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Diffuseurs de parfum dans les HLM et bâtiments publics de Puteaux. La municipalité reconnait quelques allergies

mercredi 4 juillet 2018 à 19:18

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Lors du conseil municipal de Puteaux du 21 juin, j'alerte une nouvelle fois la municipalité sur la toxicité des diffuseurs de parfum installés dans les entrées des résidences HLM et des bâtiments publics de la commune. La maire reconnait "qu'il peut effectivement y avoir quelques allergies", mais elle n'entend pas renoncer à ce système pour lequel la ville a déjà dépensé 45.000 euros.

Voici le texte de mon intervention en séance : 

"Après les résidences HLM, la municipalité de Puteaux avez décidé d’installer des diffuseurs de parfum dans les bâtiments communaux. Combien d’argent allez vous dépenser pour cela ? 
En février, l'office HLM de Puteaux a installé des diffuseurs de parfum "pour ambiancer olfactivement les halls d'immeubles".
Si vous ne le saviez pas, Madame le maire, sachez que 4 mois plus tard, les diffuseurs installés sont arrêtés : les habitants se plaignant d'asthme et d'irritation, eux­-mêmes ou les gardiens à leur demande ont stoppé ces systèmes de diffusion de produits chimiques. Des produits qui provoquent des allergies et peut­-être pire encore, puisque selon une enquête de Que Choisir ces désodorisants et autres parfums ambianceurs sont suspectés de perturber le système hormonal.

Plutôt que de diffuser des parfums artificiels pour cacher les mauvaises odeurs dans les bâtiments municipaux et les résidences HLM, la ville a-t-­elle plutôt prévu d’améliorer le nettoyage de ces bâtiments et de les rénover quand c’est nécessaire ?"

Dans sa réponse, Joëlle Ceccaldi-Raynaud explique que la commune a dépensé 45.000 euros pour ce système de parfum. Elle affirme ensuite que ces sont les locataires qui les ont réclamé et qu'il y a "peut-être effectivement quelques allergies", mais qu'elle n'est pas au courant. Comment mentir 3 fois en seulement quelques secondes : quel locataire a demandé un système que tout le monde décrie  (ou comment reporter la faute sur les autres) ? Ce n'est pas "peut-être", tous les locataires avec qui j'ai discuté au cours de mes visites des résidences HLM se plaignent de ces diffuseurs. La maire n'est pas au courant ? Mon article date du mois de février ! Enfin, à aucun moment, la maire dit qu'elle va renoncer à ce système. Les boitiers sont neutralisés par les habitants, on dépense 45.000 euros pour rien, mais la maire continue à en acheter et à en installer, en semblant prendre mes alertes et celles des habitants très à la légère....

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Coup de chaleur à la piscine de Puteaux

lundi 2 juillet 2018 à 14:58

Piscine

Il faisait très chaud ce week-end. Conséquence : vous avez été nombreux à vouloir profiter de la piscine de Puteaux. La municipalité a activité son arrêté interdisant l'entrée aux non Putéoliens en cas de forte chaleur. Cela a provoqué des tensions à l'entrée du palais des sports : des personnes venues de loin ont été refoulées et ont exprimé leur mécontentement.

Cet arrêté limitant l'accès à la piscine de l'île en cas de forte chaleur a été pris en 2017. La municipalité l'a justifié pour des raisons de sécurité : "Plus la température monte, plus l’affluence augmente et plus les dégradations sont élevées", avait alors affirmé la mairie. Lorsque j'ai demandé quelles dégradations avaient été commises à la piscine, la maire a été incapable de m'apporter la moindre réponse. 

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La piscine de Puteaux est en réalité quasi vide une bonne partie de l'année. Mais c'est vrai que quelques week-ends par an, en cas de canicule, l'affluence est forte et tout le monde ne peut pas entrer. La municipalité pratique alors une sorte de "discrimination" en laissant passer les Putéoliens (des électeurs) et en refoulant les non-résidents (de vulgaires étrangers pour la maire). C'est une méthode comme une autre de réguler un trop plein.  DhCSZ-TX0AAiWucLe problème est que le principe de sélection est illégal : la piscine est un équipement qui a été financé par de l'argent public et tout le monde peut donc y accéder. TOUS les français ont financé la piscine de Puteaux, à travers la TVA et les différents autres impôts. Les Putéoliens n'ont directement contribué à son financement qu'à environ 15%.
Les revenus de la piscine sont d'autre part très majoritairement générés par les non Putéoliens : ils payent un tarif plus élevé et représentent la moitié des abonnés. Sans les non putéoliens, la piscine de Puteaux n'existerait tout simplement pas !

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Ce qui peut être reproché au minimum à la municipalité c'est son manque d'anticipation. Alors que le pic de température était annoncé depuis plusieurs jours par Météo France, la ville n'a pas alerté sur son site et sur ses réseaux sociaux qu'elle appliquerait cet arrêté ce week-end. Des personnes se sont déplacées pour rien, parfois de loin. On comprend donc leur déception.

