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Dogmazic : Plus c’est long, plus c’est bon signe, partie 1 : S’inscrire dans le libre

mercredi 13 novembre 2013 à 13:48

Tout projet commence par la sélection des bons outils. Qu’est-ce qui nous permettra d’aller le plus vite et le plus efficacement possible ?

Même en se contentant de cette question simple, vous êtes partis pour de long débats sur les vertus et les vices de tel ou tel CMS/bibliothèque/cadriciel/langage… Ne vous y trompez pas, lorsqu’on en arrive là, l’informatique n’a rien de plus « scientifique » ou « objectif » qu’autre chose. Il y a tout autant de modes arbitraires et de mauvaise foi qu’ailleurs.

Déjà qu’on est pas rendu avec ça, qu’en plus il faut se poser une autre question : comment puis-je faire un projet vraiment libre ?

Parce que la licence ne vaut pas grand chose en soi

Si vous voulez faire du libre, il ne suffit pas de poser une licence GPL sur votre code, loin s’en faut ! Si vous voulez faire les choses comme il faut, il y a trois point à considérer :

Concrètement, chacun de ces points prend du temps ! C’est évident pour la documentation, mais ça n’est pas moins vrai pour les autres points. Dans mon précédent travail, mon chef d’équipe faisait des pieds et des mains pour que le direction nous laisse du temps pour transformer nos développements en plugins dignes de ce nom (écris en respectant les bonnes pratiques et réutilisable par la communauté)… Malheureusement, ce temps n’étant pas facturable, nous devions nous contenter de codes fait à la va vite (ou de gros plugins utiles seulement à un projet donné). Pourquoi voit-on tant de projets fait par une seule personne ? Pourquoi voit-on tant de projets qui réinventent la poudre ? Parce que c’est plus simple que de s’adapter à de l’existant !
En revanche, entre ça et une collaboration, qu’est-ce qui apporte les meilleurs résultats ?

Se greffer proprement

Dogmazic est basé sur Mediagoblin et j’ai passé pratiquement autant de temps sur l’un que sur l’autre. S’agissant d’un projet tout jeune, il y avait beaucoup de choses qui n’était pas tout à fait finies au moment où nous avons rejoint le projet, en particulier sur les plugins. C’est assez logique, lorsqu’on fait un logiciel on fait en priorité ce dont on a besoin… comment prévoir qu’un hurluberlu allait vouloir tordre le logiciel dans tout les sens pour faire une archive musicale ? La solution simple aurait été de partir de zéro et de tout recoder nous même… mais à quoi bon avoir deux Mediagoblins ? Du coup il a fallu pas mal de discussions et de code (merci Paroneayea !!) pour arriver à un système de plugins qui m’évite de modifier le noyau du logiciel (et permettant de partager mes modifications en retour). Si aujourd’hui Mediagoblin à un bon système de plugins, c’est grâce à Dogma !

S’adapter

Les décisions sur le design d’un logiciel sont toujours le fruits d’un compromis mûrement réfléchit or, sans connaître les raisons de ces choix (et les visées globales ou a long terme du logiciel) impossible de savoir si il s’agit d’une bonne décision. Facile donc d’arriver en pointer du doigt ce qui cloche, mais fondamentalement ça ne sert à rien parce que sans connaitre les tenants et les aboutissants vous êtes sûr de tomber à côté. Il faut prendre du temps pour s’acclimater et comprendre pourquoi l’équipe à agit de cette façon. Il faut donc lire le code, les maillings, poser des questions… C’est long ! Mais au final, lorsqu’on modifie le code, on est sûr de ne pas avoir à le ré-écrire entièrement parce qu’il ne respect pas les bonnes pratiques.

S’adapter beaucoup

Je l’ai déjà dit, Mediagoblin est très jeune. Or, la réalisation d’un logiciel passe forcément par un processus pénible d’essais et d’échecs. On se rend souvent compte après des heures de développements qu’on est coincé par une dépendance trop limité ou une petite erreur de design qu’on a pas pu voir venir avant ce moment fatidique. Que faire alors ? Tout changer !

