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Remi Collet : Paquet PHP suplémentaires pour RHSCL

jeudi 23 février 2017 à 11:47

Point de situation sur les dépôts officiels fournissant les Software Collections de PHP pour les utilisateurs de RHEL et de CentOS.

Depuis la publication de RHSCL 2.3, les utilisateurs de RHEL peuvent installer PHP 5.6 ou PHP 7.0 sans altérer leur système en utilisant le canal approprié.

Ces paquets sont aussi disponibles pour les utilisateurs de CentOS dans les dépôts SCL, géré par le groupe d'intérêt SCLo (SCLo SIG) :

# yum --enablerepo=extras install centos-release-scl

Le project CentOS fournit donc l'infrastructure et l'hébergement de 4 dépôts:

Les utilisateurs de RHEL souhaitant utiliser les paquets supplémentaires peuvent configurer le dépôt centos-sclo-sclo en utilisant le dépôt Copr centos-release-scl :

# cd /etc/yum.repos.d/
# wget https://copr.fedorainfracloud.org/coprs/rhscl/centos-release-scl/repo/epel-7/rhscl-centos-release-scl-epel-7.repo
# yum install centos-release-scl

Si vous êtes intéressés par ces paquets, je vous recommande de suivre la liste de diffusion sclorg@redhat.com ou sont discutés les éventuels problèmes et annoncées les évolutions. Merci d'utiliser cette liste pour vos retours (paquets en test) et toute autre demande.

Information et documentation sur https://www.softwarecollections.org/.

Le développement est suivi sur le git de sclorg-distgit.

Pour information, voici les paquets supplémentaires disponibles dans centos-sclo-sclo le 23 février 2017:

# Paquet Version Distribution Remarques
  sclo-php56-php-pecl-apcu
sclo-php70-php-pecl-apcu
4.0.10
5.18
6, 7  
  sclo-php70-php-pecl-apcu-bc 1.0.3 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-apfd
sclo-php70-php-pecl-apfd
1.0.1 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-geoip
sclo-php70-php-pecl-geoip
1.1.1 7  
  sclo-php56-php-pecl-http
sclo-php70-php-pecl-http
2.5.6
3.0.1
6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-igbinary
sclo-php70-php-pecl-igbinary
2.0.1 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-imagick
sclo-php70-php-pecl-imagick
3.4.3 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-lzf
sclo-php70-php-pecl-lzf
1.6.5 6, 7  
  sclo-php70-php-pecl-memcached 3.0.3 7 testing
  sclo-php56-php-pecl-mongodb
sclo-php70-php-pecl-mongodb
1.1.10 6, 7  
  sclo-php70-php-pecl-msgpack 2.0.2 6, 7 testing
  sclo-php56-php-pecl-propro
sclo-php70-php-pecl-propro
1.0.2
2.0.1
6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-raphf
sclo-php70-php-pecl-raphf
1.1.2
2.0.0
6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-redis
sclo-php70-php-pecl-redis
3.1.1 6, 7 testing
  sclo-php56-php-pecl-selinux
sclo-php70-php-pecl-selinux
0.4.1 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-solr2
sclo-php70-php-pecl-solr2
2.4.0 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-uploadprogress
sclo-php70-php-pecl-uploadprogress
1.0.3.1 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-uuid
sclo-php70-php-pecl-uuid
1.0.4 6, 7  
  sclo-php56-php-pecl-xattr
sclo-php70-php-pecl-xattr
1.3.0 6, 7  
  sclo-php70-php-pecl-xdebug 2.4.1 6, 7  

 

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Goffi : Salut à Toi sur bureau et Android (Cagou), état des lieux

mercredi 22 février 2017 à 22:12

Salut à Vous !

Cela fait maintenant un peu plus d'un an que la campagne de financement participatif s'est achevée avec succès et que nous nous sommes engagés à développer une interface bureau/Android de « Salut à Toi », outil de communication multi-interfaces et multi-usages basé sur XMPP.

Il est temps de faire un petit état des lieux du développement. Vous trouverez en bas de cet article un lien vers une première version (pré-alpha) POUR TEST UNIQUEMENT.

