PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Tasse de Café : Canonical propose de faire un don avant de télécharger Ubuntu

jeudi 11 octobre 2012 à 08:40

« Montrez un peu d’amour à Ubuntu« , c’est le message que l’on peut désormais voir quand on arrive sur la page de téléchargement d’une des distributions les plus utilisées (la troisième selon Distrowatch). Ce n’est pas un secret : de base, proposer des logiciels libres et / ou open-source, ça ne rapporte rien et pour que le projet vive, il faut autre chose, comme de la publicité ou un système de dons. Et c’est ce dernier qui a été choisi par Canonical.

Un don pour Ubuntu

Ainsi, avant que vous puissiez télécharger Ubuntu, vous devrez passer par la page de dons, mais ne voyez pas ça comme une obligation de payer pour autant ! Non, en bas du formulaire de don, vous trouverez un lien vous permettant de passer cette étape. Un formulaire, oui, car ce don prend la forme d’un sondage : vous donnez une certaine somme par option, chaque option représentant un intérêt particulier.

Vous pourrez donc payer pour « rendre le bureau plus génial« , « optimiser les performances pour les jeux et les applications« , « améliorer le support du hardware sur plus de PCs« , « une version d’Ubuntu pour téléphones et tablettes« , « la participation de la communauté dans le développement d’Ubuntu« , « une meilleure coordination avec Debian et en amont« , « un meilleur support pour les dérivées comme Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu » ou encore « donner un pourboire à Canonical« .

Donc 8 options, toutes par défaut à 2$. Le total vous est donné en bas, à côté d’une petite indication vous donnant une chose équivalente au montant. On pourra ainsi donner l’équivalent d’un DVD de King Kong contre Godzilla, d’un dromadaire âgé de 8 ans, ou d’autres choses tout aussi étranges.

Via

Gravatar de Tasse de Café
Original post of Tasse de Café.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

crowd42 : Sortie de HTTPS Everywhere 3.0

mercredi 10 octobre 2012 à 19:44

Nul besoin de vous présenter HTTPS Everywhere, je pense que la majorité des gens qui lisent ce blog doivent déjà la connaitre. Pour les autres -qui tomberont sur cet article en cherchant sur Google le mot clé “comment cracké le wi-fi dans son voisin”- il s’agit d’une extension pour les navigateurs Firefox et Chromium, développé par la EFF. Une extension très utile si vous vous connectez depuis un réseau Wi-Fi public (et pas que). Elle vous redirige automatique vers la version HTTPS du site que vous visitez, à condition bien sûr que ce dernier soit présent dans la listequ’il inclut par défaut (Google, Twitter, Wikipedia, Facebook… etc).

Depuis la version 3.0, sortie il y a deux jours, le nombre des sites supportés est passé au double pour atteindre 3000. Évidemment, il est possible d’ajouter d’autres sites s’ils ne sont pas présents.

Today we released version 3.0 of HTTPS Everywhere, which adds encryption protection to 1,500 more websites, twice as many as previous stable releases

Il va de soi que si vous tenez à protéger vos données personnelles et votre vie privée (genre courriels non chiffrés, login et mot de passe…), il vous est recommandé d’installer HTTPS Everywhere, d’autant plus que depuis la version précédente, elle a introduit une option (Decentralized SSL Observatory) qui vous alerte et vous prévient en cas d’une d’attaque man-in-the-middle.

Télécharger HTTPS Everywhere 3.0

Cet article Sortie de HTTPS Everywhere 3.0 est apparu en premier sur crowd42.

flattr this!

Gravatar de crowd42
Original post of crowd42.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Novius OS : Applications Formulaires : prenez part au test

mercredi 10 octobre 2012 à 18:05
Une des fonctionnalités qui sera lancée en décembre avec Novius OS 0.2 est l'application Formulaires. Elle vous permettra de mener des sondages, collecter des données, prendre des inscriptions, etc. La conception est en cours, c'est le moment pour un test utilisateur.

Gravatar de Novius OS
Original post of Novius OS.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Lionel Dricot (alias Ploum) candidat du Parti Pirate aux élections en Belgique

mercredi 10 octobre 2012 à 16:20

Lionel Dricot, alias ploum, vient de temps en temps rédiger dans nos colonnes (clavier Bépo, monnaie Bitcoin, histoire d’OpenOffice). Plus généralement c’est un acteur engagé en faveur de la défense et promotion du logiciel libre, et ce depuis bien longtemps déjà.

Il se présente sous la bannière du Parti Pirate (Brabant-Wallon) pour les élections communales et provinciales du dimanche 14 octobre prochain.

