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Développement durable : Puteaux révise son Agenda 21 (Modem de Puteaux)

lundi 18 février 2013 à 11:36
Publié sur le site du Modem de Puteaux :

Ralentisseur puteauxPuteaux dispose d'un "Agenda 21" depuis 2009. Document pouvant être adopté à l'échelle de toute collectivité territoriale, il vise à mettre au point une stratégie pérenne et progressive de développement durable. La collectivité le porte, il est habituellement mené en concertation avec tous les acteurs de la société civile, citoyens individuels ou regroupés en associations, entreprises...

Samedi 16 février 2013, la commune a organisé une réunion publique de concertation portant sur la révision de son Agenda 21 à l'école primaire de la rue Eichenberger. Corinne Blanchet, gérante du cabinet ABCdurable d'Annecy, spécialisé dans « l'assistance à la maîtrise d'ouvrage pour la définition et le suivi » des démarches de développement durable des collectivités territoriales a animé la réunion, à laquelle participaient également Mme Amsellem, maire-adjointe, déléguée à l'environnement et à l'artisanat, ainsi que deux agents de la commune.

Il a été demandé aux habitants-participants de faire un diagnostic de la situation à Puteaux, de proposer des actions concrètes à mettre en oeuvre pour poursuivre des objectifs qui devaient également être énoncés... Bref d'exercer leur droit à la participation, celui que garantit la Charte constitutionnelle de l'environnement de 2005, adoptée sous la présidence de Jacques Chirac.

Le faible nombre des participants de la réunion de samedi n'exclut pas que leurs remarques aient un sens et qu'il soit bon de les prendre en compte.

Le constat du « tout voiture » sur la commune a été fait par l'un des deux groupes de travail constitué.

Nous avons exprimé le souhait que dans l'objectif de l'amélioration de la qualité de l'air, et surtout dans le but d'une plus grande sécurité dans la ville pour tous ses habitants, notamment pour les personnes fragiles, enfants et personnes âgées, des mesures concrètes soient prises afin de réduire la vitesse des véhicules, voitures et motos. Il est souhaité que des parcours continus en zone 30 permettent de parcourir la ville d'Est en Ouest et du Nord au Sud. C'est la continuité qui serait un facteur de progrès. Des tronçons discontinus ne constituent pas une garantie de sécurité. Les panneaux limitant la vitesse n'étant pas suffisamment respectés, il a été proposé d'augmenter le nombre des ralentisseurs, notamment dans les rues commerçantes et sur l'île qui est un lieu de promenade, et non de sport motorisé.

Un second groupe a réfléchi sur la question des déchets encombrants, parfois trop visibles dans la ville, car ils s'entassent trop souvent sur les trottoirs.

Ainsi, ce sont des questions relatives à notre environnement quotidien qui ont été spontanément évoquées par les participants.

Il a aussi été regretté que parmi les actions inscrites dans l'Agenda 21 de 2009, ce sont surtout des mesures de sensibilisation aux questions d'environnement qui ont été conduites, dont beaucoup concernent les enfants, notamment dans le cadre de l'école. C'est une bonne chose. Tous en conviennent. Mais les adultes doivent aussi être sensibilisés, d'ailleurs heureusement ils assurent aussi l'éducation en dehors de l'école. Ils ont aussi été sensibilisés, mais dans une moindre mesure. Pourquoi ne pas utiliser les panneaux d'affichage ? Cela pourrait y contribuer... Mais après le temps de la sensibilisation, il faudra passer à des mesures plus concrètes... peut être demander à certains de changer un peu leurs habitudes pour la sécurité et la tranquillité de tous... et pour une commune plus propre...

Claudine Viard, Modem de Puteaux

Culture à Puteaux : Mais où sont passés nos escargots en plastique ?

dimanche 17 février 2013 à 18:47

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D'énormes escargots sur le parvis de la mairie... des lapins dans le parc Lebaudy... D'autres place des Marée... Durant l'été 2010, Puteaux est envahi par des bestioles en plastique, oeuvres d'un collectif d’artistes, le Cracking Art Group. La ville dépense 120.000 euros dans cette opération.
Mais où sont passés nos escargots ?
PhotoCertains sont entassés dans les locaux des services techniques de la ville, rue Volta, crasseux, cassés, au milieu de cartons, palettes et autres vieux machins... Les pauvres ;(
(photo : VG)