Le contexte

Pour la petite histoire, nous entendions faire une campagne plus importante à l'origine quand nous avons décidé de faire un financement participatif. Mais suite à des discussions avec l'équipe d'Arizuka (plate-forme que nous avons choisie), nous avons largement réduit la somme demandée, ce qui s'est avéré judicieux puisque nous avons réussi la campagne : nous avons récolté 3 326,00 € sur les 3000 € demandés, soit 3 159,70 € après les frais.

Évidemment, cette somme est insuffisante pour vivre, aussi nous avons repris une activité salariée (j'en ai d'ailleurs parlé ici) et dû réduire le rythme de développement : je suis le seul développeur actif à l'heure actuelle (avec quelques contributions, notamment les accusés de réception et la authentification HTTP par XMPP par Chteufleur).

Ajouté aux choses annexes (gestion de l'association, écriture d'articles, projets liés, etc), ceci explique le temps de développement.

Cette aussi cette situation qui explique que nous avons réduit notre participation aux événements du Libre, ainsi vous ne nous avez pas vu au Fosdem cette année.

La plupart des contreparties promises aux soutiens ont été fournies (mais pas toute, certaines n'ayant pas encore été réclamées). La somme reçue n'a pas encore été utilisée, sauf pour les frais fixes (serveurs, plate-forme de paiement des cotisations, banque).

Si ceci vous intéresse, vous trouverez les détails dans le compte rendu de la dernière assemblée générale extraordinaire de notre association.

Cagou

Comme déjà annoncé, la nouvelle interface de bureau et pour appareils mobiles (Android pour le moment) de SàT s'appelle « Cagou », un clin d'œil à l'outil Kivy que nous utilisons, et à cet oiseau emblématique de la Nouvelle-Calédonie, oiseau qui ne vole pas et qui aboie.

Développement

Cette partie est technique, vous pouvez passer directement à la suivante si cela ne vous intéresse pas.

Après une petite phase de prise en main de l’écosystème de Kivy, la première étape a été d'intégrer « Quick Frontend » (frontal rapide) qui est une base que nous utilisons, comme son nom l'indique, pour développer rapidement un frontal et factoriser le code (gestion du cache, de la liste des contacts (« roster » en XMPP), des widgets, etc.), puis d'intégrer le « bridge » (pont) qui est le nom que utilisons pour l'IPC qui permet la communication entre le « backend » (démon qui gère le cœur de SàT) et les frontaux.

Cette phase s'est relativement bien passée, elle a été accompagnée d'une réflexion sur l'architecture et l'interface utilisateur.

Une fois ceci à peu près utilisable, le port sur Android a pu commencer.

Les choses ont été un peu plus compliquées. La communauté Kivy a créé plusieurs outils pour développeur sur cette plate-forme, dont python-for-android (outils de compilation et empaquetage) et Buildozer (outil multi-plateformes qui facilite l'utilisation du premier). La prise en main de ces outils demande quelques efforts, surtout pour un projet déjà en place (c'est nettement plus simple quand on commence directement avec Kivy et le port Android).

Il y a 2 « chaînes » de développement pour Android, l'ancienne et la nouvelle. Après des premiers tests non concluants avec la nouvelle, elle a été temporairement mise de côté pour l'ancienne le temps de développer les bases du port.

Les dépendances en Python pur s'importent facilement, mais dès que ça se complique un peu, il faut faire des recettes (« recipes ») pour indiquer à python-for-android comment faire la compilation. Heureusement, la plupart de celles nécessaires pour SàT (en particulier Twisted) étaient déjà disponibles, il a toutefois fallu les mettre à jour.

Une fois ces questions de dépendances et de chaîne de compilation réglées, et après le plaisir de voir un premier .apk apparaître (mais non fonctionnel). 2 autres gros problèmes se sont posés : D-Bus qui est le « bridge » principal n'est pas utilisable sur Android, et comment faire fonctionner backend et frontal en même temps ?

Étant novice pour le développement sur Android, j'ai dû lire beaucoup de documentation (qui ne manque pas heureusement) et après un premier essai avec un nouveau bridge « embedded » permettant d'avoir backend et frontal dans le même processus, c'est finalement l'écriture d'un bridge « pb » pour perspective broker, IPC de Twisted, qui s'est révélé être la meilleure solution. L'IPC d'Android est aussi une piste à explorer à l'avenir.

