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NON au PASSE vaccinal : arme discriminatoire et sécuritaire. Résistance et Solidarité

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Exclure de certains emplois, empêcher des déplacements, interdire des lieux à des personnes n'est pas chose nouvelle. C'est comme cela que l'État traite les sans-papiers depuis longtemps...

L'épidémie de Covid 19 et ses différents variants ont permis à l'État de déployer et renforcer des mesures liberticides : confinements, auto-attestations de sorties de domicile, fermetures de lieux culturels, couvre-feu, passe sanitaire et maintenant : passe vaccinal. Toutes ces mesures frappent durement les pauvres.

Le passe vaccinal aggrave encore le rétrécissement de nos libertés et droits. Il entérine un véritable basculement dans un monde où le contrôle numérique de tous par tous sera le quotidien. Cette gestion de nos vies imposée par l'État via les Qr-codes est une catastrophe.

Aujourd'hui, le gouvernement allège les contraintes sanitaires, mais renforce les contraintes du PASSE.

Exclure pour contrôler

Exclure de certains emplois, empêcher des déplacements, interdire des lieux à des personnes n'est pas chose nouvelle. C'est comme cela que l'État traite les étrangers depuis longtemps : leurs droits sont conditionnés par la conformité à des critères fixés par l'État (situation personnelle et familiale, pays d'origine, âge…).

En août dernier, le gouvernement a généralisé la nouvelle carte d'identité, format carte bancaire. Elle contient une puce électronique. En janvier, il a imposé un Espace santé numérique où toutes les données sont centralisées. Le dossier médical personnel devient Mon espace santé. Citons encore Thales, entreprise emblématique du complexe militaro-industriel, qui vante « son portefeuille d'identité numérique, une sorte de passe sanitaire étendu à toutes les démarches de la vie » [1]

Ni contrôleur.e ni contrôlé.e

Le passe vaccinal, incontournable pour travailler dans les secteurs vitaux, pour voyager, se soigner, accéder à la culture… accentue les inégalités et met à mal les liens humains.

Résistance et solidarité

Malgré cela, les actions de résistance au PASSE se multiplient. Plusieurs milliers de soignant.es, de salarié.es, ou intermittent.es du spectacle refusant le PASSE ou refusant de l'appliquer ont été suspendues. Elles / ils s'organisent. Les Guadeloupéen.nes et les Martiniquai.ses sont massivement opposé.es au PASSE. Des solidarités moins visibles se tissent : ni contrôleur.e ni contrôlé.e.

  • Stop au déni de la crise économique organisée : précarité, chômage, hausse des prix qui écrasent les plus pauvres.
  • Exigeons la fermeture des centres de rétention, foyers de covid entretenus par la gestion calamiteuse de l'État.
  • Stop à la casse des services publics. Solidarité avec les personnels dont les conditions de travail sont de plus en plus insupportables.
  • À l'hôpital : réouverture des lits, réintégration des soignant.es suspendu.es et paiement rétroactif des salaires.
  • À l'école : protocoles à décider entre enseignant.es, parents et élèves, ventilation…
  • Masques FFP2 et tests gratuits pour celles et ceux qui le souhaitent.

C'est à nous de nous organiser pour établir collectivement l'auto-défense populaire contre cette politique sanitaire-sécuritaire.

Pour lutter contre le passe vaccinal et son monde totalitaire, nous* nous réunissons tous les mercredis à 18H30 à la Bourse du travail, 3 rue du Château d'eau à Paris, métro République (si changement de lieu, il sera indiqué sur l' agenda https://agendamilitant.org/)

Nous appelons les salarié.es et chômeurs.euses, étudiant.es, précaires, retraité.es à nous rejoindre pour échanger et organiser la résistance

* Collectif anti-passe sécuritaire regroupant des Gilets jaunes, des membres de la Coordination antirepression et de la LDH, Stop précarité, des personnes en lutte syndiqué.es ou non, la CGT Société de restauration du musée du Louvre, SUD Commerces et Services Île-de-France, SUD Emploi


[1] « Bientôt le portefeuille d'identité numérique » dans Reporterre.net

Contact : nonsecuritaire@gmail.com

Colloque pro-nucléaire du palais du Luxembourg : que crève la société nucléaire autoritaire !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il y a quelques jours s'est déroulé au palais du Luxembourg de Paris, une opération de lobbying orchestrée par de grosses pourritures nucléocrates. Tandis qu'à l'intérieur se déroulait le dégueuli, d'aucunEs se sont adonnéEs, à deux pas de là, à une sympathique activité de tractage auprès des passantEs, afin de discuter du nucléaire et son monde. À l'aune des présidentielles et tandis que la propagande médiatique bat son plein suite aux annonces de poursuite du nucléaire, ces merdes se réunissaient pour parler « enjeux et réussite » et « acceptabilité sociale » du nouveau programme nucléaire.

