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Sauron mis en examen : interview exclusive de Saroumane !

vendredi 22 mars 2013 à 10:14

saroumane

C’est la stupéfaction, un coup de tonnerre comme disent les valets de la presse : pensez-donc ils ont tous déglingué Mediapart quand les enregistrements du majordome sont sortis mettant en cause le futur-ex seigneur des ténèbres, Sauron himself. Sauron est soupçonné d’avoir extorqué des sacs de pièces d’or par charrettes entières à une vieille elfe noire qui n’avait plus tous ses esprits (les elfes noirs vieillissent mal, c’est bien connu), pour être plébiscité par la populace : en voilà une accusation terrible ! N’écoutant que notre courage, à Reflets, nous avons envoyé l’un de nos journalistes recueillir les réactions (à chaud) de Saroumane, le mage à la botte de Sauron, un peu traître sur les bords, qui fabrique des orques comme d’autres des mensonges. Ou l’inverse. Exclusivité :

 Bonjour maître Saroumane, comment allez-vous ?

Saroumane : Mal, très mal (il éclate d’un rire nerveux tonitutrant)

Alors, que pensez-vous de cette mise en examen du Grand Maître des Ténèbres, celui-qui-voulait-l’anneau-unique-pour-lui-tout-seul-pour-tous-nous-soumettre:

S : Je suis très affecté. Très. C’est un coup terrible qui nous est porté, et j’ai des milliers d’orques noirs qui pleurent déjà leur maître. Pensez-donc que ces imbéciles de cavaliers de Rohirrim pourraient le mettre dans un cachot pour 3 ans et lui demander 375 000 pièces d’or ! C’est un cauchemar…

Oui, mais si ce qui lui est reproché est vrai ?

S : Laissez faire la justice, par tous les Balrogs de Mordor ! Et moi, vous croyez que je rigole tous les jours avec ces histoires dans la piscine de l’autre idiot, des contrats d’arbalètes où l’on m’accuse d’avoir aidé à piquer dans la caisse du royaume ? La guerre avec l’autre paillasson qui fait que mes orques se détournent de moi ? Vous ne pensez quand même pas qu’un être supérieur comme Sauron aurait eu la bassesse d’aller profiter d’une vieille elfe noire pour se faire élire à la tête du royaume des ténèbres quand même ? C’est franchement ridicule ! Lui qui a un leadership naturel, qui s’est fait élire par le « torturer plus d’elfes pour gagner plus de coupes de vins », qui a lutté âprement pour empêcher les hobbits et les gnomes d’envahir notre beau territoire ! Non, c’est ridicule…

Et si il est condamné ?

S : Parce que vous y croyez ? Il a déjà dépêché Gollum pour exiger une requête en annulation, ça ne va pas faire un pli.

Mais il y a d’autres affaires qui le pourchassent…

S : Ah oui ? Mais il n’est pas mis en examen pour ces rumeurs, soyons clair. Et puis vous savez, si il tombe pour celles-là, il y en beaucoup qui le suivent, alors…

Oui, mais si il est condamné pour celle-là d’affaire, imaginons…

 (Il sourit de toutes ses dents.)

S : Et bien, heu… hum… Mordor devra trouver un chef naturel…vous voyez… (il cligne des yeux)…quelqu’un de peut-être plus modéré, ou moins, ça se discute, mais qui conserve ses idées et  l’anneau, mais sans que ça ne se voit trop, parce qu’à force les démonstrations de puissance, on voit où ça mène, hein… et puis il était déjà parti, un peu revenu, mais parti quand même.

Vous êtes candidat à sa succession, alors ?

S : Non ! Par tous les nains de la Moria, jamais je ne me permettrais ! Non, non, il est pour l’heure notre ami le plus cher, nous souhaitons que ce complot ignoble, parce que c’en est un, sachez-le, soit dévoilé, que la vérité soit rétablie et que le moustachu et sa clique soient pendus par les oreilles en place publique.

Le moustachu et sa clique ?

