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Et si on stoppait le progrès technologique ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Conférence-débat samedi 11 mai 17h30 à la Librairie Utopia, 1 rue Frédéric Sauton, 75005, Paris. Après 200 ans d'un carnage social et écologique sans précédent historique, la question doit être posée.

Conférence-débat samedi 11 mai 17h30 à la Librairie Utopia, 1 rue Frédéric Sauton, 75005, Paris.

ET SI ON ARRÊTAIT LE PROGRÈS TECHNOLOGIQUE ?
Deux siècles d'industrialisation à marche forcée ont anéanti la liberté et l'autonomie, stérilisé la terre, contaminé l'air et l'eau. La misère progresse, la plupart des humains deviennent esclaves de la machine tandis qu'une minorité se goinfre. Le développement continu du système techno-industriel éradique la diversité biologique au même rythme que la diversité des sociétés humaines. Si la dynamique actuelle n'est pas stoppée d'une manière ou d'une autre, la Terre pourrait devenir inhabitable pour la plupart des formes de vie complexes – dont les humains.
Que faire face à ce rouleau compresseur mortifère ? Pourquoi avons-nous l'impression d'être impuissants ? La technologie est-elle neutre socialement et politiquement ? Quel est l'impact des technologies modernes sur la biosphère ? Sur la diversité culturelle ? Sur le corps humain ? En quoi la technologie nous retire de l'autonomie et du contrôle sur notre existence individuelle ? Comment reconquérir notre autonomie et notre liberté ? Quelle stratégie pour mettre fin au carnage ?
Pour tenter de répondre à ces questions, le mouvement Anti-Tech Resistance (ATR) organise une conférence-débat le samedi 11 mai à 17h30 à la librairie Utopia, 1 rue Frédéric Sauton à Paris.
ATR propose un cadre d'analyse et une stratégie pour accroître l'efficacité du mouvement écologique. La trajectoire actuelle n'a rien d'une fatalité, mais il nous faudra beaucoup d'abnégation, de courage et de détermination pour permettre à la vie de poursuivre son cours sur notre belle planète bleue.

Plus d'infos : antitechresistance.org

Projection La Rebellion des Fleurs le 18 mai au Shakirail

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ciné-débat autour de la lutte des Mapuche d'Argentine.

Les Soulèvements de la Terre - IdF, organisent la projection du documentaire La Rebellion des Fleurs, jamais diffusé en France, samedi 18 mai au Shakirail.
Ce documentaire présente la lutte du peuple Mapuche en Argentine, et en particulier l'occupation en 2019, durant 11 jours, du ministère de la justice argentine.
La projection sera suivit d'un débat avec l'une des figures de cette lutte, Llanka Millan.

Le 18 mai à 20h30 au Shakirail, 72 rue Riquet, Paris 18e

La mobilisation s'amplifie autour du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Contre la répression policière et l'inaction des pouvoirs publics, manifestation vendredi 10 mai et soirée de soutien samedi 11 mai : Venez nombreuses et nombreux soutenir les jeunes de Belleville qui occupent la Maison des Métallos

Contre la répression policière et l'inaction des pouvoirs publics,
la mobilisation s'amplifie autour du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville !

  • Manifestation vendredi 10 mai avec les CSP au départ de République à 15h30, puis rassemblement devant la Maison des Métallos
  • Fête de soutien au Collectif des Jeunes du Parc de Belleville samedi 11 mai de 17h à 22h à l'AERI (57 rue Etienne Marcel, 93100 Montreuil)

Proposition de mise à l'abri par la Mairie balayée par la Région et la Police

Alors que le collectif entre dans sa 5ème semaine d'occupation à la Maison des Métallos et que la mobilisation continue de s'amplifier, la Mairie de Paris a proposé lundi 29 avril au collectif une mise à l'abri au lycée Brassai (15ème) pour les mineurs. Cette proposition, qui devait être discutée par les mineurs, a été immédiatement empêchée par une intervention policière le soir même aux abords du lieu proposé, à la demande de la Région.

