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Le 13 avril rejoignons le cortège festif

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 13 avril, continuons de construire ensemble un espace défensif de solidarité, de fête et de soin dans le cortège de tête.

Malgré des semaines de mobilisation et des millions de personnes dans les rues, l'exécutif s'obstine dans son autoritarisme et sa violence.

Les manifestations pacifiées ne feront pas reculer le gouvernement qui n'y voit aucune «  crise démocratique  » et qui préfère qualifier de « terroriste » toute opposition radicale à sa politique.

Face à la répression et à ce printemps morose, il nous faut répondre avec plus de solidarité, de danse et de couleurs dans nos mobilisations ! C'est ce que propose le cortège festif qui se veut être un espace joyeux de soin et de protection au sein du cortège de tête.

Déjà présent lors des mobilisations de mars, nous proposons un espace défensif pour danser, manger un sandwich, prendre des forces, et faire bloc face aux charges policières tout en soutenant les parties plus offensives de la tête.

Pour le trouver, rien de plus facile, suivez la sono et son drapeau jaune en fin du cortège de tête. Venez avec vos plus beaux k-ways colorés et des parapluies bariolés.

Le cortège festif, se voulant un espace de mise en commun, équipement de protection, masques et friandises seront disponibles - n'hésitez d'ailleurs pas à apporter ce que vous avez pour alimenter le caddie commun ! On aura aussi des sandwichs à prix libre pour reprendre des forces et financer la lutte de camarades grévistes ou expulsables.

Le 13 que notre joie submerge la répression !

Fête de soutien aux « Bons Petits Légumes » samedi 15 à La Caboteuse

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous à la Caboteuse à Romainville samedi 15 avril à partir de 15h pour soutenir les Bons Petits Légumes, collectif qui fait des récups' !

Si vous avez mangé dans une cantine ou un événement militant de Montreuil et de ses environs ; Si vous avez profité de l'activité d'un squat ou d'une association dans la même région ; Vous ne le savez peut-être pas, mais vous avez été bénéficiaire des Bons petits légumes.
Nous sommes un collectif anticapitaliste qui lutte pour l'autonomie alimentaire à travers la gestion d'un camion collectif. Notre but est de rendre accessibles des légumes à prix libre au plus de gens possibles, et de soutenir toute initiative contre la précarité alimentaire. Dans une société à la précarité croissante, la première étape de la solidarité, c'est l'entraide alimentaire.
Le camion est principalement destiné à la récupération d'invendus alimentaires. Des membres de différents collectifs se rendent au marché de Rungis quatre fois par semaine pour fournir des cantines autogérées, des soirées de soutien, des squats et des associations. Ces lieux cuisinent, se nourrissent ou organisent des distributions. Le camion est également mis en commun pour d'autres usages (manifs, déménagements, évacuations …). Le partage de cet outil met en lien ces modes de lutte et de vie très différents.
Le collectif coordonne ce partage, gère l'entretien mécanique du véhicule, la paperasse et l'argent. La mise en commun d'un objet fragile et cher demande une attention particulière, c'est un peu du care automobile ;)
On a toujours besoin d'argent et de gens pour aller à Rungis, viens tu vas voir c'est merveilleux !

AU MENU :

Projections de court-métrages
Atelier collage
Gratuiterie
Surprises dans ton Camion

  • 15h : ouverture des portes
  • 16h – 20h : goûter et discussions format radio : « autonomie alimentaire et communs »
  • 20h : cantine indienne à prix libre
  • À partir de 21h : musique et DJ sets

Parce que l'autonomie alimentaire ne se fait pas tout.e seul.e : partageons nos expériences ! Venez goûter, manger, danser et discuter ce samedi 15 avril à l'occasion d'une journée de soutien festive et conviviale.

Les bénéfices seront reversés à l'association des Bons Petits Légumes pour l'entretien du camion.

[Suisse] Solidarité avec Jérémy* et toutes les personnes incarcérées à Champ-Dollon

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Notre camarade et ami Jérémy* a été arrêté le 15 mars. Accusé d'actes de sabotage contre l'entreprise Lafarge-Holcim, il est depuis détenu à la prison de Champ-Dollon à Genève. Nous appelons tou.te.x.s nos camarades à témoigner leur solidarité à Jérémy*.

