Samedi 19 octobre 2013, l'équipe Puteaux pour vous s'est rendue au festival de street art organisé sur le parvis de l'Hôtel-de-ville par le collectif d'artistes Rue Stick. Un bref moment de liberté dans une ville où la culture est très encadrée et peu portée sur la création, malgré un budget de 34 millions d'euros.

Il fallait donc profiter de cet évènement qui permettait de voir des illustrateurs, photographes, peintres et pochoiristes créant en direct. Un collage collectif a notamment été organisé sur le mur au pied du jardin des vignes rue de la République. Malheureusement, ce collage doit être karchérisé lundi matin par la municipalité (sic), alors que ces affiches pourraient tenir plusieurs semaines. La culture d'accord... mais pas trop.

Nous présenterons en mars 2014 un projet culturel ambitieux qui rendra fier ses habitants et qui fera rayonner notre ville bien au-delà de ses frontières.

Puteaux a pour cela besoin de s’ouvrir et de travailler avec les autres.

Notre ville emploie aussi déjà des professionnels de la culture : donnons-leur la liberté d'agir et de créer. Donnons aussi leur chance à nos jeunes artistes, en leur offrant des salles d'exposition et des plateaux de concert et de théâtre leur permettant de se produire.

Grâce à une politique d’envergure menée par des professionnels de la culture, les habitants qui souffrent de ce déficit et notre jeunesse totalement oubliée connaîtront une véritable libération : beaux arts, arts numériques, danse, musique, chant, théâtre seront mis à l'honneur.

Ainsi, d'ici à quelques années, Puteaux sera reconnue partout et par tous comme une ville de la culture !

(photos : Flickr)

Des policiers municipaux de Puteaux, placés sous la direction du maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, ont photographié à plusieurs reprises l'équipe Puteaux pour vous présente dans les rues de la ville dans le cadre de la campagne municipale. On les voit sur les photos ci-dessus dans la rue Jean Jaurès (à gauche) et sur le marché des Bergères (à droite). Voudrait-on empêcher l'opposition de mener campagne librement ?

Ce samedi matin, des policiers municipaux m'ont annoncé que j'étais verbalisé pour "occupation illégale du domaine public". J'ai aussitôt alerté la préfecture de cette nouvelle atteinte aux droits de l'opposition.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud est connue pour ses attaques contre la liberté d'expression. C'est elle qui avait fait racheter tous les exemplaires du Canard Enchaîné. Le journal révélait qu'elle possédait un compte au Luxembourg sur lequel la justice a retrouvé 4 millions d'euros. Une instruction est en cours au tribunal de Nanterre. Le maire de Puteaux y est régulièrement convoqué en tant que "témoin assisté".

(photos : Flickr)

Au total, 12 enfants se sont blessés dans le jardin du nouveau conservatoire de Puteaux depuis son ouverture il y a 1 mois. Heureusement, il ne s'agit que de petites blessures, mais qui ont parfois nécessité l'intervention des pompiers. Lors du dernier conseil municipal, les élus de l'opposition avaient toutefois alerté le maire sur la dangerosité de certains jeux en bois installés dans ce jardin. Joëlle Ceccaldi s'était moquée de cette critique. Faut-il attendre un accident plus grave pour réagir ?

Il apparait en effet que ces jeux se sont pas sans risque : plusieurs enfants sont tombés de la balançoire. Un grand classique. Mais, plus gênant est ce trou dans le piano en bois qui semble entraîner de nombreuses chutes. Décision aurait été prise de le boucher. Ce n'est pas encore fait.

Autre jeu mal conçu : la trompette géante dont une corde a lâché. Le pont levis pose aussi problème : une corde menace de casser au bout seulement d'un mois !!!

Tous ces jeux ont été fabriqués spécialement pour ce jardin, dont le coût total avec les fontaines atteint le chiffre record pour Puteaux de 3.120.000 euros. Mais ces jeux ont-ils reçu une homologation ? Interrogé en séance, le maire a été incapable de répondre à cette simple question.

QUESTION POSÉE AU MAIRE PAR L'OPPOSITION LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 SEPTEMBRE 2013 :

"Suite à l'ouverture du jardin en face du conservatoire, nous aimerions savoir s'il a reçu un agrément de sécurité pour les enfants, car des parents nous signalent des incidents : Des enfants se sont fait mal, les pompiers ont dû se déplacer. Certains jeux, comme le piano par exemple, sont dangereux : les marches n'ont pas de main courante et il y a un trou dans le piano qui permet de redescendre, mais qui pour des petits est vraiment dangereux. Ce serait bien de le boucher avant d'avoir un réel problème".

Le maire n'a pas répondu à cette question.

(photos : Choses vues à Puteaux)

4 maîtresses étaient absentes mardi dernier à l'école Petitot, sur le haut de Puteaux. Il a fallu attendre mercredi et jeudi pour qu'elles soient remplacées. "A chaque fois, ce sont nos enfants qui patissent de cette situation", proteste un parents d'élève.

L'association des parents indépendants, qui a remporté les élections sur la Peep dans cet établissement, demande que les enseignants absents soient systématiquement remplacés. C'est bien la moindre des choses.
Comme par hasard, il y a des écoles à Puteaux où tout se passe toujours bien. La municipalité s'en assure, avec l'administration de l'éducation nationale. Et puis il y a d'autres établissements dont la mairie semble beaucoup moins s'intéresser, sauf bien sûr lorsque l'opposition l'alerte. C'est le cas de Petitot. Trop populaire ? trop proche de Nanterre ? Pas assez de "clients" ?

Nous lançons donc une nouvelle alerte : Il ne doit pas y avoir à Puteaux des écoles défavorisées par rapport à d'autres. Toutes les écoles primaires doivent avoir les mêmes moyens, avec partout du personnel stable et encouragé. La mairie sait agir pour cela lorsqu'elle le veut bien. Si la majorité actuelle ne veut pas le faire dans toutes les écoles, soyez assurés que notre intention est de travailler à cela.
Christophe Grébert

(photo : école Petitot, FCPE)