atom, Vim, Geany, gedit… la majorité open source, difficile de rivaliser avec des dizaines de développeurs bossant de manière collaborative. À noter que de nombreuses extensions/modules supplémentaires sont proposées avec ces outils, plus un outil est utilisé et plus il y a de modules dessus.

L’équipe de dev (quelques personnes) de Sublime maintient aussi Sublime Merge. La dernière version de ST3 est sortie en octobre 2019, la première stable ST4 en mai 2021. Sublime est une petite équipe qui fait et vend de la qualité… mais le développement et les corrections sont (trop ?) longs.

La qualité a encore de nombreux adeptes prêts à payer, le problème vient du positionnement. ST s’adresse aux professionnels, il est vendu comme un éditeur de code et est un excellent éditeur de texte (mais personne ne met 99$ pour un éditeur de texte). Comme éditeur de code, il est frontalement en concurrence avec Visual Studio Code qui remporte tous les suffrages depuis 2-3 ans, gratuit, open source, très activement maintenu avec de nombreuses extensions et features sexy ainsi que Microsoft derrière.

Sublime Text 4

Une nouvelle version majeure d’un outil m’amène forcément à un point d’étape, à le comparer aux références et aux évolutions de sa catégorie.

Je teste ST4 depuis 3 mois, j’ai remonté quelques bugs sur le tracker. Le choix de sortir (commercialiser) une nouvelle version majeure d’un logiciel proprio est avant tout commercial. Je ne peux m’empêcher d’être critique (l’équipe fait et vend de la qualité, le coût est élevé) quand je pense à Debian qui sort une nouvelle majeure « quand c’est prêt ». Sans surprise lorsque je regarde le forum et le tracker, la première stable de ST4 manque de maturité et stabilité. Je ne conseille à personne d’acheter la licence, il vaut mieux attendre une ou deux versions stable. Donc plusieurs mois.

Au niveau des extensions, le retard est énorme par rapport à ce qui est proposé chez Visual Studio Code sans compter que les utilisateurs (développeurs) ont pris leur habitude dessus.

En me replongeant dans la configuration de ST, j’ai pu constater sa mauvaise documentation : Une doc officielle légère, une Community-driven Documentation en train d’être mise en place (anciennement Sublime Text Unofficial Documentation), Preferences.sublime-settings bien commenté mais pas exhaustif, un forum (faisant office de Technical Support). Dans la pratique j’ai rarement eu suffisamment d’informations pour m’en sortir et ça finit sur Stack Overflow. La documentation est une tâche lourde, demandant beaucoup de temps, de connaissances et de travail (synthèse, précision, correction, mises à jour, UX…) très difficile à fournir pour une petite équipe.

Choix commerciaux et contexte

Je voulais souligner à travers cet article des choix et un contexte qui vont amener l’équipe de Sublime dans l’impasse : Une concurrence féroce, augmentation du coût de la licence, retard au niveau des extensions, documentation très perfectible, travail artisanal face au rouleau compresseur d’une construction communautaire.

Sublime Text ne tient pas la comparaison avec VSCode niveau éditeur de code, il reste un excellent éditeur de texte (sans prétendant sérieux). Commercialement (car il s’agit de l’ADN de Sublime) j’aurais proposé la licence à 40$ pour faciliter/fluidifier le passage à la caisse des pros, mis bien plus en avant le côté éditeur de texte (qui reste un besoin pour les pros) afin de moins souffrir et l’exposer à la concurrence frontale de VSCode.

Techniquement ST4 est un excellent outil mais les choix commerciaux et le contexte concurrentiel ne jouent pas en sa faveur.

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miamondo : EndeavourOS, une Archlinux à la portée de tous

vendredi 21 mai 2021 à 10:05

Bonjour,

Aujourd’hui, je publie un article plus long qu’à l’accoutumée. Le sujet me plaît et l’inspiration était au rendez-vous. Il y a une semaine, j’ai installé Almalinux sur mon ordinateur et les premiers moments d’enthousiasme ont laissé place à une grande déception. Almalinux s’est révélée lourde, obscure au niveau de l’installation des paquets, pas adaptée pour les débutants ou pour ceux qui, comme moi, possède une ordinateur qui n’est pas un foudre de guerre. Je me suis donc mis en quête d’une distribution plus légère et j’ai jeté mon dévolu sur EndeavourOS. Basée sur Archlinux, la distribution la plus propédeutique de la galaxie Linux, EndeavourOS est cependant bien plus facile à mettre en oeuvre car à l’instar d’Ubuntu et de Linux Mint par exemple, elle est dotée d’un installateur qui ne vous demandera rien d’autre que votre fuseau horaire, la langue du système, la langue du clavier, votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. Pour le reste, vous pouvez patienter en buvant un thé.