Lu sur bureburebure.info

Il y a quelques jours s'est déroulé au palais du Luxembourg de Paris, une opération de lobbying orchestrée par de grosses pourritures nucléocrates. Tandis qu'à l'intérieur se déroulait le dégueuli, d'aucunEs se sont adonnéEs, à deux pas de là, à une sympathique activité de tractage auprès des passantEs, afin de discuter du nucléaire et son monde.

À l'aune des présidentielles et tandis que la propagande médiatique bat son plein suite aux annonces de poursuite du nucléaire, ces merdes se réunissaient pour parler « enjeux et réussite » et « acceptabilité sociale » du nouveau programme nucléaire. (voir programme de l'évènement)

Il va sans dire que le casting était à vomir : uniquement des dirigeants et cadres politiques et/ou industriels ayant des intérêts personnels capitalistes dans la perpétuation du système de mort militaro-industriel. Ainsi étaient présents :

– l'infâme Gérard Longuet, ancien ministre de la défense, sénateur de la Meuse, premier vice président de l'OPECST, également membre du conseil d'administration de Cockerill. Fervent défenseur du projet d'enfouissement des déchets radio-actifs à Bure (CIGEO).

– le non moins infâme Pierre-Marie Abadie, directeur général de l'ANDRA.

– l'ignominieux Claude Imauven, président du Conseil d'administration d'Orano (ex-Areva) ; également président du conseil d'administration d'Artelia : entreprise d'ingénierie collaborant avec des entreprises comme Safran, Shell, la société du Grand Paris Express…

Cet évènement était porté par Le Pont des Idées et Passages-ADAPes, médias de la classe dirigeante et patronale qui, non contents d'être pro-nucléaires, promeuvent également des valeurs nationalistes, colonialistes, racistes et xénophobes. Il n'est pas étonnant de retrouver ici de telles idées, indissociablement liées au nucléaire, qui est le fer de lance d'un système capitaliste colonial et dégueulasse.

Mention spéciale à Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée Nationale reconverti dans le lobbyisme, dont la grotesque rhétorique de victimisation vaut le détour. Sur le site de PNC-France, misérable association dont il est le chantre, on peut ainsi lire que « les impérities de minorité agissantes » sont à l'origines de « l'aggravation du bilan carbone de la France » [1]. Bien que ça puisse prêter à confusion, Béber ne nous parle pas ici de ses potes du CAC 40 qui se font un max de thunes et bénéficient de subventions publiques, mais bien des opposantEs, prétendument organisées en « de puissants lobbies ». Béber est en croisade contre « l'obscurantisme » [2], se battant pour la préservation des installations nucléaires, celles-ci étant selon lui un « patrimoine gravement menacé ». En apologiste du progrès et de la science, il s'évertue à dénoncer « l'irrationalité » et la « déraison » de celleux qui remettent en question la toute puissance de l'État nucléaire et de ses experts. S'opposer au nucléaire c'est s'opposer à « la société du savoir », ce qui constitue « une dérive », une menace pour la société. S'opposer à l'industrie nucléaire c'est s'opposer à un processus naturel, et de fait, c'est mal. Sauf que, Béber, l'industrie nucléaire n'a rien de naturel. Pas plus que les églises de village, ou l'idéologie capitaliste. C'est un outil au service de ceux qui le possèdent, une machine de mort pour celleux qui le subissent. Le fait que ces choses existent, soient « réelles » ne les rend pas pour autant naturelles ni ne leur confère une quelconque légitimité morale : ce qui les légitime, c'est le capitalisme, système considérant comme naturel et rationnel ce qui accentue le profit, en une vision comptable de l'humanité. [3]

Tout en cultivant l'ignorance des populations sur les risques liés à cette industrie , les nucléocrates entretiennent le mythe de la toute puissance des experts [4], et abreuvent les habitantEs des zones nucléarisées de propagande sur les prétendus bienfaits des centrales et autres poubelles. [5] Via cette rhétorique patriotique, leur but n'est pas simplement que les habitantes « acceptent », ou plutôt se résignent, mais bien qu'elles aiment et défendent les centrales et autres rebus de cette industrie, en tous points toxique.