Pour lancer le backend, Kivy fourni des outils permettant de le lancer comme service Android, ce qui permet de le garder en arrière plan et de pouvoir gérer les messages et autres activités quand l'interface n'est pas visible pour l'utilisateur (ce qui signifie sur Android que l'interface est gelée jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau sélectionnée par l'utilisateur).

Cette section est déjà bien longue, aussi je vous passe les autres difficultés (comme l'absence de widget gérant le HTML), parlons maintenant de l'interface.

L'interface

Cagou est donc utilisable sur bureau (GNU/Linux, mais probablement d'autres plates-formes également) et sur Android.

La version actuelle est une pré-alpha, l'.apk plus bas est fourni uniquement pour se faire une idée. Elle est très boguée, ne vérifie pas encore les certificats sur serveur, les enregistrements SRV ne sont pas pris en compte sur Android, etc. Elle est fournie pour d'une part montrer l'avancement, et d'autre part profiter des retours suffisamment tôt dans le développement pour prendre une bonne direction.

concepts de base

L'interface de Cagou est inspirée de celle de l'excellent Blender. En particulier la sélection de widget et la possibilité de faire des divisions à volonté en faisant glisser les bords du widget. Les grosses barres actuelle devraient disparaître à terme pour un bouton plus discret, probablement là encore inspiré de Blender. L'idée est qu'un utilisateur novice puis changer de widget intuitivement, et qu'un utilisateur avancé puisse utiliser cette fonctionnalité.

séparation de widdgets

La liste des contacts n'est pas l'élément principal de l'interface, elle peut être affichée si souhaité, mais n'est pas nécessaire à l'utilisation de Cagou.

Le menu en haut, pour le moment tout le temps visible, ne devrait être disponible que sur bureau, sur Android le bouton menu ou un bouton flottant vont probablement le remplacer d'ici la sortie stable.

Si vous avez des notifications, elles apparaissent pendant quelques secondes en haut, mais vous pouvez le lire en prenant votre temps en caressant la tête du cagou qui apparaît alors en haut à gauche.

une notification dans Cagou

Dans le cas d'événements nécessitant votre intervention (par exemple une autorisation d'accès via XMPP sur un site), un cagou apparaître sur la droite, et l'interface n'apparaître qu'après l'avoir touché. L'idée est ne jamais avoir de fenêtre modale (type « pop-up ») qui surgit et vole le focus alors que vous faites autre chose. Ces dernières n'apparaissent que suite à une action de l'utilisateur.

Dans le cas d'Android, il est possible que ces notifications soient remplacées par le système de notification natif, mais le choix n'est pas arrêté puisque l'historique des messages ne serait alors plus disponible.

Pour changer de mode (de widget), il suffit de cliquer sur le bouton en haut à gauche du widget actuel. Il n'y a actuellement que 4 widgets : le sélecteur qui affiche tous ceux disponibles, la configuration, la liste de contacts, et le chat. D'autres sont à venir, en particulier le blogage.

sélection du widget/mode

À l’intérieur d'un widget (uniquement pour la messagerie instantanée pour l'instant), il est possible de faire un mouvement de glisser horizontal pour passer d'une conversation ouverte à une autre.

exemple d'un glissé de widget dans Cagou Pour le moment ça n'est pas évident à utiliser la première fois (il faut faire un mouvement vif), il y a des petits réglages à prévoir.

Comme pour le reste de SàT, Cagou est prévu dès l'origine pour fonctionner avec des greffons et être facilement extensible. Tous les widgets et système d'envoi de fichiers (voir plus bas) sont des greffons.

messagerie instantanée (chat)

Comme nous voulons une interface utilisable sur petits écrans, simple, mais qui ne sacrifie pas les fonctionnalités, il faut trouver un compromis entre les informations affichées/ables à l'écran et les éléments/boutons permettant des actions. Trop d’éléments compliquent l'interface et prennent de l'espace, mais trop peu rendent les actions difficiles d'accès.

La disposition choisie actuellement (qui peut évoluer) consiste en un en-tête avec une barre de saisie et un bouton (en plus du sélecteur de widgets), le corps avec les messages, et une barre de saisie avec un bouton également.