Puteaux achète 200.000 euros d'oeuvres d'art par an... Par qui et comment ? Impossible de savoir

dimanche 17 février 2013 à 15:01

3449817284_6f4161a935Lors du conseil municipal du 6 février 2013, Nicole Berlemont, nouvelle élue du groupe d'opposition Alternance Puteaux, a demandé à pouvoir consulter le Procès Verbal de la réunion du 14 janvier de la "Commission de la Culture" présidée par Vincent Franchi, le fils du maire. Lors de cette réunion a été décidé l'achat de 2 œuvres d'art, dont l'une, "Auto-portrait" de Jacques VILLON, a coûté 23.000 euros. Chaque année, cette "commission" dispose d'un budget 200.000 euros pour acheter des oeuvres d'art. L'opposition en réclame les PV, afin de savoir par qui et comment sont décidés ces achats. Mais étrangement, le maire refuse de les communiquer.

Voici l'intervention de Nicole Berlemont en séance :

"Dans ce point numéro 20 de l'ordre du jour ("Acquisition d'oeuvres d'art" : Téléchargement Oeuvresdart.pdf), une phrase attire immédiatement l'attention : vous parlez de deux acquisitions de peintures "ayant fait l'objet d'un avis favorable rendu par la Commission Culture réunie le 14/01/13, cette commission étant composée du maire-adjoint délégué à la Culture et des services municipaux compétents".

1ère question : qui sont ces "services municipaux compétents?". Ignorez-vous que les services municipaux ne peuvent faire partie d'une commission ? Nous souhaitons donc avoir copie du P.V de cette réunion qui se serait tenue le 14/01/13, connaître la composition de cette commission, savoir qu'elles sont les personnes compétentes en matière d'art pour que celles-ci décident d'acheter ?
2ème question : Les deux œuvres d'art, d'un montant respectif de 800 euros pour "Paysage" de Macario VITALIS et 23.000 euros pour "Auto-portrait" de Jacques VILLON, représentent une coquette somme surtout pour la seconde. Notre question est donc la suivante : quel budget est attribué à cette commission pour permettre à celle-ci une telle dépense ?
3ème question : Gaston-Émile DUCHAMP, né dans l'Eure et mort certes à Puteaux le 9 juin 1963, à représenté un aspect très français de l'art graphique. À l'heure actuelle, sa création "Vase with pink roses", peint en 1927, est évalué à 15.000 dollars soit 11.082 euros environ, une lithographie de couleur "Les bucoliques" à 1.000 dollars soit 750 euros environ. Comment pensez-vous acquérir cet auto-portrait? Par l'intermédiaire d'un spécialiste ou vous seule ?"

En séance, dans sa réponse à Nicole Berlemont, Joëlle Ceccaldi-Raynaud déclare que le Procès-Verbal de la commission de la culture est bien entendu à sa disposition..

Mais 11 jours plus tard, voici ce que m'écrit Nicole Berlemont :

"À ce jour, je suis toujours dans l'attente de ce PV, ainsi que des coordonnées du commissaire-priseur chargé de l'acquisition de cette lithographie. Est-il aussi difficile de photocopier ou de scanner ces documents et de nous les transmettre ? Il apparaît inquiétant de voir dépenser autant d'argent sans que l'opposition puisse en contrôler le circuit de décision.
Le budget annuel octroyé à cette "commission" est de 200.000 euros ! À l'heure des restrictions, il est par ailleurs alarmant de constater encore une fois l'inconscience du maire face à des dépenses qui n'apparaissent pas de première nécessité".

Le plan local d'urbanisme de Puteaux soumis à nouvelle enquête publique (Sylvie Cancelloni)

dimanche 17 février 2013 à 00:09

Publié sur le site de Sylvie Cancelloni :

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Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est l’outil d’une politique à long terme pour une ville. A Puteaux, après des années d’attente, il a été voté l’an passé. Un « toilettage » nous a été proposé lors du conseil municipal du 6 février 2013 : si certains changements s’imposent, comme la priorité donnée aux grands logements pour familles nombreuses et aux dispositifs de recharge pour véhicules électriques, d’autres ouvrent des questions auxquelles l’enquête publique des prochains mois devra répondre. Et laissent en première lecture une impression flottante de dénaturation du projet initial tant les changements pointillistes, en dentelle, au coup par coup… semblent être mis ailleurs qu’au service de nos intérêts communs.

