Mais où sont installés les panneaux d'expression libre à Puteaux ? cherchez, ils sont bien cachés ! La loi oblige les communes à mettre des panneaux d'affichage à la disposition des associations à but non lucratif. Même à l'heure d'internet, l'affichage public reste un moyen efficace et pas cher de diffuser largement une information auprès de tous les citoyens. Or, à Puteaux, la municipalité semble avoir pris un malin plaisir à installer ces panneaux dans les endroits les plus invisibles ! Nous sommes partis à leur recherche...

C'est la loi : la surface totale de ces panneaux est calculée en fonction du nombre d'habitants de la commune. A Puteaux, 44.000 habitants, il doit y avoir 32 m2 de panneaux répartis sur l'ensemble de la ville. Le dernier arrêté municipal précisant les endroits où ils sont installés date du 11 avril 2012 : Arrêté panneaux expression libre (PDF). Par ailleurs, la ville nous a fourni ce petit tableau récapitulatif :

La ville affirme que 9 panneaux sont en place. On peut déjà s'étonner d'un nombre aussi faible de panneaux libres. La loi prévoit un minimum de m2, mais la commune pourrait aller au-delà. Et puis, la loi est-elle seulement respectée ? Voyons voir :

Le 1er panneau (en haut à gauche sur la photo ci-dessus) se trouve en centre ville, mais complétement caché, à l'arrière de l'allée marché Chantecoq, dans un parking utilisé par les services municipaux. Personne ou presque ne passe par là ! Qui a déjà vu ce panneau ? Sa visibilité : très faible.

Le 2e panneau (en haut à droite sur la photo ci-dessus) se trouve après le marché des Bergères, avenue Georges Clémenceau à la frontière de Nanterre. Situé sur la D913, sur un axe de circulation automobilie important, ce panneau ne peut être vu que de piétons nanterriens qui viennent au marché de Puteaux. Mais pratiquement aucun putéolien ne passe devant ! Visibilité : très faible, voire quasi-nulle.

Le 3e panneau (en bas à gauche) se trouve au bout de la rue Cartault, sur le haut de la ville à la limite de Suresnes. Les Piétons qui passent par ici sont surtout des Suresnois allant ou revenant de la gare SNCF. Visibité : faible.

Le 4e panneau (en bas à droite) se trouve rue des Rosiers, sur le haut de Puteaux, à la frontière avec Nanterre (le panneau "Puteaux" est placé juste devant !). Encore un panneau excentré, dans une rue peu passante et tourné vers une autre ville (Nanterre). Visibilité : très faible.

Le 5e panneau (en haut à gauche sur la photo ci-dessus) se trouve rond point de la liberté. Ce panneau cumule tous les défauts : installé sous un pont du boulevard circulaire de La Défense, dans un secteur de grande circulation automobile, excentré de la ville, il y a peu de chance pour qu'un putéolien à pied le voit. Visibilité : très faible.

Le 6e panneau (en haut à droite) se trouve rue Arago, à l'angle Bellini, près du circulaire de La Défense. Un endroit de circulation automobile, avec quelques passants, le matin et le soir, revenant ou allant à la station de métro Esplanade. Visibilité : faible.

Le 7e panneau (en bas à gauche sur la photo ci-dessus) rue du Moulin, dans un secteur de la ville quasiment désert en raison des expropriations préparant la rénovation de la ZAC des Bergères. Il y a un peu de circulation automobile, mais très peu de passage piéton. Visibilité : très faible.

Le 8e panneau (en bas à droite) se trouve se trouve rue Francis de Pressensé, sur la sortie des véhicules des pompiers. Il est placé dans le sens inverse de la circulation automobile. Encore une fois, ce panneau est situé à la frontière de la commune, près de Suresnes. Sa visibilité est : faible.

Le 9e panneau, déclaré comme situé dans la contre-allée en face de l'église évangélique, n'est pas en photo : il est si bien caché que nous ne l'avons pas trouvé ! Merci de nous aider dans cette chasse au trésor !

Où l'on voit que la liberté d'expression et la municipalité font 2. La disposition des panneaux d'affichage libre montre une volonté évidente de la mairie d'empêcher les citoyens de s'exprimer via ce support pourtant prévu dans la loi et participant aux principes démocratiques de notre République.

Pourquoi n'y a-t-il pas de panneau boulevard Richard Wallace ? Rue de la République ? Rue Jean Jaurès ? Devant la gare et la mairie ?

