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Projection - Débat : « Un pays qui se tient sage »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection du film « Un pays qui se tient sage » de David Dufresne, suivie d'une discussion en présence de son réalisateur

Mardi 14 mars - 20h - 24 rue Lhomond, Salle Froidevaux (bâtiment ENS)

Nous vous invitons à assister à une projection du documentaire "Un pays qui se tient sage" de David Dufresne, qui montre la mobilisation des gilets jaunes et sa répression policière. La projection sera suivie d'une discussion avec le réalisateur. Elle est l'occasion de se rencontrer, dans le contexte de la mobilisation actuelle, et d'échanger à propos de nos pratiques de luttes.

L'entrée se fera à prix libre et l'argent récolté servira à alimenter la caisse de grève pour le personnel de l'ENS.

Synopsis allociné :
Alors que s'accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l'objet d'une répression de plus en plus violente. « Un pays qui se tient sage » invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l'ordre social et la légitimité de l'usage de la violence par l'État.

L'Actu des Oublié.es • Saison III • Episode 11 • Défendre le soin I

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'Actu des Oublié.es publie tous les deux lundis un podcast sur les luttes dans le monde. Cette semaine, on s'intéresse aux luttes en défense des systèmes de soins.

A l'heure de s'opposer à une réforme des retraites qui démontre à quel point le néo-libéralisme est prêt à détruire nos vies pour son profit, l'Actu des Oublié.es consacre deux épisodes aux luttes pour des systèmes de soins dignes et respectueux tant des soignant.es que des patient.es.
En quoi nos systèmes de santé physique, psychique et sociale sont volontairement sacrifiés au nom du profit ?
Comment lutter efficacement dans un secteur où faire grève peut-être complexe pour de multiples raisons ?

Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

Avec Clémence Fourton, maîtresse de conférence en études anglophones à Sciences Po Lille ;
Franck Prouhet, médecin généraliste membre de Notre Santé en Danger ;
et Ramon Vila, éducateur spécialisé et secrétaire fédéral à Sud Santé Sociaux

DOUBLAGE
Jade

SOURCES
World Socialist Web Site
What's Up Doc
Le Monde
Collectif inter-urgences
Collectif inter-hôpitaux

MUSIQUES
Jaz Kahina - Dope MC
Frankie Staywoke - Works

VISUEL
Roger Blackwell - Manifestation en soutien au National Health Service, Brighton General Hospital

Marche contre les violences d'Etat et le racisme systémique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En 2023, pour la 27e année consécutive, l'appel du Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) de Montréal est lancé pour faire du 15 mars la Journée Internationale contre la brutalité policière. Manif à Paris le 18 mars à République

Marche contre les violences d'état et le racisme systémique

Samedi 18 mars 2023

En 2023, pour la 27e année consécutive, l'appel du Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) de Montréal est lancé pour faire du 15 mars la Journée Internationale contre la brutalité policière.

En France, afin de rompre l'isolement, de dénoncer l'impunité et l'immunité accordées aux agents assermentés face à la justice et de rendre hommage aux victimes, les familles de personnes assassinées, les victimes blessées et mutilées ont répondu à l'appel dès 2011. Elles se sont passées le relais depuis pour faire de la mi-mars le moment de convergence de toutes les personnes victimes de violences et de crimes d'État.

Cette année le Réseau d'Entraide Vérité et Justice, constitué de familles de victimes tuées par la police et la gendarmerie, de familles qui ont perdu un proche tué en prison ou suite à des disparitions forcées, et de personnes blessées et mutilées par les forces de l'ordre, porte l'organisation de cette journée avec des collectifs féministes, antiracistes, antifascistes, de personnes exilées, de sans-papiers et de collectifs en lutte contre les violences et crimes d'État.

Le samedi 18 mars 2023, le Réseau d'Entraide Vérité et Justice appelle à marcher toutes et tous ensemble dans toutes les villes et tous les pays.

PARIS, 14h, place de la République. Parcours validé.
TOULOUSE, 15h, manifestation, départ Palais de Justice, suivi d'un rassemblement place Arnaud Bernard

Vérité, Justice et Réparations pour toustes !
Soutenir le Réseau d'Entraide Vérité et Justice via Hello Asso

➡️ 18 MARS 2023
➡️ L'appel de Montréal pour 2022
➡️ Le lien Facebook vers la marche de 2022
➡️ Le premier appel de la marche des familles de victimes et blessé.es en France (2011)
➡️ Le lien Youtube vers la déclaration du Réseau d'Entraide Vérité & Justice lors de la manifestation du 27 nov 2021 contre l'extrême droite.
➡️ L'événement Facebook

Grève générale : rendez-vous de la semaine du du 13 au 20 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous, assemblées, manifs, occupations... tous les rendez-vous en région parisienne à partir de la semaine du 13 mars !

