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Notre compte de campagne validé, après l'élection municipale partielle de juin 2015

dimanche 20 décembre 2015 à 14:42

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La démocratie a un coût. Lors de l'élection municipale partielle de juin 2015, notre campagne Le Rassemblement a totalisé 26.463 euros de dépenses, alors que le plafond pour ce scrutin était fixé à 58.686 euros.

Il faut savoir que le candidat paye toutes les dépenses : les tracts, le catalogue programme, les affiches, les professions de foi et jusqu'aux bulletins de vote dans les bureaux. S'il fait plus de 5% des voix, l'Etat lui rembourse jusqu'à la moitié du plafond qui est fixé pour chaque commune en fonction du nombre d'électeurs.

6 mois après le scrutin, notre compte de campagne vient d'être validé par la commission chargée de les vérifier. Déduction faite des dons et des apports en nature, l'Etat va donc pouvoir nous rembourser la somme de 22.612 euros que nous avions empruntés pour pouvoir nous présenter devant les électeurs de Puteaux et leur proposer une alternative au système en place.

Christophe Grébert

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La maire LR de Puteaux désigne son fils pour représenter la ville à la Métropole du Grand Paris

jeudi 17 décembre 2015 à 13:22

Ceccaldi-franchi

Lors du conseil municipal de Puteaux du mardi 15 décembre, Vincent Franchi, le fils du maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été désigné par la majorité Les Républicains pour représenter la ville à la Métropole du Grand Paris. Une nouvelle place rémunérée pour le fils prodigue et un nouveau pas... vers la succession.

Déjà conseiller départemental et super maire adjoint, le fils du maire de Puteaux ajoute donc à son portefeuille une nouvelle fonction. Ce poste de conseiller métropolitain aurait du revenir normalement au maire. C'est ce qui se passe dans les autres communes.
Mais l'objectif à Puteaux est de préparer la succession : en 2017, Joëlle Ceccaldi espère obtenir un siège de sénatrice des Hauts-de-Seine et passer ainsi les clés de la ville à son fils Vincent, 3 ans avant l'élection municipale !

Quelle saine démocratie !

Après la désignation du représentant de la ville au conseil de la Métropole, le conseil municipal de Puteaux a élu les 6 représentants au conseil de Territoire de la Défense. Ces 6 représentants sont... Joëlle Ceccaldi et 5 élus de sa majorité. L'opposition n'obtient aucun représentant au Territoire : 

Décès de l'un des acteurs de "la fusillade de Puteaux" de 1971 et oncle de Joëlle Ceccaldi-Raynaud

mercredi 16 décembre 2015 à 13:54

6a00d8341c339153ef0120a506391c970b-800wiJoëlle Ceccaldi-Raynaud et son fils Vincent Franchi n'étaient pas présents hier soir au début du conseil municipal de Puteaux. Ils assistaient aux funérailles d'Antoine Gianni au cimetière de Pinarello, en Corse. Beau-frère de Charles Ceccaldi-Raynaud, Antoine Gianni est l'un des acteurs de la "fusillade de Puteaux" lors de la campagne municipale de 1971 au cours de laquelle un colleur d'affiche est mort. Il était le chauffeur de la voiture de l'équipe de Ceccaldi opposée à l'équipe de Dardel, le maire socialiste sortant. 

Extrait de "Règlement de comptes à Ceccaldi City" in l'Express du 20 octobre 2005 :

"Les relations entre Ceccaldi et Dardel (ancien maire de Puteaux) se dégradent rapidement et, lors des élections municipales de 1971, les deux hommes s'affrontent lors d'une très violente campagne électorale. Dans la nuit du 26 au 27 février, les colleurs d'affiches des deux camps ne se contentent plus d'échanger des coups de poing: Salah Kaced, 31 ans, un serrurier de l'équipe Dardel, est abattu; sept autres partisans de l'ancien maire sont blessés. Au cours de l'enquête, 17 personnes sont inculpées, toutes proches de Charles Ceccaldi-Raynaud, dont son propre beau-frère, Antoine Gianni. Lors du procès, en 1974, quatre des inculpés écopent de prison ferme; un an plus tard, le maire de Puteaux est reconnu civilement responsable de l'affaire".

Extrait de "Puteaux, une banlieue de série noire" in Le Nouvel Observateur du 1er novembre 1971 : 

"Chaque nuit, des « commandos » se poursuivent dans les rues désertes, on recouvre à toute vitesse les affiches de l’adversaire. Les coups de poing succèdent aux coups de gueule. Et, dans la nuit du 26 au 27 février, les coups de fusil aux coups de poing. Il y a un mort, Salah Kaced, 31 ans, serrurier. Et sept blessés. Tous travaillaient pour Georges Dardel. Dix-sept personnes sont inculpées après l’enquête conduite par le commissaire divisionnaire Roger Poiblanc. La plupart des inculpés sont des employés municipaux, des amis ou même des parents de Charles Ceccaldi-Raynaud. Les plus connus : Antoine Gianni, quarante et un ans, beau-frère du maire, directeur de la S.A.R.L. « Sogepark », qui assure le nettoyage et le jardinage des parkings des H.L.M. La gérante de cette société est la femme d’Antoine Gianni, Rose. Pierre Debrossard, quarante et un ans, régisseur du marché Chantecoq (employé municipal). Connu de la police pour avoir participé à des bagarres sérieuses, notamment le 13 septembre 1968 et le 25 octobre 1969. Maurice Ollivier, quarante et un ans, surveillant de voirie (employé municipal). Pierre Lesage, vingt-neuf ans, ancien chauffeur de Georges Dardel. Il travaille pour la municipalité depuis 1968. Depuis le 1er octobre 1968 il est, comme Debrossard, régisseur de marchés. Antoine Pasquini, concierge aux H.L.M. de la ville. Antoine Cannonici, cinquante-deux ans patron du bar « la Méditerranée », qui sert de permanence électorale à Ceccaldi-Raynaud. Pittoresque établissement où l’on rencontre de solides garçons qui portent des chevalières grosses comme des pièces de 5 francs… Sur les lieux de la fusillade, les policiers découvrent : une carabine 22 long rifle, un chargeur de pistolet calibre 6,35 et des douilles de 9 mm. Le résultat des perquisitions, aussi, est éloquent. Parmi les objets saisis et placés sous scellés par le commissaire Poiblanc : dix-sept cartouches « Gevelot » calibre 7,65, trouvées dans la chambre à coucher de Monique Debrossard ; un revolver « Manufacture d’armes de Saint-Etienne » n° 27 060, canon n° 1892 51 893, chez Maurice Ollivier, 140, rue de Verdun, à Puteaux ; deux fusils de chasse, l’un à canons superposés, n° 13 559 SMF, l’autre à canons juxtaposés n° 26 136 calibre 12 ; une carabine et une dizaine de cartouches 22 long rifle ; un pistolet Walther, calibre 7,65 n° 37 205 ; des dizaines de cartouches de calibre 12…".

Puteaux, mairie, noel, patinoire [Flickr]

mardi 15 décembre 2015 à 15:28

Grébert posted a photo:

Puteaux, mairie, noel, patinoire

Puteaux, mairie, noel, patinoire [Flickr]

mardi 15 décembre 2015 à 15:28

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