PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Nicolas Lœuillet : Et Mozilla décida de remettre Pocket en addon

vendredi 6 novembre 2015 à 11:00

move pocket to a built-in add-on, c'est le titre du ticket ouvert sur Bugzilla le 16 octobre dernier par Shane Caraveo.

We're moving pocket to a built-in addon. This will facilitate user choice (I rip the pockets off everything I own), alternate firefox distributions that do not want to include the feature, etc. As well it will help to identify any potential issues with using add-ons for feature implementation.

Pour rappel :

Alors, forcément, c'est une bonne nouvelle que Firefox n'embarque plus nativement Pocket (pour laisser le choix aux utilisateurs, tout ça), mais ce rapide retour en arrière est quand même inquiétant sur la gestion de tout ça en interne.

Gravatar de Nicolas Lœuillet
Original post of Nicolas Lœuillet.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

genma : Quelques réflexions sur l'autohébergement la suite

vendredi 6 novembre 2015 à 09:00

Ce texte est une remise en forme d'une prise de notes réalisée lors d'une première réunion en vue d'initier le projet d'auto-hébergement parties ou selfhosting party Différentes personnes de différents horizons y participaient (merci à elles). Ces notes donneront aux lecteurs plusieurs axes et pistes de réflexions sur l'auto-hébergement. Je ne détaillerai pas et n'argumenterai pas sur chacune de ces idées.

Ce billet fera partie d'une série de billets initié avec le billet Quelques réflexions sur l'autohébergement et autres billets taggués Auto-hébergement

Comment définir l'auto-hébergement ?

Les données qui sont dans le Cloud, ce sont des données auxquelles j'ai besoin d'accéder de différentes machines et depuis l'extérieur (quand je ne suis pas chez moi). L'auto-hébergement s'oppose à mettre des données dans le Cloud

Les visions de l'auto-hébergement divergent : certains considèrent que c'est une appellation uniquement valable si la machine est chez soi. D'autres qu'elle est valable si elle est sur une machine que l'on loue (serveur dédié ou virtuel) sur laquelle on a un minimum de contrôle...

Quelques notions communes à ces différentes visions de l'auto-hébergement.
- Le matériel : quelle machine ? Chez soi, chez OVH ? Cela amène aussi la notion suivante : depuis quel matériel j'accède à mes données (mon PC, ma tablette, mon smartphone) et via quelle connexion (Wifi quand je suis chez moi, 3/4g en déplacement mobile...)
- Les données : c'est le cœur de l'autohébergement. On reprend le contrôle dessus.
- Les services : c'est l'ensemble de ces applications qui sont visibles, ces applications permettant d'utiliser les données.

Quelqu'un cite B.Bayart "Qui est propriétaire de quelque chose ? Celui qui peut la détruire" pour signifier que l'auto-hébergement, c'est redevenir propriétaire de ses données personnelles (par opposition au Cloud).

La brique Internet

Quand on parle Internet Associatif aux gens, ils sont souvent perdus car "il n'y a pas de box". Ils sont perdus sur l'aspect matériel. Ce point de blocage est en passe d'être lever avec le projet de la Brique Internet : il y a quelque chose de physique que l'on voit. Yunohost/La Brique est opérationnelle et permet de s'auto-héberger derrière l'ADSL.

Synchroniser ses données

Le problème de la synchronisation : si on a passe à une solution d'auto-hébergement, il ne faut pas avoir à ressaisir ses 200 contacts de son annuaire quand on change de téléphone. Il faut que la solution d'auto-hébergement ait cette solution de synchronisation par défaut.

Autre problématique, quand on change de smartphone Android, on entre son compte et l'on récupère tout. C'est un bon exemple du fait que toutes les données (nom, prénom, mail, date de naissance, photos etc.) sont chez Google. Même si l'on a pas de smartphone, le simple fait de donner son numéro de téléphone a quelqu'un fait qu'il sera chez les GAFAM par synchronisation... C'est là un argument en faveur de l'auto-hébergement et la dégooglisation...

