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Défendons la Bourse du travail d'Aubervilliers, menacée d'expulsion !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La mairie d'Aubervilliers annonce vouloir fermer la Bourse du travail et priver travailleur·ses et habitant·es de cette commune de 100 000 habitant·es d'un lieu de défense des droits, de rencontre et d'organisation collective. Une mobilisation s'organise pour contrer ce projet antisocial !

Deux initiatives sont prises pour organiser la défense du lieu :

  • mardi 7 novembre 2023 à 18h, lancement du comité de défense de la Bourse du travail d'Aubervilliers, 1 rue des 21 appelés 93300 Aubervilliers
  • jeudi 9 novembre 2023 à 18h, rassemblement Place de la Mairie d'Aubervilliers à l'occasion du Conseil Municipal

Vous trouverez ci-dessous le tract de l'intersyndicale 93, à télécharger sous forme de pétition-, plusieurs affiches ainsi qu'une courte vidéo.

La Bourse du Travail, une maison pour tou-tes les Albertivillarien-nes - Défendons là !

La maire d'Aubervilliers, Karine Franklet, a cru possible d'annoncer, au détour d'un débat sur les travaux du « Grand Paris », la fermeture de la Bourse du travail et l'expulsion des organisations syndicales de notre ville ! Malgré notre demande réitérée et celle de nos Unions départementales unanimes d'une rencontre sur ce point la Maire refuse à ce jour ce RDV pour échanger et nvisager des solutions !

Comment imaginer un instant la disparition de la Bourse du travail d'Aubervilliers ? Cela reviendrait à priver les salarié·es et les habitant·es d'Aubervilliers d'un outil entièrement consacré à la défense et à la promotion des droits. Chaque année des milliers d'Albertivillarien·nes poussent la porte de la Bourse du travail et y trouvent écoute, conseils et services. Des travailleurs sans papiers qui ont obtenu leur régularisation, des employés ayant gagné au tribunal des prud'hommes, des salarié-e-s qui ont arraché des augmentations de salaires, des licenciements abusifs requalifiés, un management toxique dénoncé et réformé, un patron malveillant qui revient à des méthodes plus conformes… nombreux sont les exemples d'interventions syndicales utiles au quotidien, qui n'auraient pu se réaliser sans l'intervention des militant-es des syndicats de la Bourse du Travail.

La Bourse du travail, c'est un bien public qui contribue à créer du lien, à une époque où les difficultés économiques ne cessent de creuser des fractures sociales et d'isoler les travailleurs et travailleuses, les privé-e-es d'emploi, les précaires. C'est un outil de démocratie sociale d'autant plus utile dans une ville qui accueille de très nombreuses entreprises, dont beaucoup de TPE et de PME qui ne disposent pas de présence syndicale.

La Bourse du Travail d'Aubervilliers, qui est une institution présente sur votre ville depuis 1907 ne cesse donc depuis d'aider et d'accompagner tous les habitant·es, syndiqué·es ou non, dans de multiples domaines, et de façon totalement gratuite.

Elle a su tisser de multiples partenariats avec des acteurs associatifs et institutionnels locaux, pour travailler ensemble sur les questions de l'emploi, de l'insertion. Même les chefs d'entreprise se tournent vers les Bourses du travail, notamment pour l'organisation des élections professionnelles. Ces activités déployées par les syndicats, qui contribuent à des services locaux d'intérêts généraux et à visée sociale, hébergés dans la Maison de tous les habitant·es d'Aubervilliers, mériteraient d'être soutenues. Envisager de détruire un tel bien public, c'est agir à l'encontre des intérêts des Albertivillarien·nes.

Aubervilliers, ville populaire, ne peut laisser ainsi détruire sa maison des solidarités, des engagements pour l'intérêt général, des luttes sociales, de la défense des droits ! Aucune ville de l'envergure d'Aubervilliers ne se permet en France en 2023 de refuser la mise à disposition de cet équipement essentiel aux activités syndicales et aux salarié-es.