S : Oui, vous savez bien, là, les sbires de la clique qui a piqué l’anneau, ces gens de Medi-à-part, ce village bizarre qui fait partie de cette région infâme de villages déstabilisateurs.

Ah oui, je vois.  Mais ils sont pas à la solde de ceux qui ont l’anneau, parce qu’ils envoient leur chef du trésor s’expliquer sur ses pièces d’or cachées… Mais bon, maître Saroumane, merci de vous êtes confié au magazine Reflets, et bonne chance pour la suite.

S : Le quoi ? Reflets ? C’est encore un village à part ça, hein ? Mais bon, comme je n’ai pas trop entendu parler de vous, ça va. Mais méfiez-vous, si on reprend l’anneau, et que vous nous cherchez des noises…avec vos histoires d’âmes et zisses, et tous ces trucs comme quoi on aiderait des ennemis du royaume…

Oui, oui, on sait. Merci quand même.

S : Ce n’est rien. Vous pouvez disposer.

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Verbalisation par videosurveillance : enfin une bonne nouvelle

mercredi 20 mars 2013 à 21:09

cctv_surveillance_cameras_swastica_graffiti_shoreditch_london_uk_doctorow_at_flickr_2770511071Première application de la vidéosurveillance à avoir un effet concret sur la vie quotidienne de millions de Français, la verbalisation du stationnement interdit via la vidéosurveillance fait réagir madame Michu, et cesse enfin d’être une obsession réservée à un quarteron d’hacktivistes.

Désormais, tout le monde en France, va regarder avec une pincée d’angoisse ces caméras qui ont poussé un peu partout dans nos villes ces dernières années. Désormais les Français ont un petit avant goût de la société de demain. La société de la surveillance. Une surveillance par des machines, sur Internet (si vous lisez Reflets, vous connaissez), et dans la vraie vie, à travers, entre autres, la vidéosurveillance (allez lire Manach, mais surtout, l’excellent bouquin de Jérôme Thorel, également auteur sur Reflets : Attentifs ensemble ! L’injonction  au bonheur sécuritaire, à la Découverte.).

attentifs-ensemble

Attentifs Ensemble de Jérôme Thorel – disponible chez Amazon

Des caméras qui peuplent désormais notre quotidien, et qui sont autant d’yeux reliés aux machines, qui nous surveillent. Des machines incroyablement sophistiquées. Elles savent désormais lire nos émotions, distinguer un individu heureux, angoissé, d’une personnes en colère. Elle savent identifier son sexe, sa couleur de peau, et peuvent déterminer l’identité d’une personne dans la foule.

Une fois l’espace public « offline » mis sous surveillance, et l’espace public et privé « online » surveillé à son tour, nous seront entrés de plein pied dans la société de la surveillance. Ce sera fait d’ici peu de temps. Quelques années tout au plus.

A partir de là, le modelage de la société par la loi, l’une des aspirations de base du politique, prendra une dimension technologique inédite. Ubiquitaire. Surveiller et punir, version 2.0.

C’est terrifiant, surtout si l’on considère que ce tournant dans l’histoire de l’humanité se produit à un moment marqué par le divorce entre les gouvernants et les populations.

Bienvenue dans la société de la surveillance. Pour l’instant, elle se contentera de vous envoyer une amende pour stationnement génant dans votre boite à lettres. D’ici peu, vous en rigolerez tellement c’est anodin.

 


(extrait cours sur la vidéosurveillance)

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Web-social : Indignez-vous ! Ca ne gêne personne…

mercredi 20 mars 2013 à 19:44

(Et ça ne fait absolument rien avancer, voire, au contraire, ça sert l’oligarchie au pouvoir. Humeur grincheuse à propos de l’indignation web 2.0 des réseaux sociaux.)

