Après 8 ans de procédures, la justice vient de condamner la ville de Puteaux et l'ancien pasteur Gilles Conti. Ils devront payer 6.000 euros à l'Eglise évangélique de Puteaux, et la ville devra lui restituer son local situé au 32 rue Charles Lorilleux.

La ville avait pris possession de ce local en novembre 2006 sans se préoccuper des alertes des fidèles qui lui signalaient que le vendeur, leur ancien pasteur Gilles Conti, n'avait pas autorité pour le faire !

En juin 2007, Joëlle Ceccaldi-Raynaud saisit la justice pour expulser les fidèles de leur local. Une manifestation est alors organisée devant la mairie. Mais loin de vouloir entendre les fidèles, le maire fait murer l'église (!). Les fidèles sont contraints alors de se réunir dehors, sur le parking qui jouxte leur local.

En mars 2009, l'église avangélique obtient un premier jugement favorable devant le tribunal de Nanterre. Mais le maire fait appel.

En septembre 2010, alors que la justice reste saisie, Joëlle Ceccaldi-Raynaud consent à accorder aux fidèles un local (une simple salle), mais leur demande un loyer !

Finalement, la cour d'appel de Versailles vient de confirmer ce que tout le monde savait depuis le début : la vente du local de l'église était irrégulière. La mairie aurait pu s'épargner 8 années de procédures (payés par nos impôts) et épargner aux fidèles de l'église évangélique 8 années de peine et d'injustice !

(source extrait de l'arrêt de la cour d'appel de Versailles : site de Nadine Jeanne)

Le commissaire, chargé de l'enquête publique sur le projet de modification du Plan local d'urbanisme pour le secteur de la Rose de Cherbourg présenté par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, vient de rendre ses conclusions : il émet un avis défavorable. Puteaux pour vous a participé à cette enquête publique  : nos arguments sont repris dans le rapport du commissaire enquêteur.

Après l'approbation à l'automne 2013 d'une première modification du PLU par le conseil municipal de notre ville, Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud a à nouveau demandé à son conseil de voter la prescription d'une seconde modification du PLU. Elle tend à rendre impossible la réalisation de plusieurs constructions de logements étudiants et familiaux dans le périmètre d'intervention de l'EPADESA, alors que l'ensemble de ces projets avaient fait l'objet de plusieurs réunions de concertation auxquelles de nombreux citoyens et des membres de la mairie avaient également participé en les approuvant.   Les projets menacés par la majorité actuelle concernent les ilôts  Chantecoq/Colline, promenade de l'Arche/Dalle Valmy, et le Secteur de la Rose de Cherbourg.

Or ce projet de seconde modification du PLU a été soumis à enquête publique, laquelle s'est achevée le 17 janvier 2014, après s'être déroulée sans incident. Le dossier  était complet et répondait aux exigences légales et réglementaires, du moins sur la forme. Plusieurs membres de PUTEAUX POUR VOUS y ont participé.

Conformément à la loi, le commissaire chargé de conduire cette enquête par le président du tribunal administratif, a rendu son rapport  et ses conclusions hier.
Comme la loi le prévoit, le rapport est public et nous en avons pris connaissance ce matin. Le commissaire enquêteur, M. Formento, y présente le projet de la mairie, les observations qu'il a pu faire sur le terrain, et fait la synthèse des remarques des autorités et des citoyens.
M. Formento  souligne la qualité et la pertinence des observations et  considère que l'enquête avait été très intéressante en dépit du faible nombre de participants. Tout rapport  se termine par un avis, qui est soit favorable, soit favorable avec réserves, soit défavorable, ce qui est globalement exceptionnel.

Or dans ce cas, l'avis rendu est défavorable sur les trois éléments essentiels du projet de modification présenté par la commune de Puteaux, (et favorable à l'égard d'un projet d'élargissement de passage piétonnier) . M. Formento a considéré que  l'argumentation de la mairie n'était pas « suffisamment fondée et étayée. ». Il déplore que « les conséquences diverses générées par la modification ne (soient) pas présentées » et souligne le caractère d'intérêt général des projets atteints par la modification du PLU soumise à enquête. Il reconnaît les efforts de conciliation fournis par l'EPADESA à la fin de l'enquête, dans une ultime tentative de compromis.

