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A vous la parole : "Y-a-t-il un pilote au conservatoire de Puteaux ?" (Philippe)

jeudi 30 mai 2013 à 13:55
Mail-conservatoire

Les Putéoliens inscrits au conservatoire de Puteaux ont reçu il y a quelques jours un mail pour les inviter à se réinscrire la saison prochaine. Philippe, qui fréquente depuis longtemps le conservatoire, a été surpris de la signature de ce message : "Patrick Marco et Angeline Noël, Directeurs". Ainsi donc nous avons une double direction au conservatoire de Puteaux. "Du jamais vu!", s'indigne-t-il. Voici sa réaction :

Que les élèves d’art dramatique se réjouissent ; ils tiennent de la situation actuelle du conservatoire de Puteaux un scénario de rêve. Le seul problème, c’est qu’avec plus de 70 millions d’euros, cela fait chère l'histoire drôle.

Depuis le départ du précédent directeur, le conservatoire fonctionne en roue libre : aucune réunion pédagogique, aucun conseil d’établissement, aucun projet, un management à la petite semaine… Pour Madame la maire, rien de grave. Il fallait juste patienter jusqu'à l'arrivée - pour bientôt - d'un nouveau directeur. Des mois ont passé, mais la bonne nouvelle vient enfin d'arriver : nous n'avons pas un, mais 2 directeurs. Du jamais vu dans un conservatoire !

Comme dans tous les services de la commune, le conservatoire devrait avoir son chef, le responsable légal de l’établissement.

Mais voilà, Patrick Marco, qui était jusqu'à présent directeur-adjoint, a plusieurs fois expliqué qu'il ne voulait pas devenir directeur. En a-t-il les compétences ? Il est de toute façon bien trop occupé par ses autres activités : à la Maîtrise de Paris, au Conservatoire de Paris et à l'orchestre Lamoureux. En même temps, le poste est intéressant : la ville de Puteaux lui donne d'importants moyens pour inviter des interprètes et orchestres et recruter au conservatoire. Il bénéficie enfin d'un logement de la ville. Ce qui n'est pas le moindre des avantages en région parisienne.

Il a donc fallu trouver l’astuce : garder Monsieur Marco malgré ses cumuls de fonctions diverses sur Paris, tout en donnant au conservatoire un directeur qui assure de la présence. Et voilà, l’arrivée de Madame Noël. Mais Puteaux ne fait pas comme les autres conservatoires : la ville ne recrute pas parmi les professionnels qui viennent de réussir les concours, elle ne recrute pas dans le réseau des directeurs de conservatoire diplômés, elle recrute… chez ses élèves. La nouvelle co-directrice est en effet cette année encore une élève du conservatoire.

Aujourd’hui, nous avons donc un directeur administratif (Madame Noël) et un directeur programmateur de concerts (Monsieur Marco). A quand un véritable directeur de conservatoire compétent, disponible et diplômé ? Nous espérions que l'immense bâtiment en construction près de la Seine ait un vrai pilote. Les faits montrent qu'il n’en sera rien.

Philippe

Bras de fer entre l'EPADESA et Puteaux sur la hauteur des tours à La Défense

mercredi 29 mai 2013 à 13:08
Publié sur le site du Modem de Puteaux :

Ph60970

Vous n'avez plus que 3 jours pour donner votre avis sur la modification du Plan local d'urbanisme (PLU) de Puteaux.
L'enquête publique a débuté le 22 avril et se terminera vendredi soir 31 mai. Le dossier est consultable au service de l'urbanisme de la mairie aux horaires habituels d'ouverture du service.
M. Michel Tinturier, commissaire enquêteur doit assurer une ultime permanence vendredi 31 mai de 14h30 à 17h30.


La modification d'un PLU est une évolution ne bouleversant pas l'équilibre général du document. Le projet de changements ne porte que sur quelques éléments, mais ils peuvent aussi avoir leur importance.
La mesure essentielle consiste à demander aux constructeurs d'adapter la hauteur des immeubles en fonction de l'environnement dans les zones résidentielles de Puteaux, le centre ville notamment. Globalement, cette adaptation tend à la limitation des hauteurs maximales. Des schémas expliquent aux constructeurs la règle prévue.