La Mairie de Paris soutient enfin des revendications du collectif

Au lendemain de cet imbroglio, la Ville de Paris a convoqué une conférence de presse avec Emmanuel Grégoire, Premier adjoint, Léa Filoche, Adjointe aux Solidarités, Dominique Versini, Adjointe en charge des droits de l'enfant et de la protection de l'enfance, et Patrick Bloche, Adjoint au Maire du 11ème et Président du Conseil d'administration de la Maison des Métallos. Lors de cette conférence, la Ville a enfin interpellé publiquement la Région et l'État pour les enjoindre à prendre leurs responsabilités pour la mise à l'abri des personnes vulnérabilisées, en précisant des lieux et nombre de places disponibles.

En interpellant la Préfecture, la Ville de Paris prend enfin position dans le bras de fer du collectif avec l'État. Elle demande que les mineurs isolés soient intégrés dans l'héritage social des JOP. Alors que le collectif se bat depuis des mois pour porter ses revendications et demander à la Mairie son soutien, la proposition de mise à l'abri et la conférence de presse témoignent de la force et de la justesse de son combat.

Une mobilisation qui s'amplifie autour du collectif

À l'appel du collectif, un rassemblement festif réunissant plusieurs centaines de personnes (syndicats, associations, habitant.e.s) a eu lieu le 1er mai devant la Maison des métallos avant de rejoindre la manifestation et le cortège de l'inter-collectif des sans-papiers, en présence de nombreux médias, y compris internationaux.

Ce rassemblement suivait celui qui a réuni une centaine de personnes le 29 avril devant le commissariat du 11ème où nos deux camarades étaient convoqués suite à une plainte déposée par le directeur par interim de la Maison des Métallos (l'enquête policière est terminée, nous attendons la décision du Procureur).
Ces rassemblements témoignent de la force du collectif et de l'amplification du soutien qui lui est apporté par toutes celles et ceux qui refusent la politique raciste menée contre les migrant.e.s.

JO ou pas JO, on vit à Paris, on reste à Paris !

Les expulsions de squats et évacuations de campements à Paris et partout en France continuent à se multiplier. Face aux politiques répressives et inhospitalières, les jeunes du collectif continuent à clamer : “On vit à Paris, on reste à Paris ! Personne n'est illégal !”.
C'est pourquoi, pour les centaines de jeunes mis à l'abri depuis novembre dans des gymnases et pour les occupant.es de la Maison des Métallos, nous continuons à exiger de la Préfecture qu'elle assume ses compétences en les logeant dans des conditions dignes au-delà des Jeux Olympiques.

Le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville

La Shoah après gaza

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Chaque jour est empoisonné par la conscience que, pendant que nous menons notre vie, des centaines de gens ordinaires comme nous sont assassinés ou forcés d'assister au meurtre de leurs enfants. » Article paru sur Lundi Matin.

En 1977, un an avant de se suicider, l'écrivain autrichien Jean Améry découvre des articles de presse faisant état de la torture systématique des prisonniers arabes dans les prisons israéliennes. Arrêté en Belgique en 1943 alors qu'il distribuait des tracts antinazis, Améry avait lui-même été sauvagement torturé par la Gestapo, puis déporté à Auschwitz. Il a réussi à survivre, mais n'a jamais pu considérer ses tourments comme appartenant au passé. Il a insisté sur le fait que ceux qui sont torturés le restent et que leur traumatisme est irrévocable. Comme beaucoup de survivants des camps de la mort nazis, Améry en est venu à ressentir un « lien existentiel » avec Israël dans les années 1960. Il a attaqué de manière obsessionnelle les critiques de gauche de l'État juif en les qualifiant de « irréfléchis et sans scrupules », et a peut-être été l'un des premiers à affirmer, habituellement amplifié maintenant par les dirigeants et les partisans d'Israël, que les antisémites virulents se déguisent en anti-impérialistes vertueux et en antisionistes. Pourtant, les rapports « certes sommaires » faisant état de torture dans les prisons israéliennes ont incité Améry à réfléchir aux limites de sa solidarité avec l'État juif. Dans l'un des derniers essais qu'il a publiés, il écrit : « J'appelle de toute urgence tous les Juifs qui veulent être des êtres humains à se joindre à moi dans la condamnation radicale de la torture systématique. Là où commence la barbarie, même les engagements existentiels doivent prendre fin.