Pour discuter avec un ou des contact(s), entrez des lettres faisant partie de son nom (n'importe où dans le nom). Pour le moment uniquement les identifiants (« jid ») et les conversations déjà ouvertes sont cherchés, mais à terme la recherche se fera également dans les noms, surnoms et dans les marque-pages.

sélection d'un contact pour une discussion instantanée

Cagou détecte si vous voulez parler à une personne seule ou dans un salon de discussion, et s'adapte en conséquence.

Le chiffrement de bout en bout est de la partie, mais uniquement avec OTR (v2) à l'heure actuelle. Il est prévu d'intégrer OX (OpenPGP moderne) et OMEMO, mais il n'est pas certains que ça sera disponible pour la prochaine version (ça sera peut-être pour la 0.8). Pour l'activer, il suffit de cliquer sur le cadenas, ce dernier sera fermé si la conversation est chiffrée, et aura un point d'interrogation si votre correspondant n'est pas authentifié.

Passons directement à la barre de saisie. Vous trouverez sur la droite un bouton « + » qui sert pour le moment à ouvrir le dialogue d'envoi d'élément.

Ce dialogue comporte 2 boutons en haut, qui permettent de choisir si vous voulez téléverser votre fichier ou l'envoyer directement à un correspondant en pair à pair. Un texte en dessous indique en langage clair où votre fichier transitera, et si le chiffrement intervient (à l'heure actuelle tout est en clair pour les fichiers).

Le message texte est important pour que l'utilisateur comprenne bien où vont ses données, c'est une indication que l'on va sûrement placer à divers endroits stratégiques.

dialogue d'envoi de fichier sous Android

Les boutons en dessous sont les types d'envoi. Sur bureau il n'est actuellement possible que d'envoyer un fichier de votre arborescence, mais sur Android il est possible également d'envoyer une photo de votre galerie, d'en prendre une nouvelle ou de faire une vidéo, et d'enregistrer un message audio.

Voici à quoi ressemble l'enregistrement de messages :

enregistrement d'un message audio

et autour

En plus du travail sur Cagou lui-même, d'autres travaux ont été effectué.

Désormais indispensable avec l'utilisation sur appareils portables, la copie carbone a été implémentée. La gestion des archives sur le serveur est elle implémentée depuis longtemps pour le blogage, mais pas encore pour les messages, ça sera fait d'ici la sortie de la version stable.

La gestion des petits fichiers binaires (« BoB » pour « Bits of Binary ») est désormais disponible, son implémentation a notamment été motivée parce qu'ils sont utilisés par Movim.

Comme indiqué plus haut, les accusés de réception et l'authentification HTTP ont été implémentés par Chteufleur.

Depuis la 0.6.1 la gestion des messages a été améliorée, préparant notamment le terrain pour des fonctionnalités comme la correction du dernier message, prévue pour la version stable.

Plus récemment la gestion des composants (pour préparer les passerelles) et des blogs statiques sont également arrivés, mais nous en parlerons peut-être une autre fois.

soutien

C'est un appel que nous faisons souvent mais qui n'est pas toujours entendu, de l'aide serait grandement appréciée.

Ce peut être aussi simple que venir discuter avec nous (notre salon est à sat@chat.jabberfr.org, disponible en cliquant sur ce lien.

Si vous avez de quoi, une contribution financière serait bien sûr utile, nous avons récemment ouvert un compte sur Liberapay, suite a discussion résumée dans le compte rendu de l'A.G. lié plus haut. Notre objectif est de réussir dans un premier temps à travailler un jour par semaine sur SàT et de compenser la perte de salaire par des dons.

Vous pouvez aussi adhérer à notre association, toutes les infos sont par ici. Vous choisissez le montant de la cotisation (entre 0 et 100 €).

Et bien sûr des contributions, en particulier du développement, mais aussi des traductions, du graphisme, du thème CSS, de l'administration des serveurs. La plupart du développement est fait en Python, et c'est participer à un outil que vous utiliserez potentiellement tous les jours.

Parler de notre association et projet autour de vous est toujours utile.

