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Le secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance au taquet...

jeudi 4 février 2021 à 18:14

Il a reçu un courrier à son adresse personnelle !

Au secrétariat d'État à la protection de l'enfance, les citoyens n'ont pas le droit d'écrire au secrétaire d'État chez lui et les journalistes n'ont pas le droit de parler à sa cheffe de cabinet sans passer par une chargée de presse. Manants...

Adrien Taquet - G. Garitan - Wikipedia - CC BY-SA 4.0

Brans-le-bas de combat soudain au secrétariat d'État à la protection de l'enfance. Adrien Taquet a reçu un courrier de la part d'un ancien enfant placé. Alors que ses précédentes démarches auprès des collaborateurs étaient restés... lettre morte, celui-ci a décidé de mandater un huissier pour remettre un courrier au domicile d'Adrien Taquet. Coup de téléphone immédiat de la cheffe de cabinet, Madame Baltis Méjanès. Conjonction de planètes ? Reflets était justement en train d'interviewer l'auteur du courrier et d'évoquer son procès en cassation contre l'État. Nous assistons médusés à l'entretien téléphonique. Le ministre est très surpris par la démarche et c'est un problème de sécurité. Les menaces à peine voilées laissent entendre qu'un service va être saisi. Dans un souci de bonne administration des deniers publics, Reflets.info souhaite résoudre cette enquête avant même qu'elle ait commencé. Inutile de mandater la DGSI, inutile de mettre juges et experts variés sur le coup. Nous allons, au passage, ré-expliquer que l'anonymat sur Internet dont parlent tant les politiques, c'est impossible. Y compris pour eux-mêmes, y compris si des équipes de nettoyage et de e-réputation ont été mandatées pour remettre les compteurs à zéro. Y compris aussi, si la cheffe de cabinet, Baltis Méjanès, par ailleurs conseillère en charge des questions numériques d'Adrien Taquet et précédemment de Nathalie Kosciusko-Morizet s'est...

Vaccination à La Rochelle : classée top secret

mercredi 3 février 2021 à 16:33

Quand la presse n'est plus la bienvenue…

Désormais, la Covid serait donc moins une maladie qu'une crise sanitaire. Et en temps de crise, on gère les choses comme elles arrivent, nous dit-on. Mais à force de valses-hésitations et de secrets d’État, le virus du mensonge semble devenir le variant français le plus à craindre.

Vue panoramique d'une logistique médicale top secrète - © Reflets

Vous avez parcouru l'épisode 1 du périple vaccinatoire des plus de 75 ans et vous avez suivi l'acte 2 à l'Espace Encan, voici le troisième volet de la série. Le dernier peut-être, car officiellement il n'y aurait plus rien à voir ou à savoir ici.

Officieusement, pourtant, il reste tant encore à apprendre sur le sujet. Il reste aussi à s'adresser à celles et ceux qui savent pour leur poser les bonnes questions. Ou plus précisément, encore faudrait-il –pouvoir- s'adresser à eux, dès lors que ces personnes accepteraient de nous répondre libres et en conscience. Pas sûr...

Voyez comme on s'écarte vite du quotidien et de la réalité du virus sitôt que le discours se voit compassé d'une prudence imposée. Alors bien sûr la raison d’État fait loi, mais l'omerta venue d'en haut semble avoir contaminé jusqu'aux responsables locaux d'en bas. Au détour de cette épidémie, la ville historiquement belle et rebelle de La Rochelle aura nettement perdu de son caractère séditieux. Après Martine et Mauricette vont chez le médecin, voici le pont des espions sur le vieux port.

Des vaccins congelés, décongelés, cuits à point? Allez savoir...
Des vaccins congelés, décongelés, cuits à point? Allez savoir...

Lors de l'inauguration du vaccinodrome rochelais, on m'avait dit de revenir en milieu de semaine pour faire un point presse sur la situation. Oui, mais…

Entre-temps, la campagne de vaccination s'est transformée en une opération spéciale classée secret-défense. Raison pour laquelle on opposa une fin...

Anonymat sur Internet : le gros mensonge des politiques

mardi 2 février 2021 à 17:04

Qui ne résiste ni à l'analyse technique, ni à la réalité judiciaire

Au moindre incident sur les Inetrnets les politiques fustigent « l'anonymat » qui permettrait tous les abus. Un discours qui ne tient pas la route une seconde. Enième explication...

