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La fontaine du jardin du sud à Puteaux en travaux : le dallage n'a tenu que 7 hivers

mercredi 24 avril 2013 à 12:57

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La fontaine du jardin du sud, rue voltaire à Puteaux, fait actuellement l'objet d'importants travaux. Le dallage traditionnel n'a pas supporté les gelées hivernales. Il doit être remplacé, 7 ans seulement après l'ouverture du jardin.

Ce jardin marocain a coûté 1 million d'euros à sa création, sans compter les nombreuses modifications apportées par la suite : conçu à la base comme un jardin "des senteurs", le maire a voulu que des jeux d'enfants y soient aussi installés. J'avais en effet signalé que cet espace vert était le seul du quartier et qu'il aurait du être dédié aux familles. Problème : rien dans ce jardin n'a été conçu pour accueillir des petits. Ainsi, les jets d'eau placés au sol sont des pièges pour les jambes des enfants. A la suite d'incidents, grilles et protections sont installées. Ce qui n'empèchent pas des mamans de ne me faire remarquer que cet espace est dangereux. D'autres aménagements suivent, sans logique par rapport au projet initial. Ce jardin, parce qu'il a été réalisé sans concertation avec les habitants du quartier, occasionne de lourdes dépenses. Ces nouveaux travaux - conséquente de l'utilisation de matériaux adaptés au soleil méditerranéen mais pas à notre météo humide - n'en sont qu'une illustration supplémentaire.

LE JARDIN A SON OUVERTURE EN ÉTÉ 2006 :

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CET HIVER :

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TOUTES LES PHOTOS DU SQUARE DE LA RUE VOLTAIRE SUR FLICKR.

L'Office Public de l'Habitat de Puteaux assure-t-il son rôle social ?

mardi 23 avril 2013 à 15:35

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"Attribution des logements sociaux. Il faut remettre le système à plat", titrait aujourd'hui Le Parisien. Le journal annonce qu'un rapport sur le sujet sera remis le 22 mai au ministre du logement Cécile Duflot et qu'un projet de loi sera discuté en juin. "Les propositions pourraient bousculer bien des habitudes parmi les maires", écrit Le Parisien.

La commune de Puteaux dispose d'un Office Public de l'Habitat important. Avec 5.209 logements, c'est l'un des plus importants Office HLM d'Ile-de-France. Il est pourtant loin de répondre à l'attente locale de logements sociaux : entre 3.000 et 7.000 demandes (dernier chiffre donné par la maire en décembre 2011) seraient en attente ! Sa gestion est assurée depuis 5 décennies par la famille Ceccaldi : le père Charles Ceccaldi, maire de 1969 à 2004, puis la fille Joëlle Ceccaldi, maire depuis 2004, et le petit-fils Vincent Franchi, conseiller général et administrateur de l'Office. Ils en ont fait la clef de voûte d'un clientélisme revendiqué et assumé : chaque personne logée, c'est un électeur de plus, pensent-ils.

Ce clientélisme est statistiquement révélé par une enquête de MonPuteaux sur l'occupation des élus UMP de Puteaux : 50% bénéficient d'un logement HLM de la ville !

Ce fonctionnement clientéliste est aussi dénoncé - en creux - dans un rapport de la Mission interministérielle d'inspection du logement social : en 2010, l'organisme de contrôle du ministère du logement affirme que l'Office public de l'habitat de Puteaux, présidé par le député-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, "n'assure pas pleinement son rôle de bailleur social". L'Office de Puteaux, écrivent les inspecteurs de la Miilos, "ne loge pas une population aux caractéristiques sociales très prononcées", puisque seules 17,4% des personnes hébergées dans les HLM de Puteaux touchent une aide au logement contre une moyenne nationale de 49,4%. Autrement dit, 82,6% des locataires HLM de Puteaux n'entrent pas ou plus dans les critères des aides au logement !

"De nombreuses irrégularités ont été constatées dans le processus d'attribution des logements et dans les relations avec le représentant de l'Etat", constate encore le rapport. Le préfet des Hauts-de-Seine devrait disposer d'un contingent de près de 900 logements dans le cadre des politiques en faveur des mal-logés. Or, dans les faits, il n'en dispose que de 592 sur le parc de Puteaux. "L'Office a ôté 320 logements du contingent préfectoral", écrivent les inspecteurs du ministère du logement. 320 logements dont a pu disposer le maire de Puteaux pour effectuer ses propres attributions selon ses propres critères ?

