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Paris-luttes.info

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Assemblée ouverte de « Kalimero »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Kaliméro est une assemblée solidaire des prisonni-eres de la guerre sociale. Ce jeudi 10 novembre à 19h, elle se tiendra à la Kunda, 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-seine.

La prison est un des rouages de ce système basé sur l'exploitation et la domination que nous voulons raser au sol, c'est pourquoi nous envoyons des mandats à celles et ceux accusé·e·s d'actes de révolte dont on est solidaires.

Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n'avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d'un rendez-vous par mois pour collecter des sous pour alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l'occasion d'échanger sur nos pratiques face à la répression, d'assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d'esquive, de résistance et d'auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale.

Dans un souci de régularité, ces rencarts ont été fixés le 2e jeudi de chaque mois à 19h. La prochaine réunion de Kaliméro aura lieu le 10 novembre à la Kunda au 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-seine.

Pour envoyer de l'argent, pour demander des informations, ou pour être tenu·e·s au courant des prochains rendez-vous de la caisse et être inscrit·e·s sur la mailing-list de Kaliméro, écrivez à kalimeroparis(at)riseup.net

[Brochure] Bruit et saccage : Textes et communiqués d'actions contre les constructions de prisons

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

* Infos sur le Plan Prison ; textes parus contre les constructions de nouvelles prisons (Noisy-le-Grand, Loos, Muret, Tremblay, Entraigues & Toul) ; entreprises collabo du système carcéral ; et quelques communiqués d'actions anti-carcérales des derniers mois ici ou là.*

Sous prétexte de lutter contre la surpopulation carcérale, mais surtout dans l'objectif d'enfermer plus, l'État prévoit la construction de nouvelles prisons sur tout le territoire français, d'ici 2027. Ce nouveau « Plan Prison », aussi appelé « plan 15 000 places » qui a débuté en 2016, consiste à construire plus d'une trentaine de nouvelles taules en plus des 187 existantes (et à en agrandir certaines) : centres de détention, centres pénitentiaires, quartiers de semi-liberté, tout en expérimentant de nouvelles formes de contrôles et de réinsertion, comme les Structures d'Accompagnement vers la Sortie (SAS – par exemple à Noisy-le-Grand) et les prisons expérimentales de type InSERRE basées sur le travail et la formation (exemple de Toul).

Cette brochure contient des informations générales sur le Plan Prison (emplacements et dates de chantiers, entreprises et individus collabo…) ; des informations détaillées pour quelques villes (Noisy-le-Grand, Loos, Muret, Tremblay-en-France, Entraigues-sur-la-Sorgue, Toul), ainsi que des communiqués d'actions anti-carcérales qui réchauffent le cœur et nourrissent l'imaginaire.

Parce qu'on veut lutter contre la construction des prisons, et pour la destruction de tous les lieux d'enfermement, que ce soit les centres de rétention administrative pour migrant.es, les hôpitaux psychiatriques, les centres éducatifs fermés et établissements pénitentiaires pour mineurs, les commissariats, les zoos ou encore les delphinarium. Tous ces lieux sont l'incarnation de ce que cette société représente en terme de domination, d'exploitation et de répression : une société basée sur des rapports sociaux et économiques où l'on doit suivre les règles d'un jeu que l'on a pas décidées, et où toute tentative de se débrouiller autrement ou de renverser la table du jeu peut se transformer en passage dans un lieu d'enfermement.

Une prison qui ne se fait pas, ce sont autant de cellules qu'on n'aura pas à détruire.

Version page par page - Version brochure

Ciné-club du Chat Noir en lutte #1 - La Sociale (Gilles Perret)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ciné-club du Chat Noir en lutte #1 : Projection de 'La Sociale' de Gilles Perret
Vendredi 4 novembre, 17h, au 33 rue des Vignoles

Après de trop nombreuses années d'absence, les projections-débats sont de retour au 33 !

Pour ce premier ciné-club du Chat Noir en lutte, nous vous proposons une projection du film 'La Sociale' de Gilles Perret, suivie d'un débat avec l'équipe du film.