Je crois que l'essentiel est dit pour cette fois, j’essaierai de tenir informé avec des billets moins longs les prochaines fois.

Ah, et le lien vers la pré-alpha actuelle (encore une fois: POUR TEST UNIQUEMENT): https://www.goffi.org/public/Cagou-0.1-debug.apk

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blog-libre : Un petit retour d’expérience sur pip

mercredi 22 février 2017 à 10:00

Il y a deux features qui sont très discutées autour de pip. La première c’est l’ajout d’une option upgrade all permettant de mettre à jour tous les packages pip installés (issue #59 datant du 15/03/2011). La seconde (issue #988 datant du 11/06/2013) découle de la première. Pour mettre à jour correctement tous les packages pip installés, il faudrait un gestionnaire de dépendances (ce que fait apt par exemple).

Je souhaitais vous illustrer les problématiques qu’on peut avoir autour de cela.

Pip et pip3

J’utilise Glances et Borg sur l’ensemble de mes serveurs Debian. Il se trouve que de nouvelles releases sont sorties récemment, j’ai donc voulu mettre à jour mes serveurs en conséquence. Je lance une commande Ansible pour mettre à jour Glances sur l’ensemble de mes serveurs, ça fonctionne pour quelques-uns, ça échoue pour une majorité. Je commence à creuser et je m’aperçois que sur certains serveurs j’ai installé Glances avec pip3 install glances et sur d’autres pip install glances. Comme on peut le voir sur la page Python Package Index (pypi), Glances peut être utilisé aussi bien avec Python 2 qu’avec Python 3. On notera également que dans l’ensemble de la page on ne parle que de pip install (et jamais pip3 install).

J’ai un choix à faire, je me dis que je vais dorénavant utiliser Glances avec Python 3. J’installe donc Glances pip3 install glances sur tous mes serveurs puis j’en lance un au hasard. Je me rends compte qu’il utilise Python 2… En effet je me retrouve avec des serveurs sur lesquels j’ai donc fait pip install glances ET pip3 install glances. Il suffit de faire un petit pip list puis pip3 list pour se rendre compte que j’ai le package Glances installés dans les deux.

Je décide donc de supprimer Glances de Python 2 avec pip uninstall glances. Je lance la commande glances… commande introuvable. Et oui ! Finalement un pip3 uninstall glances suivi d’un pip3 install glances fera comprendre au système qu’il faut utiliser Glances avec Python 3.

La morale de cette histoire c’est que je vous invite à vous méfier de ce que vous avez installé avec pip et avec pip3. Il suffit d’une erreur d’inattention une fois et vous pouvez vous retrouver avec le même package en Python 2 et Python 3 installé. Les commandes à avoir en tête pip list et pip3 list. Je vous rappelle également mon Mémo pip (que je maintiens à jour).

L’erreur récurrente que je fais au boulot est de balancer un petit pip install --upgrade glances qui installera la dernière version de Glances en Python 2 alors qu’il n’était pas installé en Python 2. En effet pip considère pip install --upgrade glances de la même manière que pip install glances n’affichant aucun message et installant le package. Si l’option upgrade all existait, je ferais un pip upgrade all et un pip3 upgrade all ainsi je ne tomberais pas dans l’erreur pip install --upgrade glances.

Un autre exemple mais à la maison, je me suis souvent arraché les cheveux à cause de youtube-dl et mps-youtube. Le package youtube-dl est disponible sur Python 2 et Python 3. Le package mps-youtube n’est disponible que sur Python 3 et nécessite le package youtube-dl pour fonctionner. Si vous suivez la documentation de youtube-dl vous allez faire pip install youtube-dl puis vous ferez après pip3 install mps-youtube. Là vous allez avoir un problème car mps-youtube ne va pas fonctionner puisqu’il cherchera youtube-dl dans Python 3. Au final il faut faire pip3 install youtube-dl mps-youtube. Si le gestionnaire de dépendances existait, pip3 install mps-youtube installerait automatiquement youtube-dl dans Python 3 et on n’aurait pas toute cette complexité au niveau de la compréhension et de l’utilisateur final.

