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Le clan Ceccaldi-Raynaud de Puteaux décrypté par L'Opinion

vendredi 14 août 2015 à 12:27

Lopinion

Le journal L'Opinion publie cet été une série d'articles sur "la politique de père en fille". Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud, ancien et actuel maire de Puteaux, ont droit à leur portrait familial. Il y est beaucoup question de clientélisme. Extrait :

"Qu’importent les quolibets sur ses maigres diplômes ou les rumeurs sur son échec au baccalauréat. A Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a fait la seule école qui vaille : celle de son père, Charles Ceccaldi-Raynaud, maire SFIO, RPR puis UMP de la ville de 1969 à 2004. Figure des « Corses des Hauts-de-Seine », l’ancien avocat avait d’abord préparé son fils Louis à prendre sa suite. Mais la mort de ce dernier, survenue accidentellement au début des années 1990, propulsera sa cadette en position de dauphine. Elue au Conseil municipal et adjointe dès 1995, elle assimilera vite les ficelles qui ont permis de conserver la ville, parmi les plus riches de France, entre les mains de sa famille pendant près d’un demi-siècle (..)".

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Selon la maire (LR) de Puteaux, les médias qui la critiquent sont malades et pervers

mercredi 12 août 2015 à 15:41

PI_2015-07-2Les accusations de clientélisme lancées par plusieurs médias nationaux contre la maire Les Républicains de Puteaux ont particulièrement énervé cette dernière. Dans le dernier journal municipal, Joëlle Ceccaldi-Raynaud s'en prend notamment au Monde, à Libération et à France Inter.

Posant en majesté en couverture du "Puteaux infos" de juillet-août, la maire de Puteaux lance dans ce numéro une charge d'une rare violence contre les médias et la liberté de la Presse : "Les articles mêlant la calomnie, la caricature et les accusations sans preuve ont sali l’image de notre ville", affirme-t-elle, suite à la publication de plusieurs enquêtes dans Le Monde et Libération, et la diffusion d'une chronique humoristique sur l'achat de voix diffusée sur France Inter.

Elle dénonce les journalistes qui ont évoqué dans leurs articles son système "clientéliste" pourtant revendiqué haut et fort dans chacun de ses discours.

"Un grand quotidien national s’est étonné de notre gestion de la commune, mentionnant «une façon d‘administrer bien particulière ». Nous devons donner raison à l’auteur de cette formule", écrit-elle. "On nous reproche de veiller sur les anciens et nos «multiples attentions pour les personnes âgées» (..) Notre engagement en faveur des anciens est notre honneur".

"Dans cette France de la pensée unique, qui refuse la différence et méprise la réussite, il ne fait pas bon sortir du lot (sic). Mais il fait bon vivre à Puteaux. Sans doute la vie y est-elle plus douce et plus solidaire que de l’autre côté de la Seine ?", ajoute la maire Les Républicains toujours prête pour sa part à critiquer la commune UDI "de l'autre côté de la Seine", à savoir... Neuilly-sur-Seine !

Le "mépris" des journalistes à son égard serait, selon Joëlle Ceccaldi-Raynaud, "révélateur d’une certaine pathologie" (re-sic) qui correspondrait, d'après elle, à "une perversion de la pensée" ! 

Oui, énervée, sa majesté de Puteaux est. Un état pathologique qu'il serait tout autant intéressant d'analyser... 

Attaquer les journalistes qui font leur travail, c'est attaquer l'un des fondements de la démocratie : la liberté de la presse. Le maire de Puteaux rêve d'un monde sans journaliste et sans opposant. Ce serait pour elle le paradis (pas seulement fiscal) !
Christophe Grébert

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Eugène-Eugène : un nouveau resto à Puteaux... pour 5 millions d'euros d'argent public

mardi 11 août 2015 à 12:48

11825552_1437870063210074_327840362059720106_n9 ans (sic) après le lancement du projet et 5 millions d'euros dépensés par la ville de Puteaux, le restaurant "Eugène-Eugène", rue Eichenberger, a - enfin - ouvert ses portes. Un superbe décor pour un restaurant de luxe aux prix inabordables pour la majorité des Putéoliens. Ces derniers ont pourtant financé cet équipement !

Retour sur une histoire peu banale : 

En janvier 2006, la municipalité lance une consultation pour la réalisation d'un parking souterrain rue Eichenberger sur lequel doit être aménagé un square et une serre.

En 2008, Joëlle Ceccaldi-Raynaud reprend l'idée dans son programme municipal. La candidate UMP promet la réalisation d'une "serre botanique" :

Projetump2008

Le maire déclare vouloir y créer une exposition permanente d'orchidées. Mais lorsque le chantier du parking souterrain est lancé en 2011, le projet de serre est transformé en "espace de restauration".

Le parking ouvre en 2012. Les travaux de la serre et du jardin commencent dans la foulée. Le restaurant "La Serre" doit ouvrir en septembre 2013, annonce alors une banderole :

Palissade+de+chantier+-restaurant+-+palissade+décorative+-+puteaux+-+bâche

Durant 2 ans, et sans aucune explication de la municipalité, cet équipement reste inoccupé. Le jardin "public" demeure fermé. Jusque là, la ville avait déjà dépensé 4 millions d'euros dans cet aménagement.