En effet, les critères d'attribution restent flous. L'enquête sur les élus UMP de Puteaux logés en HLM nous permet de constater que des grands logements de 4 ou 5 pièces sont attribués à des personnes seules ou en couple, ou que des logements HLM bénéficient à des directeurs de grosses sociétés ou à des hauts fonctionnaires qui ont le grade de sous-préfet, donc avec des niveaux de salaires élévés.

D'un autre côté, on constate que des situations dramatiques & urgentes ne sont pas traitées par la municipalité qui a la main sur l'Office communal et qui dispose là d'un outil pour combattre le mal logement : une mère de famille de Puteaux est laissée depuis des années dans un logement insalubre dans un immeuble déclaré en péril, sans que le maire n'agisse et malgré une demande de logement social remontant à une quinzaine d'années !

Autre exemple d'actualité : une mère de famille de Puteaux se retrouve à la rue avec un enfant. Là encore, il s'agit d'une situation dramatique. Pourtant le maire de Puteaux, qui préside l'office HLM, ne fait rien.

Quelles sont donc les conditions pour obtenir un logement HLM à Puteaux, si ces cas extrêmes ne sont pas traités ???!!!

La maire de Puteaux et présidente de l'office HLM se protège derrière des contraintes administratives. Par exemple, ce n'est jamais elle la responsable du relogement d'urgence, mais le préfet. Ou bien encore : "il n'y a pas de logement de libre". Pourtant des centaines de logements se libèrent naturellement chaque année. Et lorsque le maire le veut, elle sait expulser des habitants ne répondant pas aux critères sociaux et/ou d'occupation des logements HLM, certes il s'agira dans ce cas d'une conseillère municipale en lutte contre le système en place !

La maire UMP qui, encore elle, refuse que l'opposition ne siège dans la commission d'attribution des logements HLM. Pour cacher la vérité aux citoyens ?

Il faudra sans doute plus d'une loi pour assainir une situation locale qui a été amplifiée par la pénurie de logements. C'est certain, il faut plus de contrôle et plus de transparence. Puteaux, qui a été durant des décennies un contre exemple, pourrait devenir un modèle en matière de logement social. Cela ne tient pas seulement à la loi, mais aussi à la volonté des citoyens. D'ici mars 2014, nous aurons l'occasion de reparler de ce droit essentiel, celui d'avoir un toit pour soi et sa famille adapté à son niveau de revenus.
Christophe Grébert

> lire mon dossier sur le LOGEMENT A PUTEAUX
> relire ma tribune sur le NouvelObs : Des élus UMP logés en HLM à Puteaux : soyez dignes, déménagez !

(photo : Flickr)

HLM de Puteaux : des travaux ni faits, ni à faire

lundi 22 avril 2013 à 11:28

8664824831_7d848e58b2"Venez dans ma salle de bain. Je vais vous montrer". Mme B. a 96 ans. Elle habite dans ce logement HLM de la rue de Verdun, dans le bas de Puteaux, depuis qu'elle est veuve, il y a 26 ans. A son arrivée, elle a tout refait, me dit-elle : papiers, peintures. Le logement est très bien entretenu.

"L'Office HLM ne vous a pas proposé d'installer une douche dans votre salle d'eau ?", je lui demande (en effet, dans ces vieux HLM, la salle de bain est tout petite et l'installation rudimentaire). "Oui, mais j'ai refusé". "Mais pourquoi donc ?". "Je ne veux pas d'autres dégats chez moi. Ils sont venus réparer récemment une fuite d'eau. Venez voir ce qu'ils m'ont laissé". Et là, Mme B. me montre un trou dans le mur de sa salle d'eau, des traces de plâtre et des tuyaux qui courent le long des plinthes (photo). Même chose de l'autre côté du mur, dans la cuisine. Mme B., à son âge, ne va pas réparer elle même ces dégâts et personne à l'office communal HLM ne n'inquiète pour le faire. Et autre conséquence : Mme B. ne dispose pas de salle de bain adaptée.