Nous ne pouvons que nous féliciter de la décision courageuse du commissaire enquêteur. L'avis défavorable du commissaire enquêteur n'interdit pas à la majorité de poursuivre le projet, mais fournira des arguments  aux opposants de la modification envisagée.

A moins que le projet de modification du PLU ne soit abandonné à la suite des élections de mars 2014, ouvrant ainsi la voie aux réalisations prévues issues de la concertation entre les citoyens, l'EPADESA et même la mairie de Puteaux au temps où Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud était à la fois maire et présidente de l'EPADESA.

Claudine Viard pour le groupe Urbanisme de Puteaux pour vous

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Je suis allé le 3 février voir le concert du Requiem de Mozart au conservatoire de Puteaux, salle Gramont. En entrant, surprise, pas très agréable du reste : les 5 (oui 5) meilleurs rangs de la salle sont réservés (16 x 5 = 80 sièges). A qui ? Au maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud bien entendu ! C'était le soir du démarrage de sa campagne pour l'élection municipale.

Pas de clientélisme ni de favoritisme... tu parles.

Cerise sur le gâteau, Mme Le Maire arrive 10 minute en retard, comme à son habitude. Ce qui fait que tout le monde attend : musiciens et choristes (une bonne trentaine) compris. Aucun respect des gens, je trouve cela affligeant. L'exactitude est la politesse des rois, dit-on. Et des Maires ?

Denis

Merci Denis pour ce témoignage. Je tiens à préciser qu'en 6 ans les élus de l'opposition, dont je suis, n'ont jamais reçu d'invitations de la mairie pour les spectacles donnés à Puteaux, que ce soit au théâtre, au conservatoire ou ailleurs.
Christophe Grébert

"Je ne fais pas de clientélisme, puisque tout le monde à le droit aux cadeaux de la mairie". Voilà l'argument choc du maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Seulement voilà, même cet argument est FAUX, puisqu'en réalité tous les Putéoliens ne recoivent pas les cadeaux. Une personne âgée nous en apporte la preuve.

Depuis des années, cette dame demande à pouvoir bénéficier des cadeaux de la mairie réservés aux seniors.

Après plusieurs relances téléphoniques et puis finalement après avoir envoyé une lettre recommandée, elle vient de recevoir un courrier de la directrice du Centre communal d'action sociale. Celle-ci affirme qu'il faut s'inscrire chaque année au CCAS pour bénéficier de cet avantage. Ah bon ? 3.000 personnes se réinscrivent donc chaque année. 3.000 courriers annuels que le CCAS a bien entendu archivés de manière à ce que les élus de l'opposition puissent s'assurer de la véracité de cette affirmation ?

Si vous comprenez les explications alambiquées de la directrice du CCAS pour justifier le refus de donner ses cadeaux à cette dame, écrivez moi !

La directrice affirme pour terminer qu'il n'y a pas eu de distribution de cadeaux cette année. Vraiment ? Le panier rouge en paille, avec foie gras, vins, thé et chocolats, donné à toutes les personnes qui ont la chance d'être inscrites au CCAS (si vous êtes inscrit et que vous n'avez pas reçu ce panier, réclamez le en mairie !), ce n'était donc pas un cadeau !?

La preuve est faite que tout le monde ne bénéficie pas des cadeaux de la mairie. Il s'agit donc bien de "clientélisme". La nouvelle majorité municipale devra s'assurer que tout le monde - et notamment les personnes âgées - profitent effectivement (et plus à la "tête du client") des mêmes avantages offerts par la ville.

Si vous avez 65 ans et + et que la mairie ne vous offre pas les cadeaux réservés aux seniors malgré vos demandes, faites le moi savoir. Il faut mettre fin à cette injustice.

La radio France info a diffusé ce mardi matin un reportage sur les élections municipales à Puteaux :

"Dans les Hauts-de-Seine, la ville de Puteaux est aux mains de la dynastie des Ceccaldi-Raynaud depuis 45 ans. Mais pour les prochaines municipales, la campagne s'annonce tendue, sur fond de conflit familial et d'accusations de clientélisme".

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