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Concerts en soutien à 269 Animal Libération le 26 janvier

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les camarades parisien.ne.s du collectif organisent une grande soirée de soutien pour 269 Libération Animale, le vendredi 26 janvier dès 19 heures, dans un lieu autogéré sur la commune de PANTIN 93500, de 19h à minuit.
L'objectif est de soutenir la pratique de l'action directe, de se rencontrer et d'échanger autour de la lutte antispéciste !

« Des liens durables et de nouvelles complicités ne sont pas un répit ou une échappatoire, ce sont les seuls moyens de défaire l'Empire. »

(Joie militante. Construire des luttes en prise avec leurs mondes., C. Bergam & N. Montgomery, 2021)

Les camarades parisien.ne.s du collectif organisent une grande soirée de soutien pour 269 Libération Animale, le vendredi 26 janvier dés 19 heures, dans un lieu autogéré sur la commune de PANTIN 93500 (adresse communiquée sur inscription et par message le jour de l'événement).
L'objectif est de soutenir la pratique de l'action directe, de se rencontrer et d'échanger autour de la lutte antispéciste !

★ Pour l'occasion, plusieurs groupes nous font le plaisir de venir donner un concert avec :

  • L'Accord Animal (chorale antispéciste)

★ La tatoueuse Luza sera présente et proposera ses flashs :

https://www.instagram.com/luza.hartattoo

★ Tout au long de la soirée, les camarades tiendront une cantine vegan salée et sucrée à prix libre.

★ Et bien sûr vous pourrez également trouver du merchandising de 269 Libération Animale, une table d'info et plein de surprises !

Le but de cette soirée est triple : faire connaître 269 Libération Animale, créer des solidarités et récolter des fonds.
Le collectif étant autogéré et pratiquant l'action directe, il ne bénéficie évidemment d'aucun financement. Afin donc de remplir nos caisses pour continuer nos actions contre les abattoirs et faire grossir nos rangs, nous proposons cette soirée festive.

Créons nos propres recettes explosives et laissons mijoter nos amitiés révolutionnaires

=> Détails pratiques :
L'adresse du lieu qui nous accueille sera communiquée uniquement le jour J par story sur nos différents réseaux sociaux.
Vous pouvez également nous envoyer un DM/MP https://www.facebook.com/events/2312956965562129
ou mail : 269liberationanimale@protonmail.com, pour recevoir personnellement l'adresse le jour J.
N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou souhaitez nous aider.

Ciné de la Commune : Villa el Salvador, les bâtisseurs du désert

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Ciné de la Commune vous propose Villa el Salvador, les bâtisseurs du désert le mercredi 21 février 2024 à 20h à la librairie Publico.

Université populaire et libertaire du XIe arrondissement, Commune de Paris

Le Ciné de la Commune vous propose

Villa el Salvador, les bâtisseurs du désert

Un documentaire, réalisé et écrit par Jean-Michel Rodrigo, Marina Paugam en 2008.

1971 une poignée d'ouvriers sans emploi et de paysans sans terre affrontent l'armée pour conquérir le droit de s'installer en plein désert, au sud de Lima la capitale Péruvienne. Il n'y a rien, ni eau, ni électricité, ni route. Cette invasion aurait pu donner naissance à un bidonville de plus, mais la poignée de révoltés à l'origine de ce bras de fer avec l'État rêvait de bâtir une ville décente, égalitaire… Et ils l'ont fait. Aujourd'hui, Villa el Salvador compte cinq cent mille habitants,

Rendez-vous mercredi 21 février à 20h à la librairie Publico (145 rue Amelot, 75011 Paris).

Bien se nourrir, un luxe ou un droit ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Échange avec la chercheuse Bénédicte Bonzi et les collectifs parisiens sur les solidarités alimentaires possibles à l'heure des crises.
Vendredi 26 janvier - 19h30 - 23 bis rue du Moulin de la Vierge

Les crises se succèdent et l'inflation ne permet plus à une personne sur trois de se nourrir, et encore moins de manger sainement et en choisissant son alimentation.

À l'origine créées pour répondre à des situations de détresse exceptionnelles, les banques alimentaires sont devenues des institutions auxquelles de plus en plus de gens ont besoin de recourir quotidiennement. Mais elles n'offrent qu'un choix très limité de produits, souvent transformés et de qualité médiocre. Alors que l'aide alimentaire n'a jamais été aussi indispensable, la chercheuse Bénédicte Bonzi montre que la charité alimentaire produit des formes de violence qui touchent tout le monde, des bénéficiaires aux bénévoles en passant par les agriculteur·ices.