Rendez-vous mis à jour régulièrement
Envoyez-vos infos à paris-luttes-infos@riseup.net ou en commentaires sous l'article, ou venez publier directement

Les rendez-vous

Manifestation interpro à l'appel de l'intersyndicale, mercredi 15 mars à Paris. Infos à venir.

Pour se rendre aux manifestations parisiennes en bus, n'hésitez pas à vous rapprocher des différents contacts établis lors des manifestations du mois de janvier/février via cet article : https://paris-luttes.info/departs-en-bus-en-ile-de-france-16562

Paris

Lundi 13 mars
  • 10e arrondissement : 8h - Blocus au lycée Colbert suite aux violences policières contre des lycéen.ne.s à la manifestation de samedi
  • 20e arrondissement : 17h - AG de l'éducation 20e interdegré, collège Doisneau
Mardi 14 mars
  • 8e arrondissement : 14h, devant la gare Saint-Lazare (cours de Rome), rassemblement interpro : prises de parole et action militante. Contre la réforme des retraites, la grève continue ! (Sud Rail Saint-Lazare, Solidaires RATP)

77 - Seine-et-Marne

78 - Yvelines

91 - Essonne

92 - Hauts-de-Seine

Lundi 13 mars
  • Issy-les-Moulineaux : à 6h, besoin de soutien pour bloquer l'accès à l'usine d'incinération aux éboueurs privés engagés par la mairie de Paris. Rendez-vous au 99 quai Roosevelt.
  • Nanterre : 19h - Marche aux flambeaux [voir sur Agenda militant]

Mercredi 15 mars

  • Nanterre : AG, Bourse du Travail à 10h

93 - Seine-Saint-Denis

Lundi 13 mars
  • Pantin 18h - AG interpro à la Bourse du travail de Pantin, 197/201 avenue Jean Lolive 93500 Pantin - Église [voir sur Agenda militant]
Mardi 13 mars
  • Romainville / Les Lilas / Le Pré Saint-Gervais 18h30 - AG Interpro, école élémentaire Marcel Cachin, 35 rue Madeleine Odr
Mercredi 15 mars
  • Pantin 5h - Piquet de grève au dépôt bus RATP Flandre, 168 avenue Jean Jaurès
  • Bobigny 18h - AG des personnels de l'éducation du 93, à la Bourse du travail, 1 place de la libération
Vendredi 17 mars
  • Romainville / Les Lilas / Le Pré Saint-Gervais 19h - Soirée de lutte au centre social Marcel Cachin, 30, rue de la Résistance, 93230 Romainville. [voir sur Agenda militant]

94 - Val-de-Marne

Tous les jours
  • Vitry 14h30 - Soutien au piquet de grève des travailleurs de Pizzorno (ramassage des déchêts), 15 rue Berthie Albrecht à Vitry
  • Ivry de 5h15 à 10h du matin, puis dès 13h - Soutien à l'occupation du centre de traitement et d'incinération des déchêts, rue Bruneseau, et le garage rue Victor Hugo.

95 - Val d'Oise

Image de la vignette : Charly Utecht

Retraites, chômage, RSA contre activité… AG samedi 11 mars à 19h

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Assembléee Générale de remobilisation
Le capitalisme nous contraint au travail toujours plus longtemps, toujours plus souvent, dans des conditions toujours plus dégradées…
Prenons le temps de vivre et de lutter !

Retraites, chômage, RSA contre activité…
Assembléee Générale de remobilisation

Samedi 11 mars / 19h00
Dans les locaux de la CNT - 33 rue des Vignoles - 75020
M°Avron ou Buzenval

Le capitalisme nous contraint au travail
toujours plus longtemps,
toujours plus souvent,
dans des conditions toujours plus dégradées…
Prenons le temps de vivre et de lutter !

Hors du dernier carré macroniste et des représentants “responsables” de la gauche et de la droite du capital, le mot d'ordre de l'intersyndicale « Mettre le pays à l'arrêt à partir du 7 mars » met tout le monde d'accord. Comme en 2019, la mobilisation contre la réforme des retraites renferme une contestation plus générale des effets sur nos vies du travail, contraint, souvent discontinu, et mal payé.