Le nom de domaine

Il semble important de sensibiliser le grand public au nom de domaine et au fait d'avoir, pour les particuliers une adresse sous la forme prenom.nom.fr
Pour un .fr, il faut avoir une adresse postale en Europe, et le nom et adresses peuvent être masqués si besoin dans le whois. Le coût est de 12 euros environ pour un .fr

Autre problème du nom de domaine : la mise en place d'un certificat TLS (c'est un problème technique) et le problème du coût (120 euros/an) pour un certificat signé par les autorités de certification. Autre problème du certificat : on a besoin de sous-domaine et il faut que ces sous-domaines soient valables pour le certificat (donc avoir un certificat avec des sous-domaines) (évocation de la notion de certificat Wildcard).

Let's encrypt est mentionné comme étant une solution qui pourrait résoudre ce problème de certificat.

La fin de la gratuité

S'auto-héberger, c'est payer pour des services qui sont "gratuits" (en fait ces produits ne sont pas gratuits vu qu'ils sont financés par la publicité, l'exploitation commerciale des données des utilisateurs...). Il y a donc une nécessité de travailler sur la carotte. Le bâton on l'a déjà, les earlier adopter viennent à l'auto-hébergement pour ne plus se faire taper : lutte contre l'espionnage etc.

Par exemple, chez CozyCloud, la carotte est dans le fait que les données sont centralisées sur le serveur et dans l'applicatif CozyCloud. Cette centralisation, regroupement des données utilisateurs en un endroit permet d'avoir une valeur ajoutée, on peut faire des choses qu'on ne peut pas faire ailleurs. Exemple : avez CozyCloud, il est possible d'associer des notes saisies à des tâches (dans le gestionnaire de tâches) ou à son agenda, ou encore à un mail. On peut associer une ligne de son compte en banque à une facture en pdf et à un mail...

Communiquer sur les problématiques de l'auto-hébergement

L'informatique accessible à tous est en perte de vitesse : qui sait encore comment fonctionne un PC parmi les lycéens (par exemple). On est des sachant dans ce domaine, que peut on dire à quelqu'un qui ne connait rien à l'autohébergement ? La grande question est donc comment parler au grand public, par où commencer ?

Les projets deviennent matures, il y a une nécessité de sensibiliser aux enjeux pour que le public sensibilisé décide d'agir. Il y a une nécessité d'accompagnement tout en laissant une part d'activité intellectuelle. Car il est possible de ne pas savoir ce qu'est un OS, un bios, mais on peut quand même s'auto-héberger. D'où la question : jusqu'à quel degré de prémâcher doit on aller et est-il possible d'aller dans l'auto-hébergement ?

L'auto-hébergement : on doit pouvoir changer, partir d'un service quand on veut. Le truc clef de l'auto-hébergement, c'est la liberté. Est alors évoqué le fait que l'auto-hébergement permet d'aller au delà d'un aspect vie privée - données personnelles, il y a aussi la notion de la liberté d'expression. Les GAFAM imposent des règles et censures : est cité en exemple le cas d'une photo montrant un téton sur Facebook. Dans le cas d'un auto-hébergement, je peux diffuser cette photo.

Gravatar de genma
Original post of genma.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : Canonical pourrait abandonner sa logithèque au profit de Software et c’est tant mieux!

jeudi 5 novembre 2015 à 17:03

logiciels_318-1024x1018

J’ai repris une veille semi-active et j’avoue avoir pris un certain plaisir à lire une news faisant état de la « mort » probable de l’USC, d’ici la version 16.04 LTS d’Ubuntu. En effet, après avoir bourlingué sur pas mal de distributions GNU/Linux et après en avoir utilisé quelques-unes en production, je reviens toujours vers Ubuntu avec deux aversions. Unity que j’évite d’office en choisissant d’installer la variante GNOME d’Ubuntu et l’USC (souvent présent dans les variantes) qui est sans doute la pire immondice dans le domaine. C’est moche, plutôt pataud à l’utilisation et pour l’avoir essayé un paquet de fois, je peux vous dire que ça plante souvent. Bref, une catastrophe ambulante que j’ai bien vite abandonné pour un simple shell ou des alternatives telles que Gdebi et Synaptic. Comme l’indique le titre, Canonical s’en est sans doute rendu compte et pourrait abandonner sa logithèque au profit de Software, qui comme vous le savez sans doute dépend de GNOME.

