Cheat est un petit script Python conçu dans le but de vous aider à mémoriser certains usages liés à la ligne de commande (yum, apt-cache, sed, awk, git, nmap etc..), grâce à un système d’aide-mémoire accessible directement depuis votre terminal. Alors bien entendu je sais déjà que pas mal d’ente-vous vont s’empresser de le signaler (à juste titre), c’est habituellement le rôle de « man » et de « –help ». Cheat est d’ailleurs bien moins efficace que ces derniers, sans être toutefois dénué de tout intérêt (vous verrez pourquoi plus bas). Nous allons voir comment procéder à son installation et comment l’utiliser.

Il va falloir dans un premier temps vous rendre sur cette page et vous procurer l’archive zip du programme. Une fois que c’est fait décompressez le contenu de l’archive dans le répertoire souhaité et rendez-vous dans celui-ci avec votre terminal (commande cd).

Entrez maintenant la ligne de commande suivante pour l’installer :

sudo python setup.py install

et vous voilà prêts à attaquer.

Pour afficher l’aide-mémoire d’une commande spécifique, il suffit d’entrer la commande « cheat », suivie du nom de la commande qui vous intéresse (« yum » par exemple) :

cheat yum

Ce qui devrait vous retourner un résultat de ce type :

lavachelibre@lavachelibre:~$ cheat yum
# To install the latest version of a package:
yum install
# To perform a local install:
yum localinstall
# To remove a package:
yum remove
# To search for a package:
yum search
# To find what package installs a program:
yum whatprovides
# To find the dependencies of a package:
yum deplist
# To find information about a package:
yum info
# List currently enabled repositories:
yum repolist
# To download the source RPM for a package:
yumdownloader –source
# (You have to install yumdownloader first, which is installed by the yum-utils package)
lavachelibre@lavachelibre:~$

Rien de bien compliqué quoi :)

Il y’a déjà pas mal de commandes prises en charge par Cheat mais le truc vraiment sympa avec ce script, c’est que vous pouvez en ajouter autant que vous le souhaitez. Ce point est très important car pour moi c’est ce qui va démarquer cheat de « man » ou « –help ».

En effet si ces derniers sont plus complets que Cheat, le fait de pouvoir faire évoluer l’aide-mémoire a un avantage certain quand vous avez besoin de vous rappeler de commande spécifiques. Celles-ci n’étant pas forcément présentes dans le manuel ou via l’option –help, cela peut vous être d’une aide précieuse et vous faire gagner énormément de temps. Il peut être très utile si vous officiez par exemple dans le domaine réseau, ou si vous avez besoin de commandes exotiques (quand vous développez par exemple).

Cheat n’est pas figé et vous pouvez vraiment l’adapter à votre sauce, afin de vous constituer un aide-mémoire perso de commandes « avancées » ou « très spécifiques à vos besoins ».

Si vous voulez en savoir plus sur les commandes prises en charge nativement par Cheat, vous pouvez vous rendre sur cette page. Cela vous donnera une bonne idée de la structure des fichiers et donc de la façon dont vous allez pouvoir les adapter à vos besoins.

En conclusion j’ai trouvé Cheat assez inutile en usage courant pour être honnête, mais vraiment très sympa en termes de possibilités d’évolution. Il y’a vraiment de quoi en faire un truc « perso » très sympa.

Amusez-vous bien.

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Coverart Browser est un plugin pour Rhythmbox, conçu dans le but d’offrir aux utilisateurs une vue leur permettant de naviguer dans leur bibliothèque musicale via des vignettes correspondant à leur albums. Il est fourni avec de nombreuses fonctionnalités comprenant un outil de recherche configurable, la possibilité d’afficher l’ensemble de votre playlist ou simplement la file d’attente, l’affichage des temps de lecture, et bien d’autres choses encore. On ajoutera également que Coverart Browser s’intègre avec d’autres plugins chargés de récupérer les pochettes d’albums par exemple et qu’il démarre automatiquement au lancement de Rhythmbox.

Coverart Browser 0.9 a été publié hier, embarquant pas mal d’améliorations et surtout, 4 nouveaux modes de visualisation. Vous pouvez désormais disposer d’un mode de vue dit Régulier, d’un mode Vertical, d’un mode Carrousel et d’un mode tournant (roundabout). Ces nouvelles vues n’arrivent pas seules, mais avec différentes options permettant de définir la largeur des vignettes, leur type d’exposition, l’échelle, la couleur de fond et le nombre maximum de vignettes à afficher.

