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Nizar Kerkeni : Micro$oft jetée par la fenêtre de l’université tunisienne !

lundi 17 juin 2013 à 19:42

Tux-vs-Ms

Il y a quelques mois j’ai parlé d’une lettre envoyée par le ministère de l’enseignement supérieure et la recherche scientifique à tous les établissements universitaires en Tunisie afin de “spécifier leur besoins en systèmes et applications Microsft. Aujourd’hui, MIRACLE, c’est une autre lettre qui est envoyée aux différentes instituions universitaires recommandant le déclenchement d’un processus de migration vers les logiciels libres.

Est-ce par conviction ? nos “décideurs” ont-ils finalement compris l’intérêt d’utiliser les logiciels libres dans l’éducation ? Malheureusement non ! est c’est encore une affaire de $ ou plus-tôt une affaire de dinars – par millions. En effet le contrat liant Microsoft au ministère n’a pas était renouvelé faute d’accord sur le prix forfaitaire pour les licences des différents produits de la firme de Redmond.

L’histoire se répète ? Peut être, mais j’espère me tromper :-/

D’après mon analyse, tout laisse à croire que cette nouvelle recommandation n’est qu’une nouvelle manœuvre de chantage entre le ministère et Microsoft pour que cette dernière baisse les prix voir encore plus. En effet, il ne faut pas oublier qu’au début des années 2000 le gouvernement tunisien sous Ben Ali a déclenché tout un programme national de migration vers le libre, des centaines d’enseignants universitaires ont était formés et certifiés, création du secrétariat d’État à l’informatique, à l’Internet et au logiciel libre, etc. Finalement, grâce à Wikileaks, nous avons découvert que ce projet d’envergure nationale n’était en fin de compte qu’un chantage pour que Microsoft accepte, entre autres, de “former des officiers gouvernementaux, au sein du ministère de la justice et du ministère de l’intérieur, sur la façon d’utiliser l’informatique pour lutter contre le crime.” (06TUNIS2424). Ce qui signifie en des termes plus compréhensible : aider la dictature à surveiller et contrôler ses sujets.

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Cyrille BORNE : OpenSUSE, Debian, Arch, OpenIndiana, Fedora et RedHat

lundi 17 juin 2013 à 14:58

Pour une raison qui m'échappe encore, pour partie au moins, OpenSUSE 12.3 est inutilisable sur mon poste de travail. Impossible d'accéder à mon espace personnel. Comment j'en suis arrivé là ? — Bonne question !

Je crois bien que l'explication est à chercher du côté du "One Click" qui, comme le disait Manifesto, installe des repos dans tous les sens. Résultat, on se noie rapidement avec la profusion de providers pour un même paquet. Je n'y avais pas fait plus attention que ça, malgré sa mise en garde.

De mise-à-jour en mise-à-jour, certaines des applications que j'utilise quotidiennement sont devenues complètement instables au point de crasher dès le démarrage. C'est le cas, sur mon poste, pour Digikam, VLC, Amarok… et YaST2 ! YaST qui est l'outil d'installation et de configuration *SUSE. Le centre de contrôle, en somme.

L'idée m'est venue de dés/réinstaller, coup sur coup, YaST2 en notant scrupuleusement toutes dépendances supprimées. La première fois, j'ai retrouvé, pour un temps, le contrôle de la machine, en réinstallant, une à une, toutes les dépendances. Puis, nouvelles mises-à-jour et rebelote ! C'est là que les choses se compliquent.

Nouvelle désinstallation de YaST2, nettoyage des sources logicielles (désactivation des repositories tiers) puis redémarrage et là… patatras !

Au reboot, ça coince, un truc du genre : impossible de monter la partition dédiée à mon espace personnel. J'ai beau chercher comment rebooter en mode rescue, je n'y arrive pas pour le moment. Il faut dire aussi que la procédure est clairement expliquée ! J'ai beau démarrer sur le CD Rescue (version minimale). Rien. Impossible d'obtenir le prompt. Pas mieux avec la version DVD de la distribution. Je veux dire, je n'arrive à rien. Pourtant je ne suis plus un grand débutant. De ce côté-là, le mode "rescue", sous Debian c'est un modèle.

OpenSUSE 12.3, distribution pour les débutants ? Il faut la fuir ! Ce système "One Click", pour séduisant qu'il paraisse de prime abord et, en réalité, une vraie calamité. Mais ce n'est là, bien entendu, que mon avis après quelques mois d'utilisation. Rien d'autre. À prendre ou à laisser. Après tout vous pouvez bien évidemment penser autrement mais, pour ma part, je n'ai pas de bonne raison de croire le contraire. Il faudra de bons arguments pour me convaincre qu'il en va autrement.

Bref, comme vous le voyez, mon enthousiasme pour OpenSUSE est bel et bien retombé comme un soufflé ! Le bal des distributions a, quant à lui, repris de plus belle. J'ai testé de nouveau Debian Wheezy mais rien n'y fait : ma carte graphique et mon écran sont toujours mal reconnus. Dommage. J'ai voulu installer Arch mais… je n'ai pas pu booter sur le CD d'installation. Et je dois dire que la documentation pour faciliter la prise en main m'a quelque peu refroidi. Pas eu d'allant pour aller au-delà de cet échec pourtant la présentation de la distribution est séduisante. J'ai testé, par ailleurs et très brièvement, OpenIndiana mais le développement semble plutôt stationnaire. J'ai failli retourner voir si l'herbe était plus verte du côté des *BSD.

En désespoir de cause, il faut bien le dire, parce que je ne savais plus trop à quel saint me vouer, j'ai donc réinstallé Fedora dans la version 18 parallèlement à RedHat (RHEL 6.4 dite "Santiago"), une distribution stable, fiable qui m'aura sorti de plusieurs mauvais pas ces derniers mois. Avec une RedHat d'installée en permanence, je sais qu'au pire, quand je suis dans la panade, je me retrouve sur Gnome 2 et plus serein. C'est déjà pas mal.

Après une installation toute fraîche de Fedora 18, je finalise en suivant ce guide de post-install proposé par Simon Richelle sur AbySciences. Petit guide certes mais très bien fait. Si vous connaissez mieux ou si vous y voyez à redire, n'hésitez pas, je suis preneur.

Comme vous pouvez vous en douter, j'ai dû mal à ravaler mon amertume sans grimacer. Dans l'immédiat, passons… Ou plutôt, terminons avec deux trois mots sur RHEL 6.4.

Sur une RedHat toute nue (ou presque), la disponibilité logicielle est un peu sèche. Au quotidien, nombre d'applications font rapidement défaut. À commencer par le nécessaire (codecs) pour l'audio et la vidéo. La solution la plus simple que j'ai trouvée est d'installer le RepoForge (pour RHEL, CentOS et Scientific Linux). En pratique, un clic sur le lien correspondant à la version de la distribution pour l'architecture correspondante. Et l'installation de VLC a entrainé celle de l'essentiel pour la survie en audio et en vidéo. Rien de moins.


À propos de l'auteur : Christophe
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crowd42 : Une équipe de l’université de Glassgow construit une plateforme de cloud computing avec Raspberry PI et Lego

lundi 17 juin 2013 à 14:10

Il y a quelque temps, je vous ai parlé ici même de la prouesse technique d’une équipe de l’université de Southampton, qui a réussi à concevoir un super-calculateur rien qu’avec Raspberry PI et du Lego. Apparemment cette initiative a inspiré d’autres universitaires, cette fois-ci, il s’agit de Glassgow University.

En effet, quatre chercheurs de cette université ont construit une plate-forme de cloud computing, et comme leurs collègues de Southampton, ils se sont contentés de micro-ordinateurs Raspberry PI et de Lego pour réaliser leur projet.

raspberry_pi_cloud

En tout, ils ont eu besoin de 56 Raspberry PI, le coût total s’élève à 4000 livres (£). Ce qui est loin derrière ce que peut coûter ce genre d’infrastructure sur le marché.

For an initial investment of less than £4,000, we’ve been able to build a Linux-based system which allows researchers and students complete access to a working cloud computing infrastructure at a tiny fraction of the cost of its commercial equivalent

J’espère -encore une fois- que ça donnera des idées à nos universités marocaines…

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Noireaude : Bino – Un petit player sympa et intuitif pour lire vos vidéos 2D/3D

lundi 17 juin 2013 à 12:30

gnome-mime-application-vnd.rn-realmedia-vbrLa 3D est de plus en plus populaire et celle-ci est sortie des salles de cinéma depuis un moment déjà, pour arriver jusque dans notre salon via nos écrans de télévision ou nos ordinateurs. Ça tombe plutôt bien car nous allons parler d’un petit lecteur sympathique répondant au nom de Bino, qui va vous permettre de regarder vos vidéos 2D/3D sous GNU/Linux à l’aide d’une interface simple, intuitive et pourvue de pas mal d’options. Bino est un logiciel libre, multi-plateforme et prend en charge la totalité des formats 3D, side-by-side, Top-&-Bottom, Line-by-Line, Dual stream, etc.

Il prend également en charge la technologie OpenGL quad-buffered stereo dans le but de vous permettre d’exploiter les cartes graphiques professionnelles et petit détail intéressant, Bino permet également de prendre en charge plusieurs sources d’entrées/sorties (différents vidéoprojecteurs par exemple), afin de gérer la lecture et l’affichage simultané sur plusieurs supports de diffusion. On finira par préciser que ce dernier s’appuie sur la librairie FFmpeg, dont les performances ne sont plus à mettre en doute.

Si vous voulez voir à quoi ça ressemble je vous ai fait une petite capture d’écran :

Bino

Comme vous pouvez le voir c’est propre, net et après avoir effectué un bref test, ça a l’air de plutôt bien tourner.

Si vous voulez en savoir plus je vous remet le lien vers le site officiel de Bino et si vous avez envie de tester sur Ubuntu et dérivés, vous pouvez passer par la logithèque ou les dépôts officiels de vos distributions (apt-get/yum install bino). Bino est également disponible via AUR pour Archlinux ou dérivés et ICI pour les autres OS.

Si vous n’avez pas de vidéo 2D/3D, vous pouvez vous rendre sur Youtube via ce lien pour télécharger quelques trailers ou démos.

À vos lunettes.

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Progi1984 : Firefox OS : Dev Tips #4

lundi 17 juin 2013 à 10:30

Après les trois premiers articles de la série “Firefox OS : Dev Tips” (#1, #2 et #3), nous attaquons ce quatrième article sur Firefox OS avec ces trois points :

Comprendre les options d’un fichier manifest.webapp

Le fichier manifest.webapp est le fichier principal d’une application Firefox OS car il est utilisé par le navigateur pour interagir avec l’application. Ce fichier permet de distinguer une webapp d’un site web. Toutes les informations sont stockées au format JSON. Mais quels sont les différents champs et leur contenu ?

activities

Permet de définir les WebActivities utilisés.
Exemple avec la WebActivity Share :

"activities": {
  "share": {
    "filters": {
      "type": [ "image/png", "image/gif" ]
    },
    "href": "foo.html",
    "disposition": "window",
    "returnValue": true
  }
}

D’autres WebActivities peuvent être définies comme parcourir la galerie (“browse”), configurer les paramètres (“configure”), composer un numéro de téléphone (“dial”), créer un nouveau contact/mail/sms (“new”), etc…

Lien : Définition des différentes WebActivities.

appcache_path

Permet de définir le chemin du fichier AppCache afin de gérer le mode offline de la technologie HTML5.

"appcache_path": "/cache.manifest"

Lien : Tutoriel : Réaliser une application offline en HTML5

csp

Permet de définir une “Content Security Policy” qui permet de spécifier les ressources autorisées à accéder au DOM de la page et ainsi bloquer toutes failles XSS. C’est – pour faire simple – une liste blanche des ressources (style, scripts et objets) autorisées.

Attention : Ce champ ne peut qu’améliorer la politique appliquée et non la réduire.

Lien : Politique par défaut

default_locale

Permet de définir la langue par défaut (dans le cas d’une webapp multilingue). Ce champ doit être au format de la RFC 4646.

