Mardi 5 avril, je participe à un débat sur le thème du clientélisme électoral. C'est un thème que nous connaissons bien à Puteaux. Pour illustrer ce débat public qui aura lieu à Montrouge, voici quelques vidéos intéressantes.

En décembre 2014, BFM TV a diffusé un reportage sur le clientélisme politique. Une partie de l'enquête est consacrée à Puteaux. Dans l'une de ses rares interviews, Joëlle Ceccaldi-Raynaud affirme que les fastueuses fêtes de fin d'année ne sont pas du clientélisme "puisque c'est pour tout le monde", un incroyable sophisme : 

Lors de la campagne municipale de 2008, quand la maire de Puteaux critique mon programme, c'est pour affirmer que je veux supprimer les cadeaux, révélant du même coup le fond de sa politique :

Le clientélisme, c'est justement ne pas agir en faveur de tous de la même manière. Sinon, les clients ne se verraient pas comme des "obligés". 

Dans un reportage de Zone Interdite sur M6 diffusé en 2007, le journaliste a essayé de savoir comment les places en crèche étaient attribuées, notamment selon un critère  - être inscrit sur les listes électorales - qui en dit long sur l'objectif de la municipalité :

Selon cet autre reportage diffusé en juin 2015 dans le 20h de France 2, certains habitants seraient privés des services "offerts" par la municipalité : 

Dans un documentaire diffusé sur France 3 en 2015, "Le roman noir des Hauts-de-Seine", Charles Ceccaldi-Raynaud, l'ancien maire de Puteaux et père de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, définit le clientélisme : "Le moyen pour un maire de se faire élire, c'est de rendre des services individuels" en espérant que la personne votera bien :

Enfin, en conseil municipal en 2014, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a aussi expliqué sa vision du clientélisme : donner du "bonheur" aux gens... à certains en tout cas.

Le clientélisme existe depuis la nuit des temps. C'est ce qu'on appelle aussi le clanisme ou l'"ancien régime" en France. Mais la démocratie moderne doit fonctionner autrement. C'est pour cela que la transparence des décisions et le contrôle des dépenses publiques doivent être absolus.

Le clientélisme n'assure pas le bonheur des citoyens. Au contraire, il est facteur d'injustice, d'exclusion et d'enfermement.