Mais la facture s'est encore allongée depuis :

- La ville a acheté pour 392.300 euros de climatisation. Ouvrir un restaurant dans ce qui a été conçu au départ comme une serre nécessite en effet un sacré système de chauffage l'hiver et de refroidissement l'été. Un non-sens environnemental ! C'est la commune qui finance la clim qui sera utilisée par le restaurateur... Ce sera un gouffre en électricité. Qui payera la facture EDF ?

- Au cours du conseil municipal du 29 avril 2014, le maire annonce encore 552.000 euros de dépenses (460.000 euros Hors Taxes), affirmant qu'il s'agit du "solde" de l'opération pour l'ouverture de la "grande serre" et de son restaurant (il a changé de nom) "Chez Eugène" :

Budget2014

 

- Ce n'est pourtant pas terminé : 216.000 euros sont encore budgétés en 2015 pour la réalisation d'une fontaine. Un chantier qui a été confié à la société Eiffage.

Au total, cette serre et ce jardin ont donc coûté à la commune plus de 5 millions d'euros.

C'est sans compter les coûts annuels d'entretien du bâtiment, de la fontaine et du jardin, le propriétaire du restaurant ne payant que le loyer du local de restauration et du jardin qui restent la propriété de la commune.

UN JARDIN PUBLIC ... PRIVATISÉ

Voilà un nouvel exemple de la mauvaise gestion municipale : on lance un projet sur un simple coup de tête, on le modifie en cours de route sans se soucier des coûts et des retards, et on en confie l'exploitation à une entreprise sans se préoccuper du retour sur investissement et de l'utilité publique. Tout cela avec notre argent... Pour vous faire une idée, 5 millions d'euros, c'est le prix de construction de 2 crèches ou d'un grand immeuble HLM. 

Pour 5 millions d'euros, des collectivités ont créé des services qui profitent à tous et de vrais emplois qualifiants. Qu'en est-il ici ? Est-il logique qu'une collectivité finance l'ouverture d'un restaurant de luxe qui ne sera fréquenté que par une infime minorité de la population ? Certes, des emplois locaux sont créés, mais à quel coût et selon quelles conditions ? Et de toute façon, des restaurants ouvrent à Puteaux sans avoir besoin de subventions. Ils créent tout autant d'emplois locaux. Il n'y avait donc pas de nécessité de solliciter l'argent des contribuables putéoliens pour un tel équipement. Le seul gagnant ici, c'est le restaurateur qui dispose d'un investissement de 5 millions d'euros pour le prix d'un loyer.

Je ne suis pas opposé au principe d'un financement public d'un équipement commercial, mais il est indispensable qu'en contrepartie le projet serve l'intérêt général : des prix abordables pour le cas d'un restaurant, en faire un vrai lieu de convivialité et de rencontre ouvert à tous et pas un club de riches, créer des emplois d'insertion et qualifiants, monter un projet innovant et respectueux de l'environnement... Nous en sommes ici très loin. C'est même l'inverse qui a été produit. Enfin, et j'insiste, la règle devrait être qu'un espace vert financé par de l'argent public reste public.
Christophe Grébert

(photo : Flickr)

L’état du boulevard circulaire de La Défense pointé du doigt

lundi 10 août 2015 à 12:32

Circulaire

Pannes d’éclairage, détritus le long de la chaussée, accotements défoncés, panneaux rouillés, vieux marquages,… l’état du boulevard circulaire de La Défense s’est dégradé depuis ces dernières années. Une situation qui agace les collectivités locales et Defacto.

A LIRE SUR DEFENSE-92.FR

Puteaux infos : une "provocation grossière et pleine de mépris"

mardi 4 août 2015 à 12:27

Image1Un habitant de Puteaux a reçu le magazine municipal "Puteaux infos" de juillet-août dans sa boîte aux lettres et a décidé de le retourner au maire :

J'ai été saisi d'un profond sentiment de dégoût lorsque j'ai reçu dans ma boîte aux lettres ce torchon en papier glacé.

La maire de Puteaux posant en majesté dans une posture se voulant présidentielle, en première page d'un journal censé informer les citoyens de la commune : provocation grossière et pleine de mépris. Je ne veux plus de cela. 

Cet exemplaire a été rapporté à la mairie et il en sera ainsi des suivants, que je renverrai systématiquement à l'expéditrice. 

Image2Un coup d'épée dans l'eau ? Certainement. Mais que tous ceux qui souhaitent dire non à cet outil de propagande qui ne se cache même plus en fassent de même. Je préfère encore encombrer les poubelles de la mairie que la mienne. 

Peut-être souhaiterez vous relayer cette initiative par le biais de votre blog afin que d'autres en fassent de même ? Pour ma part je m'y tiendrai désormais : ce sera ma façon à moi de dire "non".

Bon courage pour la poursuite de la "lutte". 

Cordialement,

P.