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Dynamique contre les expulsions à Montreuil

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 31 mars c'est la fin de la trêve hivernale ! Le printemps arrive, les expulsions aussi. Quelques dates de mobilisation à venir sur Montreuil : Le 30 mars à partir de17h30, occupation de la place de la mairie, ramenez de quoi dormir ! Le 2 avril, carnaval des mal logé.es et le 3 assemblée générale !

À Montreuil-Sous-Bois comme ailleurs, non aux expulsions !

Un logement, c'est un droit !

Des chiffres alarmants : la Seine-St-Denis c'est 13% des expulsions en France !

La Seine-Saint-Denis détient le triste record du nombre et du taux d'expulsions locatives en France, conséquence du contexte spéculatif qui bat son plein, entraînant des hausses de loyers dans le secteur privé, mais aussi dans le secteur social, tandis que les APL sont chaque année rabotées depuis 2015, et que les locataires se paupérisent.

13% des expulsions réalisées en France en 2019, soit 1 sur 8, ont donc été exécutées contre des locataires du 93, alors que celui-ci ne compte que 3,3% des locataires en France. .

À Montreuil, de nombreuses personnes ont été expulsées de leur logement ou sont menacées de l'être. Non seulement la Mairie accompagne cette politique répressive et inhumaine, mais pire : des arrêtés d'expulsion ont été pris par le Maire.

Nous, l'assemblée des mal logé.es qui nous réunissons depuis plusieurs mois à Montreuil, voulons construire une dynamique de lutte contre les expulsions à Montreuil. Voici quelques dates de mobilisation en perspective :

  • Le 30 mars à partir de 17h30 (pendant le conseil municipal) : occupation de la place de la mairie, ramenez de quoi dormir !!
  • Le 2 avril à 16h place de la République à Montreuil : Carnaval des mal logé.es, on vous attend avec vos plus beaux déguisements !
  • Le 3 avril à 16h à l'EIF (97 rue Pierre de Montreuil) : Assemblé des mal logé.es.

À travers ces mobilisations, nous exigeons :

  • A l'approche de la fin de la trêve hivernale et face à la menace des expulsions : la Mairie doit prendre un arrêté municipal interdisant les expulsions et coupures d'énergie !
  • La mobilisation ou la réquisition des biens vacants appartenant à des grands propriétaires publics ou privés ;

Nous voulons faire sortir de l'isolement toutes les familles et personnes précaires concernées par les expulsions et construire un rapport de force face à la mairie.

PLUS AUCUNE EXPULSION A MONTREUIL !

Pour nous joindre : assemblee-mal-logee@riseup.net

Rencontres Sociales Anti-fascistes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Une coordination d'organisations antifascistes propose des ateliers et des temps d'échanges samedi 26 mars de 10h à 17h30 à la Bourse du travail (3, rue du Château d'Eau, Paris Xe)

L'extrême droite se renforce avec le tournant autoritaire de l'État, construisons la riposte unitaire pour éviter le pire !

Partout dans le monde, des États-Unis au Brésil en passant par l'Inde, l'Italie ou la Hongrie, la question de la lutte contre le fascisme redevient primordiale. Cela se matérialise d'abord en France par les sondages très élevés du Rassemblement national et d'Éric Zemmour, qui s'accompagnent d'un déferlement réactionnaire et d'une radicalisation de la droite dite républicaine. L'influence de l'extrême droite ne se résume d'ailleurs pas à cela tant cette dernière est diverse et intervient sur plusieurs champs. Cette dynamique est renforcée par une intensification du racisme, de l'islamophobie, de l'antisémitisme et du complotisme qui surfe sur la crise sanitaire. Loin d'être le domaine réservé à l'extrême droite, le racisme s'exerce aujourd'hui sur les plateaux télé, dans certaines institutions (police, armée) et jusqu'au plus haut sommet de l'État par le biais de certaines lois. Il se couple à un tournant autoritaire du gouvernement Macron, fruit de quarante années de politiques néolibérales. Sur le plan politique, elle est aussi le résultat d'une crise des alternatives progressistes.

Face à cela, nous avons décidé de nous organiser, collectifs, partis, syndicats, associations, dans un front large et commun, contre la montée de l'extrême droite, mais aussi les conditions qui la rendent possible, et en soutien aux antifascistes répriméEs et mis en examens, ou incriminéEs. La construction d'une riposte antifasciste devra également intégrer la construction de mobilisations contre les idées réactionnaires entretenues et développées par l'extrême droite, les revendications portées par les luttes sociales, écologistes mais aussi spécifiquement par les luttes féministes et LGBTQI et, plus que jamais, par les luttes antiracistes et anti-impérialistes. Nous savons aussi que l'antifascisme est indissociable de l'anticapitalisme et que seul la fin de l'exploitation sonnera définitivement la mort du fascisme.