« En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République française votait les ordonnances promulguant les champs d'application de la Sécurité sociale. Ces lois permettaient la couverture des soins nécessaires à la santé, dont une partie conséquente de la population ne pouvait jusqu'ici bénéficier faute de moyens financiers. Elles contribuaient à assurer à chacun un revenu dans les différents cas d'interruption de l'activité professionnelle »

Infos pratiques :
Vendredi 4 novembre, à partir de 17h
33 rue des Vignoles, 75020 Paris
Entrée gratuite
Table de presse

« Semaine » Antimilitariste : Non aux guerres, non aux impérialismes – Activons la résistance internationaliste

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un ensemble d'animations, participant à la campagne fédérale décidée après l'adoption de la motion « Non aux guerres, non aux impérialismes – Activons la résistance internationaliste » au 80e congrès à Merlieux le 6 juin 2022 centrée autour de la semaine du 08 au 13 Novembre auront lieu à la librairie Publico

Semaine "d'animations antimilitaristes " non aux guerres, non aux impérialistes

participant à la campagne fédérale décidée après l'adoption de la motion » Non aux guerres, non aux impérialismes – Activons la résistance internationaliste » au 80e congrès à Merlieux le 6 juin 2022}

Cette campagne connait un point fort à Publico en ce début de mois de novembre mais elle continuera toute l'année et a été initiée dès le mois de septembre avec la rencontre-débat « Guerre en Ukraine : Géopolitique des empires » autour de la publication du même nom http://www.librairie-publico.info/?p=7031 et continuée avec la soirée de soutien à l'ABC Belarus
http://www.librairie-publico.info/?p=7242

du 08 Novembre au 03 Décembre : « Exposition Faites de l'Art pas la Guerre / Make Art not War » réalisée par Claude Gaisne

Vernissage de l'Exposition Mardi 08 Novembre à 18H

Lors d'une réunion internationale de linguistes du monde entier, Claude Gaisne a demandé à plusieurs d'entre eux d'écrire la phrase » Faites de l'Art pas la Guerre » dans sa langue, présentée de façons variées dans cette exposition. http://www.librairie-publico.info/?p=7213

Mercredi 09 Novembre à 19H : Projection-Débat « Choisir à vingt ans » Réalisé par Villi Hermann et écrit par Eve Martin

Entre 1954-1962, de cent à trois cent jeunes Français refusèrent de participer à la guerre d'Algérie. Certains se réfugièrent en Suisse où des citoyens suisses leur vinrent en aide, alors qu'en France ils étaient condamnés comme traîtres à la patrie. http://www.librairie-publico.info/?p=7326

Vendredi 11 Novembre à partir de 15H : Journée Antimilitariste de résistance à la militarisation menée avec l'UPF

15H00 Présentation de L'Union Pacifiste par Maurice Montet.

15H30 toutes et tous contre le SNU
Des membres du Collectif NON au SNU (dont fait partie l'UPF) animeront une projection-débat sur le SNU ( Service national universel) La projection du document audio-visuel « SNU, embrigadement des jeunes, acte 10 » 16 minutes. La séance sera suivie d'un débat.

17H Nous conclurons cette journée, par un pot amical et un court récital de l'auteur-compositeur de chanson portugaise Pedro Fidalgo qui sera rejoint par Bruno Daraquy, Nicolas Duclos, Marc Havet , Pascale Locquin, Nathalie Solence et Monica Jornet.
http://www.librairie-publico.info/?p=7376

Samedi 12 Novembre de18H à 21H : DJ SET Antimilitariste « musique vs le silence des pantoufles  »

Ce DJ SET vous montrera comment le refus du « Silence des pantoufles » s'est exprimé avec force dans le Reggae, le Rock et bien sûr Le Punk,… Venez chalouper sur le Riddim, twister, pogoter,… !
http://www.librairie-publico.info/?p=7452

Dimanche 13 Novembre à 16 H « Maudite soit la Guerre »