Lorsqu’on se greffe à un tel logiciel, et que ça arrive, on se retrouve souvent avec un code qui ne marche plus à cause de ça. Il faut donc corriger le code en fonction. Pourquoi ne pas prendre un logiciel plus avancé alors ? Simplement parce qu’il n’y en a pas ! De plus, cela nous permet de faire des retours sur d’éventuelles régressions liées aux modifications de Mediagoblin. C’est un peu le principe de bosser en équipe finalement… sur le long-terme on y gagne parce pour quelques heures perdues à réviser le code, on gagne toutes les améliorations apportées par la modification originale.

Se reposer ou être libre

Thucydide ne s’y ai pas trompé, on ne peux pas être libre « passivement ». De plus soyons franc : tout ceci est chiant ! Lorsqu’on a un projet en tête, on a qu’une envie c’est d’avancer ! Devoir rédiger des documentations sur son propre travail, s’adapter à d’autres techniques (qu’on ne maîtrise pas forcément – avec l’apprentissage que ça implique), prendre le temps d’ »universaliser » son travail (pour qu’il servent à d’autres projets)… ça donne rapidement envie de ronger le frein. Ceci étant dit, sans ça, est-ce que le libre s’en ne s’en retrouve-t-il pas réduit à un texte juridique inapplicable en pratique ?

Il existe d’ailleurs de grosses lacunes dans le domaines lorsque l’on sort de gros projets bien rodés…. trop de développeurs abandonnent leurs projets frustrés faute de réelles collaborations.

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Stéphane Laborde : Revenu de Base : Patronat et Syndicats « contre » !

mercredi 13 novembre 2013 à 13:42

En Suisse l’initiative réussie pour un référendum sur le Revenu de Base fait que désormais le débat est lancé sur son montant. 1 Franc Suisse par mois ? 100 FS ? 1000 FS ? 2500 FS ? Lors de Monnaie Libre n°38 Ralph Kundig Président de l’association pour un Revenu de Base Suisse (Basic Income Network) répondait à toutes les questions.

Dans l’émission TV de la RTS (Radio Télévision Suisse) toute récente ci-dessous on apprend que le patronat et les syndicats Suisses seraient « contre » cette proposition.

Ce qui signifie qu’on peut en déduire logiquement qu’il existe nécessairement des citoyens suisses qui ne sont ni patrons, ni syndiqués. Ou encore que l’affirmation est aux choix fausse, ou incomplète et biaisée.

Ces patrons et syndicats ne disent apparemment pas précisément sur quel montant ils seraient « contre ». « Contre » 1 Franc Suisse par mois ? 2 Francs Suisse par mois ? 150 FS ? 750 FS ? 2000 FS ? 2500 FS ? 10 000 FS ? 250 000 FS ? Sans données chiffrées, il n’est logiquement pas possible de connaître la nature exacte de leur position.

En France le peuple ne peut pas – encore – initier de référendum. Mais en Europe il existe une possibilité d’initiative populaire, qui a été lancée pour le Revenu de Base et que l’on peut signer ici. On peut aussi et pendant encore 7 jours donner 1 € ou plus, à une campagne de crowdfunding lancée par le basic income network, dont l’objectif est de lancer très rapidement une opération d’information sur les réseaux sociaux relative à l’Initiative Citoyenne Européenne pour un Revenu de Base.

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Dogmazic : Plus c’est long, plus c’est bon signe : introduction

mercredi 13 novembre 2013 à 13:28

Lorsqu’on bosse dans le web, on a tendance à oublier que les gens ne réalisent pas vraiment les difficultés que représente la réalisation de sites internet. Le but de cette série de billets est de faire un état des lieux du travail accompli pour l’asso depuis le début de l’année. J’espère pouvoir donner des pistes à ceux qui se retrouvent dans la même situation afin de les aider à faire des projets solides et durables.

Extrait de CV

Pour la petite histoire, je suis un programmeur autodidacte qui s’est retrouvé catapulté dans le monde de l’entreprise et des gros sites (chiffrés à plusieurs centaines de milliers d’euros – dont un de quelques millions). D’un point de vu compétence, ça a été la douche froide : on est directement mit face à ses erreurs lorsque les clients ou les collègues se retrouvent avec du code qui ne marche pas du tout, incompréhensible ou invraisemblablement lourd (alors que sur ma machine ça marchait je le jure !).