Qui a encore une « carrière complète » et sans interruption ? Qui veut ou peut encore, tout le long, travailler 40 heures par semaine, 47 semaines par an, pendant une quarantaine d'années ? De quel travail parle-t-on, et à quels droits ouvre-t-il ?
Après 55 ans, près de la moitié des gens sont au chômage. Dans ces conditions, décaler de deux ans l'âge de départ à la retraite, ce sera prendre des bouts de boulot, ou sinon, s'arrêter avec une décote. Pour beaucoup ce ne sera pas tant travailler deux années de plus qu'attendre deux ans de plus coincés entre Pôle emploi, la CAF, et leurs logiques de contrôle et de sanction financière. Avant cela, pour une majorité de prolétaires, la précarité et l'irrégularité de l'emploi sont déjà la norme depuis longtemps. Le plein emploi précaire se nourrit de mises au pas, de radiations par Pôle emploi, et bien souvent de boulots de moins d'un mois, mal payés et n'ouvrant aucun droit.
Si la réforme des retraites passait, il y aurait, selon les projections gouvernementales, 300 000 allocataires de plus (pension d'invalidité, ARE, ASS ou RSA), sans parler de celles et ceux qui n'auraient aucun droit deux ans de plus - du fait de la conjugalisation des ressources, entre autres.

Les salaires stagnent, les allocations de Pôle emploi sont sabordées par les réformes successives, et bientôt le RSA va être conditionné à une activité imposée à mi-temps

De 2019 à 2022, les réformes de l'assurance chômage ont déjà baissé drastiquement les allocations et la durée d'indemnisation des chômeurs, tout en augmentant de 4 à 6 mois à temps plein le temps de cotisation nécessaire pour ®ouvrir des droits. En parallèle, le contrôle a été renforcé, visant à rendre la vie au chômage intenable et à obliger ainsi les chômeurs à accepter n'importe quel travail, dans n'importe quelles conditions. Le versement du RSA tend, quant à lui, à être conditionné à une activité imposée de 15 à 20h par semaine, sans droits et sans contrepartie : c'est la subordination, mais sans le salaire !
Autour de Paris, l'Eure et les Yvelines sont concernés. D'ici quelques jours, un quart des allocataires de l'Eure devront se mettre à disposition pendant 6 mois, pour de pseudo-formations, ou auprès de collectivités ou d'en-treprises du département s'ils veulent continuer de rece-voir une allocation. La Seine-Saint-Denis ne participe pas formellement à « l'expérimentation », pour s'en être désistée, mais elle se saisit de l'occasion pour essayer d'accroître la pression sur les allocataires, quand même.

La contrainte sur la (re)mise au travail se généralise
C'est ce que montrent bien les usages politico-admini-stratifs des « secteurs en tension » dans plusieurs domaines d'intervention publique – même si ceux-ci sont définis par les patrons, en fonction de difficultés de recrutements qu'ils croient pouvoir anticiper à six mois.
À Pôle emploi, si le dernier contrat relève des secteurs en tension (bâtiment, restauration par exemple), nous sommes plus souvent contrôlés, plus souvent contraints de se rendre à de pseudo-recrutements collectifs, et plus souvent radiés. S'agissant de la régularisation des sans-papiers par le travail, le projet de loi Darmanin, s'il était adopté, la verrouillerait doublement, à savoir à une seule année - soit le temps des Jeux Olympiques - et aux métiers des secteurs en tension. Au service des patrons, au bon vouloir de la préfecture.

Les prix explosent, les expulsions vont être accélérées
Les difficultés pour se loger sont déjà massives, la part des loyers sur les revenus, et plus largement les charges contraintes, sont en accroissement constant. Dans ce contexte le gouvernement a fait passer la loi Kasbarian : les procédures d'expulsions seront accélérées et élargies, accompagnant la répression accrue sur l'oc-cupation de logements vacants. Les prix explosent, et vont continuer d'augmenter pendant plusieurs mois encore.

Face à cette situation, des collectifs s'organisent et passent à l'offensive dans plusieurs départements
Quelle que soit notre situation actuelle, salariés plus ou moins précaires, avec ou sans papiers, ou bien au chômage, et quelles que soient les raisons pour lesquelles nous sommes au chômage, nous revendiquons d'avoir plus, sans condition, et pour toutes et tous !

Pour réfléchir ensemble à nos modes d'intervention dans le mouvement contre la réforme des retraites, contrer les réformes en cours et gagner de nouveaux droits dans ce moment de mobilisation massive
Pour créer des espaces d'auto-organisation, trouver les moyens d'agir collectivement, contre l'atomisation, et contribuer à bloquer la machine capitaliste de mise au travail généralisée
Retrouvons-nous en AG le 11 mars à 19h00 !