Par ailleurs, au Palais de la culture, lors de la réunion publique du 17 décembre 2012 rendant compte de la concertation relative à l'aménagement de la Rose de Cherbourg (photo), la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait reconnu que le PLU autorisait une hauteur maximale de plus de 300 mètres. Aux questions inquiètes posées par les riverains, elle avait assuré qu'elle préconiserait une hauteur maximale inférieure de 100 mètres. Le verbe « préconiser » m'avait étonnée dans la mesure où un PLU autorise une hauteur maximale et ne peut pas préconiser une hauteur maximale inférieure. Aujourd'hui, la modification soumise à enquête publique consiste à abaisser d'environ un tiers la hauteur maximale autorisée (de 300 m, on passerait à une hauteur maximale de 200 m). Nous nous en félicitons, puisque c'est ce que nous souhaitions.  Ceci rend la règle conforme au discours.

Malheureusement, Philippe Chaix, Directeur général de l'Epadesa, a adressé le 15 avril 2013 une lettre à Mme Ceccaldi-Raynaud à propos de ce projet de modification. Sa lettre figure au dossier soumis à enquête publique. Il regrette de ne pas avoir été consulté et écrit que la limitation de la hauteur envisagée « remet en cause le projet présenté lors des séances de concertation avec les riverains ». C'est que le projet de requalification de la Rose de Cherbourg, seul soumis à concertation à l'automne 2012, est conditionné à la vente de droits à construire par l'Epadesa. Cet argent doit servir à requalifier l'espace public. Pas de Tour élevée, pas de requalification. Voilà ce qui est clair.

Dans cette lettre, M. Chaix s'interroge aussi sur la modification tendant à rendre obligatoire de prévoir 65% de logements de 3 pièces et plus dans les programmes du centre et des parties dites résidentielles de la ville. Il estime que cela pourrait poser des problèmes en cas de construction notamment de  résidences pour personnes âgées ou pour étudiants ou jeunes travailleurs.

Claudine Viard
Modem Puteaux

Affaires du logement à Puteaux : nouveau procès mardi 4 juin 2013 au tribunal de Nanterre

mardi 28 mai 2013 à 17:41

8757662182_eed9839359Je suis à nouveau convoqué devant le tribunal de Nanterre, mardi 4 juin 2013, dans l'affaire du logement des époux Bailly-Le Bars dans la résidence des étudiants de Puteaux, l'un des volets du scandale des logements UMP de Puteaux.

J'ai révélé sur MonPuteaux que la directrice de cabinet du maire UMP de Puteaux et son mari, ancien commissaire de police de Puteaux, occupaient un dupleix de 200 m2 au sein de cette résidence censée n'accueillir que des étudiants ou des apprentis, pour un loyer bien inférieur au marché (5 euros le m2).

Alors que je rendais visite aux étudiants de cette résidence, j'ai été agressé par l'époux de la directrice de cabinet du maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud : David Le Bars m'a bousculé et menacé. J'ai aussitôt raconté ce qui s'était produit sur mon compte twitter et sur mon site MonPuteaux. Depuis, cette personne, qui est commissaire de police, multiplie les procédures judiciaires contre moi.
Dans cette nouvelle plainte, il m'accuse d'atteinte à son honneur. Il affirme aussi que je l'ai insulté et que j'ai tenté de pénétrer chez lui par la force ! Tout cela est totalement faux.
C'est un rideau de fumée pour faire oublier un fait politique grave qu'en tant qu'élu de l'opposition j'ai le devoir de critiquer : lui et son épouse, tous les 2 bénéficiants de hauts salaires, fonctionnaire pour l'un, employée politique pour l'autre, bénéficient de 200 m2 dans un immeuble municipal normalement réservé à des étudiants ou des apprentis, pour un montant de loyer très inférieur au prix du marché.

A 9 mois de l'élection municipale, les procès à répétition lancés par le maire UMP de Puteaux ou par ses collaborateurs ont un but politique : me faire perdre du temps et de l'argent, chercher à décrédibiliser mon combat pour plus de justice et de transparence dans la politique ménée par la municipalité, chercher à destabiliser ma candidature... Mon combat est juste. Je le poursuivrai.
Christophe Grébert

(photo : Flickr)

Voirie de Puteaux : potelets cassés - danger pour les piétons

mardi 28 mai 2013 à 14:18

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Rue voltaire, dans le bas de Puteaux, plusieurs potelets sont cassés depuis des semaines et ne sont pas remplacés (photo ci-dessus, GH). Ces obstacles, au bord des trottoirs, sont très dangereux pour les piétons, ainsi que pour les 2 roues en cas de chute.