Outre ces nouvelles vues Coverart Browser 0.9 embarque le support de Rhythmbox 2.99 , le support de Python3 et le support de la prochaine version 3.0 de Rhythmbox. On notera également de nouvelles options avancées pour contrôler l’espacement des icônes et l’intégration d’un nouveau bouton permettant les changements de vue.

Je n’ai malheureusement pas eu le temps de faire des captures vous montrant à quoi ressemblent ces nouvelles vues mais si ça vous intéresse, vous pouvez voir ça sur ce billet signé webupd8. C’est plutôt sympa (surtout le mode round about).

Vous pouvez vous procurer cette nouvelle version de Coverart Browser sur la plus part des distributions GNU/Linux, en vous rendant sur cette page où vous trouverez en prime l’annonce de sortie. Si vous tournez sous Ubuntu et dérivés, vous pouvez également l’installer à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande.

Installer Coverart Browser sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:fossfreedom/rhythmbox-plugins
sudo apt-get update
sudo apt-get install rhythmbox-plugin-coverart-browser

Désinstaller Coverart Browser :

sudo ppa-purge ppa:fossfreedom/rhythmbox-plugins

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:fossfreedom/rhythmbox-plugins
sudo apt-get update
sudo apt-get remove rhythmbox-plugin-coverart-browser

Amusez-vous bien.

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FFmpeg est des softs les plus utilisé sous GNU/Linux et bien qu’il s’utilise en ligne de commande, celui-ci a généré un très grand nombre de GUI permettant de lire différents types de fichiers multimédia, ou permettant de convertir des fichiers à toutes les sauces. Pas mal de ces utilitaires permettent également d’avoir accès aux diverses informations concernant vos fichiers, comme par exemple les types de codecs utilisés, les fps, le bitrate, les sous-titres, la durée, etc…

Comme nous sommes en train de devenir des geeks et que (j’en suis certain) vous commencez à aimer le terminal, nous allons voir comment afficher des informations relatives à vos fichiers, grâce à un petit script Perl sympa (videodettagli) et à une simple ligne de commande.

Installation :

La première chose à faire est de télécharger le script (source lffl.org) à l’aide de la commande suivante :

wget http://sourceforge.net/projects/linuxfreedomfor/files/script/videodettagli

Rendez-vous ensuite dans le répertoire où il se trouve à l’aide de la commande « cd » et attribuez lui les droits d’exécution :

chmod +x videodettagli

Usage :

Pour l’utiliser rien de plus simple. Il suffit d’entrer la commande de base « videodettagli », précédée de « ./ » et  suivie de « nomdefichier.extension ».

Exemple :

./videodettagli scrat.avi

Il va vous falloir patienter quelques instants (jusqu’à un minute), au terme de quoi vous devriez avoir un retour terminal de ce style :

[avi @ 0x86ddec0] non-interleaved AVI [h264 @ 0x86dfd80] missing picture in access unit Last message repeated 242 times [avi @ 0x86ddec0] max_analyze_duration reached Input #0, avi, from ‘scrat.avi’:
Metadata: encoder : Lavf53.21.1 Duration: 00:00:35.01, start: 0.000000, bitrate: 10547 kb/s Stream #0.0:
Video: h264 (High), yuv420p, 1280×720, 47.95 fps, 23.98 tbr, 48k tbn, 47.95 tbc Stream #0.1:
Audio: aac, 44100 Hz, stereo, s16, 151 kb/s At least one output file must be specified duration: 00:00:35.01 durationsecs: 35.01
bitrate: 10547 vcodec: vformat: acodec: aac asamplerate: 44100 achannels:

Vous pouvez également utiliser la syntaxe suivante pour exporter le résultat de la commande dans un fichier texte, en place et lieu de votre terminal :

./videodettagli scrat.avi > scrat-info.txt

Le symbole « > » va indiquer que le résultat de la commande doit être redirigé dans un fichier, que nous avons nommé pour l’occasion  »scrat-info.txt ».

Vous pouvez voir ce que ça donne sur la capture ci-dessous.

Voilà qui est fait :)

Nous avons revu comment donner les droits d’exécution à un script, comment le télécharger avec « wget » et nous avons vu comment rediriger la sortie d’une commande dans un fichier texte à la place du terminal, à l’aide du symbole « > ».

Le fait est que ce script envoie certes quelques infos de base, mais celles-ci sont peu nombreuses. De plus certains d’entre vous n’aimeront peut-être pas l’idée de passer par un script tiers, alors qu’une autre commande suffit amplement.

