PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

L'Actu des Oublié.es • SIII • EP6 • Un avenir radicalement éco-féministe

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Tous les deux lundis, l'Actu des Oublié.es évoque une lutte dans le monde. Cette semaine, deuxième épisode de notre volet sur les résistances à la toute puissance des multinationales sur le continent africain.

Tous les deux lundis, l'Actu des Oublié.es évoque une lutte dans le monde. Cette semaine, deuxième épisode de notre volet sur les résistances à la toute puissance des multinationales sur le continent africain.

Deuxième partie du volet consacré à la ruée des multinationales sur le continent africain. Après avoir cherché à comprendre le système néo-colonial qui assure la toute puissance des multinationales au détriment des peuples, des écosystèmes et des perspectives de vie sur terre, nous explorons cette semaine les résistances qui s'opposent à l'empire.

Nous entendrons Amzat Boukari Yabara, auteur de L'empire qui ne veut pas mourir, une histoire de la Françafrique ; puis Georgine Kengne Djeutane, économiste et coordinatrice de la campagne le droit de dire non au sein de l'alliance africaine écoféministe Womin.

Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

MEDIAS
Le site de l'orga Re-act Transnational et son rapport Développement Insoutenable
Equal Times
Farmlandgrab.com
Mediapart
Les sites des organisations Womin, Natural Justice,

MUSIQUES
1'17 A qui ? De Moonaya
10'43 Coming with Fire, de Wiyaala
24'58 Wo power tongo de Sister Lessa

VISUEL Wikimedia Commons
Grève du Climat, Genève, 22 octobre 2021 ; auteur : MHM55.

La terre ou rien ! Journée de lancement du hors-série « Ces terres qui se défendent »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'occasion de la sortie du hors-série « Ces terres qui se défendent », le magazine Socialter et le collectif Reprise de terres organisent avec la Parole Errante Demain à Montreuil une après-midi publique, dédiée aux luttes contre l'accaparement et le saccage des terres. Au programme : rencontres, tables rondes et ateliers, suivis d'un apéro avec les membres du collectif et de la rédaction. Nous relayons cet événement ici depuis le groupe des Gilets Jaunes de Montreuil.

PROGRAMME

Samedi 14 janvier à partir de 14h

  • 14h - Présentation du Hors-série
    Retour sur la création du projet Reprise de terres, les constats à l'origine de son existence, le processus d'enquête collective, et les pistes pour concrètement reprendre des terres. Avec des membres de Reprise de terres
  • 15h30 - Table ronde - "Genre et reprises de terre"
    Dans un monde agricole encore largement patriarcal, comment les femmes et minorités de genre creusent-elles aujourd'hui leur place ? Quels sont les parcours, les engagements et les obstacles de celles qui ont choisi de s'attacher à la terre pour défendre d'autres modèles de production et d'alimentation ? De la métropole au monde rural comment leurs luttes s'enchevêtrent et quels horizons désirables nous suggèrent-elles ?
    Avec la commission femmes de la @conf.paysanne.nationale, le réseau Civam, des paysannes-maraichères de Bretagne et Aveyron, et des membres de collectifs franciliens de cantines en lutte.
  • 17h - Table ronde - Les friches comme résurgence du vivant et des commun
    Loin d'être un espace vide, délaissé, un « bidonville » du sauvage, la friche est un écosystème complexe qui connaît plusieurs métamorphoses, la vie rejaillissant spontanément des décombres. Surtout, elle peut être le lieu où s'inventent de nouvelles alliances entre vivants humains et non-humains. En quoi la friche est-elle un pont entre les mondes naturels et humains épris d'autonomie, comme refuge et comme espace de socialisation non marchande ?
    Avec Maxime Zucca (naturaliste, auteur et vice-président de la commission espèces du Conseil national de protection de la nature) et Flaminia Paddeu (géographe, autrice de Sous les pavés la terre, @editionsduseuil ).
  • 18h15 - Atelier - Comment reprendre les terres depuis une perspective féministe ?
    Jauge maximale de 40 personnes (inscriptions sur place)
    Pour poursuivre la table ronde « genre et reprises de terre » en compagnie des intervenantes et des membres de reprises de terre, nous proposons un atelier ouvert à toutes les personnes qui se sentent concernées par cette thématique. Inspiré par les méthodologies de l'éducation populaire, cet atelier vise à recueillir vos expériences et réfléchir ensemble aux manières de reprendre les terres depuis une perspective féministe.
  • 19h - Apéro convivial !