Que signifie, dans une société d'abondance, devoir se forcer à manger ce que d'autres ont refusé ?
Si le droit à l'alimentation est garanti par La Déclaration universelle des droits de l'homme, aujourd'hui l'État n'assure plus cette mission.
Doit-on, sous prétexte que l'on est dans le besoin, accepter de manger n'importe quoi ?
Choisir son alimentation est-il un luxe ou un droit ?
Que faire de l'aide alimentaire ? Un geste de charité condescendant envers les plus pauvres, ou un acte solidaire qui profitera à toutes et tous en sortant l'alimentation de la logique capitaliste ?

Après deux réunions publiques autour de la création d'une caisse mutuelle de l'alimentation, des habitant·es du Sud de Paris vous invitent de nouveau à réfléchir à des systèmes locaux, autonomes et pérennes pour organiser la solidarité alimentaire.

La soirée se déroulera aux locaux de l'association Le Moulin, 23 bis rue du Moulin-de-la-vierge
Un buffet sera proposé, et il est participatif !

contact : bspparissud@riseup.net

[A69] La ZAD est vivante face à une répression abjecte

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Retour sur un weekend à la ZAD contre l'A69 où la répression ne nous désarma pas de notre joie, notre rage et notre déter. Article publié sur IAATA

Samedi 20 janvier

13h : Il fait grand soleil, une nouvelle cuisine et un bar finissent de se construire à la Crém'arbre en prévision de la soirée prévue sur place le soir-même.

14h : Une petite foule carnavalesque se rassemble place Pierre Fabre (multinationale initiatrice du projet d'autoroute) à Castres pour démasquer la MAFIA69. Alors que cette dernière tente de museler l'opposition à coup d'arrêté préfectoraux, elle se prépare à une attaque abjecte.

14h15 : 200 flics se positionnent Route de la Crémade, profitant de l'absence d'une partie du camp pour prendre d'assaut et surprendre les écureuils au sol. Tous les arbres sont protégés. Les barricades sont enfoncées et le sol, dépourvu d'une bonne partie de ses habitant.es, est vite assailli.

15h : Un tractopelle entre sur zone, fracasse les installations au sol et retourne méthodiquement tout le pré, anéantissant deux mois et demi d'efforts. Les flics lacèrent les tentes, détruisent les cabanes à la masse, enterrent canapés, cuisinières, livres, pharmacie, vêtements et affaires personnelles sous des tonnes de terre. Tout ce qu'ils n'ont pas détruit ou enfoui a été saisi : téléphones portables, matériel de grimpe, outils éléctroportatifs, groupe éléctrogène... Des personnes présentes sont retenues pour des contrôles d'identité et convoquées en audition libre.

17h58 : Le tractopelle quitte la zone et la gendarmerie se replie après une descente aussi bien illégale que destructrice.

18h00 : Les habitant.es constatent les dégâts. Sombre vision que ce champs de ruines. Et pourtant... l'énergie collective reprend vite le dessus ! Une petite foule se réunit et s'affaire. Un grand feu de joie jaillit des décombres. Il brûle vivement, à l'image de la rage ambiante.

21h30 : Deux voitures de gendarmerie bloquent la route de la Crémade afin d'en couper l'accès. Ils déguerpissent enfin, poussés par une foule joyeusement persuasive.

Dimanche 21 janvier

Matin : Après avoir assuré une vigie tout au long de la nuit, les habitant.e.s sont de nouveau sur le qui-vive : des fourgons de gendarmes mobiles sont en route pour la Crém'arbre. Peu de temps après, une première lignée se déploie tandis que des barricades se montent avec entrain.

Quelques précipitations d'objets non-identifiés s'abattent de-ci de-là en direction des uniformes. Ils ripostent en lançant des lacrymos de façon hésitante. Charges, ripostes, ce balai dure un certain temps avant que les forces de l'ordre élargissent leur rang et prennent finalement possession de la route.

Midi : Résiliente, la foule se réunit sur un champ voisin. Un appel à rassemblement et chantier de construction avait été lancé pour 14h00. Les soutiens se réunissent, un grand repas se prépare.

Après-midi : Les gendarmes mobiles se trouvent toujours sur la route de la Crémade mais la foule retourne malgré tout sur le site. Une crépière s'installe entre les décombres et le repas est servi. Petit à petit les objets éparses sont triés, ce qui peut l'être est déterré et sauvegardé. La cabane dortoir, brisée la veille à coups de masse, est reconstruite. Malgrès la fatigue, une assemblée se réunit en fin de journée autour du feu.