CE N'EST PAS LA PREMIÈRE FOIS QU'ON M'ALERTE SUR CE GENRE DE MALFAÇONS DANS LES HLM DE PUTEAUX

L'accompagnement des personnes âgées, pour leur permettre de vivre chez elles, tant qu'elles le peuvent et le souhaitent, devrait être une action prioritaire de la riche municipalité de Puteaux. Pourtant, chaque semaine, lors de mes visites chez des habitants, je reçois des témoignages inverses. Nous agirons autrement.
Christophe Grébert

EN ATTENDANT, Y A-T-IL UN BON BRICOLEUR QUI ACCEPTERAIT D'ARRANGER CELA POUR CETTE DAME ? ME CONTACTER. Merci pour elle.

(photo : Flickr)

L'ex-président du MEDEF de Puteaux jugé pour détournements de fonds : 600.000 euros envolés

dimanche 21 avril 2013 à 09:33

250px-Logo_du_medef4 membres du groupe local du Medef Suresnes-Puteaux-Saint-Cloud, dont son ex-président, étaient jugés vendredi par le tribunal correctionnel de Nanterre dans une affaire de détournements de fonds au préjudice de l'organisation patronale et d'une assocation de médecine de travail.

Entre 2006 et 2007, ils ont placé plus d'un million d'euros d'excédents de trésorerie dans un fonds d'investissement géré par une société de gestion d'actifs, Edelweiss Gestion, dans laquelle ils avaient pour deux d'entre eux des responsabilités. La valeur de ce fonds a par la suite dégringolé enregistrant des pertes sèches de l'ordre de 600.000 euros.

L'ex-président du Medef local, jugé pour abus de confiance, était, de septembre 2007 à mai 2008, président du conseil de surveillance d'Edelweiss gestion. Quand à l'ex-trésorier du Medef SPSC, poursuivi pour recel, il en était le président du directoire entre 2007 et 2008. A la barre, le premier a certifié avoir "paraphé" les différents documents autorisant les placements risqués "sans les lire". Le second a dit avoir rédigé les bulletins de souscription "sur demande" expliquant avoir "fait confiance" au trésorier du Medef local et président du directoire d'Edelweiss Gestion.

La représentante du ministère public a requis des peines de prison avec sursis allant d'un à deux ans et des amendes de 5 à 20.000 euros à l'encontre des quatre prévenus. Elle a réclamé que la peine de l'ancien président de l'organisation patronale soit assortie de l'interdiction de diriger une association pendant cinq ans. Elle a par ailleurs demandé que l'ex-trésorier du Medef local ne puisse plus gérer de société d'investissement ou de fonds de placement pendant la même durée.

Le tribunal rendra sa décision le 9 juillet (source: Daily Bourse).

LE PARISIEN EN PARLE

LE GROUPE DE SURESNES-PUTEAUX-SAINT-CLOUD RADIÉ DU MEDEF

C'est dans ce contexte que le Medef des Hauts-de-Seine a annoncé début mars que son conseil d’administration « a pris à l’unanimité la décision de radier de ses adhérents, l’ex-Medef territorial de Suresnes Puteaux Saint Cloud ». Cette décision fait suite au refus du nouveau président du groupe local de rejoindre l’organisation unifiée du Medef Hauts-de-Seine. « Cette unification, voulue par le Medef national, avait été décidée pour clarifier et redynamiser la représentation patronale dans les Hauts-de-Seine. Elle a réuni tous les anciens Medef territoriaux du département sauf celui de Suresnes Puteaux Saint Cloud » déclare la présidente des Hauts-de Seine. De son côté, l'ex-Medef de Suresnes-Puteaux-Saint-Cloud, pour expliquer son refus de fusion, reproche au Medef 92 d'avoir des problèmes de gestion !

Pour Puteaux, avec Christophe Grébert, en mars 2014

samedi 20 avril 2013 à 22:11
Publié sur le site de Christophe Grébert :

Pour-Puteaux-003En mars 2014, les habitants de Puteaux se choisiront une nouvelle équipe pour gérer la commune. Nous serons bien entendu présents à ce grand rendez-vous démocratique. Pour participer et/ou soutenir notre campagne, rendez-vous dès maintenant sur POURPUTEAUX.COM.

Une équipe est en train de se construire. Elle a 2 ambitions : présenter un projet local basé en particulier sur l'intérêt général, la solidarité, l'équité, la bonne gestion, ... et permettre un large rassemblement qui ouvre la voie à l'alternance.
Christophe Grébert