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Invitation à une pièce sur les gilets jaunes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Compagnie de théâtre engagée. Invitation spectacle sur les Gilets jaunes. Rendez-vous au Théâtre Berthelot, Montreuil le 28 juin à 19h.

Nous avons créé une pièce sur les Gilets jaunes, Le communiqué du rond-point. Elle aura lieu le 28 juin au théâtre Berthelot, à 19 heures, 6 rue Marcelin à Montreuil. Vous êtes cordialement invité-es. (Entrée libre).

Le communiqué du rond-point

Sur un rond-point, quatre gilets jaunes tentent d'énoncer un communiqué et ont du mal à y parvenir. Un autre aspect de la révolte est en jeu qu'ils ignorent ou feignent d'ignorer et qui a partie liée avec la solitude, le désir d'exister. Au-delà, les routes brouillent les désirs et les revendications. Poésie, violence, rêves de routard et réalités quotidiennes s'entrechoquent, mais le communiqué n'est pas perdu pour autant : sur un rond-point tout peut rebondir

Insécurité sous la plume d'un barbare

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le vendredi 25 juin 2010, la Cour de Cassation déboute le ministère de l'Intérieur dans son acharnement à poursuivre Hamé, du groupe La Rumeur, pour diffamation envers la police nationale. Initiée en 2002 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, la plainte vise un texte intitulé « Insécurité sous la plume d'un barbare » (Texte publié dans La Rumeur Magazine, publication gratuite distribuée gratuitement chez les disquaires au printemps 2002), évoquant les violences policières en parlant à leur sujet d' « assassinats ».

Relaxé une première fois le 17 décembre 2004 par le TGI de Paris, Hamé comparaît à nouveau le 11 mai 2006 devant la Cour d'Appel, qui confirme la relaxe. Le ministère de l'Intérieur saisit alors la Cour de Cassation, qui annule la relaxe le 11 juillet 2007, et renvoie Hamé devant une seconde Cour d'Appel. Après une troisième relaxe le 23 septembre 2008, le Ministère de l'Intérieur s'était pourvu en Cassation une seconde fois – du jamais vu en matière de droit de la presse. C'est à ce harcèlement judiciaire que met fin, en 2010, la Cour de Cassation.

Voici le texte dont il est question :

l'insécurité sous la plume d'un barbare

Ça y est, les partisans chevronnés du tout sécuritaire sont lâchés. La bride au cou n'est plus et l'air du temps commande aux hommes modernes de prendre le taureau par les couilles. Postés sur leurs pattes arrières, les babines retroussées sur des crocs ruisselant d'écume, les défenseurs de « l'ordre » se disputent à grands coups de mâchoires un mannequin de chiffon affublé d'une caquette Lacoste.

Sociologues et universitaires agrippés aux mamelles du ministère de l'intérieur, juristes ventrus du monde pénal, flics au bord de la crise de nerfs en réclamation de nouveaux droits, conseillers disciplinaires en zone d'éducation prioritaire, experts patentés en violences urbaines, missionnaires parlementaires en barbe blanche, journalistes dociles, reporters et cinéastes de « l'extrême », philosophes amateurs des garden-parties de l'Élysée, idéologues du marché triomphant et autres laquais de la plus-value ; et bien évidemment, la cohorte des responsables politiques candidats au poste de premier illusionniste de France... tous, jour après jour, font tinter en prime-time le même son de cloche braillard :

« Tolérance zéro » !!!

« Rétablissement de l'ordre républicain bafoué dans ces cités où la police ne va plus ».

Ils sont unanimes et hurlent jusqu'à saturation, à longueur d'ondes et d'antenne, qu'il faut « oser » la guerre du « courage civique » face aux hordes de « nouveaux barbares » qui infestent la périphérie de nos villes. Qu'on en finisse avec le diable !!! l'ennemi intérieur, fourbe et infâme, s'est immiscé jusque dans nos campagnes et y a pris position. Ne craignons pas les contrats locaux de sécurité, les couvre-feux, l'abaissement de l'âge pénal à 13 ans, l'ouverture de nouveaux centres de détention pour mineurs, la suppression des allocations familiales aux familles de délinquants... Que la caillera se le tienne pour dit, la République ne laissera pas sombrer le pays dans le chaos apocalyptique des vols de portables, du recel d'autoradios ou du deal de shit sous fond de rodéos nocturnes...