Un chiot pendu à un fil à linge soulève l'indignation sur Facebook

Ceux qu’on appelle les rebelles en carton plâtre sont légions. Particulièrement depuis l’essor des deux grands réseaux sociaux, Twitter et Facebook (choisis ton camp camarade). Ils luttent, les bougres. Pour plein de causes, contre plein d’injustices. Jamais sur le terrain, toujours devant leur écran. Leurs petits doigts pianotent dur, et ils y croient. Comme si leurs indignations, leurs dénonciations, et autres énervements en ligne allait changer quoi que ce soit.

Ils signent des pétitions Avaaz : l’ONG américaine (pas vraiment claire niveau financement) qui s’indigne de la disparition des requins comme du sort des femmes du Burundi, de la fonte des pôles en passant par la politique d’austérité européenne. Parce que tout est bon dans l’indignation, comme dans le cochon. Avec un gros problème de fond : à force de s’indigner pour tout et n’importe quoi et uniquement sur un réseau informatique mondial, les luttes concrètes sur le terrain sont désertées.

Des petites choses comme le respect du code du travail, la disparition des retraites, la politique néo-libérale tendance stalinienne qui écrase tout sur son passage et paupérise une bonne partie des citoyens européens, par exemple. Les mêmes qui s’indignent devant leurs écrans sont absents d’un petit paquet de niveaux de contestations, opposition concrète au système en place : syndicats, manifestations de rue, associations militantes, collectifs ou créations concrètes (individuelles ou non).

 Le journalisme, les luttes de terrain et ton PC

Il ne faudrait pas tout mélanger au royaume de l’internaute-roi tout-puissant : si utiliser un ordinateur en ligne offre de nombreuses possibilités, ce n’est pas pour autant le gage d’une qualité créative universelle : la médiocrité du monde analogique se répercute sur le réseau, parce que les êtres humains du réseau sont ceux…du monde analogique. Un con est un con. Il reste donc un con sur Internet. Un valet du cycle systémique consommation-production-éjection/remplacement-consommation-production reste un valet de ce cycle sur Internet. La seule différence entre le monde analogique et le numérique en ligne est que, dans le monde numérique en ligne, le con n’a peur de rien. Parce qu’il ne peut pas se prendre des pains dans la tronche quand il dégueule son mépris à la face d’autrui et qu’il a l’impression de pouvoir tout savoir, tout comprendre, tout maîtriser, de pouvoir tout dire. Avec un effet de masse qui emporte ce sentiment de toute puissance. Celui fabriqué par les réseaux sociaux, qui n’ont de sociaux que le nom : avoir 3000 followers ou 10 000 like, ça développe un peu l’ego quand même. Surtout celui du con.

Il reste les journalistes, censés informer, analyser l’actualité présente ou passée, décrypter les évènements, et pour le coup, dénoncer les abus, errements, contradictions des divers pouvoirs en place. Ou de la société qui les entoure. En incluant même leur propre profession ou leur propre fonctionnement. Les journalistes ? Mais tout le monde est journaliste aujourd’hui sur Twitter ou Facebook : les internautes savent, diffusent, partagent, critiquent, invitent, incitent, pompent, traitent, déchiffrent, commentent. Une grande partie d’entre eux méprisent la profession de journaliste (profession qui contient son pourcentage de cons-valets, comme dans le reste de la population), à raison par certains aspects, mais avec aussi une mauvaise foi et une arrogance assez stupéfiantes. Il existe en France un certain nombre de journalistes qui font encore le boulot (ou tente de le faire), des titres ou média qui ne servent pas la soupe : Mediapart, Arrêt sur image, Le Canard enchaîné, Le monde Dipomatique, Reflets.info, ne sont pas des media qui nivellent par le bas. Ils sont indépendants aussi. On peut ne pas apprécier ce qu’ils produisent, mais on ne peut pas accuser ces media de ne pas faire leur travail. Qu’en est-il de celui derrière son PC ? Fait-il vraiment son travail, cet internaute qui, souvent, conchie à peu près tout et tout le monde ?