L’installation prend une bonne heure mais nul besoin de mettre en oeuvre une telle procédure. C’est le gros avantage! Vous serez toutefois invités à choisir un environnement de bureau : Cinnamon, Plasma ou XFCE. J’ai testé les trois et je dois dire que sur ce point, je n’ai pas trouvé mon bonheur. Mon ordinateur manque un peu de vigueur. J’ai donc décidé d’installer Openbox et de configurer mon système à la main. Openbox n’est pas un environnement de bureau. C’est un simple gestionnaire de fenêtres, mais vous allez voir qu’en lui adjoignant quelques outils, on obtient quelque chose de léger et d’aussi avenant que bien des distributions Linux.

Lorsque vous installez Openbox, le résultat est un simple fond de bureau tout gris avec un minuscule menu que l’on peut faire apparaître en cliquant droit. Dans ce menu, vous allez trouver un terminal. Et si vous n’en trouvez point, vous pouvez tout à fait basculer sur une console tty (Ctrl + alt + F2) . Ça fera l’affaire. Le but est d’obtenir le résultat suivant :

Mise à jour des paquets

N’oubliez jamais ceci. EndeavourOS est une distribution à publication roulante (rolling release). Cela signifie que contrairement à Ubuntu et consorts, elle est mise à jour quotidiennement. Vous ne trouverez donc pas une EndeavourOS 21.04 Glaviot Gluant par exemple. Vous devez faire en sorte que votre distribution soit toujours à la page. Nous allons tout de suite vérifier :

sudo pacman -Syu

Plus tard, nous verrons comment automatiser ce processus. Sachez aussi que la configuration Openbox qui s’applique à tout le système se trouve dans /etc/xdg/openbox. Si vous listez ce répertoire, voici ce que vous obtenez :

ls /etc/xdg/openbox
autostart  menu.xml  rc.xml  environment

Peut-être préférez-vous que cette configuration ne s’applique qu’à votre profil. Si c’est le cas, créez un répertoire openbox dans ~/.config et copiez-collez-y le contenu du répertoire /etc/xdg/openbox.

 mkdir -p ~/.config/openbox && cp /etc/xdg/openbox/* ~/.config/openbox

La barre de tâches tint2

Nous allons commencer par installer une barre de tâches, en l’occurrence tint2. Voici la commande :

sudo pacman -S tint2

Cette barre de tâches est personnalisable en entrant la commande suivante :

tint2conf

Vous pouvez faire ce que vous voulez! Vous pouvez la rendre transparente, agrandir les icônes, rajouter des lanceurs, y incorporer la date et l’heure. Vous pouvez même en rajouter une deuxième si le coeur vous en dit. Pour cela, vous n’êtes pas obligés d’utiliser l’interface graphique. Vous pouvez le faire à la main en modifiant le fichier ~/.config/tint2/tint2rc.

Le menu

Ensuite, il va falloir configurer un menu digne de ce nom. Ici, pas d’interface graphique, il faut éditer le fichier ~/.config/openbox/menu.xml à la main. Mais ce n’est pas bien compliqué à comprendre. C’est même très intuitif. Voici comment ça se présente.

menu.xml

Prenons par exemple l’onglet Multimédia. Il s’agit d’un menu qui contient un sous-menu (capture vidéo) et deux applications (Capture d’écran et contrôle du volume). Ci-dessous le code. Cliquez sur l’image pour l’agrandir. Vous avez des balises

, , , , et . Elles sont toutes ouvrantes et fermantes sauf la dernière. Pour ce qui est des icônes, vous en avez tout un stock ici : /usr/share/icons.

Code xml

Dans le menu graphique, vous remarquez que la deuxième ligne est afficher toutes les applications installées. Cela vous conduira au répertoire /usr/share/applications qui stockent, pour être précis, non pas toutes les applications installées mais tous les lanceurs d’applications.