Récital de chansons et poésies antimilitaristes | Avec Nathalie Solence, Pascale Locquin, Monica Jornet, Marc Havet, Nicolas Duclos et Bruno Daraquy
Une « mauvaise » troupe de chanteuses et chanteurs, de poétesses et poètes va se réunir pour crier en chansons et poèmes « Maudite soit la Guerre et ses militaires » et vive la vie !
http://www.librairie-publico.info/?p=7416

Mardi 15 Novembre à 19H « Maudite soit la guerre »

dossier spécial Casse-rôles, n°22, journal féministe et libertaire : Rencontre-Débat
Les conflits armés, qu'ils soient de « haute intensité » ou de « basse intensité », qu'ils soient le fait d'armées appartenant à des États, de groupes paramilitaires, ou de groupes mafieux, leurs conséquences touchent plus durement les populations vulnérables, dont les femmes qui, même si elles ne sont pas en première ligne, ont le plus à souffrir de ces divers états de guerre au vu de leurs rôles : soin aux enfants, aux personnes âgées, rapport à la nourriture, à l'éducation… Dans ces situations dramatiques, quelle place pour la non-violence ?
http://www.librairie-publico.info/?p=7471

Assembleia maintient le drapeau anarchiste en Ukraine, face à l'armée russe et au gouvernement ukrainien

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Interview du collectif Assembleia, site d'information anarchiste ukrainien, réalisée par le Comité international de la Fédération Anachiste Italienne et publié le 31 août 2022 dans le journal Umanita Nova. Traduction d'après l'italien et l'anglais : Solidarité Olga Taratuta.

CRINT-FAI : Compte tenu du manque d'information sur la situation à Kharkov auprès du public italien, pouvez-vous dire quelque chose sur l'histoire de votre groupe et votre insertion dans la dynamique politique locale ?

Assembleia : Nous sommes vraiment actifs depuis le 30 mars 2020 - dès qu'il y a eu un sentiment dans l'air que ce statu quo habituel était enfin rompu. Le début d'une pandémie mondiale nous a pris par surprise. C'était inhabituel de rester à la maison tout le temps. Sur certains lieux de travail de nos compagnons, le salaire fut réduit de 20% et il y avait une crainte de licenciements. Alors quelques semaines après le début de la quarantaine, nous avons commencé à développer notre site Web et ainsi nous avons commencé à parler de problèmes sociaux graves afin d'aider les gens à s'unir pour s'entraider directement face à une crise.

Notre raisonnement était le suivant : si au moins 10% de la population de notre ville comprend mieux, par exemple, le système de transport public que le maire et le conseil municipal, alors pourquoi avons-nous besoin de leur administration ? C'est parti de quelque chose comme ça... Le journal est rapidement devenu un lieu où le secteur pacifique de la lutte sociale et de l'auto-organisation pouvait rencontrer le secteur plus radical, et il a commencé à vraiment répondre à nos attentes. Nous avons couvert les événements de rue, les luttes sur les lieux de travail et les problèmes de développement urbain dans notre métropole. Nous avons également essayé de restaurer la mémoire historique des traditions ouvrières révolutionnaires.

Depuis le début des hostilités, notre magazine est devenu une plate-forme pour présenter et coordonner des activités humanitaires auto-organisées, ainsi que pour mettre en évidence comment la classe dirigeante locale profite de ce massacre. Et si au cours de la dernière année, nous avons eu 20 à 30 000 visites par mois, depuis le début du printemps, il est passé de 80 à 120 000.

CRINT-FAI : Vous avez réussi à maintenir en vie l'activité pendant le conflit. Comment cela est-il mis en œuvre dans le travail quotidien ?

Assembleia : Heureusement ou malheureusement, nous sommes le seul collectif anarchiste dont la renommée en Ukraine [même] a considérablement augmenté au cours de ces 6 mois terribles. Probablement, parce que nous donnons des informations utiles aux travailleurs dans leur confrontation quotidienne avec les patrons ou les fonctionnaires, et notre position impliquant notre condamnation des deux États en guerre.