Il a eu la gentillesse de bien vouloir répondre à quelques une des nos questions. Et je suis certain qu’il trouvera malgré tout le temps de répondre aux vôtres dans les commentaires ;)

Lionel Dricot - Ploum

Bonjour Lionel. Tu es contributeur occasionnel au Framablog mais peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Lionel Dricot mais, sur la toile, vous me verez surtout sous le pseudonyme de Ploum. Je suis un ingénieur en informatique de 31 ans, belge une fois et actif dans le logiciel libre depuis 2001.

J’aime beaucoup réfléchir, écrire et remettre en question, sous une lumière purement rationnelle, ce qui est considéré comme acquis. Je me suis passionné pour Linux et XMPP à une époque où Windows et MSN étaient des acquis. Pour la même raison, j’ai remis en question l’Azerty pour passer au Bépo et j’ai remis en question le principe monétaire avec Bitcoin.

Et tu es candidat aux élections qui vont avoir lieu en Belgique…

La Belgique est un pays très complexe. Cette année, nous allons élire nos représentants à la province (l’équivalent des départements français) et à la commune. Les élections provinciales passionnent peu mais les élections communales sont très importantes car elles auront des conséquences immédiates sur la vie quotidienne des habitants. Le bourgmestre (équivalent du maire) est en effet nommé pour six ans suite à ces élections.

Je suis candidat du Parti Pirate, en première position dans la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et en 9ème position pour la province du Brabant-Wallon.

Sont-ce tes premiers pas en politique ?

Pas vraiment. J’ai toujours trouvé important de suivre la politique de près. Comme beaucoup de jeunes, j’ai voté pendant des années pour Ecolo, équivalent des Verts en France, avant d’être très déçu. J’ai été quelques temps membre actif du MR, parti libéral de centre-droit, souhaitant défendre les libertés individuelles. J’ai aussi été déçu par certains aspects conservateurs ou ultra-capitalistes.

J’ai découvert que, dans tous les partis, il y a des gens extraordinaires et des gens insupportables avec des idées dangereuses. Et que, malheureusement, la particratie belge lissait le tout, rabrouant ceux qui sortent un peu du lot et qui sont pourtant ceux que je voulais voir en politique.

Tu t’es alors tourné vers le Parti Pirate. Alors pourquoi lui et pas un autre ?

En fait, avec plusieurs amis, on se morfondait devant les partis politiques traditionnels. Par exemple, nous avions trouvé une erreur fondamentale dans le programme Ecolo pour sortir du nucléaire. Une erreur qui multipliait par 10 la puissance des éoliennes. Nous avons donc contacté les responsables du parti et il nous a été répondu qu’on nous répondrait après les élections.

Dans nos discussions, nous avons lancé l’idée d’un parti politique qui ne serait pas idéologique mais qui tenterait une approche pragmatique des problèmes, reconnaissant si nécessaire ses erreurs et n’hésitant pas à faire marche arrière quand une solution donnée s’avère défaillante. On avait appelé ça le Parti Intellectuel ou un truc du genre, je ne sais plus trop.

Mais quand le Parti Pirate est arrivé, j’y ai retrouvé exactement cet état d’esprit. Et je n’ai pas été le seul vu que mes amis Nicolas Ykman, blogueur sur artimuses.be, et Gauthier Zarmati s’y sont aussi retrouvés.

De là à être candidat, il y a pourtant une sacrée marge. Pourquoi s’investir autant ?

Parce qu’il n’y avait personne d’autres dans notre province. Sur le forum du Parti Pirate, je tentais de savoir qui seraient les candidats pour le Parti Pirate, demandant pourquoi il n’y avait pas quelqu’un pour lancer tout. J’ai un jour reçu un mail de Paul Bossu, coordinateur du Parti Pirate pour la Wallonie, qui m’a dit : « Tu es quelqu’un comme un autre, tu n’as pas besoin de notre permission, lance-toi ! ». Nicolas et Gauthier m’ont dit : « Si tu te lances, je me lance » et on a fondé la section locale du Parti Pirate.

Étant en mars 2012, on s’est dit qu’on était trop tard pour les élections d’octobre, on ne se préoccupait pas de ça. Mais notre section locale s’est rapidement développée, avec des membres de tous horizons, apportant chacun leur motivation. Paul nous a dit que ce serait une bonne expérience de se présenter aux élections.

Et il avait raison : refaire le monde, avoir des idées c’est bien. Mais refuser de se présenter aux élections, c’est un peu de la lâcheté. Il faut se confronter à la vraie vie.