1.    La Rose de Cherbourg :

La hauteur des futures constructions augmente de 60mètres NGF par rapport au PLU initial. Leur emprise au sol s’accroit aussi. Les résidents concernés par le futur aménagement de ce quartier en sont-ils informés. Compte tenu du rapport très alarmant de la Cour des comptes sur l’état de l’EPADESA et de DEFACTO, il leur faudrait se protéger des aléas futurs en demandant à lier contractuellement la construction de nouvelles tours à la réalisation des promesses d’aménagement du quartier. Faute de quoi on pourrait assister à la construction de tours pour lever du cash et à un report sine die des aménagements publics pour « mauvaise santé financière » des 2 établissements. Les inconvénients sans les avantages…

2.    L’ « ambivalence » des zones pavillonnaires  :

Il est important de faire coexister des zones d’habitat dense et moins dense, pour l’équilibre urbain de notre ville. L’une des modifications-phare a ainsi pour objet de protéger le caractère pavillonnaire des quartiers historiques de Puteaux  et c’est très bien. Mais dans la réalité du projet, on aboutit à l’inverse : toutes les contraintes qui jusqu’ici limitaient la gourmandise des promoteurs (hauteurs, alignements, emprises, espaces de respiration…) sont modifiées dans le sens de leur intérêt !

C’est notamment le cas sur le quartier Rouget de Lille/Victor Hugo, et surtout sur celui des rues Pasteur/Bas Rogers,  dans lequel un passage paysagé  en cours de création (les Glycines) pose question :

-       Créer un passage entre la rue Pasteur et Suresnes est-il une impérieuse nécessité en ces temps, quand on sait qu’il coûtera 200KE ?

-       Aménager la voie privée des Tilleuls, qui assure la même desserte quelques mètres plus bas, n’eut-il pas été plus judicieux ? Il suffirait à la ville, propriétaire d’une parcelle, de trouver un accord avec les autres copropriétaires.

-       A qui profite le passage-jardin ? N’est-ce pas d’abord aux futurs habitants du futur « Village anglais » ou « opération immobilière Houbloup ? Il est surtout public, ou surtout particulier ? Le terrain, qui a été vendu par la ville, a-t-il intégré dans son prix cet avantage ?  Houbloup participera-t-il au financement du passage, afin de ne pas laisser la charge exclusive aux contribuables qui, pour l’essentiel,  n’en profiteront pas ?

-       Des esprits chagrins pourraient même reprocher à la ville d’avoir mal choisi son moment : la modification du PLU intervient juste après que la ville a vendu ses parcelles et ses biens, mais juste avant l’attribution des permis de construire. Ce qui a 2  conséquences : la première : elle n’a pas valorisé ce qu’elle vendait ; la seconde : elle crée des effets d’aubaine discutables à toute une série d’opérateurs immobiliers, sur lesquels on aura l’occasion de revenir…  En tous les cas, est-ce là une gestion de « bon père de famille » ?

3.     La valse des « zones réservées » :

 Une ville a des obligations d’aménageur et doit veiller à réserver des espaces permettant   d’atteindre ses objectifs futurs d’organisation urbaine. Les changements proposés au PLU manquent  de cohérence et de lisibilité. Une zone s’en va, 3 autres arrivent : un Monopoly version Puteaux !

Celle qui s’en va servait d’entrepôt au matériel technique de la ville, mais est – quel hasard ! - vendue à Houbloup pour qu’il agrandisse son village anglais ! Heureux tous ls innocents  qui ont acquis des biens dans ce quartier depuis 2 ans : ils auront une belle prospérité… Où part le matériel, a-t-on demandé ? Ailleurs, nous a-t-il été répondu…

Celles qui arrivent feront-elles 3 petits tours avant de disparaitre ?

-       les 2 premières, en face l’une de l’autre aux coins des rues Lorilleux et Sadi Carnot doivent permettre l’accès aux serres municipales. Mais n’y accède-t-on pas déjà ?! Ne s’agit-il  pas plutô d’une opération de rachat de 2 fonds de commerce (et plus), l’un vieillissant (le fleuriste), l’autre fermé (le boulanger). Est-ce le rôle de la ville ? Est-ce dans ses moyens ?