La République menacée, la République atteinte mais la République debout !!! Quelle leçon d'héroïsme ! Quelle lucidité d'analyse ! Et quel formidable écran de fumée !! A la table des grand-messes, la misère poudreuse et les guenilles post-coloniales de nos quartiers sont le festin des élites. Sous les assauts répétés des faiseurs d'opinion, les phénomènes de délinquance deviennent de strictes questions policières de maintien de l'ordre ; les quartiers en danger se muent en quartiers dangereux dont il faut se protéger par tous les moyens ; et les familles immigrées victimes de la ségrégation et du chômage massif, endossent la responsabilité du « malaise national ».

La crème des auteurs de la pensée sécuritaire joue à l'idiot à qui on montre la lune du doigt et qui regarde le doigt. Exit les causes économiques profondes. Exit les déterminismes sociologiques. Exit le risque que le débat prenne un jour l'aspect d'un réquisitoire contre les vrais pourvoyeurs d'insécurité : ceux-là même qui ont réduit des centaines de milliers de famille à vivre avec 4000 francs par mois ; ceux-là même qui appellent de leurs vœux les plus chers la marche forcée vers « l'économie de marché débridée ».

Nous ne lirons pas, dans la presse respectable, que les banlieues populaires ont été, depuis une vingtaine d'années, complètement éventrées par les mesures économiques et sociales décidées depuis les plus hautes sphères de l'État et du patronat pour pallier à la crise sans toucher à leur coffre-fort.

Nous n'entendrons pas sous les luminaires des plateaux de télévision, qu'à l'aube maudite du mitterrandisme, nos parents et nos plus grands frères et sœurs ont été les témoins vivants d'une dégradation sans précédent de leur situation déjà fragilisée.

Qui parmi les scribouillards du vent qui tourne s'indignera de l'opacité entretenue vis-à-vis de la vallée de larmes et de combats que fut l'histoire de nos pères et grands-pères ? Parmi ces hommes de paille éructant la « croisade républicaine », combien déclareront la guerre du « courage civique » devant les ravages psychologiques du mépris de soi chez des générations qui atteignent la vingtaine avec 8 ans d'échec scolaire et 3 ans de chômage ? Les logiques d'autodestruction (toxicomanie, alcoolisme, suicide...) où certains d'entre nous sont conduits par pur désespoir et complète perte de foi en l'avenir, mériteront-elles quelconque voix au chapitre de l'insécurité ?

Les pédagogues du dressage républicain n'auront pas en ce sens la critique fertile. Ils n'esquisseront nulle moue face à la coriace reproduction des inégalités sociales au travers des échelons du système scolaire, ni l'élimination précoce du circuit de l'enseignement de larges franges de jeunes qui ne retiennent de l'école que la violence qui leur a été faite. Les rapports du ministère de l'intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété. Il n'y figurera nulle mention de l'éclatement des noyaux familiaux qu'ont provoqué l'arsenal des lois racistes Pandraud-Pasqua-Debré-Chevènement et l'application à plein rendement de la double peine.

Les études ministérielles sur la santé refermeront bien vite le dossier des milliers de cancers liés à la vétusté de l'habitat ou au non-respect des normes de sécurité sur les chantiers de travail. La moyenne effroyablement basse de l'espérance de vie dans nos quartiers ne leur semblera être, elle aussi, qu'un chiffre indigne de tout commentaire. Bref, ils n'agiteront jamais au vu de tous le visage autrement plus violent et criminel de l'insécurité. Aux humiliés l'humilité et la honte, aux puissants le soin de bâtir des grilles de lecture.

À l'exacte opposée des manipulations affleure la dure réalité. Et elle a le cuir épais. La réalité est que vivre aujourd'hui dans nos quartiers c'est avoir plus de chance de vivre des situations d'abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l'embauche, de précarité du logement, d'humiliations policières régulières, d'instruction bâclée, d'expérience carcérale, d'absence d'horizon, de repli individualiste cadenassé, de tentation à la débrouille illicite... C'est se rapprocher de la prison ou de la mort un peu plus vite que les autres... Les hommes et les femmes qui dirigent ce pays savent tout cela. Ils savent aussi que la libéralisation massive de la vie économique française est en très bonne voie. Ils savent que les privatisations, les fusions, les délocalisations de nombreux secteurs d'activité vont se généraliser comme va se généraliser la paupérisation. Ils savent que la nouvelle configuration du marché exige la normalisation du salariat précaire et l'existence d'une forte réserve de chômeurs et de sans-papiers.

Et ils savent surtout que les banlieues populaires (parce qu'elles subissent de plein fouet et avec le plus d'acuité les mutations de la société française) sont des zones où la contestation sociale est susceptible de prendre de radicales formes de lutte si elle trouve un vecteur qui l'organise. On comprendra qu'il est de nécessité impérieuse d'installer toujours plus d'instruments de contrôle et de répression « éclair » au sein de nos quartiers. On comprendra que le monde du pouvoir et du profit sans borne a tout intérêt à nous criminaliser en disposant de notre mémoire et de nos vies comme d'un crachoir.