Damien Abad (LR), dernier politique en date à se rendre ridicule

Chers hommes et femmes politiques, vous êtes des menteurs. Et récidivistes qui plus est. Le moindre dérapage sur un réseau social, la moindre publication discutable sur les Internets et c'est le drame, le moindre article qui en rend compte, vous voici vent debout, crachant dans chaque micro complaisant qui vous est tendu, qu'il faut légiférer contre « cet anonymat sur Internet et les réseaux sociaux, ouvrant la porte à toutes les dérives qui foulent au pied notre démocratie et font planer une ombre ténébreuse sur la lumière dont nos libertés nous inondent. Serrons-nous les coudes pour rester debout face à la violence des réseaux sociaux et opposons-leur notre regard muet de mépris ! » (Merci au Maire de Champignac pour l'inspiration).

Ces arguments, votre volonté de tordre le cou à un anonymat supposé dont serait mystérieusement dotés les internautes, ne résistent ni aux aspects techniques qui sous-tendent ce réseau, ni à la réalité judiciaire. A tel point que dans 18 paragraphes, vous allez être ridicules.

Et pour que chaque internaute puisse vous opposer des arguments lorsque vous déclamerez à nouveau cette antienne, nous allons vous expliquer ici pourquoi tout ça ne tient pas la route une seconde. Cela vos permettra aussi, si vous lisez ces lignes d'éviter, à l'avenir, de vous ridiculiser.

Vazy, je peux pas te joindre, j'ai pas ton 06 !

Amis politiques, avez-vous déjà essayé de joindre un correspondant par téléphone dont vous n'auriez pas le...

Les données personnelles fuitent sur les sites de banque en ligne

lundi 1 février 2021 à 21:30

Société Générale, BPVF, même combat : des trackers partout

Quelle mouche peut bien piquer les banquiers lorsqu'ils installent des mouchards sur les pages des sites de banque à distance, communiquant ainsi à des sociétés externes des informations personnelles sur leurs clients ?

Données personnelles : un combat permanent - Image par Gerd Altmann de Pixabay

Nous avions déjà abordé cette problématique avec la page de connexion à l'espace client de l'assureur MAIF. Cette fois, nous avons observé ce qui se passait lorsque l'on charge la page de connexion à un espace de gestion des comptes bancaires en ligne. Mais surtout, ce qui se passe lorsque l'on est connectés. La Société Générale par exemple, a inséré des trackers qui font fuiter vers une dizaine de sites tiers des données des utilisateurs. Nous avons initialement interpelé la SocGen sur Twitter. Mais les community managers ont crû utile de nous renvoyer vers le CERT de la banque. Un peu comme s'il s'agissait d'une faille informatique. Un moyen simple de se laver les mains d'un défaut de privacy sur le site de banque en ligne. Comme si cela était de la responsabilité des « informaticiens ». Bien au contraire. Il est fort probable que les ingénieurs préfèreraient ne pas voir trainer ce genre de code dans leurs pages.

Echanges avec les CM de la SocGen...
Echanges avec les CM de la SocGen...

Ce sont plutôt les services marketing qui imposent ces outils visant à obtenir des KPI pour mesurer « l'expérience utilisateur grâce à un data hub qui pioche dans un data lake. Car de nos jours, il faut offrir des expériences personnalisées aux segments cibles et provoquer des conversions pour booster le chiffre d'affaire. »

Tout ce charabia sans sens ni la moindre justification scientifique -n'oublions pas que "sur Internet personne ne sait que tu es un chien" - mène à...

Doomsday clock : l'aiguille reste à 100 secondes avant l'apocalypse

lundi 1 février 2021 à 12:13

Doomsday Clock - © Bulletin of the Atomic Scientists
Doomsday Clock - Bulletin of the Atomic Scientists
Vous l'avez vue dans la bande dessinées Watchmen, l'horloge de l'apocalypse (Doomsday Clock) est une sorte de compteur mis en place en 1947. Le Bulletin of the Atomic Scientists qui met l'horloge à l'heure chaque année a été fondé par des scientifiques américains de l'université de Chicago et Albert Einstein. Cette horloge indique le rapprochement d'une éventuelle fin du monde, en mesure le risque. En 2021, comme en 2020, l'horloge affiche minuit moins cent secondes (23 h 58 min 20 s) en raison de l'« incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d'une guerre nucléaire et du changement climatique ». Ce niveau est le plus mauvais depuis 1947.