Ça, c’est pour le fond. Pour ce qui est de la forme, vous pouvez utiliser l’outil obconf. Vous l’installez et vous entrez la commande obconf. Elle ouvre une interface graphique qui correspond exactement eu fichier ~/.config/openbox/rc.xml.

sudo pacman -S obconf 
obconf

Donc, vous pouvez utiliser cette interface ou directement éditer le fichier source pour :

  • sélectionner un thème (Celui que j’ai choisi est Natura),
  • réserver une marge pour la barre de tâches,
  • changer de police de caractères,
  • etc…

Veuillez noter que vous pouvez visualiser vos changements immédiatement en entrant la commande ci-dessous. Nul besoin de vous déconnecter.

openbox --reconfigure

Le fichier ~/.config/openbox/autostart

Ce fichier est très utile car il permet d’exécuter des commandes à chaque démarrage de l’ordinateur. Vous pouvez y mettre des commandes ou des fichiers qui exécutent des commandes. Chaque ligne doit être suivie d’une esperluette pour que la commande soit exécutée en tâche de fond. Nous pouvons donc d’ores et déjà faire en sorte que la barre de tâches se déploie à chaque démarrage, que le pavé numérique soit automatiquement activé, que la lumière de notre écran se tamise à partir d’une certaine heure (fluxgui doit être installé) et que le compositeur xcompmgr donne un peu d’effet aux fenêtres. Cela nous donne ceci :

tint2 &
numlockx &
fluxgui &
xcompmgr -c -f &

On peut même en profiter pour entrer la commande ci-dessous. Elle va ouvrir le lxterminal et vous demander votre mot de passe pour mettre à jour les paquets.

lxterminal -e "sudo pacman -Syu" &

xrandr

Maintenant, si comme moi, vous avez plusieurs écrans, il va falloir les configurer avec xrandr. Si par exemple le deuxième écran est à gauche de l’écran principal dit « primaire », entrez ces deux commandes dans le fichier ~/.config/openbox/autostart.

xrandr --output HDMI-A-0 --mode 1920x1080 --primary &
xrandr --output DisplayPort-0 --mode 1920x1080 --left-of HDMI-A-0 &

Évidemment, ces informations sont miennes. Vos écrans portent sans doute des noms différents et les résolutions ne sont pas les mêmes. Pour le savoir, entrez la commande suivante. Installez-la au préalable si ce n’est pas déjà fait.

xrandr

Vous aurez également compris que si le second écran est à droite, il faut remplacer –left-of par –right-of.

Le fond d’écran

Passons maintenant à l’habillage du bureau. Vous pouvez utiliser nitrogen ou feh. J’ai personnellement un petit faible pour nitrogen qui est pourvu d’une interface graphique permettant de sélectionner un répertoire d’images dans lequel vous pourrez choisir un fond d’écran. Notez que nitrogen est multiécrans. Par contre, avec l’interface graphique, je n’ai pas trouvé comment faire pour changer de fond d’écrans toutes les minutes par exemple. Qu’à cela ne tienne, pour venir à bout de ce problème, je me suis penché plus avant sur les fichiers de configuration de nitrogen. Il y en a deux, dont un qui est généré automatiquement, lorsque vous sélectionnez votre configuration avec l’interface graphique. Il s’agit du fichier ~/.config/nitrogen/bg-saved.cfg.

[xin_0]
file=/home/miamondo/miamondo/Afbeeldingen/Wallpapers_2/music.png
mode=3
bgcolor=#000000
[xin_1]
file=/home/miamondo/miamondo/Afbeeldingen/Wallpapers_2/ISS.png
mode=3
bgcolor=#000000

Je vais l’ai déjà dit me semble-t-il, j’ai deux écrans. On les retrouve dans le fichier. Il y a bien deux blocs. Alors, j’ai rédigé deux scripts, un python et un bash qui me permettent d’arriver à mes fins.

nitrogen.py

#!/usr/bin/env python3
import os
import sys
import time
import subprocess
path = sys.argv[1] # Chemin du répertoire parent
frequency = int(sys.argv[2]) # Fréquence de rafraichissement en secondes
cwd = os.path.abspath(os.path.dirname(sys.argv[0]))
while 1:
    wallpapers = list()
    wallpapers2 = list()
    for img in os.listdir(path):
        wallpapers.append(os.path.join(path,img))
        wallpapers2.append(os.path.join(path,img))
    wallpapers2.reverse()
    for wallpaper, wallpaper2 in zip(wallpapers, wallpapers2):
        subprocess.run([os.path.join(cwd, "nitrogen.sh"), wallpaper, wallpaper2])
        time.sleep(frequency)

