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Semaine du feu contre toutes les expulsions ! / Une émission de Minuit Décousu

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

1h de radio pour faire entendre la semaine de lutte contre toutes les expulsions menée à Lyon à l'occasion de la fin de trêve hivernale : plateaux radio à gogo, paroles d'habitant·es, gala de boxe et plein de solidarités fortes... 🎉

Comme tous les mardis soir, la team Minuit Décousu en découd avec la nuit autour de sons, de textes, d'archives et de voix qui s'entremêlent.

Dans notre dernière émission, on fait entendre la Semaine du feu, une semaine de résistance contre toutes les expulsions à l'occasion de la fin de la trêve hivernale début avril, qui menace les locataires précaires et la dizaine de squat lyonnais dont l'Espace Communal Guillotière, lieu fort des mouvements de lutte à Lyon et ailleurs.

L'émission est l'occasion de revenir sur l'histoire de ces lieux menacés, d'entendre les paroles de leurs habitant·es, un gala de boxe populaire, de revenir sur le système des frontières aux cœur des villes et la crise de l'accueil, d'entendre la détermination des soutiens et de se projeter sur les perspectives à l'issue de la trêve, à Lyon comme ailleurs.

Notre émission s'écoute ici ou sur toutes les applis de podcast. Bonne écoute !

Description du visuel : Manifestation contre toutes les expulsions organisées à Lyon le 30/03, le cortège devant l'Annexe de l'Espace communal de la Guillotière. Sur la façade une très grande banderole « La métropole veut tout raser, l'ECG va résister. » Photo : @effugax

Minuit Décousu, le 23h-00h de création sonore/documentaire sur Radio Canut tous les mardis soirs et en rediff' sur Cause Commune à Paris/IDF 📻
En podcast ici ou sur toutes les autres applications de podcast :
https://audioblog.arteradio.com/blog/139527/minuit-decousu

rdv à la Sorbonne, ce lundi après midi : Les étudiant-es de la Sorbonne campent la fac, solidarité avec la Palestine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce matin vers midi, un groupe d'étudiant-e-s du comité Palestine est entré dans la Sorbonne avec des tentes et un drapeau palestinien.
Soutenu-e-s par différentes organisations étudiantes, ils revendiquent la fin du génocide à Gaza, la fin de la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine et l'arrêt des collaborations entre universités françaises et israéliennes. Un rassemblement de soutien a
lieu en ce moment dans la rue. Toutes les entrées de la Sorbonne ont été fermées, il n'est plus possible d'entrer.

Le journal « Zbeul 2024 » est sorti !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dispo en PDF imprimable dans l'article ou sur zbeul2024.noblogs.org.

Au sommaire de ce numéro :

Vive les jeux olympiques du zbeul !

Trois mois avant le début des épreuves, les JO 2024 n'ont pas commencé mais ils sont dans toutes les têtes de celleux qui ne participeront pas à la fête annoncée, par désintérêt, par principe ou faute d'avoir 200 balles à dépenser pour aller quelques heures au stade. Certain.e.s ont déjà planifié leurs vacances en dehors de Paris, d'autres se consolent avec le petit pactole qu'apportera la sous-location de leur appart sur airbnb, d'autres se demandent comment ils iront au boulot avec tout ce remue-ménage, d'autres sont toujours à trimer sur les chantiers de I'événement... Mais, face à ce grand barouf qui s'impose déjà à tout le monde, dans les rues, les cafés, les transports, sur internet, à la télévision, n'y aurait-il pas d'autres moyens de faire la fête pendant les mois à venir ? Une fête sans médailles ni podiums, sans gagnants ni perdants, sans
drapeaux ni logos d'entreprises, une fête gratuite, inventive et revancharde, à laquelle peuvent participer, chacun.e à sa manière, toutes celleux qui souhaitent envoyer valser le monde qu'incarnent les JO ?!

Oui parce que, rappelons-le, les JO c'est quand même avant tout une grande célébration nationaliste, où chaque « peuple » s'unirait derrière ses propres couleurs, ces mêmes bannières dégueulasses qui, partout dans le monde, justifient l'existence de frontières et de guerres causant toujours plus de morts. À travers la compétition sportive, les JO sont comme une vitrine des nations, où leurs conséquences mortifères et les conflits sociaux sont dissimulés derrière un grand spectacle pacifié.

Les JO c'est aussi une aubaine pour l'État afin de renforcer son contrôle sur la population. De nouvelles technologies de surveillance, en particulier les caméras dites « intelligentes », sont ainsi déployées un peu partout. Les JO et tous les dispositifs sécuritaires qui les accompagnent, sont une sorte de rouleau compresseur contre toutes tentatives de créer des espaces de liberté. Pendant les épreuves, près de 30000 flics et autres milliers de militaires et agents de sécurité privés seront là pour tuer dans l'œuf toute envie de perturbation de I'événement.

Les JO c'est un accélérateur de la chasse aux pauvres. En multipliant les expulsions de terrains, de logements, les éloignements de personnes de force (travailleureuses du sexe, migrants, SDF, etc), en augmentant le prix du ticket de métro à 4 euros, les JO transforment la ville en un terrain de jeu pour les riches, qui n'auront même plus à souffrir de la vision des plus pauvres. Les mêmes qui en partie se font exploiter pour construire les infrastructures, veiller à la « sécurité » ou assurer les différents services pendant les JO. Depuis longtemps les indésirables sont chassés toujours plus loin de la métropole, relégués dans des cités dortoirs où tout est fait pour qu'ils n'en sortent que pour aller bosser. Les JO ne font qu'accentuer cette dynamique.