Si vous ne voulez donc pas utiliser ce script pour une raison x ou y, vous pouvez faire la même chose avec la commande « mediainfo ». Celle-ci fait très bien l’affaire et va vous renvoyer des infos encore plus détaillées.

Voici la commande que vous devez entrer et ce que vous obtiendrez avec celle-ci, pour le même fichier :

Exemple :

lavachelibre@lavachelibre:~/test$ mediainfo scrat.avi

Retour :

General
Complete name : scrat.avi
Format : AVI
Format/Info : Audio Video Interleave
File size : 44.0 MiB
Duration : 35s 16ms
Overall bit rate : 10.5 Mbps
Writing application : Lavf53.21.1

Video
ID : 0
Format : AVC
Format/Info : Advanced Video Codec
Format profile : High@L3.1
Format settings, CABAC : Yes
Format settings, ReFrames : 1 frame
Format settings, GOP : M=1, N=30
Codec ID : avc1
Duration : 34s 998ms
Bit rate : 1 174 Kbps
Width : 1 280 pixels
Height : 720 pixels
Display aspect ratio : 16:9
Frame rate mode : Variable
Frame rate : 48 000.000 fps
Color space : YUV
Chroma subsampling : 4:2:0
Bit depth : 8 bits
Scan type : Progressive
Bits/(Pixel*Frame) : 0.000
Stream size : 4.90 MiB (11%)

Audio
ID : 1
Format : AAC
Format/Info : Advanced Audio Codec
Format profile : LC
Codec ID : FF
Duration : 35s 16ms
Bit rate : 152 Kbps
Channel(s) : 2 channels
Channel positions : Front: L R
Sampling rate : 44.1 KHz
Compression mode : Lossy
Stream size : 650 KiB (1%)
Alignment : Split accross interleaves
Interleave, duration : 23 ms (1 114.00 video frames)

Comme vous pouvez le voir elle est bien plus complète et vous donnera plus d’infos. Vous pouvez bien entendu rediriger les résultats dans un fichier texte, de la même manière qu’avec la commande précédente « > ».

J’espère que cela vous sera utile et à vous de jouer maintenant :)

Amusez-vous bien.

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DuckDuckGo est un moteur de recherche que vous connaissez bien maintenant et qui a la particularité de ne pas vous pister quand vous effectuez des recherches sur le Net. Celui-ci fonctionne selon un principe de Crowdsourcing et se distingue des autres moteurs de recherches en ne stockant aucune information personnelle sur ses utilisateurs (adresses IP, signature du navigateur, termes de recherches etc..).

L’autre particularité de DucDuckGo c’est qu’il permet d’utiliser ce qu’on appelle des Bangs.

Si par exemple vous voulez rechercher notre étable en utilisant spécifiquement Google comme moteur de recherche, il vous suffit d’ajouter !g devant votre terme de recherche, ce qui donne :

!g la vache libre

Si vous décidez de rechercher des images (toujours via Google) vous pouvez également utiliser ce bang !gimages et la syntaxe suivante, !gimages la vache libre. Si vous préférez passer par Bing ça sera !bimages la vache libre.

Il y’a d’autres bangs concernant une foule de termes spécifiques. Si vous voulez consulter la liste complète des bangs disponibles, il suffit de vous rendre sur cette page ou bien entendu, d’entrer !bang dans le champ de recherche de DuckDuckGo.

Alors grande nouvelle et c’est désormais officiel, votre étable préférée a son !bang rien qu’à elle sur DuckDuckGo. Nous le devons à Régis (encore lui) qui s’est chargé d’effectuer la demande il y’a un bon moment déjà. J’ai eu la réponse de DuckDuckGo cette nuit et ils ont bien voulu de nous :D

To: partenaires@la-vache-libre.org
Subject: New !bang on DuckDuckGo
From: *******@duckduckgo.com

!lvl is now live on DuckDuckGo! Check it out: http://duckduckgo.com/

Robert

Comme vous pouvez le voir sur l’image ce n’est pas une blague :)

Alors concrètement ça va servir à quoi ?!!!

D’une part ça va servir à nous faire très très plaisir ce qui n’est déjà pas rien. Et surtout, cela va vous être utile si vous souhaitez chercher un contenu spécifique sur le site.

Jusqu’à présent il fallait venir sur dans notre étable et passer par le moteur de recherche interne, au risque de ne pas trouver ce que vous cherchiez et d’avoir perdu du temps pour rien. Vous pouvez désormais vous éviter cette étape en passant directement par DuckDuckGo, en faisant précéder votre terme de recherche de notre bang !lvl (dont nous sommes très fiers).