Améry a été particulièrement troublé par l'apothéose en 1977 de Menachem Begin en tant que Premier ministre d'Israël. Begin, qui avait organisé l'attentat à la bombe de 1946 contre l'hôtel King David à Jérusalem, au cours duquel 91 personnes furent tuées, fut le premier des représentants francs du suprémacisme juif qui continuent de diriger Israël. Il fut également le premier à invoquer régulièrement Hitler, l'Holocauste et la Bible tout en attaquant les Arabes et en construisant des colonies dans les territoires occupés. Dans ses premières années, l'État d'Israël entretenait une relation ambivalente avec la Shoah et ses victimes. Le premier Premier ministre israélien, David Ben Gourion, considérait initialement les survivants de la Shoah comme des « débris humains », affirmant qu'ils avaient survécu uniquement parce qu'ils avaient été « méchants, durs et égoïstes ». C'est Begin, le rival de Ben Gourion, un démagogue polonais, qui a fait du meurtre de six millions de Juifs une préoccupation nationale intense et une nouvelle base pour l'identité d'Israël. L'establishment israélien a commencé à produire et à diffuser une version très particulière de la Shoah qui pourrait être utilisée pour légitimer un sionisme militant et expansionniste.

Améry a pris note de la nouvelle rhétorique et s'est montré catégorique quant à ses conséquences destructrices pour les Juifs vivant hors d'Israël. Que Begin, « avec la Torah dans les bras et recourant aux promesses bibliques », parle ouvertement du vol de terres palestiniennes « serait à lui seul une raison suffisante », écrit-il, « pour que les Juifs de la diaspora revoient leurs relations avec Israël ». Améry a supplié les dirigeants israéliens de « reconnaître que votre liberté ne peut être obtenue qu'avec votre cousin palestinien, et non contre lui ».

Cinq ans plus tard, insistant sur le fait que les Arabes étaient les nouveaux nazis et Yasser Arafat le nouveau Hitler, Begin attaqua le Liban. Au moment où Ronald Reagan l'accusait d'avoir perpétré un « holocauste » et lui ordonnait d'y mettre fin, les Forces de défense israéliennes ( FDI ) avaient tué des dizaines de milliers de Palestiniens et de Libanais et détruit de grandes parties de Beyrouth. Dans son roman Kapo (1993), l'auteur juif serbe Aleksandar Tišma rend compte du dégoût que de nombreux survivants de la Shoah ont ressenti face aux images venues du Liban : « Les Juifs, ses parents, les fils et petits-fils de ses contemporains, les anciens détenus du camps, se tenaient dans des tourelles de char et traversaient, drapeaux agités, des colonies non défendues, à travers la chair humaine, la déchirant avec des balles de mitrailleuse, rassemblant les survivants dans des camps clôturés de barbelés.

A lire en entier sur Lundi Matin

88 étudiant•es de La Sorbonne interpellé•es : rassemblement à 13h à Hôtel de Ville pour leur libération !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

‼️⛓️‍💥 88 étudiant•es de La Sorbonne interpellé•es : rassemblement à 13h à Hôtel de Ville pour leur libération !

À l'issue d'une violente répression, près de 88 étudiant•es ont été interpellé•es hier soir à la Sorbonne et dans Paris, alors qu'ils occupaient un amphithéâtre contre le génocide à Gaza. Selon nos informations, ils sont détenus dans plusieurs commissariats de Paris. Nos organisations et collectifs exigent leur libération immédiate, sans aucune poursuite !