Will Cooke s’est exprimé à ce sujet lors du dernier Ubuntu Online Sumit, en indiquant que son équipe se sentait plus en confiance pour ajouter la prise en charge des Snaps dans Software et que par conséquent ils étaient bien partis pour effectuer le changement. Canonical devrait aussi développer et inclure quelques greffons permettant entre autres la prise en charge des notes et des commentaires existants depuis la création de l’USC.

Alors Je ne dis pas qu’il faut se réjouir tout de suite, dans la mesure où même si je suis un Gnomiste pur et dur, je dois bien avouer que Software n’est pas parfait non plus. Ça plante aussi quelques fois et le projet est encore jeune. Néanmoins quand nous voyons la tronche de l’USC et que nous prenons en compte son manque d’évolution depuis sa création, on peut objectivement se dire que nous n’avons rien à perdre. Au pire un Shell, Gdebi et Synaptic continueront à faire l’affaire, mais j’ai confiance en GNOME qui a de mon point de vue très bien évolué ces dernières années.

Amusez-vous bien.

Source et image

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Okki : Logiciels remplacera la Logithèque Ubuntu

jeudi 5 novembre 2015 à 12:29
Logiciels 3.18

Canonical a récemment décidé de remplacer la Logithèque Ubuntu par celle de GNOME dans la prochaine Ubuntu 16.04 LTS, dont la sortie est prévue pour le mois d’avril 2016.

La Logithèque Ubuntu, qui n’a plus évolué depuis la version 13.10 sortie en octobre 2013, faisait régulièrement l’objet de critiques sur son utilisabilité ou sa lourdeur.

Lors d’un récent sondage OMG! Ubuntu!, 80% des sondés allaient même jusqu’à déclarer préférer installer leurs applications en ligne de commande plutôt que de passer par l’actuelle logithèque.

Which of these do you use to install software on #Ubuntu?

— OMG! UBUNTU! (@omgubuntu) November 1, 2015

Qui plus est, Will Cooke, le chef de projet sur la partie poste de travail, déclarait également lors du dernier Ubuntu Online Summit être plus confiant dans la capacité de son équipe à ajouter la prise en charge des Snaps dans Logiciels plutôt que dans la Logithèque Ubuntu, et qu’ils étaient donc bien partis pour faire le remplacement (We are more confident in our ability to add support for Snaps to GNOME Software Centre than we are to Ubuntu Software Centre. And so, right now, it looks like we will be replacing [the USC] with GNOME Software Centre).

D’ici là, il est également prévu que Canonical développe des greffons pour ajouter la prise en charge des notes et des commentaires utilisateurs qui avaient été ajoutés durant toutes ces années depuis l’ancienne logithèque, ainsi que celui des applications commerciales.

Gravatar de Okki
Original post of Okki.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

alterlibriste : JdH or not JdH, that is the question (du jour)

mercredi 4 novembre 2015 à 21:23

Cyrille, qui est désormais le seul capable de me sortir de ma torpeur, vient de donner un coup de pied dans la fourmilière des libristes comme il sait si bien le faire en attaquant de front le Journal du Hacker.