Que se passe-t-il ? Pourquoi ces potelets ne sont pas remplacés ? Un problème avec l'entreprise chargée, par marché public, d'entretenir ces milliers de potelets installés dans nos rues ? J'AI ENVOYÉ UNE QUESTION AU MAIRE. POUR L'INSTANT, PAS DE RÉPONSE.

Sachez que chaque potelet coûte 100 euros + 300 euros d'intervention à chaque fois qu'il faut le remplacer. Imaginez la dépense publique totale que cela représente !

Puteaux est l'une des communes qui a choisi de généraliser ce genre de mobilier urbain censé protéger les piétons et empêcher le stationnement anarchique des automobilistes. Mais mal installés, ces potelets encombrent les trottoirs et deviennent des obstacles à la bonne circulation des piétons, en particulier des personnes à mobilité réduite. Pensons aux handicapés, aux personnes âgées ou aux mamans avec des poussettes. D'autres communes - comme Bordeaux - ont décidé de réduire considérablement l'usage de ces potelets et de proscrire carrément les bornes basses, en repensant le partage des espaces urbains. Un sujet de réflexion pour bien vivre notre ville, tout en faisant... de substantielles économies.

A LIRE SUR LE SUJET : 

- ÉTUDE DU MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE SUR "UNE VOIRIE POUR TOUS",
- Etude de la CFPSAA sur l'aménagement des voiries pour les mal-voyants,
- la charte du mobilier urbain de la ville de Bordeaux.

MISE À JOUR : LE POTELET CASSÉ A ÉTÉ RÉPARÉ JUSTE APRÈS LA PUBLICATION DE CET ARTICLE :

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(PHOTO : Flickr)

La part du logement social en baisse à Puteaux, malgré nos moyens considérables

lundi 27 mai 2013 à 16:07
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C'est un document du conseil général des Hauts-de-Seine portant sur la production de logements sociaux dans le 92 sur la période 2007/2012. Où l'on voit que la commune de Puteaux n'en réalise quasiment pas, alors que les autres communes ont fait un effort notable.

Sur ces 5 années, couvrant l'actuel mandat municipal, seulement 48 logements de type PLS, c'est à dire accessibles aux hauts revenus (58.000 euros/an pour un couple avec 1 enfant), ont été réalisés dans notre commune, d'ailleurs pas par l'office communal, mais par l'office départemental. L'office communal de Puteaux ne construit plus rien depuis 15 ans (la résidence de l'ancien château, rue de Pressensé, date de 1995, celle des Arcades est de 1998).

Dans le même temps, une ville comme Suresnes, à majorité UMP également et comptant une plus grande proportion de logements sociaux, réalisait 302 logements sociaux ! A Courbevoie, c'est 336 logements sociaux qui ont été construits. Neuilly faisait un effort considérable en réalisant 614 logements, dont 148 PLUS accessible aux faibles revenus, contre 0 PLUS construit à Puteaux !

La mairie de Puteaux ne délivre des permis de construire que pour du grand standing. La proportion de logements sociaux dans notre ville ne cesse donc de baisser : de 35% dans les années 90, nous sommes descendus à 28% aujourd'hui. Et cette proportion va encore reculer, puisque dans les ZAC actuellement programmées, la part de logements sociaux est de seulement 20% et très majoritairement en PLS.

A Puteaux, la pénurie de logements accessibles aux revenus faibles et moyens est criante : 6.000 demandes sont en attentes à l'office communal ! La taux de 30% de logements sociaux doit être conservée pour permettre aux jeunes putéoliens, aux couples qui démarrent et aux personnes à la retraite de pouvoir continuer à vivre dans leur ville. Nous avons parfaitement les moyens à Puteaux d'assurer cette politique en faveur du logement pour tous.

Pourtant, les élus de la majorité UMP de Puteaux ne veulent plus construire de logements sociaux. Le grand paradoxe est que la moitié d'entre eux... habite en HLM. Avec eux, ce n'est pas "des logements pour tous", mais "tous les logements pour nous" !

TÉLÉCHARGEZ LE DOCUMENT COMPLET DU CONSEIL GÉNÉRAL, COMMUNE PAR COMMUNE : Tableau Logements sociaux Hauts-de-Seine (pdf)

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