Pourquoi mettre à jour tous les packages pip installés est une mauvaise idée

Je passe à présent à la mise à jour de borgbackup. J’ai un problème de dépendance ! Un peu échaudé par tout ça je commence à en avoir marre et je me dis que c’est une bonne excuse pour tester la commande pip list --outdated | cut -d' ' -f1 | xargs -n1 pip install --upgrade citée dans mon Mémo pip à titre d’information mais que je déconseille d’utiliser qui met à jour tous les packages pip installés. La commande fonctionne très bien, elle met à jour tous les packages sauf un. Je lance alors la même commande pour pip3 (borgbackup n’est disponible que sur Python 3) et la mise à jour de borgbackup réussit.

Le lendemain je lance Ansible qui refuse de fonctionner… Ansible nécessite une version de Jinja2 inférieure à la 2.9. Ma super commande d’hier a installé la dernière version de Jinja2, la 2.9.5. Je désinstalle Jinja2 pip uninstall jinja2 puis j’installe une version au hasard inférieure à la 2.9 pip install jinja2==2.8. Ansible fonctionne.

Vous avez un exemple de pourquoi il ne faut pas mettre à jour tous les packages pip installés parce qu’il n’y a pas de gestionnaire de dépendances semblable à apt.

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wilfried caruel : 4 applications pour github open source

mardi 21 février 2017 à 16:37

Présentation 4 applications pour la gestion de Github

 

Je vais vous parler d’un site que je connais depuis quelque temps , même si je ne  connais rien techniquement (genre mettre mon blog dessus) etc,

Mais dans le cadre de ce blog j’utilise souvent ce site internet, en effet, la plupart de mes informations viennent souvent de ce site.

Je vous parle de « Github » un hébergeur de code source éditeur de notamment « Atom ».

Je me suis penché sur les applications disponibles sous android et qui sont open source.

Forkhub

Cette application est un « fork » de l’application officel de « Github ».

Disponible sous la licence «Apache »

On peut y trouver ;

Voilà l’application a eté developpée par « Jon Ander Peñalba ».

La vidéo

Mon avis :

Cette application semble satisfaire la plupart  des usages,

Voir nos tickets est une bonne idée

sinon quoi dire de plus juste que vous pouvez l’essayer , rien d’autre.

Autorisations :

Rechercher des comptes sur l’appareil

Ajouter ou supprimer des comptes

Lire les statistiques sur la synchronisation

Créer des comptes et définir des mots de passe

Bénéficier d’un accès complet au réseau

Lire les paramètres de synchronisation

Utiliser des comptes sur l’appareil

Activer/désactiver la synchronisation

WP-Appbox: ForkHub for GitHub (Gratuit, Google Play) →

Liens :

Site officiel

Téléchargement

Page Fdroid

 

Gitskarios

Cette application apporte des amélioration comme :

Vidéo

L’application sous licence « MIT » a été developpée par «Bernat Borrás Paronella ».

Mon avis :

Cette application permet d’avoir accès au répertoire du site de dépôt de code source.

Elle est jolie , le thème dark est parfait pour les noctambules d’entre nous

Vous pourrez gérer vos dépôts aussi bien que vos contributions via cette application,

Ne pas oublier qu’il existe une version dite « béta » de cette application

 

Autorisations :

Rechercher des comptes sur l’appareil

Ajouter ou supprimer des comptes

Lire le contenu de la mémoire de stockage USB

Modifier ou  supprimer le contenu de la mémoire de stockage USB

Lire le contenu de la mémoire de stockage USB

Modifier ou supprimer le contenu de la mémoire de stockage USB

Recevoir des données depuis Internet

Afficher les connexions réseau

Créer des comptes et définir des mots de passe

Bénéficier d’un accès complet au réseau

S’exécuter au démarrage

Empêcher la mise en veille de l’appareil

Installer des raccourcis

WP-Appbox: Gitskarios for Github (Gratuit+, Google Play) →

Liens :

Site officiel

Page github

Téléchargement

Modernhub

Une autre application disponible sur android pour accéder à github sur votre smartphone ou tablette

elle permet de naviguer facilement entre les différents menus de github.