Sur place
Petite restauration & bar
Vente de numéros et hors-série Socialter
Stand Librairie Michèle Firk
Infos pratiques
Entrée libre
La Parole Errante Demain
9 rue François Debergue à Montreuil (métro Croix de Chavaux)
// https://laparoleerrantedemain.org

La Parole Errante Demain / Espace autogéré d'expérimentations politiques et sociales : nous avons besoin de lieux d'auto-organisation pour se rencontrer, discuter, combattre les logiques de concurrence, de privatisation, faire vivre des pratiques de solidarité, épauler les luttes en cours, rendre possible des initiatives culturelles, sociales et politiques qui dessinent une autre ville, une autre géographie que celle imposée par les politiques urbaines et la métropole du Grand Paris.

Pensez à bien vous couvrir ! Même si du chauffage et des plaids sont prévus, la salle est grande et sujette aux courants d'air ! 🥶

Rassemblement pour exiger la libération d'Ahmad Sa'adat, de Walid Dakka et de Georges Abdallah !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Liberté pour Ahmad Sa'adat, Walid Dakka, Georges Abdallah et pour tous les prisonniers palestiniens !

Ahmad SA'ADAT, secrétaire général du Front Populaire, est un combattant pour la libération de la Palestine, un leader du mouvement de libération nationale palestinien et un symbole du mouvement révolutionnaire international.

Il a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal militaire de l'entité sioniste, accusé d'être à la direction d'une organisation interdite et pour « incitation à la haine ». Et ce 15 janvier 2023, cela fera 21 ans qu'il a été arrêté par l'Autorité palestinienne dans le cadre de la « coopération en matière de sécurité » avec l'occupant sioniste. Et depuis 2006, après une violente attaque contre la prison de Jéricho de l'Autorité palestinienne, Ahmad SA'ADAT et ses camarades purgent désormais leurs lourdes peines dans les geôles de l'entité sioniste.

Ahmad Sa'adat tout comme Georges Abdallah se tiennent, aujourd'hui, aux côtés de près de 4760 autres prisonniers politiques palestiniens, sur la ligne de front de la lutte de la libération nationale. En tant que tels, ils sont un symbole de la résistance palestinienne, arabe et internationaliste à l'impérialisme, au capitalisme, au racisme, à l'apartheid et à la colonisation.

Et alors que parallèlement les attaques contre le peuple palestinien se poursuivent et s'intensifient, pas un jour ne se passe sans qu'ils ne soutiennent l'intensification de la résistance du peuple palestinien et en particulier celle des jeunes fedayins qui au prix du sacrifice de leur vie frappent l'ennemi en plein cœur. Pas un jour ne se passe non plus sans qu'ils ne soutiennent les Palestiniens de Gaza dans leur combat pour briser le siège qui leur est imposé depuis tant d'années ; pas un jour ne se passe sans qu'ils ne soutiennent les réfugiés palestiniens dans leur lutte pour leur droit juste et légitime au retour. Pas un jour ne se passe sans qu'ils ne condamnent fermement tout ce que subit le peuple palestinien, que ce soit les confiscations des terres, la criminalisation des luttes, les démolitions de maisons, les emprisonnements de masse et les exécutions extrajudiciaires et sommaires. Pas un jour ne se passe sans qu'ils condamnent toutes les normalisations des régimes réactionnaires arabes avec l'entité sioniste. Pas un jour ne se passe enfin sans qu'ils ne dénoncent l'impunité dont bénéficie l'entité sioniste sous couvert de l'appui des impérialistes de tout bord.

Le combat d'Ahmad Sa'adat, de Georges Abdallah et de tous les prisonniers palestiniens est le combat d'un attachement indéfectible à la résistance et à la juste cause des peuples opprimés de Palestine, du Liban, et partout dans le monde.

Plus que jamais, l'exigence de la libération de ces camarades doit être défendue et exigée, et en particulier aussi pour les prisonniers palestiniens gravement malades, livrés à eux-mêmes dans les geôles sionistes sans qu'aucun soin ne leur soit apporté comme c'est le cas pour Walid Dakka.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, qui combattent le capitalisme, l'impérialisme, le sionisme, le racisme d'État, le colonialisme et les États réactionnaires arabes, à lutter pour exiger leur libération et notamment à participer au RASSEMBLEMENT PRÉVU À PARIS, LE SAMEDI 14 JANVIER 2023, PLACE JEAN FERRAT (métro Ménilmontant - ligne 2), à 17H30.

C'est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons !

Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Contact : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Page Facebook : Pour la libération de Georges Abdallah
Instagram : cuplgia
Twitter : CUpLGIA

https://www.facebook.com/events/517538566845244/?ref=newsfeed

Stand Palestine : Liberté pour Ahmad Sa'adat

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 14 janvier de 10H30 à 12H30, Samidoun Paris Banlieue vous invite à participer à un stand Palestine au marché du centre-ville d'Aubervilliers (25 rue Ferragus).