Pour aller plus loin :
Interview télé des membres de la Rumeur qui s'expriment sur leur procès, le rap, Skyrock, SOS Racisme etc.. : https://youtu.be/SIM6GFHJYQY

Interview de la Rumeur et de leur vision du rap comme pratique de l'amitié et culture contestataire : https://sous-culture.com/interview-la-rumeur/

Dissoudre les Soulèvements de la Terre concrètement : qu'est ce que ça veut dire ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Alors que le décret officiel vient d'être publié pour enterriner la dissolution, voici quelques clarifications sur ce que ça implique concrètement. Article paru sur le site des Soulèvements

Devant la justice :

Nous allons attaquer cette décision en justice, de plusieurs manières :

Nous déposerons un recours au fond qui prendra au minimum 1 an pour être jugé (et probablement plus).
Nous déposerons rapidement un référé afin d'obtenir l'annulation ou la suspension de la décision en l'attente d'un recours au fond

Si nous perdons ces recours, nous irons jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour contester cette décision liberticide.

Vous pouvez comme plus de 2 000 personnes et de nombreuses organisations vous associer à ce recours. Rdv par ici : https://tinyurl.com/recoursdissolution !

Sur la communication :

D'un point de vue administratif, notre site ne sera pas bloqué, ni nos réseaux sociaux. Mais à partir de ce vendredi 23 juin, les utiliser constituerait un délit, comme répondre à un mail ou se réunir. Nous pouvons en revanche continuer de communiquer sur la procédure de dissolution.

On vous invite donc à vous tenir informé-es via :

Un blog Mediapart d'ami-es des Soulèvements de la Terre : https://blogs.mediapart.fr/les-ami-es-des-soulevements-de-la-terre/blog/
Un canal telegram inter-orga à rejoindre : https://t.me/infoline_25mars
Une adresse mail d'ami-es du mouvement qui se sont engagé-es à relayer les suites de la dynamique : lesamiesdessoulevements@cryptomail.ch
En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s'engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta !, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre-attaque, Le Média, Partager c'est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, Politis, Fakir ...
Des équipes juridiques en soutien qui continueront à suivre les procédures engagées : antirep-bassines@riseup.net, legal-lutteslocales@riseup.net

Sur les risques juridiques

Sur le chef de reconstitution ou maintien il y a très peu de jurisprudences, nous sommes dans le flou. Le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée d'un groupement dissout est un délit puni d'au maximum 3 ans de prisons et 45 000€ d'amende (article 431-15 du CPP). Bien évidement, il s'agit des peines maximales telles que posées par le code pénal et il est rare que celles-ci soient prononcées ainsi.

Est-ce que dissoudre les Soulèvements de la Terre pourrait toucher les comités locaux ?

Le risque pesant sur les comités locaux existe, étant passés de comités de soutien à comités actifs et ayant leur propre agenda, il est probable qu'ils soient considérés comme reprenant le flambeau.

Il y a plusieurs manières de s'exposer à ce risque, il faut les distinguer :

Nom, logo, éléments matériels reliant aux SDLT
Les modalités d'actions et leur dégré de « détermination »

Ce qu'il faut retenir, c'est que ce type de procédure est politique : cela dépend donc de la manière dont vos actions dérangent, de votre exposition, et de la manière dont vous revendiquez votre affiliation aux Soulèvements.

Autonomie. C'est à chaque comité local, depuis sa situation propre, de définir collectivement les risques qu'il est prêt à prendre.

Nombre. Il est possible que la repression se concentre sur quelques personnes identifiées. Même si la stratégie du nombre et de la multiplication des comités dilue le risque de multiples poursuites, qui seraient beaucoup plus difficiles.

Nous restons déterminé-es

Ceci étant posé : Soulèvements de la Terre ou pas, nous invitons à multiplier les actions, les surprises, les surgissements pour défendre la terre et l'eau comme bien communs, tout en faisant attention et en prenant soin les un-es des autres. Les risques existent, comme toujours, mais plus nous serons nombreuses et nombreux, solidaires et déterminé-es à agir, moins nous serons collectivement réprimables.

Les signes et les gestes de soutien contre la dissolution jaillissent déjà de partout. Le 21 juin, plus de 150 rassemblements ont réunis des (dizaines de) milliers de personnes. https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/150-rassemblements-en-soutien-aux-soulevements « Nous sommes et resterons les Soulèvements de la Terre » continue d'être scandé sur les murs, dans la rue mais aussi par un nombre très important de comités locaux, d'organisations (ATTAC, Solidaires, syndicat d'avocats, Les Amis de la Terre, ...), de chercheur-euses, scientifiques, écrivain-es d'universitaires et mêmes d'élu-es. Le 28 juin, des rassemblements dans des dizaines de villes ont déjà été annoncés.