Tout le monde fait la même chose : c’est trop cool…

A force de faire dans la facilité, avec un clavier, sans prendre, la majorité du temps , de risques particuliers, (sachant qu’on peut pendre des risques avec un clavier, mais ça demande d’avoir un peu de tripes et souvent un peu de talent, ce qui n’est pas le cas de grand monde sur le web-social 2.0), en ne faisant qu’hurler sa croyance, son agacement, ses convictions, sa suffisance, l’internaute 2.0 web-socialisé fabrique une grande mayonnaise insipide dans laquelle se noie toute possibilité d’incarner un semblant de cohésion pour une contestation sociale de grande ampleur. A moins que cette contestation n’ait pas lieu d’être, que tout ne soit pas aussi grave que ce que chacun semble renvoyer ?

Il y a des espaces à créer, des actions à mener, des idées à promouvoir, des analyses à effectuer, et chacun ne peut pas faire la même et unique chose : c’est-à-dire s’indigner, partager de l’information, critiquer, commenter. L’énergie dépensée dans cette unique voie n’est pas utilisée à autre chose, et l’on peut sincèrement s’en désoler. Heureusement, ce n’est pas le cas de tous, et des initiatives voient le jour, autant basées sur des collaborations via le réseau (pas particulièrement avec le protocole HTTP, d’ailleurs) que physiques : le réseau n’étant qu’un outil de communication pour mieux travailler sur des projets physiques. Notre Dame des Landes, en termes de lutte concrète est certainement un premier signe : particulièrement si l’action dépasse la seule volonté de défendre le lieu, ce qui est déjà énorme, et passe à l’étape supérieure d’une création collective, comme les militants du Larzac ont su le faire en leur temps.

Puisque aujourd’hui, les grands enjeux ne sont pas dans la dénonciation, qui est au plus haut et trouvera toujours suffisamment de relais, mais dans l’action. Le traitement de l’information, sans concessions, oui, en toute indépendance, avec des journalistes et blogueurs qui s’y attellent (et se font dégueuler dessus par une part non négligeable d’internautes tout-puissants qui eux ne prennent pas le risque de venir soumettre leurs écrits à la plèbe), mais il y a plein d’autres choses à faire pour les autres : la biodiversité attend que des internautes sèment des variétés de plantes (chez eux, ou dans des lieux publics), plantent quelques arbres, installent quelques ruches. Le partage d’énergie attend que des smart-grid soient mis en place par des groupes d’internautes : des systèmes d’énergies alternatives autonomes, individuels ou collectifs et décentralisés. La souffrance sociale attend que des internautes fassent la grève, revendiquent dans la rue, exigent devant les institutions des changements pour du « mieux social », créent des collectifs solidaires, des fonds de soutien, de nouveaux syndicats, organisent des débats publics, montent des pièces de théâtre, des concerts…

Consommer de l’indignation comme on consomme un BigMac

Partager son mécontentement sur FaceBook est l’équivalent de défendre les petits paysans bio en allant bouffer au Mac Do tous les jours. Les mouvements des Indignés espagnols, celui des Occupy, ont tous montré leur limite via les réseaux sociaux : au bout d’un moment, le trop plein d’information et d’indignation, de revendications, tue l’information, et plus personne n’en a rien à faire. Les seuls moments de grâce où les choses ont bougé étaient les moments où des dizaines de milliers de personnes occupaient les places des villes. Mais sans projet autre que le principe des 99% qui veulent un peu de la part du gâteau que bouffent les 1%, les choses n’étaient pas prêtes de se modifier, la lutte d’aboutir.

Retweeter, partager, ne sont pas des activités militantes. Le temps passé à scruter son écran pour y chercher l’état du monde et le renvoyer aux autres devient, à terme, un temps mort. Une sorte de paralysie collective qui amuse beaucoup les élites dirigeantes, particulièrement les oligarques qui fournissent les accès au réseau ou la plupart des services en ligne les plus utilisés. Plus la population s’indigne sur Internet, moins elle a de chances d’aller s’énerver dans la rue. Plus elle passe de temps à se bouffer la gueule par claviers interposés ou se faire croire qu’elle participe à la « grande révolution du numérique » sur les web app, plus elle déserte la place publique et le champ des rapports de force politiques et sociaux réels. Ces rapports de force réels qui ont une chance de faire bouger les lignes et qui inquiètent les oligarques.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

On ne change pas sa société sans sortir dehors.