Du coup, là bas, au contact de programmeurs/chefs de projets/designers vétérans, j’ai pu appréhendé ce que signifiait « un bon site ». Plus important encore, j’ai eu à corriger pas mal de sites fait à la va-vite faute de temps ou de compétence tout en ayant les effets directement sous les yeux.

Pas assez ingénieur…

Je  ne suis pas devenu un programmeur de génie en 2 ans, mais je sais quelles sont les erreurs à éviter pour faire un site solide et qui tienne le choc sur le long terme.  Mon ancien chef d’équipe à eu cette formule à mon égard « Ton seul défaut, c’est de ne pas être assez ingénieur, de ne pas aller assez au fond des choses ». Traduit dans d’autre termes : si tu ne comprends pas ce que tu fais, tu es bon pour que ton code soit incompréhensible ou ne marche plus très rapidement. Bref : tu es bon pour tout refaire !

Or, les sites web sont des objets qui mélangent des compétences dont certaines correspondent à des corps de métiers à parts entières. Si on part du principe que « c’est simple et qu’il suffit de suivre le tuto » : le site est bon pour la poubelle dans 6 mois. Cette attitude se retrouve fréquemment dans le CSS ou le HTML de sites par ailleurs très bien codés (les programmeurs détestent souvent le CSS). Le site « fonctionne » mais il est parfaitement non-modifiable,  du pur charabias pour les moteurs de recherches et d’une lourdeur pachydermique.

Les sites de dogma nécessitent encore beaucoup de travail, mais leur conception à été beaucoup réfléchie et se base sur énormément de recherches pour éviter au maximum d’avoir à refaire des choses à mesure que le site s’enrichit. Pour ne prendre qu’un exemple, l’accessibilité pour les mal-voyants n’est pas encore intégrée néanmoins, la structure est déjà en place et il ne faudra rien « casser » pour l’ajouter.

Ca n’est pas « long », c’est « pour longtemps »

Une association est une structure qui bouge, qui évolue, de nombreuses personnes vont et viennent. Malheureusement cela va de paire avec des moyens et du temps très limités. De fait,  il est crucial d’assurer un socle solide pour les projets qui ont une visées à long terme, sans quoi les maigres moyens disponibles seront vite gâchés à maintenir à flot le projet au lieu de faire avancer le bateau. Tout le temps pris en amont est un gain de temps sur le futur, et MLO! ne compte pas s’arrêter de si tôt.

 

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La vache libre : Festival DoItYourself #3 à LA SemenceRIE partie 1 – Faites le vous-même!

mercredi 13 novembre 2013 à 10:30

Banniere

Les 19 et 20 octobre avait lieu à LA SemenceRIE située au 42 rue du ban de la Roche, 67000 à Strasbourg, la troisième édition du festival DoItYourself. Un weekend entièrement consacré à la culture Selbst Gemacht dont l’objectif est comme son nom l’indique, d’apprendre seul ou en groupe à réaliser des objets, des recettes, ou d’autres choses utiles qu’en général nous irions acheter dans un commerce. L’événement étant passé je me permets de reprendre la liste des ateliers qui figuraient sur le flyer et sur le site, où vous pourrez lire les détails.

moteurListe des ateliers :

En tout 26 ateliers répartis sur deux jours. C’est énorme mais heureusement pour nous en sortir nous avions un planning :

planning

Vous devez vous demander pourquoi je vous présente un événement passé avec autant de détails ? Pour trois choses en fait.

  1. La première parce que c’est une très bonne initiative et peut-être que cet aperçu vous aura donné envie de la « Forker » dans votre ville.
  2. Pour vous mettre l’eau à la bouche en vous annonçant que si tout se passe bien, notre étable aura son atelier à base de logiciels Libres pour l’édition #4.
  3. Et pour finir parce-que comme vous l’avez lu dans le titre, il s’agit de la partie 1.