C’est un autre« fork » de l’application officiel,

fonctionnalités :

Cette application a été développée sous licence «Apache » créée par « Bastiaan de Hart«

Vidéo

Mon avis :

Cette application est intéressante (elles le sont toutes) , jolie design , très bonne fonctionnalités

Permet de voir , les actualités (ajout ou suppression , modification) voir nos favoris.

Le développeur n’a pas créé de page pour cette application, on peut juste le contacter par émail.

J’aime bien le logo (il me semble que c’est le logo officiel de github).

Autorisations :

Rechercher des comptes sur l’appareil

Ajouter ou supprimer des comptes

Lire les statistiques sur la synchronisation

Créer des comptes et définir  des mots de passe

Bénéficier d’un accès complet au réseau

Lire les paramètres de synchronisation

Utiliser des comptes sur l’appareil

Activer/désactiver la synchronisation

WP-Appbox: ModernHub for GitHub (Gratuit, Google Play) →

Liens :

Téléchargement

Page GitHub

Octodroid

Cette application a l’air beaucoup plus complète.

Elle est assez personnalisable.

fonctionnalités :

L’application est disponible sous la licence « Apache » et créée par « Azwan Adli »

Vidéo

Mon avis :

J’aime bien leur logo , je la trouve intéressante même si tout est disponible en swipant

sinon le design est classique et c’est pas plus mal,

A vous de vous faire votre propre idée.

Autorisations :

Lire le contenu de la mémoire de stockage USB

Modifier ou supprimer le contenu de la mémoire de stockage USB

Lire le contenu de la mémoire de stockage USB

Modifier ou supprimer le contenu de la mémoire de stockage USB

Afficher les connexions réseau

Bénéficier d’un accès complet au réseau

WP-Appbox: OctoDroid for GitHub (Gratuit, Google Play) →

Liens

Site officiel

Page github

Téléchargement

 

Voilà en espérant que cet article vous donnera l’envie de regarder ça de plus près et vous permettra d’utiliser au maximum les capacités de github même si c’est un site internet privateur.

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nIQnutn : Trouver l'IP de son Banana Pi sur le réseau local

mardi 21 février 2017 à 09:55

La semaine dernière, je me suis remis à bidouiller sur mon Banana Pi. Après avoir copié le système sur la carte SD et démarré la machine, je ne savais pas comment y accéder.

Comment retrouver mon Banana Pi sur le réseau local ?

Je n'avais pas la possibilité de trouver directement l'IP ni de brancher un écran. En cherchant un peu, j'ai enfin trouvé une solution avec nmap. L'idéal étant de connaître préalablement son adresse MAC.

Identifier l'adresse MAC du Banana Pi

On commence par identifier l'adresse MAC (ethernet et wifi) depuis le Banana Pi.


#root
ifconfig -a | grep HWaddr

eth0      Link encap:Ethernet  HWaddr 0e:b1:d0:1d:a3:fb  
tunl0     Link encap:IPIP Tunnel  HWaddr   
wlan3     Link encap:Ethernet  HWaddr 94:a1:a2:c1:04:ec  

On trouve:

Identifier le réseau local

On identifie le réseau local sur lequel on se trouve depuis le PC.


$user
ip -br address

lo               UNKNOWN        127.0.0.1/8 ::1/128 
enp1s0f1         DOWN           
wlp2s0           UP             192.168.1.18/24 fe80::6bcf:6917:69c3:4804/64

On trouve: 192.168.1.18
On scannera donc: 192.168.1.*

Installer nmap

On va utiliser l'outil d'exploration réseau nmap. Pour l'installer sur le PC:


#root
apt-get install nmap

Scanner le réseau

On va scanner le réseau local depuis le PC.
On pensera à remplacer l'adresse du réseau et les adresses MAC.


#root
nmap -sn 192.168.1.* | grep  -B 2 -e 94:A1:A2:C1:04:EC -e 0e:b1:d0:1d:a3:fb

Nmap scan report for pc61.home (192.168.1.13)
Host is up (0.11s latency).
MAC Address: 94:A1:A2:C1:04:EC (Ampak Technology)

On trouve finalement: 192.168.1.13

Se connecter au Banana Pi

Pour terminer, on se connecte en SSH:


#root
ssh pi@192.168.1.13

Maintenant, on peut commencer à s'amuser.


2016 nIQnutn CC-BY

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