L'agresseur commet un génocide ouvert contre tout ce qui est ukrainien, tandis que la « petite victime démocratique souffrante » maintient la majeure partie de la population en état d'otages pour montrer des images plus sanglantes à l'étranger pour exiger plus d'argent, volant également ses sujets par tous les moyens disponibles, alors qu'aucun missile russe n'a encore volé dans le quartier gouvernemental. Donc, l'information [que nous diffusons] est assez proche de ceux qui n'ont rien à défendre dans ce trou sombre sans avenir clair.

Le principal problème est qu'un tel soutien ne se transforme pas en désir d'étudier l'anarchisme et de diffuser ses idées – ici même les volontaires [des collectifs d'entre-aide] base et des autres parties actives de la société sont désidéologisés au maximum ici ...

CRINT-FAI : Qu'en est-il du gouvernement de Zelensky ? Nous avons pris lu des informations sur la nouvelle législation du travail [La loi 5371, entrée en vigueur le 23 août dernier]. Quelles sont les implications de l'état d'urgence sur la vie quotidienne ?

Assembleia : Si pour la Russie la défaite dans la guerre signifierait quelques changements politiques (au moins un coup d'État de palais, et une éventuelle désintégration en parties ou perte partielle de souveraineté), l'avenir de l'Ukraine semble être très triste dans tous les cas. Bien avant la guerre, Zelensky a souvent été comparé à un jeune Poutine non sans raison, et à la suite de la victoire, nous pourrions obtenir un régime non moins dictatorial que le régime russe. Un exemple très significatif est venu ce mois-ci quand il a déclaré que les frontières pour les hommes ne seraient pas ouvertes jusqu'à la fin de la loi martiale, sans se soucier que cela est le sujet de pétition le plus populaire dans son site Web.

En ce qui concerne la législation du travail, il est très révélateur que nous ne voyions que seuls les Européens sont préoccupés par ce sujet. Parce qu'en Ukraine au moins la moitié des personnes employées travaillent dans le secteur informel [donc en dehors de toute législation], et même les personnes officiellement employées entendent rarement parler du respect des droits et des garanties du travail - tout dépend d'accords individuels.

Surtout, la classe ouvrière s'inquiète maintenant d'autres choses : d'une part les rafles [policières] de rue pour délivrer les lettres de mobilisation / recrutement militaire (particulièrement fréquent dans les régions frontalières de l'Est et de l'Ouest) et d'autre part la nécessité d'autoriser l'expatriation de ceux qui sont soumis au service militaire. Certes, ces revendications restent à un niveau « théorique », mais ce sont les premières tentatives des travailleurs ukrainiens de notre mémoire pour exprimer leur propre agenda à l'échelle nationale. Les actions de rue étant désormais impossibles, ils ont recours au seul moyen qui leur reste de communication avec les autorités.

Nous ne pouvons qu'imaginer comment les Ukrainiens seraient heureux si l'État desserrait son étau à la suite de la campagne du mouvement anarchiste international. Si ce mouvement avait pris ses déclarations anti-guerre comme plus que de simples mots, nous aurions vu ses rassemblements massifs près des ambassades ukrainiennes pour l'ouverture des frontières il y a plusieurs mois. De quoi parler, si même lors [des manifs du] Premier mai, vous trouviez des choses plus importantes à faire ? Il nous semble qu'il y ait nulle part d'où attendre de l'aide, et on ne peut que deviner combien d'autres familles ukrainiennes mourront parce qu'elles ne veulent pas se séparer. En quoi vous différenciez-vous des politiciens si vous déclarez des choses que vous n'allez pas réaliser réellement ?

La seule structure libertaire de masse dont les paroles n'ont pas différé de leurs actes a été l'EZLN [au Mexique]. Peu de temps après l'invasion [russe], ils ont envahi les rues de leurs municipalités, condamnant inconditionnellement cette agression, appelant au retrait immédiat de l'armée russe, tout en ne considérant pas l'État bourgeois ukrainien comme quelque chose de meilleur. Cette manifestation était symbolique, presque personne au Kremlin ne l'a même vue, mais il semble qu'ils aient fait le maximum possible dans leur jungle de montagne...

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