L’idée de ce festival m’a parue très sympa et très actuelle pour plusieurs raison évidentes. Dans le contexte économique où nous nous trouvons, il est important de chercher par tous les moyens à faire ce que l’on peut par soi-même, quand c’est possible.

Ici vous pouvez voir par exemple, un atelier qui expliquait comment fabriquer sois même son tofu. Comme bien souvent c’est un peu plus long que si vous l’achetez dans le commerce, mais au final il n’y a pas photo. C’est bien meilleur, moins coûteux et surtout bien plus amusant.

diy_tri_tofu

diy_tofu_casserole

Pour en revenir à l’idée de ce festival, prendre le parti de faire les choses sois même évite souvent de de payer une fortune pour la même chose, voire mieux. Mais ce n’est pas tout. Cela peut nous inciter à consommer plus équitablement et la récupération faisant partie intégrante de cet état d’esprit, cela peut donner une seconde vie à pas mal d’objets et limiter ainsi la quantité de déchets. Ce n’est pas les écologistes qui vont s’en plaindre.

L’autre raison qui m’a poussé à vous parler de ce concept, c’est qu’il a pour nous une forte résonnance. Il peut (et il l’est dans les fait) être porté dans le monde de l’informatique et plus particulièrement dans celui du logiciel Libre. L’actualité récente nous le démontre quasiment tous les jours, être trop dépendants de solutions numériques fermées (hébergement, applications, services web etc..) représente une menace constante. Il est donc important de choisir des solutions plus à même de nous servir (équitablement) et à l’heure actuelle seul le logiciel libre le permet. Bien entendu toutes les solutions n’existent peut-être pas encore. Si c’est le cas et à l’image de ce festival, vous saurez quoi faire maintenant.

FAITES LE VOUS-MÊME!!!

Je vous donne rendez-vous pour la suite de ces billets du Diy à LA SemenceRIE, où j’essaierai de vous parler un peu plus longuement de certains ateliers et de ce que j’ai pu voir sur certains stands. En attendant j’espère que cela donnera à d’autres personnes l’envie de porter ce concept chez eux (ce qui doit sans doute être déjà le cas sous d’autres noms), ou de venir apporter leur savoir-faire.

Amusez-vous bien et faites le vous-même.

Crédits images

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wilfried caruel : Variety logiciel open source de la semaine.

mardi 12 novembre 2013 à 18:28

Présentation Variety




Je vais vous présenter un petit utilitaire que les windowsiens connaissent bien, on l’utilise pour personnaliser son bureau.

Ce logiciel s’appelle « variety »

« Variety » permet seulement de changer de fond d’écrans, rien d’exceptionnelle en soi.

Ce logiciel permet de choisir dans une basse de données assez conséquentes avec en autre.
Il y a des options intéressantes comme :
Ce logiciel est sous licence GNU GPLv3

Présentations (site officiel)


Ce logiciel a été créé par Peter Levi.

La vidéo




Mon avis :

ce logiciel est très bien fourni (niveau fonctionnalité), très simple à utiliser, permet de mettre la date (Même si on doit modifier le document variety, conf dans/home/xxxx/.config/variety).

Il y a aussi la possibilité d’avoir des citations, mais le hic c’est que ce n’est pas en français donc pour moi pas grand intérêt (j’ai fait des recherches pour pouvoir le faire, mais je n’ai rien trouvé, à part qu’il supporte local text files).

Je ne connais pas donc si vous en savez un peu plus sur ce fichier et ce qu’il doit s’y trouver, je vous remercie d’utiliser les commentaires.

Je regrette un peu que la plupart des articles mentionnent « Ubuntu » alors qu’il est sous arch et les autres distrib.

À tester et/ou a gardé, pour moi je le garde pour le moment on verra ensuite.

J’aime bien aussi le fait de supprimer un fond d’écran qui ne me plaît pas (ça évite de le voir revenir).

Le fait de changer le fond d’écran x minutes est très intéressante aussi.

Je vous laisse vous faire votre propre opinion.

Installation :


Manjaro
yaourt — Ss variety

Debian

sudo apt-get variety

Liens :

Site officiel

Article Neosting

Article Lemondedestuts

Musique : Kanchi — Fanboyz

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