Nous pensons que nous coordonner nous permettra d'être plus efficaces dans les différentes sphères dans lesquelles nous intervenons. Mais nous souhaitons également impulser des campagnes militantes de terrain dans les quartiers, les entreprises, les universités et les lycées. L'un des enjeux est de ne laisser aucun terrain à l'extrême droite dans le cadre de la campagne présidentielle qui se prépare. D'ores et déjà nous prévoyons de construire de nouvelles mobilisation contre les meetings de Le Pen et de Zemmour qui seront autant de point d'appui pour une réponse de masse, dans la rue si l'extrême droite devait accéder au second tour de l'élection présidentielles. La première étape, de cette campagne, sera la construction d'un forum social antifasciste organisé à Paris au mois de mars, pour mieux comprendre les ressorts de la fascisation en cours et élaborer des hypothèses collectives pour y faire face.

Toutes et tous ensemble prenons l'initiative !

Programme

Samedi 26 mars à la Bourse du travail (3, rue du Château d'Eau, Paris Xe, métro République)

  • 10h : Accueil
  • 10h30 : Intervention de lancement en plénière (Salle Croizat)
  • 10h45 : 1re série d'ateliers :
    • La place de l'extrême droite dans les médias
    • Cartographie
    • Extrême droite, complotisme et antisémitisme
    • L'extrême droite et la police
    • Impérialisme, fémonationalisme et extrême droite
  • 13h30 : 2e série d'ateliers :
    • L'extrême droite et la question sociale
    • L'extrême droite et le retour de la question morale
    • Présentation du jeu réalisé par les camarades de La Horde
    • Une écologie antifasciste
    • Racisme d'État
  • 16h - 17h30 : Plénière : l'extrême droite se renforce avec le tournant autoritaire de l'État : construisons une riposte unitaire

AFAPB, AFA 77, CNT, JGP, NPA, PQA, Solidaires, UCL

L'antisémitisme, un combat spécifique.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pourquoi singulariser la lutte contre l'antisémitisme au sein du combat antiraciste ?

Depuis quelques années, on assiste en France à un renouveau des luttes contre l'antisémitisme. Celles-ci sont portées par exemple par des groupes antifascistes juifs comme Juifs et Juives Révolutionnaires, des collectifs intersectionnels comme Juifves VNER ou des associations comme le Réseau d'Action contre l'Antisémitisme et tous les Racismes. L'action de ces groupes rencontre parfois le questionnement suivant : « mais pourquoi distinguer l'antisémitisme du racisme ? »

Nous jugeons cette question pertinente et voulons y répondre.

Pourquoi s'attarder sur les spécificités de l'antisémitisme ? Justement parce qu'il est un racisme comme les autres. Pas plus grave, pas moins grave, mais qui doit être reconnu dans sa singularité.

L'antisémitisme et les racismes comme la négrophobie ou l'islamophobie partagent des traits communs. Tous les racismes procèdent par essentialisation, c'est-à-dire réduction des individu.es à des identités fantasmés. Les racistes disent : « toi tu appartiens à tel groupe, donc tu as toutes les caractéristiques de ton groupe, donc je te regarde mal, je te frappe, etc etc ».

L'antisémitisme, tout comme la sinophobie procède d'un fantasme de puissance : les Juifs.ves seraient tout.es puissant.es et contrôleraient le monde via leur pouvoir financier et médiatique.

L'antisémitisme porte en lui un projet exterminateur : pour sauver la Nation, la Race, la Oumma voire l'Humanité, il faudrait exterminer les Juif.ves, source de subversion et de déclin.

Les racismes comme la négrophobie, le racisme antiarabes ou l'antitziganisme, procèdent d'un fantasme d'infériorité : les groupes sociaux et/ou ethniques sont vus comme moins civilisés, culturellement et/ou racialement inférieurs ce qui légitime leur exploitation/discrimination/déshumanisation/mise en esclavage, souvent au nom d'un discours civilisateur. De ce point de vue, ces racismes diffèrent de l'antisémitisme.

Nous pensons qu'il est important d'établir cette distinction. Ça n'en fait pas des racismes moins graves que l'antisémitisme. Parler des singularités des différents racismes permet de mieux les combattre. Il y a un enjeu stratégique, et un enjeu de respect et d'empathie pour chaque racisé.e qui a une expérience singulière de la discrimination.

Il y a des racismes d'État : c'est le cas de la négrophobie (une personne noire a plus de risques de se faire contrôler ou violenter par la police qu'une personne blanche) ou de l'islamophobie (la loi sur les signes religieux ostentatoires à l'école qui discrimine de facto les Musulman.es).

En France, il n'y a plus vraiment d'antisémitisme d'État, mais l'antisémitisme n'en reste pas moins une oppression systémique : si la population juive en France ne fait globalement pas face à des discriminations institutionnelles, les rumeurs circulant sur elle dans tous les milieux font vivre les Juifs.ves dans un climat d'angoisse latent. L'antisémitisme se traduit au quotidien par des paroles ou comportements à caractère discriminatoire, des harcèlements et agressions à l'école, à l'université, au travail, dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Quatorze personnes ont été tuées car juives dans les quinze dernières années en France.