-       le 3ème, au coin des rues Jean Jaurès et Rousselle est appelée à devenir un local administratif. A un moment où sa situation financière est plus fragile, la ville doit commencer par acheter cette parcelle : est-ce justifié ? Cette dernière aura d’ailleurs du mal à ne pas tenter des promoteurs immobiliers tant l’emplacement et la surface sont attrayants. Cette parcelle a donc encore un bel avenir et méritera, le cas échéant, un prix de cession à la hauteur du projet qui y sera réalisé. Pour ne pas recommencer ce qui s’est fait ailleurs….

Tous ces dossiers feront partie d’une prochaine enquête publique, que j’annoncerai dès que je serai en possession de la date. J’invite tous les Putéoliens concernés à s’y intéresser. Après, ce sera trop tard !

Sylvie CANCELLONI
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L'actuel maire UMP de Puteaux refuse de rendre hommage à l'ancien maire... PS

samedi 16 février 2013 à 12:40
Publié sur le site de Christophe Grébert :

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Je dénonce l'attitude honteuse du maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, lors du conseil municipal du mercredi 6 février 2013. Alors que je proposais que la ville rende enfin hommage à l'ancien maire PS de Puteaux, Georges Dardel, décédé il y a 30 ans, le maire  UMP et sa majorité ont multiplié onomatopés, cris et signes de désaprobation vulgaires.

Voici le texte de mon intervention et l'enregistrement audio, où l'on distingue ces réactions indignes. J'ai fait cette intervention dans le cadre du point 20 de l'ordre du jour, consacré à une "Déclaration d’intention dans le cadre du 50ème anniversaire du Traité de l’Elysée" sur la réconciliation franco-allemande :

"Dès 1955, Puteaux se jumelle avec une ville allemande, Offenbach, ainsi qu'une ville britannique Tower Hamlets, située dans la banlieue de Londres. 10 ans seulement après la fin de la seconde guerre mondiale, c'était un acte fort et symbolique. Cet acte, nous le devons à Georges Dardel, le maire de Puteaux d’alors.
Européen convaincu, Georges Dardel avait été à l'initiative 1 an plus tôt, en 1954, d'une grande exposition internationale sur "l'Europe à travers la commune".
A partir de ce moment, les jumelages entre Puteaux et d'autres communes européennes vont se succéder : Esch-sur-Alzette (Luxembourg) , Mödling (Autriche) et Zemun (République fédérale de Yougoslavie) en 1956, Velletri (Italie) en 1958.
Puteaux va s'investir pleinement dans ce mouvement fraternel dont le but premier était de promouvoir la paix entre les peuples d'Europe qui s’étaient entredéchirés.
Ancien cheminot CGT, Georges Dardel s'engage très jeune en politique, devenant maire SFIO de Puteaux en 1948. Il occupe ensuite plusieurs autres mandats : sénateur de la Seine et membre du conseil de l'Europe. En 1960, il prend la présidence de la Conférence européenne des pouvoirs locaux. Il reste maire de Puteaux jusqu’en 1969. Un très grave accident de la route l’éloigne alors du pouvoir local.
Maire de Puteaux durant 20 ans, Georges Dardel n’a jamais été honoré par notre ville. Aucune rue, aucun équipement ne porte son nom. 30 ans après sa mort, qu’attend-on pour corriger cet oubli ?
Les célébrations organisées pour le cinquantenaire de la réconciliation franco-allemande seraient une occasion. Un souhait que je porte – une fois encore - à l’intention du conseil municipal.
J’ai contacté la famille de Georges Dardel - sa veuve et ses enfants -… Ils approuveraient cet hommage.
Tout dépend désormais de la volonté du conseil municipal de Puteaux, dans une décision unanime".

EXTRAIT ENREGISTREMENT AUDIO DE LA SÉANCE MUNICIPALE (QUESTION 20) : Téléchargement Dardel.mp4

J'ai été choqué et surpris de la réaction de Joëlle Ceccaldi et de ses élus. Georges Dardel était socialiste. Joëlle Ceccaldi est UMP. C'est donc la seule raison qui poussent le maire actuel et sa majorité à une telle réaction et au refus catégorique de rendre hommage à un homme qui a servi la commune pendant plus de 20 ans ? Je trouve cela très triste. Peut-être que c'est aux citoyens de lancer une initiative à ce sujet ? Qu'en pensez-vous ?
Christophe Grébert