Que pensez-vous de cette façon de faire et, selon vous, quelles mesures pourraient-on mettre en place pour éviter ces tensions en cas de forte affluence au palais des sports ?
Christophe Grébert

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11.800 places de parking sont vides à la Défense

dimanche 1 juillet 2018 à 17:19

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C'est un nouveau rapport de la Chambre régionale des Comptes sur la gestion de la Défense qui l'affirme : les parkings publics du quartier d'affaires ne font plus recette. Sur 21.900 places, 54% sont inoccupées, soit 11.800 stationnements pour voiture vides aux portes de Paris !

Le quartier a été conçu dans les années 60 sur le modèle du tout voiture. On imaginait alors que les salariés des tours et les clients des galeries commerciales viendraient en voiture. 20.000 emplacements sont alors construits sous la dalle.

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Ces parkings sont réalisés par l'aménageur (l'Epad) qui en confie l'exploitation à un délégataire. Celui-ci reverse une redevance d'exploitation à l'Etablissement d'aménagement de la Défense qui en tire sa principe ressource pour entretenir les espaces publics du quartier.

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Mais voilà, les temps ont changé : on vient de plus en plus à la Défense par le RER, le Transilien, le Tramway, le Métro, en bus, à vélo ou à pied... et de moins en moins en voiture. Résultat, la fréquentation des parkings baisse année après année inexorablement. Le chiffre d'affaires de l'exploitant continue de progresser uniquement du fait d'une hausse régulière des tarifs : +20% en 5 ans.

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Mais c'est un cercle vicieux : plus les prix des parkings grimpent, plus les automobilistes renoncent à venir à la Défense. Ils vont faire leurs achats ailleurs ; ou ils vont se garer sur les communes environnantes (augmentant les nuisances locales, comme dans le quartier Bellini à Puteaux) ; ou bien encore ils abandonnent la voiture pour les transports en commun...

Ladefense4La Sepadef, société qui exploite les parkings de la Défense, affirme être en déficit, malgré 35 millions d'euros de chiffres d'affaires. Elle continue malgré tout de reverser 21 millions d'euros de redevance à Paris la Défense (qui a succédé à l'EPAD). Mais pour combien de temps ? Ce déficit "fait peser un risque sur la continuité d’exploitation de la délégation", alerte la Chambre Régionale des Comptes. 

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Les élus de Paris la Défense - et notamment le président des Hauts-de-Seine et les maires de Puteaux et de Courbevoie - nous avaient bien caché cette situation. Peut-on compter sur eux pour trouver une solution à cette crise ? Ne construisent-ils pas encore des parkings souterrains sur tout le territoire, comme si de rien n'était ? Ce sera à nous de réinventer la Défense !
Christophe Grébert

Ce reportage de l'ORTF datant de 1967 montre l'utopie technocratique du quartier de la Défense. Un projet extraordinaire mais dépassé

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(source photo)

Pourquoi Patrick Devedjian et la droite des Hauts-de-Seine veulent bétonner encore plus les villes de la Défense

mercredi 27 juin 2018 à 14:32

Grebert2Lors du conseil municipal de Puteaux du 21 juin 2018, nous avons voté contre la demande de financement de l'établissement public Paris la Défense (ex-Epadesa) présentée par son président Patrick Devedjian, car la politique de celui-ci et de sa majorité Les Républicains-UDI des Hauts-de-Seine est de bétonner toujours et encore les villes autour du quartier de la Défense contre l'intérêt des habitants, mais pour le bénéfice financier de quelques uns. 

Voici le texte de mon intervention en séance : 

"Paris la Défense" est le nouvel établissement public qui a remplacé l'Epadesa et Defacto pour gérer le quartier d'affaires de la Défense.
 Son conseil d'administration compte 17 administrateurs, dont 9 élus du départements des Hauts-­de-­Seine. Le département présidé par Patrick Devedjian, qui dirige aussi Paris la Défense, détient à lui seul la majorité absolue au conseil d’administration et y fait donc ce qu'il y veut.

Il y a 8 autres administrateurs :
­ 2 représentants de l'Etat,
­ 1 représentant de Puteaux (la maire),
­ 1 représentant de Courbevoie,
­ 1 représentant de Nanterre,
­ 1 représentant de Paris,
­ 1 représentant de la région Ile-de-France,
­ et enfin 1 représentant de la Métropole du Grand Paris.

Chacune de ces collectivités est appelé par Patrick Devedjian à participer au budget d’investissement de l'Etablissement Public. Pour Puteaux, le montant réclamé est de 2,8 millions d’euros par an sur 10 ans, soit un total de 28 millions d’euros sur cette période.

