La police municipale de Puteaux fait enlever une seule voiture... celle d'une opposante. Pas de bol !
vendredi 8 février 2013 à 13:40
Mercredi
6 février 2013, à la sortie du Conseil municipal de Puteaux, il est preque minuit, Sylvie Cancelloni, élue de l'opposition et suppléante du député UDI de la circonscription, a la surprise de ne pas retrouver sa voiture stationnée juste en face de la mairie. Le véhicule a été transporté à la fourrière de Gennevilliers, suite à une intervention de la police municipale de Puteaux. La seule demande d'enlèvement effectuée ce soir là par la PM ! Etrange ? L'élue a décidé de porter plainte. Récit sur son site :
"Je le confesse, et j’assume la responsabilité de la faute : (ma voiture) était stationnée sur une zone de livraison devant la pharmacie de l’Hôtel-de-Ville. J’hésite en effet toujours, les soirs de Conseil, à me garer dans le parking souterrain de la mairie, car le climat tendu et les menaces verbales de ces réunions me font redouter de me retrouver seule dans un parking désert.
En l’absence de places « légales », j’ai donc commis une infraction… punie par l’enlèvement.
Arrivée
à la fourrière de Gennevilliers pour récupérer mon véhicule, je
découvre que je suis la seule voiture en provenance de Puteaux. Nous
étions pourtant au moins 2 véhicules dans la même situation. Au retour,
je constate en effet que l’autre voiture est bien toujours à la même
place !
L’envie m’est venue d’en avoir le cœur net : je me suis
donc rendue le lendemain à la police nationale pour savoir qui avait
diligenté l’enlèvement et identifier s’il n’y avait pas eu quelque chose
ressemblant à un traitement discriminatoire. Une enquête rapide
montre que c’est la police municipale qui a procédé à la manœuvre et,
après vérification des registres, que je suis bien le seul véhicule à
avoir été enlevé ce soir là !
Je dépose donc une
plainte, non sur le principe de l’infraction, qui est avérée (et
réglée), mais sur la très étrange circonstance qui vaut à une élue de
l’opposition, dont la voiture a été photographiée à plusieurs reprises,
un traitement aussi « personnalisé ».
L’enquête nous dira, à travers l’examen des relevés de la caméra située sur la rue Chantecoq, si la police municipale se serait faite ou non l’instrument d’une cause qui ne relève pas du seul droit. Mais nous n’en sommes pas là. Place à l’enquête. La conclusion viendra rapidement".
Ainsi vont les choses à Puteaux....