L'équipe municipale doit sortir d'une lecture partisane et de ses idées préconçues sur les activités syndicales : la présence d'une Bourse du travail sur une ville de 100 000 habitant-es est désormais un standard de la vie démocratique de notre époque. La réponse de la municipalité serait-elle de chasser les structures qui lui déplaisent pour éviter le débat sur la nécessité de prévoir de nouveaux équipements quand Aubervilliers augmente sa population de 20 000 habitants en 20 ans ?

Nous sommes déterminé-es à défendre notre maison commune ! Elle n'appartient pas à la Mairie d'Aubervilliers, mais est partie intégrante de l'histoire, du présent et du future de notre ville, de ses habitants et de ses salarié-e-s !

Les organisations syndicales invitent tou-tes celles et ceux qui souhaitent contribuer à la mobilisation pour défendre notre Bourse du travail à se réunir et se rassembler :

  • mardi 7 novembre 2023 à 18h, lancement du comité de défense de la Bourse du travail d'Aubervilliers, 1 rue des 21 appelés 93300 Aubervilliers
  • jeudi 9 novembre 2023 à 18h, rassemblement Place de la Mairie d'Aubervilliers à l'occasion du Conseil Municipal
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Tract & pétition intersyndicale :

Affiche sans signatures :

Affiche intersyndicale :

Aubervilliers : cours de droit du travail « Chômage : défendre nos droits »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'Union Locale Aubervilliers des syndicats SUD-Solidaires organise régulièrement des formations gratuites en droit du travail ouvertes à toutes et tous. Le prochain cours, aura lieu le samedi 18 novembre 2023 et portera sur la question du droit au chômage pour toutes et tous : quelles mobilisations ?

L'Union Locale Aubervilliers des syndicats SUD-Solidaires organise régulièrement des formations gratuites en droit du travail ouvertes à toutes et tous.

Le prochain cours, aura lieu le samedi 18 novembre 2023 et aura pour thème Droit au chômage pour toutes et tous : quelles mobilisations ? Il sera animé par une syndicaliste de Solidaires 93.

Il aura lieu à 10h à la Bourse du travail d'Aubervilliers, 92 avenue Victor Hugo (métro Aimé Césaire, ligne 12 ; entrée par le bas de la rue des 21 appelés).

Télécharger l'affiche pour diffusion :

Campagne Alarm Phone Solidarité

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation et campagne de dons pour Alarmphone, un collectif qui vient en aide aux exilé-es en Méditerranée et en Atlantique.

C'est quoi Alarmphone ?

L'Europe met en place un régime mortel à ses frontières, qui contraint de nombreuses personnes à emprunter des routes dangereuses à travers la terre et la mer pour exercer leur liberté de circulation. Le voyage peut être très long et les personnes se retrouvent souvent en détresse en mer. Trop souvent, les autorités ne réagissent pas, ne prêtent pas assistance, voire procèdent à des interceptions ou à des refoulements lorsque des personnes les appellent à l'aide.

C'est pourquoi des personnes appellent Alarmphone, une ligne téléphonique d'urgence tenue par des volontaires qui fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an.

Alarmphone soutient les personnes en déplacement en mer ou sur terre en faisant pression sur les autorités pour qu'elles secourent les personnes en détresse et les emmènent dans un port sûr en Europe.

Alarmphone est un réseau transnational qui opère à partir de plusieurs villes d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Ouest et d'Europe.

Alarmphone documente et dénonce les violations des droits humains aux frontières de l'Europe. L'association informe préventivement sur les risques liés aux voyages en bateau.

Alarmphone organise également des campagnes et des actions tout autour de la Méditerranée, notamment des commémorations des personnes disparues et des mort.es, des manifestations contre Frontex et des mobilisations contre la criminalisation des personnes en déplacement.

Vos dons font nos actions

Depuis 2014 Alarmphone a assisté plus de 7000 bateaux.

Pour des raisons évidentes de sécurité, beaucoup des personnes qui traversent la Méditerranée ou l'Atlantique se dotent d'un téléphone satellite qui leur permettra, malgré l'absence de couverture par le réseau classique de téléphonie, de rester en contact avec la terre, les proches, les secours.
Quand nous sommes en contact avec un bateau, nous prenons à notre charge toutes ces communications, parce que nous savons que la voix c'est ce qui reste, ce qui compte, ce qui permettra les secours, c'est le lien qui ne doit jamais se briser.