Un gros merci à Régis et un gros merci à Robert de la team DuckDuckGo qui cela va sans dire, est le meilleur moteur de recherche de tout l’univers!

Alors si t’es fier d’être un bovin tapes !lvl et bien entendu, utilises DuckDuckGo!

Moo!

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S.A.R.A.H. est solution logicielle de maison intelligente dont l’objectif est de contrôler les objets communiquants (domotique, TV, PC, etc.) via la voix ou les gestes (enfin pas seulement puisque S.A.R.A.H. gère la reconnaissance faciale et les QRCodes).

Dans l’idée, S.A.R.A.H. (pour Self Actuated Residential Automated Habitat) est inspirée de la série TV Eureka et permet le pilotage de sa TV, de ses éléments domotisés (caméra, volets électriques, lampes, etc.) mais sert aussi d’assistant personnel (recherche d’info sur Internet, etc.). Le pilotage peut se faire via Kinect ou tout simplement avec une webcam et un micro.

Pour illustrer les capacités de S.A.R.A.H. je vous propose de le /la découvrir via ces 3 petites vidéos :

Utilisation de S.A.R.A.H. :

Autre utilisation de S.A.R.A.H. (plus domotique) :

Pilotage de XBMC par S.A.R.A.H. :

Enfin, si vous avez 40minutes devant vous, je vous invite vivement à consulter la vidéo de présentation Jean-Philippe Encausse, le papa de S.A.R.A.H,  lors de Pas Sage en Seine.

Le principe de fonctionnement de S.A.R.A.H. est simple en soit :

• sur un ordinateur équipé de Windows 7 ou 8 (pour utiliser la reconnaissance vocale de Microsoft), un client C# écoute et interprète les ordres qui lui sont passés et envoie une requête HTTP à la partie serveur
• la partie serveur (serveur NodeJs) reçois les requêtes HTTP et exécute différents scripts associés à la demande. Le serveur peut aussi exécuter des tâches CRON régulière.

 

L’administration de S.A.R.A.H se fait très simplement vie une interface en http. C’est via cette interface que l’on pourra aussi ajouter des plugings supplémentaires lesquels sont proposés par la communauté assez active qui tourne autour du projet.

 

Coté licence, le projet est sous licence WTFPL (Do What The Fuck You Want To Public License) et les sources se trouvent ici:

• Projet C#: JpEncausse/WSRMacro
• Projet NodeJS: JpEncausse/WSRNodeJS
• Projet TTS: JpEncausse/WSRSpeak

La documentation de S.A.R.A.H. est disponible ici et la communauté s’organise va Google +.

 

Installation de S.A.R.A.H.

S.A.R.A.H fonctionne exclusivement sous Windows 8 (ou 7) puisqu’il utilise la reconnaissance vocale de Microsoft. Pour l’installer, il faudra au préalable avoir installer sur son poste :

• Le framework Microsoft .Net 4.5 (déjà installé sous Windows 8)
• Le SDK Microsoft Speech Platform et le Speech Platform Runtime (dernières versions en date)
• Le SDK Kinect

Pour que l’on puisse utiliser S.A.R.A.H, on va lancer l’utilitaire de configuration de la reconnaissance vocale de Windows depuis son panneau de configuration (panneau de configuration>options d’ergonomie>reconnaissance vocale).

Une fois cette renaissance configurée, on télécharge ICI et on dezippe la dernière version de S.A.R.A.H.. Dans le dossier ainsi créé, on va trouver 2 scripts à lancer :

• WSRNode.bt qui va lancer le serveur S.A.R.A.H.
• WSRMicro.bat (ou WSRKinect) pour faire l’acquisition orale.

Pour tester le bon fonctionnement de S.A.R.A.H, il suffit de lui demander l’heure avec la commande « Sarah, il est quelle heure ». Sarah nous répondra précisément l’heure qu’il est.

Maintenant, il ne reste plus qu’à se rendre à l’adresse http://127.0.0.1:8080/home pour télécharger des plugins (il en existe déja plusieurs dizaines) et créer un règles par plugin.

Je vous invite vraiment à découvrir S.A.R.A.H qui est un excellent projet puissant et pleinement opérationnel. Pour ma part, le projet me botte vraiment t je vous en reparlerai bientôt avec la création d’un plugin et une vidéo de démonstration!

Original post of Geek de France.Votez pour ce billet sur Planet Libre.