Ce script prend deux paramètre qui sont le répertoire d’images où vous allez puiser vos fonds d’écran et la fréquence de rafraichissement exprimées en secondes. Alors, si vous décidez de piocher dans le répertoire Vacances_en_Creuse et de rafraîchir vos fonds d’écrans toutes les deux minutes, voici la commande que vous allez entrer :

./nitrogen.py /home/$USER/Images/Vacances_en_Creuse 120

Elle va lancer un script qui va exécuter deux boucles sur toutes les images du répertoire. La première boucle commence par la première image et va jusqu’à la dernière, tandis que la seconde boucle fait le contraire. Ces deux boucles se trouvent dans une une boucle while qui s’exécute toutes les deux minutes jusqu’à l’extinction de l’ordinateur. Les boucles for lancent un script bash : nitrogen.sh. Ce script modifie la configuration de nitrogen et la met à jour à chaud (nitrogen –restore &).

nitrogen.sh

#!/bin/bash
echo [xin_0] > ~/.config/nitrogen/bg-saved.cfg
{
    echo file=$1
    echo mode=3
    echo bgcolor=#000000
    echo
    echo [xin_1]
    echo file=$2
    echo mode=3
    echo bgcolor=#000000
} >> ~/.config/nitrogen/bg-saved.cfg
 
nitrogen --restore &

Voilà… Donc, au final, vous vous retrouvez avec quelque chose de plutôt sympa. Voici une courte vidéo qui vous montre ce que ça donne.

Embellir le gestionnaire de fichiers

Notre distribution a déjà fière allure mais nous pouvons encore l’embellir en nous attaquant au gestionnaire de fichiers. Je vous conseille d’installer Nemo qui est plus facile à personnaliser que Thunar, même si personnellement, c’est ce dernier que j’utilise. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais Linux aime beaucoup les icônes marron délavé. Il est venu le temps d’installer lxappearance et la capitaine-icon-theme.

sudo pacman -S lxappearance
yay -S la-capitaine-icon-theme 

La deuxième commande utilise yay. Elle ne s’exécute pas en root! Contrairement à pacman qui installe des paquets officiels labellisés Archlinux, yay installe des paquets proposés par les utilisateurs. Les icônes de la capitaine s’inspirent de ce qui se fait chez MacOS et il faut reconnaitre que ça a une autre allure. Pour changer les icônes, nous allons utiliser lxappearance. Ouvrez-le et cliquez sur l’onglet thèmes d’icônes. Faites votre choix.

Avant (à gauche) et après (à droite)… Non, ce ne sont pas les icônes de Windows 3.1. C’est du Linux pur jus! Si on les associe aux fond d’écran psychédéliques de Lubuntu par exemple, Microsoft et Apple n’ont pas trop de souci à se faire! Ils vont régner sur les ordinateurs de bureau pour un bon moment encore.

Redémarrage, déconnexion et extinction de l’ordinateur

Il nous manque quand-même quelque chose d’important. Nous n’avons pas de menu de déconnexion. C’est l’occasion de vous montrer comment créer des lanceurs. J’ai moi-même instancié les quatre boutons gris que vous voyez à gauche de la barre de tâches. Le premier met en veille, le second déconnecte, le troisième redémarre et le dernier éteint.

Créer un lanceur n’est pas compliqué. Ils sont tous stockés dans le répertoire /usr/share/applications et leur structure est identique. À l’aide de l’éditeur de texte, ouvrons le lanceur poweroff.desktop. Notez que tous les lanceurs se terminent par desktop. Veuillez noter également que pour modifier un lanceur, il faut passer en root. Voici donc à quoi ressemble un lanceur desktop, en l’occurrence poweroff.desktop qui éteint l’ordinateur.

[Desktop Entry]
Type=Application
Name=Extinction
Comment=Extinction
Icon=system-shutdown
Exec=lxterminal -e "~/.config/openbox/disconnect.sh poweroff"

Name correspond au nom qui sera affiché dans une barre de tâches par exemple. Donc, si je survole le bouton, une minuscule fenêtre pop-up va apparaître avec le nom Extinction.

À la ligne Comment, vous pouvez entrer des explications succinctes.