Comme vous le savez, AlarmPhone c'est beaucoup d'activités, de travail, de compétences et d'intelligences gratuites, mais c'est aussi pas mal d'argent...

Notamment depuis quelques années, nos frais téléphoniques — une des dépenses majeure du réseau — sont en constante augmentation :

  • en 2020 : 28 900€
  • en 2021 : 54 800€
  • en 2022 : 143 800€

En 2023, la minute de communication avec un téléphone satellite est d'environ 8 euros !
En 2023, AlarmPhone assume près de 400 euros par jour de frais téléphoniques

Depuis 2014 AlarmPhone ne fonctionne que grâce aux dons privés.

Aidez-nous à poursuivre notre travail et participez à notre cagnotte :

https://www.helloasso.com/associations/alarmphone-solidarite

Chaque don compte, merci !

Non A104 bis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à soutien pour défendre l'Utop'ile et empêcher le projet de l'A104 bis

Les travaux de déboisement ont déjà détruit un tilleul vieux de 150 ans et rasé beaucoup d'arbres dans le jardin partagé des citadin.es de l'île et de l'autre côté de la rive. Jeudi 26 octobre, ces dernier.es ont dû pour préserver leurs plantes, les retirer, sous le contrôle de la police. Une barricade faite du reste des arbres détruits, a été faite plus tôt pour ralentir les forces de l'ordre. De plus, les travaux utilisent une plateforme mobile pour transporter leurs machines, celle-ci qui fût bloquée par des activistes en barque, en signe de protestation. Il est possible de venir avec une tente et/ou d'être hébergé.e chez des citadin.es. En effet, les travaux commencent tôt le matin 7h/8h. La passerelle d'accès à l'ile est souvent filtrée par la police, mais qui a dit que nous avions besoin d'une passerelle ? Les machines semblent particulièrement vulnérables aussi la nuit... Vigilance aux rondes de la sécurité.

Celleux-ci demandent du soutien et nombreux.ses sont déterminé.es à défendre ce lieu commun tant apprécié par les familles et plus largement contre un énième projet inutile de route et le désastre écologique. Serait-il l'occasion de créer un véritable lieu utopique ?

Ce week-end est prévu de se réunir pour discuter de la situation et donner un coup de main pour divers bricolage. La semaine prochaine reprendra le chantiers. Position GPS : 48.95894° N, 2.04719° E

Texte de la pétition :

Le projet du département des Yvelines de liaison RD30/RD190 est un projet de 2x2 voies, du même gabarit que la RN184 venant de l'A15 et du pont de Triel. C'est le chaînon manquant pour rejoindre l'A13 à l'A15.
Nous demandons son abandon, car sa réalisation menace la santé de 9.000 élèves sur le long du parcours, détruit les berges de seine et artificialise 30ha d'espaces naturels, participe au dérèglement climatique et porte atteinte à la biodiversité.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

La continuité de l'autoroute A104 est abandonnée par l'État. Avec un investissement de 200 millions d'euros, le département se substitue à l'État pour connecter l'A15 à l'A13. En 2012, malgré un avis « Négatif » du commissaire enquêteur lors de l'enquête publique, la préfecture des Yvelines passe outre et signe la Déclaration d'Utilité Publique.

Ce projet, vendu comme une solution de décongestion du trafic local, se révèle obsolète. Les données actuelles indiquent que le trafic a diminué ces dernières années. Le trafic sur le Pont de Poissy a, par exemple, chuté de façon constante depuis 2006.

En 2017, le département a même fourni des chiffres montrant une baisse cumulée de 10,2%, malgré une augmentation de la population de 10%. La période post-Covid a probablement accentué cette diminution.

Une étude du cabinet Egis, commandée par le département, prédit que la réalisation de cette nouvelle voie à quatre voies entraînera une congestion du réseau routier d'ici 2032 !

Par exemple, le trafic sur le pont de Conflans passerait de 25 700 véhicules par jour à 96 860 véhicules par jour !

Sur la nouvelle voie d'Achères à Triel, plus de 40 000 véhicules par jour sont prévus par le département !