Samedi 14 janvier de 10H30 à 12H30, Samidoun Paris Banlieue vous invite à participer à un stand Palestine au marché du centre-ville d'Aubervilliers (25 rue Ferragus).

Du 14 au 24 janvier 2023, le réseau de soutien aux prisonniers palestiniens Samidoun appelle à une Semaine internationale d'actions pour la libération d'Ahmad Sa'adat et de tous les prisonniers palestiniens. Secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine, il est arrêté et emprisonné le 15 janvier 2002 par l'Autorité Palestinienne dans le cadre de sa coordination sécuritaire avec l'État sioniste. En 2006, l'armée israélienne kidnappe Sa'adat et ses camarades après avoir attaqué la prison de Jéricho où ils étaient détenus. Le 25 décembre 2008, il est condamné à 30 ans de prison par un tribunal colonial illégitime. Il est accusé de diriger une organisation « terroriste », une accusation qu'Israël affuble à la majorité des organisations palestiniennes.

Soutenir Ahmad Sa'adat c'est soutenir la libération de l'ensemble des prisonniers palestiniens, dont Georges Abdallah emprisonné en France depuis 1984 !

Soutenir Ahmad Sa'adat c'est soutenir la résistance palestinienne pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain !

Par ailleurs, Samidoun Paris Banlieue appelle à rejoindre le rassemblement organisé par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah pour la libération d'Ahmad Sa'adat, Walid Daqqa, Georges Abdallah et tous les prisonniers palestiniens le samedi 14 janvier dès 17H30 place Jean Ferrat (métro Ménilmontant).

N'hésitez pas à nous rejoindre !

Rencontre autour du livre « 1312 raisons d'abolir la police » coordonné par Gwenola Ricordeau

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

D'où vient l'idée d'abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ?

A la suite de divers rencontres autour des questions de répression et du triangle police, justice, prison menées au cours de l'année passée, nous recevrons Gwenola Ricordeau le dimanche 15 janvier à 17h, qui a coordonné le livre 1312 raisons d'abolir la police aux éditions LUX.

Ce moment nous offre l'occasion de poursuivre les questions soulevées lors du cycle de discussion sur la répression quant aux théories mais surtout aux pratiques concernées, ainsi que toutes les questions épineuses et les nombreuses ramifications qu'elles soulèvent.

Le livre illustre bien cette approche en rapportant les expériences militantes d'Amérique du Nord, autour de trois grands axes - rompre avec le réformisme, construire l'abolition, lutter contre la police - et une variété de sites politiques : racisme, validisme, travail sexuel, système pénal, frontières et colonialisme. Nous aborderons tout cela dans un cadre qui laissera la place à l'échange et la transmission.

Informations / consignes pratiques :

⁃ Dans une logique de maintien d'une approche d'autodéfense sanitaire, et car le COVID est encore bien là, le masque sera obligatoire en intérieur et l'aération la plus régulière possible.

⁃ Le lieu est accessible aux personnes handicapé.es. Une rampe d'accès au lieu sera en place et l'intérieur du lieu est aussi accessible / La salle dispose de toilettes PMR.

[Pour des précisions sur l'accessibilité n'hésitez pas à nous contacter : michelefirk(at)riseup.net]

Résumé :

D'où vient l'idée d'abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ?

1312 raisons d'abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l'abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. L'ouvrage porte également sur les mobilisations contemporaines pour l'abolition de la police en Amérique du Nord, en retraçant leur généalogie et en explorant leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent.

Les textes rassemblés dans cette anthologie commentée brossent un portrait vif et puissant du mouvement pour l'abolition de la police, dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.

Comprend également les contributions de Philippe Néméh-Nombré, Robyn Maynard, Kristian Williams, Free Lands Free Peoples, Yannick Marhsall, Rémy-Paulin Twahirwa, Mad Resistance, Adore Goldman, Melina May, Alex S. Vitale, Cameron Rasmussen, Kirk « Jae » James, Dylan Rodriguez, George S. Rigakos, Mark Neocleous, Brendan McQuade, Kevin Walby et Tasasha Henderson.

Le café librairie Michèle Firk est une librairie et un café.
Au 9 rue François Debergue à Montreuil, métro croix de Chavaux, il est ouvert du mercredi au samedi, de 14h à 19h.
On y trouve des romans, des tracts, des revues, des essais et des bandes dessinées. L'occasion se mélange au neuf et les petits éditeurs y ont une bonne place. On n'y trouve pas tout ce qui sort, mais un peu de tout ce qui nous intéresse. « Nous », c'est la dizaine de cafetiers-libraires organisée en association pour créer un lieu hybride ouvert sur la ville. On y vient pour farfouiller, bouquiner, boire un café ou une bière, participer à une discussion autour d'un livre ou d'une lutte.
On est aussi sur Facebook, Twitter et Insta.