À la ligne Icon, il ne faut pas rentrer un chemin absolu. Il faut se contenter de ce qu’on appelle le basename. Il faut même supprimer l’extension! Ainsi, le système pourra lui-même choisir une icône en fonction du thème installé. Le mien est la-capitaine. Il va donc fouiller le répertoire /usr/share/icons/la-capitaine et s’il ne trouve pas d’icône system-shutdown, il va élargir son cercle de recherche. Donc, je le répète, pas de chemin absolu pour l’icône!

Enfin, comme son nom l’indique, l’instruction exec exécute la commande ou le script. Les quatre boutons ont tous la même structure. J’aurais pu rentrer directement la commande systemctl poweroff mais il faut savoir que par mégarde, un simple clic de souris sur le bouton lancerait immédiatement le processus d’extinction. Si vous n’avez pas sauvegardé votre travail, ça peut se transformer en catastrophe. Par conséquent, j’ai préféré écrire un script bash valable pour les trois boutons Extinction, Redémarrage et Déconnexion. Ce script demande une confirmation avant d’exécuter la commande. Le bouton de mise en veille n’est pas concerné. Il ne présente aucun danger.

Le script s’appelle disconnect.sh. Je l’ai placé dans le répertoire ~/.config/openbox. Il prend un paramètre qui est poweroff, reboot ou « openbox –exit » (entre guillemets pour ce dernier afin que l’ordinateur ne s’imagine pas être en présence de deux paramètres : openbox et –exit). Il faut installer au préalable xdotool et dialog. Ce dernier ouvre une fenêtre interactive bleue, un peu vintage. J’aurais pu inclure une interface graphique en Python. J’en ai déjà une en réserve. Mais je n’aurais pas pu vous montrer comment créer un lanceur.

disconnect.sh

#!/bin/bash
if [[ "$1" = "poweroff" ]]
then
    action="éteindre l'ordinateur"
elif [[ "$1" = "reboot" ]]
then
    action="redémarrer l'ordinateur"
elif [[ "$1" = "openbox --exit" ]]
then    
    action="vous déconnecter"
fi
dialog --yesno "Voulez-vous vraiment\\n$action ?" 10 30
if [[ "$?" = "0" ]]
then
    if [[ "$action" != "vous déconnecter" ]]
    then
        systemctl $1
    else $1
    fi
else active=`xdotool getactivewindow` && kill $( printf "0x0%x" $active )
fi

Voici le résultat. C’est une boite de dialogue de type « yesno ». Un clic sur Oui lance le processsus de déconnexion, tandis qu’un clic sur Non détruit la fenêtre du terminal. En fait, un clic sur Oui stocke le chiffre « 0 » dans la variable $? et un clic sur Non stocke le chiffre 1.

Conclusion

En conclusion, je vous invite à tester cette distribution basée sur Archlinux. Elle me semble fiable et promise à un bel avenir. Une fois que vous l’aurez installée, n’hésitez pas à visiter le site archlinux.org, clair et bien structuré, notamment au niveau des dépôts officiels et utilisateurs (AUR) qui sont soigneusement classés par ordre alphabétique. Quant au wiki, je le consulte presque tous les jours. C’est une véritable mine d’informations.

Et puis, si le coeur vous en dit, vous pourrez vous lancer dans l’installation d’Archlinux, sans conteste la distribution la plus propédeutique du monde Linux.

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miamondo : Windolinux

mardi 18 mai 2021 à 20:27

Bonjour,

J’habite en Allemagne, un pays dont la langue compte trois genres. Les mots peuvent être masculin, féminin ou neutre. L’homme se traduit par der Mann, la femme par die Frau et l’enfant par das Kind. Ce dernier mot est neutre en allemand.

On retrouve cette particularité dans l’état civil puisqu’il compte lui aussi trois genres : homme, femme ou divers. Personnellement, je trouve ça très bien. Chacun est comme il est. Si je vous parle de ça, c’est que mon intuition me dit que le dernier projet de Microsoft va avoir un beau succès outre-Rhin. En effet, la firme de Redmond a annoncé le développement d’un système d’exploitation que l’on pourrait qualifier de transgenre puisqu’il offre la possibilité d’embarquer des applications Linux dans Windows 10. Attention, cela n’a rien à voir avec le multiboot, lequel consiste à avoir sur son ordinateur deux systèmes d’exploitation parfaitement hermétiques. Avec le multiboot, vous pouvez lancer Windows 10 ou Endeavour par exemple, mais vous ne pouvez pas lancer les deux à la fois.