Les villes de Paris et de Nanterre ont d’ores­ et ­déjà annoncé qu'elle refusait de payer, chacune avec ses propres raisons : http://defense­92.fr/paris­la­defense/nanterre­et­paris­refusent­de­payer ­pour­la­defense­56772
http://www.leparisien.fr/hauts­de­seine­92/finalement­qui­va­payer­pour ­entretenir­la­defense­19­06­2018­7781736.php

Nous serions tentés d'être du même avis. En effet :

Alors que l’intention affichée par Patrick Devedjian et par de la majorité Les Républicains/UDI du conseil départemental des Hauts-­de­-Seine est de faire de la Défense un quartier de vie, en réalité la priorité est toujours la même : construire toujours plus de tours de bureau et un peu de logements mais des logements de grand luxe.

Ainsi à Puteaux, est projetée la construction de la tour la plus haute de France "The Link" pour accueillir le nouveau siège de TOTAL : 120.000 m2. 
Projet qui va renforcer la bétonisation de la ville, dans un quartier déjà saturé, le quartier Bellini.

A Courbevoie, il y a le projet russo­-mégalo Hermitage, 2 tours jumelles constituées de bureaux, d’un hôtel de luxe 5 étoiles et de logements pour milliardaires. L'opposition à Courbevoie est opposée à ce projet qui va entraîner la destruction de logements sociaux

Dans le document que nous transmet Patrick Devedjian pour justifier cette demande d’argent public, il annonce que sur la Défense, il y aurait un potentiel de 150.000 logements ! Il affirme aussi que l’objectif est d’en créer 450 à 500 par an, tout en continuant à édifier toujours plus de tours de bureau. Comment atteindre ces objectifs, sinon en surdensifiant les villes de la Défense : Nanterre, La Garennes­Colombes, Courbevoie et Puteaux !

En surdensifiant sans se préoccuper de mixité sociale... Je l'ai déjà montré : les pauvres sont écartés du nouveau quartier des Bergères.

Après les bureaux et les logements, les équipements : Le plus scandaleux est le financement public du stade privé U arena désormais baptisé "Paris la Défense". L'Etablissement public, donc nous... allons verser plus de 3 millions d’euros par an pendant 10 ans, soit plus de 30 millions d'euros, pour louer le nom de ce stade. On pourrait discuter longtemps de l’intérêt de payer pour que ce stade porte le nom du quartier dans lequel il se trouve. Mais ce qui est plus déterminant encore, c’est que ce stade a été construit sur la promesse d’un financement 100% privé.

Patrick Devedjian demande à Puteaux une contribution de 28 millions d’euros. On va verser plus de 30 millions d’euros rien que pour une seule opération publicitaire décidée par Patrick Devedjian au bénéfice exclusif de Jackie Lorenzetti, richissime propriétaire du stade Arena de Nanterre (126e fortune de France).

Cet homme d'affaires affirme publiquement qu'il va faire d’importants bénéfices avec ce stade qui aurai été intégralement financé par nos impôts, entre le terrain, l’achat des bureaux par le conseil département et cette opération de "naming".

Conclusion  : la Défense n'est pas gérée comme un quartier de vie, mais toujours et encore comme un super coffre fort et une pompe à finance pour quelques uns.

Il serait donc sage que la municipalité Puteaux, soucieuse de défendre les intérêts des contribuables putéoliens, refuse -­ comme Paris et Nanterre -­ d'approuver cette convention de financement de l'Etablissement public de la Défense que nous impose Patrick Devedjian".

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Puteaux va dépenser 12 millions d'euros pour une passerelle interdite aux cyclistes

mardi 26 juin 2018 à 16:25

Passerelle-lumiere

Lors du conseil municipal de Puteaux du 21 juin, le maire a annoncé une dépense de 700.000 euros pour illuminer la future passerelle de l'île. Au total, la ville va dépenser 12 millions d'euros pour ce nouvel équipement. Je suis intervenu en séance du conseil pour suggérer qu'une partie de l'argent de "'mise en lumière" soit plutôt employée pour rendre accessible cette passerelle aux vélos. Joëlle Ceccaldi a alors confirmé que les cyclistes n'auraient pas le droit de rouler sur la passerelle et qu'elle refuserait de modifier son projet.

Voici le texte de mon intervention en séance : 

"Vous faites dépenser à la ville 700.000 euros pour la “mise en lumière” de la future passerelle piétonne de l’île. 
Nous préférerions que cet argent soit utilisé autrement : pour permettre l’accès de cette passerelle aux cyclistes. En effet, selon le projet actuel, non seulement l’accès à la passerelle depuis les quais de Puteaux sera très difficile aux vélos, mais en plus les cyclistes ne pourront rouler dessus : ils seront obligés de descendre de leur vélo et de traverser la passerelle à pied en poussant leurs 2 roues. 
Notre ville doit faciliter la circulation à vélo. Cette passerelle ­ qui représente un investissement de 12 millions d’euros ­ doit évidemment être au niveau de l’évolution des déplacements en ville. 
Etes-­vous favorable à une modification de votre projet pour s’adapter à l’usage de plus en plus grand du vélo ? Acceptez­-vous de consacrer un peu moins d’argent au décorum et plus à l’amélioration de l’accès de la passerelle, notamment pour permettre aux cyclistes d’y circuler sans poser le pied au sol ?"

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