Comme de bien entendu, différents camps se sont formés, des anti-borniens acharnés aux pro-journal du hacker en passant par tous les intermédiaires. Ce qui est assez drôle, c’est que la plupart de ceux qui démarrent au quart de tour n’essaient même pas de comprendre ce que Cyrille veut dire alors qu’il n’est pas d’un niveau de complexité extraordinaire hormis qu’il n’est presque jamais au premier degré. Le message est pourtant simple, il trouve simplement que le fait de reprendre les liens de ses articles le dérange car n’apporte pas de valeur ajoutée et détourne des discussions qui auraient pu avoir leur place directement sur la page de l’article et demande simplement à ne plus figurer dans ces liens car les lecteurs qui souhaitent le lire savent déjà le trouver, les autres, il n’en a cure (et de ses stats aussi).

Certains ont été jusqu’à extrapoler qu’il ne devrait plus figurer dans les moteurs de recherche et qu’il ne faudrait plus faire aucun lien vers ses articles, cela n’a aucun sens. Au contraire, pour ceux qui aiment bloguer, être cité dans un article en accord, désaccord ou complément de ce qui a été dit est ce qu’il y a de plus intéressant et faisait vivre la blogosphère du temps jadis. Ce billet en est la preuve. Je pense que Cyrille en a parfois un peu marre de bloguer seul dans le désert où les 3-4 survivants n’interagissent même plus qu’occasionnellement tellement leur fond de boutique est spécialisé (au hasard : test de distro, vie privée/chiffrement, paramétrage de serveurs, ...).

Mea culpa, je n’ai me pas écrit le moindre article le mois dernier.
Et pourtant, je pourrais écrire des billets et dire qu’effectivement le Journal du Hacker ne m’intéresse pas spécialement parce que j’ai déjà quasiment tous les articles dans mes flux rss (et que ces liens sont constitués en majorité des 3-4 blogueurs actifs en questions, de LinuxFr et des flux du Planet-Libre), je pourrais écrire que j’ai quitté Gnome (et avoir des commentaires me conseillant KDE), je pourrais écrire que je n’ai pas apprécié PrimTux, principalement pour des raisons esthétiques et que j’ai préféré installer pour une classe primaire une base de Debian + Cinnamon avec les outils qui vont bien pour les enfants.
Mais cela ne sert à rien, cela fait des commentaires, c’est sûr mais à quoi bon, à part vexer ceux qui croient en leurs projet ? Au moins ils font quelque chose et peut-être qu’au bout d’un moment cela débouchera sur quelque chose d’intéressant ou que cela sert à un certains nombre de personnes pour lesquelles il y a ces besoins.

D’un autre côté, je ne cède pas non plus à l’encensement béat des moindres choses semblant aller dans le bon sens. Ce que je recommande (HandyLinux, FirefoxOS, les podcasts, etc) c’est parce que je les côtoie en profondeur et suis capable d’en donner les atouts et les faiblesses sans concession à partir de mon expérience.

Alors pourquoi mes articles se font plus rares ? Parce qu’il n’y a aucune nouveauté que je trouve bien folichonne en ce moment (bientôt Firefox OS 2.5 quand même) et que ce que je ne trouve pas intéressant, je préfère ne rien en dire plutôt que du mal, voilà tout.
Mais n’ayez crainte, je reste dans les parages.

Pour en revenir au Journal du Hacker, qui est par ailleurs comparé au Planet-Libre (dont je fais modestement partie de l’équipe de modération, ceci expliquant probablement une certaine réserve), c’est que dans ce dernier, le blogueur choisit d’y faire figurer son article (comme ici) alors que dans le premier, il n’en est pas maître. Le fait d’y figurer ne m’est personnellement pas désagréable et représente une forme de reconnaissance de notre petit milieu mais le site devra peut-être prendre en compte la demande de Cyrille (auquel je ne ferai pas de mal cette fois-ci comme il me le demande, contrairement au précédent article) de ne plus figurer dans les liens si l’auteur ne le souhaite pas, chose dont je suis persuadé que l’équipe très modérée du JdH (au vu de leurs réactions très compréhensives) ne manquera pas de prendre en considération.

Et le petit monde du libre retourna dans sa léthargie... (non je ne mettrai pas ou pas)

Gravatar de alterlibriste
Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires