Comme plusieurs d’entre vous le savez déjà, Android est un écosystème au code source ouvert, mais pas tellement ouvert d’esprit ou de culture. Pour décrire succintement le phénomène, je qualifie typiquement Android de « read-only open-source » (du libre en « lecture seule »). Bien qu’une réussite incontestée dans l’industrie, cette plateforme n’a généralement presque rien en commun avec une distribution Linux conventionnelle (mais ça c’est une discussion pour un autre jour).

Ce qui change aujourd’hui, c’est que notre cher GStreamer supporte maintenant Android, grâce à la nouvelle version du SDK GStreamer. Naturellement, cette trousse de développement est non seulement gratuite et documentée, elle est entièrement libre!

C’est qu’un premier coup de hache dans les ronces qui fragmentent l’écosystème du libre: il est maintenant possible de développer des applications multimédia sur toutes les plateformes majeures (Linux, Windows, Mac OS, Android) sans s’arracher les cheveux, sans devoir tout réapprendre et réinventer à chaque fois.

Un jour vous verrez, nous verrons sûrement le dernier bastion des « jardins privés », iOS, succomber au charme de GStreamer.

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Quand on est soucieux de la protection de sa vie privée, sa sécurité et de garder un semblant d’anonymat sur Internet, le temps qu’on dépense à configurer sa distribution et les logiciels qu’on utilise au quotidien -navigateur web, client de messagerie et chat… etc- n’a pas vraiment d’importance. Malheureusement, même en ayant un ordinateur portable, il arrive souvent qu’on doit se connecter depuis une machine qui n’est pas la notre, que ce soit au boulot, dans un cybercafé, chez un pote…etc.

Dans des moments pareils, avoir dans sa poche une clé usb qui permet de booter sur distribution pré-configuré, pour vous offrir une meilleure protection sur Internet, n’est guère un luxe. Et c’est pour quoi j’ai pensé que vous serez intéressé par Tails, une distribution pensée pour les paranos que nous sommes.

The Amnesic Incognito Live System (Tails pour les intimes) est une distribution basée sur Debian stable, ce qui est déjà en soi un gage de sérieux de la part de ses développeurs, son créneau est : vie privée et anonymat. Elle embarque par défaut de nombreux outils qui vous tiendront loin des regards de Big Brother. Ainsi, tout le trafic réseau passe par Tor qui est pré-installé, Iceweasel vient avec les extensions Noscript et HTTPS Everywhere. Vous voulez chatter avec vos collègues d’Al Qaida ou de l’IRA en toute discrétion ? Pas de souci, vous pouvez faire confiance à Pidgin et son plugin OTR, et pour lire/envoyer vos email, vous avez Claws Mail qui utilise GnuPG.

Et comme sur tout les LiveCD ou LiveUSB, Tails n’utilise pas le disque dur mais la mémoire RAM, cette dernière est physiquement effacée à l’extinction de l’ordinateur, pour parer à toute éventualité d’attaque de type cold-boot.

Ce n’est qu’un petit aperçu de ce que peut vous offrir Tails en matière de sécurité, vous pouvez en savoir plus en se rendant sur cette page.

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Eh bien, ils vont vite, les gars de chez ownCloud.

Une semaine après la sortie des versions 4.5.3 et leur cloud et de la version 1.1.2 de leur client de synchronisation : voici les version 4.5.4 et 1.1.3.

Ces derniers apportent clairement de grosses corrections de bogues, voir que ça.

La dernière version du cloud est officiellement disponible sur les serveurs d'ownCloud.org.

Par contre, le client dans ça dernière version reste discret. Aucune idée du pourquoi du comment. On peut tout de même les télécharger en modifiant le lien de téléchargement à la main :

http://download.owncloud.com/download/owncloud-1.1.2-setup.exe

devient :

http://download.owncloud.com/download/owncloud-1.1.3-setup.exe

La manipulation est identique pour la version MacOS.

Pour la version des dépôts GNU/Linux, elle est à jour si on se sert des dépôts Debian. Pour les autres, je vous laisse aller voir

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Le monde du logiciel libre est plein d’associations aux buts souvent nobles et certains de ces buts sont primordiaux : sauver nos libertés. Parmi ces associations, on retrouve l’April, Framasoft ainsi que La Quadrature du Net. Il en existe d’autres bien sûr mais c’est de ces trois-là dont nous allons parler ici au travers du Pack Liberté, un pack qui est en fait une manière plutôt originale d’effectuer un don à ces associations.

Car oui, une association, quelle qu’elle soit, a besoin d’argent et ce, quel que soit son but. L’April, Framasoft et La Quadrature du Net ne font pas exception et s’il est possible de faire des dons à ces trois associations tout au long de l’année, le Pack Liberté est un bon moyen de faire son premier don (et pas forcément le premier d’ailleurs). Ce pack, il vous suffit donc de l’acheter et vous recevrez en contrepartie des petits cadeaux suivant le montant de votre don, des cadeaux qui vont jusqu’à un adorable petit chaton en peluche.

Mais avant de donner, il peut être important de rappeler l’action de ces trois associations dans les grandes lignes. Même si vous n’êtes pas forcément liés au monde du libre, vous connaissez sans doute La Quadrature du Net qui est une organisation de défense de nos droits et de nos libertés sur Internet et qui a évidemment fait beaucoup parler d’elle lorsque la loi Hadopi a pointé le bout de son nez. L’April et Framasoft, quant à elles, s’occupent de promouvoir et diffuser le logiciel libre ainsi que sa philosophie.

Le Pack Liberté est donc un don fait à ces trois associations et si c’est le montant total qui détermine le cadeau que vous recevrez, vous pouvez choisir les montants individuels qui seront alloués à chacune de ces associations. Bref, on pourrait continuer des heures comme ça mais on finira par une question : que faites-vous encore là ? Courrez acheter votre Pack Liberté et sauvez des chatons !

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Quiconque a déjà vu un film réalisé par le studio d’animation bien connu Pixar devrait connaître Luxo Jr. Et si ce nom ne vous dit rien, ce qui se cache derrière devrait vous être plus familier : une lampe. Eh oui, il s’agit bel et bien de la lampe qui écrase impitoyablement cette pauvre petite lettre i dans le logo Pixar qui apparaît à chaque début de film du studio et figurez-vous que trois étudiants d’une université de Nouvelle-Zélande sont parvenus à recréer cette lampe en vrai, un véritable Luxo Jr. robotisé.

Cette lampe a été réalisée avec des composants qui devraient vous dire quelque chose puisqu’assez connus dans le monde du libre et de l’open-source : Arduino qui permet de piloter le robot, OpenCV qui est un projet dont l’interface est disponible en plusieurs langages (C++, C, Python ou encore Java) et qui permet la vision assistée par ordinateur. Un troisième composant ouvert a été utilisé, il s’agit de Processing qui s’occupe de tout ce qui est animation et interaction.

Avec tout ça, vous devriez avoir une petite idée de ce à quoi ressemble le comportement de cette petite bête et cette dernière est effectivement plutôt attachante puisqu’elle vous regarde constamment et qu’elle demande toujours plus d’attention, comme un véritable animal de compagnie. Un interrupteur permet d’allumer et d’éteindre cette petite lampe mais, une fois allumée, cette dernière refusera catégoriquement de s’éteindre.

Si la chose semble mignonne comme ça, elle n’a cependant pas l’air franchement pratique et son aspect lampe en deviendrait presque inutile !

Via

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