Les ingénieurs de cette magnifique entreprise qu’est Microsoft, toujours à la pointe, se sont donc fixés comme objectif d’amalgamer Linux et Windows, sans que ça nous pète à la figure! Pour ce faire, Ils peuvent compter sur le soutien de millions de passionnés qu’on appelle les Windows Insiders. Je fais, comme qui dirait, partie de cette congrégation. L’inscription au programme Windows Insider vous permet d’installer une version de développement (pour les plus aguerris), une version bêta pour les plus normaux, ou bien une préversion de la publication pour les plus trouillards. Comme je suis normal, j’ai choisi d’installer la version bêta.

Ensuite, il faut installer et autoriser WSL 2. Il s’agit de la deuxième version du windows subsystem Linux, c’est-à-dire le sous-système Windows pour Linux. La première version (WSL 1), permet juste d’installer un terminal ce qui, vous en conviendrez, ne casse pas trois pattes à un canard. Avec WSL 2, on passe à la vitesse supérieure puisque cela permet d’ouvrir des applications dotées d’une interface graphique. La documentation est très bien faite, mais malgré tout, la configuration de WSL 2 n’est pas une partie de plaisir. Ne faites pas comme moi, qui manque un peu de patience. Prenez le temps de lire attentivement le mode opératoire et d’appliquer les consignes à la lettre. Pour être tout à fait honnête, j’ai galéré un peu, et j’étais frustré de ne pas pouvoir ouvrir d’applications graphiques made in Linux sur le bureau de Windows 10. Je devais me contenter de tourner en rond dans le terminal. Il faut dire que le projet en est encore au stade bancal. Mais il n’était pas question pour autant de capituler. Après quelques recherches, la solution m’est venue ici, sur cette page.

I got it working by installing x11-apps to get the X subsystem, then running a X listener like XMING or XManager on the Windows10 side. Add export DISPLAY=:0 to the last line of your user’s .bashrc file.

Voici la traduction :

Je suis parvenu à mes fins en installant x11-apps. Puis, côté Windows 10, j’ai installé et démarré Xming aprè avoir ajouté export DISPLAY=:0 à la dernière ligne du fichier ~/.bashrc.

Et la sauce a prise. Ce que vous voyez sur le diaporama ci-dessous, c’est le bureau de Windows 10 avec gnome-calculator, lxterminal et le gestionnaire de fichiers Nemo. Parfois, ça ne fonctionne pas. L’exécution de gparted, gnome-disk-utility ou gnome-screenshot s’est soldée par un échec. Mon objectif ultime est de lancer Openbox mais je n’y parviens pas. Je reste tout de même assez satisfait du résultat final et je finirai bien par trouver la solution dans le forum de Windows Insider.

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Encolpe DEGOUTE : Nouveau design pour les applications WordPress

lundi 17 mai 2021 à 09:17

Les applications mobiles WordPress constituent le meilleur moyen de gérer votre site où que vous soyez. Si vous avez déjà adopté notre application, vous avez peut-être remarqué qu’un nouveau design a été déployé. Ce déploiement est terminé dans WordPress 17.1, actuellement disponible sur Android et iOS. Si vous n’avez pas encore fait l’essai, c’est le moment de vous lancer !

Notre nouveau design sur iPhone et iPad.

Nous ajoutons de nouvelles fonctionnalités et améliorons les applications WordPress à chaque version, mais notre design avait peu changé ces dernières années. Au cours des derniers mois, nous avons réfléchi à comment moderniser le design des applications. Nous avons par exemple incorporé des fonctionnalités comme le Mode sombre, utilisant ainsi les nouveautés des dernières versions d’iOS et d’Android.  

Des en-têtes plus gros et en gras attirent l’attention sur les fonctionnalités clefs et instaurent une distinction entre les onglets de premier niveau et la navigation plus fine des applications. La nouvelle palette intègre un arrière-plan plus neutre qui met davantage en avant vos contenus, et des bleus plus vifs qui attirent encore plus le regard sur les éléments interactifs. La nouvelle police à empattements est un clin d’œil aux origines de WordPress comme plateforme de rédaction et de publication.

Le Mode sombre est disponible sur les appareils iOS et Android.

Nous espérons que ces mises à jour vous plairont lorsque vous utiliserez les applications et nous adorerions connaître votre avis. Vous pouvez nous contacter depuis l’application en allant sur Mon Site, puis en touchant sur votre photo en haut à droite. De là, vous pourrez toucher sur Aide et assistance, puis choisir Contacter le support.

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