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Affaires du logement à Puteaux : nouveau procès mardi 4 juin 2013 au tribunal de Nanterre

mardi 28 mai 2013 à 17:41

8757662182_eed9839359Je suis à nouveau convoqué devant le tribunal de Nanterre, mardi 4 juin 2013, dans l'affaire du logement des époux Bailly-Le Bars dans la résidence des étudiants de Puteaux, l'un des volets du scandale des logements UMP de Puteaux.

J'ai révélé sur MonPuteaux que la directrice de cabinet du maire UMP de Puteaux et son mari, ancien commissaire de police de Puteaux, occupaient un dupleix de 200 m2 au sein de cette résidence censée n'accueillir que des étudiants ou des apprentis, pour un loyer bien inférieur au marché (5 euros le m2).

Alors que je rendais visite aux étudiants de cette résidence, j'ai été agressé par l'époux de la directrice de cabinet du maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud : David Le Bars m'a bousculé et menacé. J'ai aussitôt raconté ce qui s'était produit sur mon compte twitter et sur mon site MonPuteaux. Depuis, cette personne, qui est commissaire de police, multiplie les procédures judiciaires contre moi.
Dans cette nouvelle plainte, il m'accuse d'atteinte à son honneur. Il affirme aussi que je l'ai insulté et que j'ai tenté de pénétrer chez lui par la force ! Tout cela est totalement faux.
C'est un rideau de fumée pour faire oublier un fait politique grave qu'en tant qu'élu de l'opposition j'ai le devoir de critiquer : lui et son épouse, tous les 2 bénéficiants de hauts salaires, fonctionnaire pour l'un, employée politique pour l'autre, bénéficient de 200 m2 dans un immeuble municipal normalement réservé à des étudiants ou des apprentis, pour un montant de loyer très inférieur au prix du marché.

A 9 mois de l'élection municipale, les procès à répétition lancés par le maire UMP de Puteaux ou par ses collaborateurs ont un but politique : me faire perdre du temps et de l'argent, chercher à décrédibiliser mon combat pour plus de justice et de transparence dans la politique ménée par la municipalité, chercher à destabiliser ma candidature... Mon combat est juste. Je le poursuivrai.
Christophe Grébert

(photo : Flickr)