On n’obtient pas la liberté sans prendre de risques et sans efforts.

Ce serait bien de se le rappeler.

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Affaire Cahuzac : quelles conséquences sur la crise ? #infographie

mercredi 20 mars 2013 à 10:33

Jean Michel ApatiOn a tendance à l’oublier, mais il n’y a pas que la crise économique dans la vie. Il y a également une autre crise, tout aussi aiguë, sur laquelle nous allons longuement revenir dans les mois qui viennent, et qui est, selon beaucoup, la mère de toutes les crises : la crise de la confiance.

Le triomphe de Médiapart met aussi sur le devant de la scène cette crise. Une crise de la confiance envers ceux qui représentent aux yeux des Français un pouvoir corrompu. Le long défilé des journalistes quelques peu gênés aux entournures et des politiques de tous bord (hors FN) plaidant, les uns après les autres, la présomption d’innocence ne font qu’enfoncer le clou.

Les chiffres exposés ci-dessous datent d’avant l’épisode qui a vu l’ensemble de la presse Française s’opposer à Médiapart, et le limogeage de Cahuzac ne peut qu’avoir lourdement aggravé les choses.


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SFR nouveau co-éditeur de Reflets au sens de la LCEN ?

mardi 19 mars 2013 à 19:55

pirate_duckLa situation cocasse dans laquelle SFR se met en éditant le code source des pages Web des sites pour les servir à ses abonnés pourrait bien le mettre dans une situation assez… intéressante. L’impact pourrait dépasser d’assez loin le cadre de l’optimisation pour offrir une bonne « expérience utilisateurs ». Yoshi a attiré notre attention sur un point de droit concernant la définition des intermédiaires tel qu’énoncé par la LCEN (Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique). Et en effet, l’article L32-3-4 dispose :

« Art. L. 32-3-4. – Toute personne assurant dans le seul but de rendre plus efficace leur transmission ultérieure, une activité de stockage automatique, intermédiaire et temporaire des contenus qu’un prestataire transmet ne peut voir sa responsabilité civile ou pénale engagée à raison de ces contenus que dans l’un des cas suivants :
« 1° Elle a modifié ces contenus, ne s’est pas conformée à leurs conditions d’accès et aux règles usuelles concernant leur mise à jour ou a entravé l’utilisation licite et usuelle de la technologie utilisée pour obtenir des données ;

En modifiant les contenus avant de les servir, SFR pourrait donc voir sa responsabilité civile et pénale engagée ! Et vous allez voir, dans certains cas ça peut être drôle… très drôle. Vous serez par exemple surpris d’apprendre que SFR Vivendi Universal est maintenant co-éditeur de ThePirateBay le célèbre tracker Torrent :

tpb

Pour Reflets.info, SFR n’a pas trop à s’en faire, cependant, prenons le cas bien connu des sites de psychopathes violeurs PédoNazis d’extrême gauche qui mettent des bombes dans des faux médicaments et qu’SFR a oublié de filtrer : code édité, images optimisées servies de ses propres serveurs (contenus non originaux donc), SFR serait alors au sens de la loi, non plus intermédiaire mais co-éditeur desdits sites PédoNazis… C’est quand même tout de suite moins rigolo non ?

Moralité : quand un opérateur sort du cadre de sa mission en modifiant les pages qu’il sert, il prend quand mêmes quelques risques non négligeables… Si des juristes ont une opinion sur le sujet, le débat est ouvert. Le service juridique de l’opérateur a-t-il envisagé ce type de situation ?

Un autre petit détail, concernant cette fois-ci le droit des marques. En France, Internet est une marque déposée à l’INPI par Valentin Lacambre, co-fondateur de GANDI et fondateur d’Altern.org. Que se passerait-il si ce dernier attaquait les opérateurs mobiles pour contrefaçon ?

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