Oui, nous sommes une menace pour cette société car nous souhaitons sa destruction. En cela nous enjoignons toute.s personne.s opposée.s à la perpétuation de ce système de merde à agir contre les institutions/individus qui le font vivre.

Un des puissants lobbies anti-nuk


[1] «  Dans le cas des installations nucléaires, qui représentent un « patrimoine » gravement menacé, il est devenu nécessaire que les populations aident leurs élus à sauvegarder la prospérité de leur territoire. La volonté de PNC-France est de les assister en dénonçant les impérities de minorités agissantes qui, par leurs pressions politiques, ont d'ores et déjà porté un tort important à la filière nucléaire avec des mesures coûteuses pour le consommateur et une aggravation du bilan carbone de la France […] Cédant à une idéologie anti-nucléaire d'un autre âge, relayé par de puissants lobbies, les pouvoirs publics, sans le dire clairement, orientent la France vers un affaiblissement dangereux de la filière, voire vers une sortie du nucléaire. Cette orientation est d'autant plus paradoxale que la France grâce au nucléaire est le seul pays dont l'électricité est déjà décarbonée. »

[2] «  Les sciences n'ont jamais accompli autant de progrès que de nos jours. Pourtant l'ignorance et l'irrationnel règnent. Des faits tronqués, des procès, des rumeurs, des insinuations obscurcissent la réalité au point que l'on est en train de passer d'une société de savoir à une société dominée par l'obscurantisme. Pour lutter contre cette dérive, des femmes et des hommes d'origines très diverses, se sont mobilisées pour faire comprendre, avec recul et circonspection, les réalités que sous-tendent les questions écologiques et, par là, contribuer à éclairer leurs élus… »

[3] « Seul un programme écologique mûrement raisonné, fondé sur des études scientifiques et économiques, ne laissant place ni au émotions ni aux idéologies, permettra de traverser la période difficile qui s'annonce et de nourrir l'optimisme nécessaire à son accomplissement.  »

[4] «  Dans une société devenue technologiquement et bureaucratiquement hypercomplexe, les mécanismes de dialogue peuvent facilement se bloquer et la déraison l'emporter. »

[5] « Conscient de cette situation PNC-France estime qu'il est plus que jamais indispensable que les Français, en agissant localement, incitent leurs représentants à anticiper les probables évolutions de leurs patrimoines.[…] Connaissant l'attention que portent les élus à la prospérité de leurs collectivités et territoires d'élection, je sais qu'ils ont à cœur d'en défendre le patrimoine. Or, au moment même où l'énergie nucléaire est mondialement reconnue comme étant incontournable pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, le patrimoine nucléaire français est en grand danger. Cette filière industrielle avec ses 225 000 emplois – dont de nombreux dans votre région (directement et surtout indirectement) – doit être protégée.  »

Marche pour l'égalité - Justice pour Adama

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le comité Adama appelle à une marche pour l'égalité samedi 12 février.

Les cinq prochaines années sont les nôtres, l'avenir nous appartient...

Alors le comité Adama vous donne rendez-vous le samedi 12 février à 14 heures place de la République : Marchons tous ensemble pour l'égalité, pour la fraternité, pour que nos enfants grandissent libres et fiers de leur pays.

Refusons ensemble le racisme, les discriminations, l'injustice sociale, qui nous réduisent et nous divisent. Portons ensemble des valeurs qui nous grandissent, revendiquons un monde qui nous ressemble !

Alors qu'une énième expertise est attendue, continuons ensemble d'exiger la justice pour Adama.

Justice pour Guillaume - Manifestation contre les violences patriarcales

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Justice pour guillaume

Il y a un an, le 9 février dernier, notre camarade Guillaume s'est donné la mort dans sa chambre de cité-universitaire à Nanterre. Dans les jours à venir, nous nous retrouverons pour se souvenir et honorer sa mémoire.
Quelques jours avant sa mort, Guillaume avait dénoncé les auteurs de son viol, Maxime Cochard et Victor Laby, tous deux cadres du PCF. Par le courage de son témoignage, il a libéré la parole autour des violences sexuelles au sein des milieux LGBTQIA+, permettant aussi l'émergence du #MetooGay en France. Pour se faire entendre, il a dû s'exposer publiquement, braver les pressions et subir d'inhumaines vagues de harcèlement.