Lien : Exemples de la RFC 4646

description

Permet de définir l’application en 1024 caractères maximum.

developer

Permet de définir le développeur par deux informations : son nom et son site web.
Exemple :

"developer": {
  "name": "Your name",
  "url": "http://your-website.tld"
}

fullscreen

Permet de définir si l’application sera lancé ou pas en plein écran. Le champ est un booléen.
Exemple :

"fullscreen": "true"

icons

Permet de définir les différentes icônes utilisées pour représenter l’application. Les différentes tailles possibles pour les icônes sont :

Exemple :

"icons": {
  "16": "/img/icon-16.png",
  "30": "/img/icon-30.png",
  "32": "/img/icon-32.png",
  "48": "/img/icon-48.png",
  "60": "/img/icon-60.png",
  "64": "/img/icon-64.png",
  "128": "/img/icon-128.png"
  "256": "/img/icon-256.png"
}

Lien : Firefox OS : App Icon Guidelines

installs_allowed_from

Permet de définir les sites qui sont autorisés à lancer l’installation d’une application.

Exemple :

"installs_allowed_from": [
  "https://marketplace.firefox.com",
  "https://marketplace.example.com"
]

"installs_allowed_from": [*]

launch_path

Permet de définir le chemin initial au lancement de l’application.

Exemple :

"launch_path": "/index.html"

locales

Permet de traduire les éléments traduisibles du fichier manifest.webapp
Exemple :

"locales": {
  "fr": {
    "description": "Ma description",
    "developer": {
      "url": "http://my-website.es"
    }
  },
  "de": {
    "description": "Meine Beschreibung",
    "developer": {
      "url": "http://my-website.de"
    }
  }
}

messages

Permet de définir les messages systèmes qui sont autorisés à être intercepté et vers quels pages les redirection se font.

Exemple :

"messages": [
  { "alarm": "/app/message.html#alarm" },
  { "notification": "/app/message.html#notification" }
]

name

Permet de définir le nom de l’application en 128 caractères maximum.

orientation

Permet de définir les orientations à laquelle l’application restera bloqué, même si l’orientation change.

Exemple :

"orientation": [
  "portrait",
  "landscape-secondary"
]

permissions

Permet de définir les permissions pour la webapp.
Une permission est composée d’une clé “description” pour faire la demande auprès de l’utilisateur, et en fonction de la WebAPI, d’une clé “access” contenant le type d’accès (lecture seule, lecture – écriture, lecture – création, et création seule).

Exemple :

"permissions": {
  "device-storage:sdcard": {
    "description": "Nécessaire pour écrire un fichier de log",
    "access": "readwrite"
  },
  "geolocation": {
    "description": "Nécessaire pour définir votre position"
  }
}

Lien : Permissions

redirects

Dans le cas d’une application “packaged”, il est possible dans le cas d’autorisation OAuth d’avoir besoin de redirection d’une URL vers un fichier dans la webapp.

Exemple :

"redirects": [
  {
    "from": "http://mydomain.tld/oauth2.html",
    "to": "/redirects/oauth2.html"
  }
]

type

Permet de définir le type d’application : web, privileged, ou certified.

version

Permet de définir le numéro de version de la WebApp.

Comment différencier les différents types d’application de Firefox OS ?

Il y a deux types principales d’application sous Firefox OS : les “hosted app” et les “packaged app”.

Les applications hébergés ou “hosted app” sont des sites web transformés en WebApp via l’intermédiaire d’un fichier manifest.webapp.

Les applications packagés ou “packaged app” sont l’ensemble de l’application (HTML, CSS et JS) avec le fichier manifest.webapp contenus dans un fichier ZIP.
Ces dernières sont divisés en 3 :

Lien : MDN : Types de “packaged app”

Comment utiliser la WebAPI Vibration ?

La WebAPI Vibration ne demande pas de permissions à demander à l’utilisateur, contrairement à d’autres comme la WebAPI Alarm. Le support actuel, au niveau navigateur et système, est Chrome, Firefox, et Firefox OS.

Pour faire vibrer le téléphone pendant 1 sec soit 1000 msec :

navigator.mozVibrate(1000);

Pour faire vibrer le téléphone par alternance (vibration pendant 500ms, arrêt pendant 200ms, vibration pendant 400ms, arrêt pendant 100ms) :

navigator.mozVibrate([500, 200, 400, 100]);

Pour arrêter une vibration en cours :

navigator.mozVibrate(0);
navigator.mozVibrate([]);

Lien : MDN : WebAPI Vibration

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