(photos : ED)

Publié sur le site de Christophe Grébert :

Avec Eric, Séverine, Guillaume, Michel, Valérie et Marc

Notre ville a un passé industriel prestigieux. Avec des membres de l'équipe Pour Puteaux, nous avons visité samedi le musée De Dion Bouton de Puteaux ouvert récemment rue Parmentier. J'avais suggéré la création de ce musée en 2004. Le constructeur automobile De Dion Bouton, fondée en 1883, avait ses usines dans notre ville, sur les quais de Seine. Plusieurs voitures de la marque sont exposées dans ce musée, ainsi que de nombreux documents : photographies, publicités, qui nous permettent de garder la mémoire de cette histoire.

Du passé au futur... Puteaux fêtait samedi les 10 ans du Conseil communal des jeunes. Une réception était organisée à la mairie. Les JPP ont à cette occasion distribué leur tract appelant les jeunes de Puteaux à s'intéresser au devenir de leur ville :


Avec Dimitri, Paul et Igor

(photo : Flickr)

J'ai reçu ce message de Frédéric, qui habite dans une résidence HLM de Puteaux. C'est sa réaction suite à la fête des voisins organisée sur 4 jours dans notre commune pour permettre au maire de faire la tournée des immeubles, avec une fanfare et le photographe de "Puteaux infos" :

"C'était la fête des voisins dans ma résidence. J'en suis triste.

Ce n'est pas à cause du balai de véhicules garnis d'élus qui se recoiffent en descendant de voiture, non. Ce n'est pas non plus l'imcompréhensible gorille qui protège Mme le Maire (de quoi d'ailleurs ? qu'a-t-elle fait pour penser que son intégrité physique est menacée ? avec qui traite-t-elle les affaires municipales pour ressentir le besoin d'avoir à se protéger ainsi des autres ?), non. Ce n'est pas non plus la bêtise de demander à tout le monde de se rassembler pour prendre la photo tout sourire avec Joëlle Ceccaldi qui coupe un gâteau d'anniversaire. Ce n'est pas non plus les t-shirts de l'OPH imposés aux personnel, ni la fanfare qui s'éclipse dès que Mme le maire est partie.

J'ai surtout une pensée tendre de compassion pour les gardiennes et gardiens qui, eux, sont là sur leur temps de travail. Ils sont utilisés comme de véritables outils de la propagande municipale. Alors que les gardiens sont présents au quotidien, à faire un métier très important, mais vraiment pas facile (petites incivilités du quotidien, entretien des espaces communs, etc.). Et là... il faut qu'elles ou ils s'exécutent pour que tout soit parfait, comme un décor en carton pâte, pour la venue de la reine de coeur.

C'est tous les jours que ces personnes travaillent pour le bien être des résidents, pas uniquement le jour de la fête des voisins, pour la venue de la diva et la photo annuelle qui sera publiée dans le magazine municipal...

Alors je dis simplement "Merci", tous les jours, à mon gardien pour, le travail qu'il fait, et je le plains sincèrement pour ce qu'il est obligé de faire lors de cette unique soirée.

Fréderic"

LA FÊTE A ÉTÉ PERTURBÉE PAR LA PLUIE. DANS CERTAINES RÉSIDENCES, ELLE A ETE REPORTÉE A DIMANCHE.

(photo : Flickr)

"La municipalité vous pourrit la vie depuis un an". Sur un panneau de chantier, rue de Pressensé, où le chantier du conservatoire de Puteaux se poursuit, un habitant a décidé de s'exprimer ! "Certains ne partagent pas l'enthousiasme de la municipalité pour les grues, les bétonneuses, les palissades et les rues défoncées", m'écrit un riverain.

Le problème est que la municipalité ne fait aucune concertation avec les habitants des quartiers. Elle ne diffuse même pas d'information ! Ce n'est pourtant pas bien compliqué de distribuer un papier dans chaque boite aux lettres pour expliquer la nature et le calendrier des travaux qui se déroulent dans votre rue. Mais cela obligerait ensuite la mairie à expliquer pourquoi des travaux non prévus sont réalisés (Une fontaine à 3 millions d'euros devant le conservatoire !) ou bien pourquoi le calendrier n'est jamais respecté (parce que improvisations et contre-ordres s'enchaînent).

A LORILLEUX, ON ME SIGNALE QUE LES TRAVAUX DU PARKING ONT ÉTÉ ARRÊTÉS. LÀ ENCORE, AUCUNE EXPLICATION N'EST DONNÉE.

Bien gérer, c'est prévoir : ne lancer des travaux que lorsque le projet est abouti, pour n'avoir pas à refaire plusieurs fois la même chose ; s'engager sur des délais réalistes, pour pouvoir les tenir ; associer la population concernée, pour rendre acceptable les nuisances causées ; prendre un peu plus de temps au lancement du projet, pour en gagner beaucoup à la fin et faire faire des économies à la collectivité.