Mais qu’est-ce qu’un geek libriste peut trouver dans la politique ? Le logiciel libre et le Parti Pirate ont-ils le moindre rapport ? Surtout à un niveau extrêmement local.

Oui, les deux sont complètement liés. Il y a tout d’abord la volonté de remettre en question l’existant, d’essayer de nouveaux modèles. Mais le logiciel libre m’a appris que, grâce aux nouvelles technologies, des centaines voire des milliers de personnes pouvaient collaborer pour gérer des projets extrêmement complexes. Et ce, malgré l’éparpillement géographique, les différences de cultures, de langues.

Si c’est possible pour de tels projets, cela doit a priori l’être pour une commune. C’est pourquoi nous proposons d’utiliser des logiciels de suivi de problème (genre Bugzilla) pour permettre aux habitants de signaler les problèmes : trottoir abîmé, égout bouché, dégradation du mobilier urbain, etc.

Nous souhaitons également que tous les projets, les règlements soient accessibles sur un wiki avec un suivi des révisions et où chacun pourrait apporter sa modification. Le tout en insistant également sur la transparence du processus politique et ce y compris jusque dans les détails du budget de la commune et du salaire des politiciens.

Tout cela est très expérimental mais Ottignies-Louvain-la-Neuve est une ville à part, un ovni dans le paysage belge. C’est donc l’endroit idéal pour tenter de renouveler le terrain politique.

Crédit photo : Adrien le Maire (Creative Commons By-Sa)

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Denis Szalkowski : Démarrer en mode texte (ex niveau 3) sous Fedora 17

mercredi 10 octobre 2012 à 15:06
Par     10 octobre 2012  - Catégorie(s): Linux  Linux

Démarrer en mode texte (ex niveau 3) sous Fedora 17Ayant troqué le démon init (system V) pour systemd depuis la version 15, le lancement de Fedora en mode texte ne passe plus par la modification du fichier /etc/inittab, dans lequel nous remplacions id:5:initdefault: par id:3:initdefault:. L’avantage à l’adoption de systemd serait de paralléliser le lancement des services au démarrage et rendrait ainsi le boot plus rapide. Pourquoi pas ? Systemd en œuvre sous openSUSE, Mageia et devrait remplacer le démon init dans les prochaines versions de Red Hat et de CentOS par voie de conséquence. Ainsi, avec upstart sous Ubuntu, nous en serions, au moins, à trois modes de lancement différents sous Linux. La balkanisation est en marche !

Démarrer en mode texte sous Fedora 17

Désormais il vous faudra remplacer le fichier /etc/systemd/system/default.target.

rm -f /etc/systemd/system/default.target
ln -s /lib//systemd/system/multi-user.target /etc/systemd/system/default.target

Désactiver le splash screen de Grub2

Editez le fichier /etc/default/grub et enlevez le paramètre rhgb de la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX. Et exécutez ensuite la commande : grub2-mkconfig -o /boot/grub2/grub.cfg. Mais que tout cela semble bien compliqué !!! Sous Centos 5.x, il suffisait de commenter la ligne splashimage=… du fichier /boot/grub/grub.cfg. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point toute cette complication peut m’énerver. Alors, tentez, un instant, d’imaginer pour d’autres…

Gestion des services sous systemd

Pour visualiser les services qui s’exécutent sous systemd, tapez en ligne de commandes :

systemctl|grep running|sort

Sous Fedora 17, vous pouvez arrêter quelques services qui ne vous serviront sans doute pas à grand chose :

systemctl disable abrt.service
systemctl disable acpid.service
systemctl disable atd.service
systemctl disable avahi-daemon.service
systemctl disable bluetooth.service
systemctl disable chronyd.service
systemctl disable nfs-lock.service
systemctl disable rpcbind.service
systemctl disable sendmail.service
systemctl disable smartd.service
systemctl disable sm-client.service

En utilisant systemd-analyze que vous devez ajouter par yum install, mon temps d’amorçage est passé de 126123ms à 2722ms au niveau du temps d’exécution des services (userspace). Je vais peut-être trouver un avantage à utiliser systemd ! ;+)

Pour connaître le temps de démarrage de vos services, tapez à partir de la ligne de commande :

systemd-analyze plot > boot.svg

Vous pouvez visualiser l’image boot.svg sous environnement X à l’aide des logiciels gwenview, eog, gthumb, gpicview mirage, viewnior.

Autres billets sur le sujet :

Dsfc Dsfc

Démarrer en mode texte (ex niveau 3) sous Fedora 17

1 vote, 5.00 avg. rating (92% score)

Gravatar de Denis Szalkowski
Original post of Denis Szalkowski.Votez pour ce billet sur Planet Libre.