Il semble qu'une entente ait été établie entre les propriétaires du terrain (bientôt expropriés) et les autorités afin que ceux-ci ne déposent pas plainte en cas d'intervention sur la zone. C'est ainsi que la préfecture aurait réalisé sans crainte cette intervention aussi bien illégale qu'humiliante.

Les autorités souhaitent abattre les esprits : une guerre de moral et d'usure comme ils l'ont eux-même nommée. Pourtant, la volonté n'est pas entachée et chaque coup porté semble réaffirmer la determination. Déjà, la ZAD se reconstruit et reprend vie. Les masques commencent à tomber et la chute n'en sera que plus grande pour la MAFIA69.

Ils pensaient nous fragiliser mais leurs attaques ont renforcé notre entraide. Nous n'avons pas peur des ruines, le printemps est bientôt là et nous repoussons plus vite.

Nous avons besoin de forces vives très nombreuses. Appel à toutes les personnes disponibles pour défendre le lieu, persister dans le bois, tenir les barricades, grimper dans les arbres, faire de la vigilance, du soin, construire, à manger, proposer et réinventer des moyens de lutte et de vie collective. La ZAD a besoin de toi, entre en résistance.

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Pas d'élève à la rue ! Rassemblement à l'appel du collectif « Jamais sans toit - Île-de-France »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis de trop longs mois, à Paris comme dans toute la France, de nombreuses écoles font face à des situations d'élèves dormant à la rue avec leur famille ou vivant dans une extrême précarité.

Des réseaux de solidarité citoyens ont vu le jour. Des actions allant de la lettre de soutien à l'occupation d'école en passant par l'aide aux démarches administratives, les pétitions, les demandes de soutien aux élu·e·s, l'hébergement dans les écoles et chez des voisin·e·s ou la grève ont été mises en place localement pour pallier l'urgence, mais le problème reste entier. Il s'aggrave même de semaine en semaine. À la rentrée de janvier, certaines chaises sont restées vides car les hôtels sociaux qui hébergeaient les enfants et leur famille avaient été évacués à la faveur des vacances. L'approche des Jeux olympiques et la pression immobilière qui l'accompagne nous font craindre une forte augmentation du nombre d'expulsions d'hôtels ou de logements.

Par ailleurs, la loi Darmanin prévoit de mettre fin à l'inconditionnalité de l'hébergement d'urgence. En effet, les personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire français) ne pourront plus être hébergées dans les centres d'hébergement d'urgence. Or de nombreuses situations de familles à la rue concernent des personnes sans papiers.

Nous sommes des parents d'élèves attachés à l'école publique et au bien-être de tous les enfants.

Nous sommes des personnels et des enseignant·e·s conscient·e·s que les élèves, pour apprendre et s'épanouir ont besoin d'un toit, de stabilité et de sérénité. L'école ne peut fermer les yeux sur ces situations indignes de la capitale d'un des pays les plus riches du monde, dans laquelle on compte environ 20 000 logements vacants.

Nous demandons à la hiérarchie de l'Éducation Nationale de soutenir les équipes qui tentent de venir en aide à ces élèves et non de les ignorer ou de les menacer parfois. Nous soutenons l'enseignante de Toulouse qui a été convoquée pour un rappel à la loi et nous lutterons contre toute situation de ce type.

Tous les élèves, tous les enfants ont les mêmes droits, garantis par la Convention Internationale des Droits de l'Enfant signée par la France. Les collectivités locales, l'État et l'Éducation Nationale doivent en être les garants et offrir à ces enfants et leurs familles un logement pérenne.

Pour faire entendre notre voix et celle des enfants sans toit, et pour rappeler que cette question dramatique concerne directement l'Éducation Nationale, nous appelons à un rassemblement à l'occasion de la journée internationale de l'Éducation devant le rectorat de Paris :

Mercredi 24 janvier à 12h30
Devant le Rectorat de Paris
12 boulevard d'Indochine, 75019 Paris

— Le collectif « Jamais Sans Toit – Île de France » Avec le soutien de :

FCPE 75 et 91, collectifs de parents indépendants, CNT-STE 75, CGT éduc'action 75, SNES-FSU 75, SNUDI-FO 75, SNUEP-FSU 75, SNUIPP-FSU 75, SUD éducation 75, RESF 75, LDH 75, MRAP 75, Fédération des Acteurs de la Solidarité IDF
Contact : jamaissanstoit.idf@gmail.com