De plus, aux heures de pointe, la liaison entre l'A15 et l'A13 connaîtrait une saturation, avec des véhicules se déversant sur les réseaux secondaires via les nombreux ronds-points du tracé, traversant ainsi nos villes.

Les impacts environnementaux de ce projet sont préjudiciables :
❌ pour la santé des habitants, en particulier aux 9 000 enfants scolarisés le long du tracé.

❌ par l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ce qui va à l'encontre des demandes de l'État dans son objectif de neutralité carbone d'ici 2050.

❌ par l'accroissement de la consommation énergétique de 14%, contredisant les appels à la sobriété énergétique.

❌ pour la biodiversité, l'arrêté sur les espèces protégées est lacunaire, il ne mentionne pas certaines espèces répertoriées officiellement et attestées par des experts

❌ pour le patrimoine des berges de Seine, impactant les promenades, les pistes cyclables et les îles d'Andrésy et de Carrières sous Poissy.

Ce projet n'est pas d'intérêt public majeur, n'apporte aucune solution et aggrave la situation sur les plans environnemental, sanitaire, financier, contribuant ainsi au dérèglement climatique. Abandonner ce projet est le seul geste d'utilité publique.

Nous appelons le département des Yvelines, nos élus locaux et nationaux, ainsi que le préfet des Yvelines, à agir dans l'intérêt général en abandonnant ce projet.

Photo du jardin partagé, espace de rencontre et de connexion avec la nature VS photo de l'arrière du jardin depuis que les travaux ont commencé cette semaine

Palestine- Communiqué unitaire d'organisations féministes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous sommes des militantes, des organisations féministes et LGBTQI+ de Paris, Lyon, Montreuil, Saint-denis, Bordeaux, Grenoble, Marseille, Rouen, Montpellier, Nantes, Tours. Nous dénonçons le massacre en cours à Gaza et l'offensive contre le droit à soutenir le peuple palestinien ! La libération de la Palestine est aussi une cause féministe !

Deux semaines après l'offensive menée par le Hamas et les organisations armées de la résistance palestinienne, l'État d'Israel continue de bombarder la bande de Gaza et prépare une invasion terrestre meurtrière. Depuis samedi 7 octobre, plus de 3785 PalestinienNEs sont déjà mortEs [1], mais l'attaque qui se prépare pourrait changer à jamais la situation à Gaza, pour le pire.

Pour justifier son projet mortifère, le gouvernement israelien s'appuie sur les nombreux meurtres de civils perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier.
Nous condamnons ces actes, comme l'ensemble des attaques visant des civils israelienNes, mais il ne peuvent en aucun justifier un massacre du peuple palestinien, et encore moins faire oublier que c'est la situation coloniale en Palestine, qui dure depuis 75ans, qui est la racine de toute cette violence.

Alors que l'État d'Israel multiplie les rhétoriques génocidaires et lance aux Gazaouis l'ordre de fuir vers le sud tout en bombardant les routes, mais aussi les véhicules médicalisés, il bénéficie pourtant d'un large soutien des États occidentaux. Les chefs d'États des États-Unis, de la France ou de l'Allemagne insistent ainsi sur « le droit d'Israel à se défendre », donnant un feu vert à ce que certains qualifient déjà de génocide.

Dans le même temps, en France comme en Allemagne, tout soutien au peuple palestinien est criminalisé. Ces derniers jours, le ministre de l'Intérieur français, Gérald Darmanin assimile ainsi toute position pro-palestinienne à un soutien au terrorisme et au Hamas, promettant d'engager des procédures pénales voire des dissolutions contre les organisations qui s'exprimeraient sur le sujet, et interdit toute mobilisation de solidarité avec le peuple palestinien. Une offensive pour laquelle le ministre n'hésite pas à amalgamer de façon scandaleuse critique de l'État d'Israël et antisémitisme.

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[1] Plus de 12 000 blessés à Gaza. Déjà une centaine de Palestiniens assassinés dans Israel/Cisjordanie depuis une semaine. Sources : LGBTQIA Palestine, ASWAT Palestine.

Il est encore possible de signer la tribune : contacter le collectif Du Pain et Des Roses