Les JO c'est la fête du CIO, des États, des nationalistes, des capitalistes. Coca, Airbnb, Decathlon, etc, amassent pas mal de blé pour l'occasion, mais aussi toutes les entreprises de BTP qui bétonnisent I'IDF ou encore Tahiti. Et les quelques organisateurs, au passage, qui se font un petit pactole pour les années à venir. Voila à qui profite I'héritage olympique de ces jeux qui se veulent écolo, soutenables et durables.

Beaucoup n'ont pas attendu 2024 pour s'opposer aux JO. II y a eu plusieurs grèves de personnes sans-papiers sur les chantiers des JO, notamment derrière le slogan : « pas de papiers, pas de JO ». Chantiers qui se voulaient irréprochables et qui tournent à pleine vitesse au mépris des ouvriers dont certains ont perdu la vie pour construire les métros. II y a aussi eu l'occupation des jardins d'Aubervilliers dont une partie a été détruite pour construire une piscine qui finalement ne servira même pas aux JO. Il y a des menaces de grèves dans les transports en commun.

Dans le même temps, il y a également ceux qui voudraient des JO qui respectent les horaires de pauses et de travail le dimanche et tout irait mieux, il y a les syndicats qui ont négocié des contrats spécial JO au détriment de celleux qui vont se faire exploiter pendant cette période. II n'existera jamais de JO verts et respectueux de toustes, comme cela n'existe pas dans ce monde capitaliste et qui reproduit au quotidien des dominations.

Alors, comment s'amuser à faire en sorte que leur fête ne tourne pas tout-à-fait comme prévu ? Comment jouer ensemble, sans compétition, à ce que ça déraille, pour que les flics fassent du saut de haies en fuyant des foules déterminées à venger la mort de Nahel et tous les autres tués par la police, que Tony Estanguet et sa clique, menacés par des javelots revanchards, se fassent plumer les 250000 balles qu'ils se mettent dans les poches chaque année pour l'organisation des JO, que les caméras de vidéosurveillance se fassent défoncer par des bandes d'inventifs s'essayant au saut à la perche pour pouvoir les atteindre, que les juges et les procs, dont le nombre a été largement augmenté pour l'occasion, se retrouvent à courir un 3000m en robe pour déguerpir des tribunaux pris d'assaut, etc ?

Lire la suite dans le journal

L'Actu des Oublié.es • S IV • Free Senegal

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Tous les deux lundis, l'Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, deux épisodes pour évoquer les luttes de ces dernières années au Sénégal, jusqu'au soulèvement récent pour empêcher l'annulation de l'élection présidentielle.

L'actu des Oublié-es Saison 4 Episode 11 : Free Senegal
Pendant un mois, le Sénégal s'est retrouvé plongé dans le noir. Le 3 février, Macky Sall annonce qu'il annule l'élection présidentielle prévue trois semaines plus tard. Aveu de faiblesse du président après de nombreuses tentatives d'éliminer les candidats de l'opposition à sa succession.
Aussitôt, le peuple sénégalais se mobilise de multiples manières ; une fois encore, l'on pourrait dire, tant les soulèvements ont été nombreux ces dernières années.
Focus cette semaine sur ces témoignages répétés d'une vague de fond qui gagne au Sénégal comme en Afrique de l'Ouest pour la souveraineté et la décolonisation véritable.

Avec Ousmane Diallo, chercheur à Amnesty International pour le Sénégal et le Sahel, Florian Bobin, étudiant chercheur en histoire à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar et Clair Rivière, journaliste indépendant qui écrit notamment pour Afrique XXI, Le Soir et la radio belge.

Médias
Afrique XXI, France 24, TV 5 Monde, Mediapart, Basta.

Musique ep11
1'08 Xuman — Dictateur
15'34 Keurgui Crew — Diogoufi
27'09 Dip Doundou Guiss - #FreeSenegal

Musique ep12
1'15 Bu Ko Sax — Jéem
11'03 Thiat — Mackycratie
24'26 Fou malade, Cool10, Kab2seus, Magui, Kilifeu, Bm Jaay, Aroo, Xuman, Simon, Iss 824

Visuel
Affiche d'une journée ville morte, 14 février 2024

CQFD présente : Fascisme made in India

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Discussion autour du dossier spécial « Fascisme made in India » paru dans le mensuel CQFD d'avril. Samedi 4 mai à 17h, au Dissident Club, 58 rue Richer, Paris, 9e. Avec Shivangi Mariam Raj (the Funambulist), Camille Auvray (journaliste indépendante), Pauline Laplace (CQFD) et Joy Banerjee (lndian Alliance Paris)

En Inde, les plus grandes élections du monde se déroulent actuellement, 6 semaines de vote qui devraient permettre au Premier ministre suprémaciste hindou Narendra Modi de remporter un 3e mandat.

C'est la première fois dans l'histoire de l'Inde indépendante que des élections ont lieu dans un contexte aussi antidémocratique : les minorités non-hindoues, au premier rang desquelles les musulman-es, mais aussi les journalistes, les intellectuel-les, les militant-es des droits de l'homme, vivent aujourd'hui sous le régime de la terreur, craignant chaque jour d'être embarqué-es, perquisitionné-es, de voir leurs lieux de culte détruits, voir d'être tué-es.

Face à cela, quels gestes antifascistes sont encore possibles ? On ira voir du côté des paysan-nes sur les barrages, des étudiant-es contre l'extrême-droite, des villageois-es en lutte contre les mégaprojets miniers des capitalistes amis du pouvoir, et des comédiennes amateures qui libèrent la parole.

Des numéros du mensuel CQFD seront en vente sur place
https://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no229-en-kiosque