Aujourd'hui islamophobie et antisémitisme fonctionnent parfois ensemble (ce sont des racismes différents qui ont des traits communs, par exemple des fantasmes conspirationnistes), mais aussi antisémitisme et antiféminisme, homophobie etc. Les Juifs.ves sont accusé.es d'organiser le « grand remplacement » des populations du nord par celle du sud, d'inciter à la « féminisation » de la société par le féminisme et la « théorie du genre », d'affaiblir les nations ...

Pour nous, lutter contre l'antisémitisme implique aussi de lutter contre l'islamophobie, l'offensive antiféministe etc mais il faut comprendre le rôle et le fonctionnement spécifique de chaque oppression dans la reproduction de l'ordre social. Et disons le clairement : nous n'avons pas besoin de prouver qu'un racisme a des traits communs avec l'antisémitisme pour lutter contre celui-ci.

En défendant que l'antisémitisme est un racisme qui a ses spécificités, nous voulons aussi dire que chaque racisme a ses spécificités. Parmi les racismes, l'antisémitisme est un racisme comme un autre : un mécanisme d'oppression systémique singulier qui génère de la souffrance et que nous combattons méthodiquement afin de tendre vers une société où toutes et tous peuvent s'épanouir dans leur singularité.

Des communistes engagés dans la lutte contre l'antisémitisme.

Rassemblement pour Libre Flot

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

⚠️ Rendez-vous le 29 mars à 18h à Ménilmontant pour crier la libération de Libre Flot en grève de la faim depuis le 27/02 et l'arrêt de l'isolement, torture blanche CNCDH [2], pour tout.es les prisonnier.es.✊✊✊

Message de Libre Flot à son 17e jour de grève de la faim :

Après 17 jours de grève de la faim, les institutions bien conscientes de ce qui se passe, restent totalement indifférentes. Alors que mes proches se font de plus en plus d'inquiétudes des conséquences et séquelles irrémédiables que cette grève de la faim ne tardera plus bien longtemps à me faire souffrir pour le restant de ma vie, que puis-je leur répondre ?
Que de toutes façons les conséquences de cet enfermement existent déjà, que je souffre déjà dans mon corps et que mon esprit n'est déjà plus que l'ombre de lui même. Que les séquelles sur ma psyché nécessitent déjà de longs soins et que si je reste ici ça ne va que s'empirer.
Ici je suis témoin de la perte de raison de mes voisins, je les entend changer au cours des mois qui passent, j'en entends certains perdre pied, si ce n'est sombrer dans la folie.
Et qu'en est il de moi ? Ma situation est elle plus saine, emmuré dans mon mutisme ? Dans un pantomime de vie étudiante qui ne me trompe même plus ? A apprendre une langue étrangère alors que ma mémoire s'effiloche, à m'imaginer évoluer en passant une semaine sur une leçon d'une demi-heure qui n'est pourtant que des révisions. Alors, dégradation pour dégradation, séquelles pour séquelles, autant que ce soit de mon choix, autant que ce soit pour pousser ce cri de vie, autant que ce soit pour lancer cet appel à l'aide : Sortez moi de ce tombeau !

Salutations et respect.
Merci pour votre soutien.

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[1] Commission nationale consultative des droits de l'homme

[2] Commission nationale consultative des droits de l'homme

Contre la venue de Zemmour ! La jeunesse emmerde le fascisme !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Alors que le 27 mars 2022, le candidat fasciste Eric Zemmour a prévu de venir au Trocadéro à Paris, pour y faire un grand meeting de campagne, nous appelons à nous rassembler à République à 11h ce même jour.

À toutes les forces à gauche présentes à Paris et en Île-de-France, nous appelons à l'organisation d'une vaste réponse antifasciste contre Zemmour.

À l'heure actuelle, Zemmour, avec Le Pen, représente la menace principale. Il est l'ennemi des plus larges masses, des forces progressistes : le danger capital.

Bien qu'il prétend être le défenseur d'une civilisation, il n'est, en réalité, que le défenseur du chaos total. Ce chaos se manifeste dans ses plus fervents militants : groupuscules violents, condamnés et néo-nazis revendiqués, à l'image des Zouaves Paris qui ont attaqué des militantEs antiracistes au meeting de Zemmour à Villepinte. La nébuleuse s'articulant autour de lui n'est que violence, les faits récents le prouvent ; Loïk le Priol, militant fasciste en cavale accusé d'avoir assassiné le rugbyman Federico Martin Aramburu.

Zemmour c'est le fascisme, la guerre et la misère !

Nous appelons donc à un rassemblement à place de la République à 11 h dimanche 27 mars contre la venue de Zemmour au Trocadéro !

À bas le fascisme !

Premiers signataires : Fédération Syndicale Étudiante, Solidaires Étudiant-e-s, UNEF, Paris Queer Antifa, Young Struggle, Collectif Antifasciste Étudiant.