Tout ces gestes semblent indiquer qu'il est impossible d'arrêter le mouvement. On vous invite donc à continuer à vous organiser au sein des comités locaux. À profiter de l'été pour renforcer nos liens. À participer à la campagne d'action des 100 jours pour les sécher (à l'appel des peuples de l'eau https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/100-jours-pour-les-secher) ainsi qu'au convoi de l'eau qui part de Sainte-Soline le 18 août prochain https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/le-convoi-de-leau-mega-tracto-velo-contre-les-mega-bassines

Si jamais une répression se mettait en place contre des personnes ou un comité, nous nous soutiendrons politiquement et juridiquement.

Historiquement, il y a très peu d'expériences de résistance à la dissolution et encore moins d'exemples de condamnations pour maintien ou reconstitution de ligue dissoute. Résister à la dissolution est un geste inédit. C'est une nécessité pour ne pas laisser s'instaurer un inquiétant précédent qui appellerait à bien d'autres dissolutions.

Ce qui repousse partout ne peut être dissout. A très vite pour la suite de la lutte !

Apero Soiree anti rep organise par Jean Jaures Action

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les élèves mobilisés de Jean Jaurès ont organises un apéro soirée ce vendredi au Parc des Beaumonts a Montreuil pour parler des conseils de discipline organises par leur établissement mais aussi de la répression qu'a subi le mouvement social. Nous fêtons la victoire des conseils de discipline et invitons ceux qui veulent discuter ou passer un bon moment a venir nous rejoindre.

Suite au mouvement social lié à la réforme des retraites auquel nous avons participé, principalement par le blocage de notre cité scolaire, 5 élèves désignées arbitrairement par la direction ont subi de la répression politique et de l'intimidation par le biais de conseils de discipline. Ceux-ci se sont déroulés pendant la période des épreuves du bac, dont un conseil le jour même de l'examen de l'élève convoqué. Le seul élément présent dans les dossiers a été rajouté au dernier moment et ne justifiait pas la tenue de ces conseils. Les professeurs, les parents d'élèves et les élèves élus qui font partie des membres votant la sanction nous soutiennent. Nous avions préparé notre défense et des avocates de la Legal Team l'ont assuré pour certains conseils de discipline. L'accusation de la défense était faible et il y avait pas plus d'éléments les incriminant que de charge a notre encontre. Tout ces élement ont permis de gagner les conseils de discipline, les 5 élèves n'ont eu aucune sanction.

Afin de fêter cette victoire, discuter de la lutte contre la répression et de participer à la caisse de la Cohorde, nous organisons un apéro-soirée vendredi 23 juin à 18h au parc des Beaumonts à Montreuil.

Les lycéens de Jean Jaurès

Les travailleurs sans-papiers a l'UMIH !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Vendredi 23 juin à partir de 16, des centaines de travailleur-e-s sans-papiers se rassembleront à proximité de l'Union des Métiers et des Industires de l'Hôtellerie (UMIH) afin de rencontrer son président, M. Thierry Marx.

Vendredi 23 juin à partir de 16 h 00, des centaines de travailleur-e-s sans-papiers se rassembleront à proximité de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) afin de rencontrer son président, M. Thierry Marx, grand chef cuisinier qui a déclaré à de nombreuses reprises que le gouvernement devait régulariser les sans-papiers travaillant dans la restauration, compte-tenu du manque énorme de main-d'oeuvre dans ce secteur.

Outre la restauration et dans la perspectives de la construction du Grand Paris et des Jeux Olympiques de 2024, ce sont des dizaines de métiers qui seront en tension amplifiée, notamment le B.T.P., le nettoyage, transports, livraisons à domicile, sécurité, aide à la personne... qu'occupent depuis des décennies les quelques 600.000 sans-papiers vivant en France.

Si tous ces sans-papiers se mettaient en grève en même temps, ce sont des pans entiers de l'économie française qui seraient en grande difficulté.

Pour mettre fin à cet esclavage moderne, à la surexploitation de ces travailleurs par des patrons sans scrupules et des gouvernants qui maintiennent dans la précarité cette main-d'oeuvre à très bon marché, il est impératif qu'ils et elles soient tous régularisés.

Rassemblement vendredi 23 juin a partir de 16 h 00

Place du Havre face au metro Saint-Lazare

Droits Devant !! - Collectifs des Sans-Papiers du 75 - du 17e - du 20e et de Montreuil