Malgré les accusations de viols et les nombreux témoignages d'agressions sexuelles sur de jeunes hommes, y compris des mineurs, Maxime Cochard et Victor Laby restent impunis. Un an après, le PCF n'a toujours pas mené à bout les procédures internes contre ces derniers. Alors qu'ils sont toujours adhérents au PCF, participent aux campagnes électorales et exercent même des pressions politiques (avec l'appui de cadres du PCF) contre celles et ceux qui réclament justice pour Guillaume, quel message le Parti Communiste entend-il envoyer aux victimes de violences sexuelles en les laissant agir en toute impunité ? La demande de mise en retrait de Maxime Cochard du conseil municipal comme simple réponse politique est insuffisante au vu de la gravité des accusations. Elle constitue un geste symbolique qui n'a aucun effet sur la présence des accusés au sein de l'organisation.

Si nous exigeons de véritables sanctions et des réponses claires du PCF, c'est pour que de tels drames ne puissent plus se reproduire. Il y a un impératif humain et politique à repenser en profondeur la structuration des espaces politiques, pour que les rapports de pouvoir ne favorisent plus les violences sexistes et sexuelles ainsi que les réseaux de solidarité masculins. La mise en place de procédures internes doit servir à préserver les militant.es en favorisant un principe de précaution. La présomption d'innocence est un principe juridique visant à protéger un individu dans le cadre d'une procédure judiciaire. Or, il ne s'agit pas ici de se prononcer sur une décision relevant de la justice mais de sanctionner en interne des adhérent.e.s qui portent atteinte à la dignité humaine. Alors que seul 1 homme accusé de viol sur 100 finit condamné, dans un contexte marqué par une justice en sous-dotation et défaillante dans sa réponse aux victimes de violences, nous ne pouvons pas conditionner la protection des victimes de violences sexuelles et sexistes au sein de nos organisations à un dépôt de plainte de leur part.

Il n'est plus acceptable que les auteurs de violences sexuelles soient protégés et que leurs actes restent impunis. Nous tenons à rappeler et affirmer qu'il est salutaire que la parole se libère. Cette parole doit être écoutée et prise en compte. Croire, soutenir, humainement comme matériellement, les personnes victimes de violences, et les accompagner est un préalable à tout engagement dans la lutte pour l'éradication des violences sexuelles. Mais nous l'avons suffisamment constaté, libérer la parole ne suffit plus. Il est urgent de transformer radicalement les rapports de domination patriarcale qui rendent possible la toute-puissance des hommes dans leur famille, dans leur entourage et dans leurs organisations.

Le dimanche 13 février à 15h Place du Châtelet, rassemblons-nous nombreuses et nombreux pour exiger justice pour Guillaume et la fin des violences sexistes et sexuelles.

Collectif pour la Justice pour Guillaume

Journée nationale contre le fascisme et l'extrême droite : débats et manifestation nocturne

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le cadre de la Campagne Antiracisme et Solidarité, une manifestation nocturne contre le fascisme et l'extrême-droite se tiendra ce samedi, ainsi que des débats autour de la relation médias-extrême droite plus tôt dans l'après-midi.

L'association ACRIMED et VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) organisent une rencontre publique sur la relation médias - extrême droite, de 13h à 19h, salle Olympe de Gouges (15 rue Merlin, Paris 11e).
Le programme est disponible sur le site de la Campagne Antiracisme et Solidarité : https://antiracisme-solidarite.org/events/journee-debat-medias-et-extreme-droite-organisee-par-acrimed-et-visa/

La Marche pour l'égalité (contre le racisme, les discriminations, l'injustice sociale) à l'appel du Comité Adama a pourtant lieu ce même jour à 14h non loin de là :

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Le deuxième rendez-vous de cette journée est une déambulation nocturne contre le fascisme et l'extrême droite organisée par la Campagne, à 19h au départ du métro Père Lachaise, qui continuera par Belleville, République jusqu'à Strasbourg-Saint-Denis. https://antiracisme-solidarite.org/events/deambulation-nocturne-contre-le-fascisme-et-lextreme-droite-a-paris/