PROJET AUTOBLOG


MonPuteaux

source: MonPuteaux

⇐ retour index

Selon la maire (LR) de Puteaux, les médias qui la critiquent sont malades et pervers

mercredi 12 août 2015 à 15:41

PI_2015-07-2Les accusations de clientélisme lancées par plusieurs médias nationaux contre la maire Les Républicains de Puteaux ont particulièrement énervé cette dernière. Dans le dernier journal municipal, Joëlle Ceccaldi-Raynaud s'en prend notamment au Monde, à Libération et à France Inter.

Posant en majesté en couverture du "Puteaux infos" de juillet-août, la maire de Puteaux lance dans ce numéro une charge d'une rare violence contre les médias et la liberté de la Presse : "Les articles mêlant la calomnie, la caricature et les accusations sans preuve ont sali l’image de notre ville", affirme-t-elle, suite à la publication de plusieurs enquêtes dans Le Monde et Libération, et la diffusion d'une chronique humoristique sur l'achat de voix diffusée sur France Inter.

Elle dénonce les journalistes qui ont évoqué dans leurs articles son système "clientéliste" pourtant revendiqué haut et fort dans chacun de ses discours.

"Un grand quotidien national s’est étonné de notre gestion de la commune, mentionnant «une façon d‘administrer bien particulière ». Nous devons donner raison à l’auteur de cette formule", écrit-elle. "On nous reproche de veiller sur les anciens et nos «multiples attentions pour les personnes âgées» (..) Notre engagement en faveur des anciens est notre honneur".

"Dans cette France de la pensée unique, qui refuse la différence et méprise la réussite, il ne fait pas bon sortir du lot (sic). Mais il fait bon vivre à Puteaux. Sans doute la vie y est-elle plus douce et plus solidaire que de l’autre côté de la Seine ?", ajoute la maire Les Républicains toujours prête pour sa part à critiquer la commune UDI "de l'autre côté de la Seine", à savoir... Neuilly-sur-Seine !

Le "mépris" des journalistes à son égard serait, selon Joëlle Ceccaldi-Raynaud, "révélateur d’une certaine pathologie" (re-sic) qui correspondrait, d'après elle, à "une perversion de la pensée" ! 

Oui, énervée, sa majesté de Puteaux est. Un état pathologique qu'il serait tout autant intéressant d'analyser... 

Attaquer les journalistes qui font leur travail, c'est attaquer l'un des fondements de la démocratie : la liberté de la presse. Le maire de Puteaux rêve d'un monde sans journaliste et sans opposant. Ce serait pour elle le paradis (pas seulement fiscal) !
Christophe Grébert

<script charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js" type="text/javascript">