Le mercredi 15 mars, notre camarade et ami Jérémy* a été arrêté près de chez lui à Genève, son appartement a été perquisitionné et il a ensuite été emmené au poste. Il a rapidement été transféré à la prison de Champ-Dollon, où il est depuis détenu à titre préventif. Jérémy* est accusé par la justice d'avoir, en janvier 2022, incendié deux véhicules et saboté des machines de chantier dans la gravière de Sézegnin appartenant au géant mondial du ciment Lafarge-Holcim.

Nous faisons appel à la solidarité de tou.te.x.s pour dénoncer sa détention ainsi que les conditions de détention de la prison de Champ-Dollon.

Une détention arbitraire et disproportionnée

la justice fait le choix d'imposer à Jérémy* un traitement disproportionné et punitif, avant même la fin de l'enquête censée prouver sa culpabilité. Il est très clair pour nous que Jérémy* se retrouve aujourd'hui à Champ-Dollon pour des raisons politiques. Le risque de collusion retenu contre lui n'est pas suffisant pour justifier de le placer en détention. Nous voyons bien que Jérémy* se retrouve en prison car c'est un militant. Le but non-avoué de sa mise en détention est de faire peur, autant à lui qu'à toute.x.s celleux qui luttent pour un monde meilleur.

Enquête abusive et illégale

Le dossier d'enquête comporte déjà de nombreux points d'obscurité qui révèlent des pratiques abusives et illégales de la part de la police. La police avait convoqué Jérémy* pour une audition en mars 2022, pour une affaire de tag anti-fasciste. Ils avaient alors prélevé son ADN. Or, absolument rien ne justifiait une prise d'ADN à ce moment-là. Le numéro de téléphone de Jérémy* était également connu de la police alors que ce dernier ne le leur avait jamais transmis. Ces deux éléments laissent penser que, à 22 ans à peine, Jérémy* était déjà dans le viseur de la police depuis un certain temps. Il était certainement fiché à cause de sa participation à des mobilisations politiques. La police, avec la complicité des autorités pénales, a utilisé des pratiques illégales pour former une accusation et le mettre en détention.

Conditions de détention

Les conditions de détention à la prison de Champ-Dollon sont inhumaines et dégradantes. Champ-Dollon est une prison destinée à la détention préventive et aux courtes peines, dont les conditions de détention sont parmi les pires d'Europe. Les personnes détenues passent 23 heures sur 24 en cellule. Elles n'ont droit qu'à une heure de promenade par jour et passent le reste de leurs journées dans des cellules souvent partagées avec plus de détenu.e.x.s qu'il n'y a de places prévues. Champ-Dollon est réputée pour ses conditions de détentions inhumaines et sa surpopulation. En effet, pour 398 places officielles [1], Champ-Dollon enferme entre 600 et 800 détenu.e.x.s. La prison ne compte que trois téléphones, autant dire des mois d'attente pour pouvoir téléphoner à ses proches. Les détenu.e.x.s n'ont droit qu'à deux fois une heure de sport par semaine et la session de sport peut être annulée sans aucune forme de remplacement. Il y aurait encore beaucoup à dire : l'humiliation de la fouille à nu avant et après chaque visite, les violences des gardien.ne.x.s, la difficulté d'accès aux médecins [2], l'accès aux produits essentiels possible seulement durant “l'heure de réclamation” (passage des gardiens) à 7h du matin, la chaleur de la canicule et le manque de mesures l'été passé [3], la gestion désastreuse de la pandémie en 2020 et 2021, les parloirs surveillés, les conversations téléphoniques avec les proches enregistrées, le courrier systématiquement lu et censuré et on en passe. Même le Tribunal fédéral a qualifié les conditions de détention à Champ-Dollon d'inhumaines et dégradantes en 2016 [4].
Ni Jérémy* ni personne d'autre ne devrait vivre dans ces conditions.

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Rassemblement pour la libération des prisonniers palestiniens, de Walid Dakka et de Georges Abdallah

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La solidarité est une arme !

Honneur à Georges Abdallah, à Walid Dakka, aux prisonniers palestiniens et aux prisonniers politiques et révolutionnaires, flambeaux de la résistance !

Lundi 17 avril 2023 - 18h - rassemblement au métro Ménilmontant (11e)

« La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et dans les cellules d'isolement au Maroc, en Turquie, en Grèce, aux Philippines et ailleurs de par le monde ! ». Ce mot d'ordre, ceux qui le connaissent, l'associent instantanément et automatiquement à la parole de Georges Abdallah. C'est, en effet un des mots d'ordres clés qui clôt depuis des années chacune des déclarations de notre camarade.

Pour Georges Abdallah, ce mot d'ordre n'est pas que parole : comme pour tous les combats qu'il a menés durant toute sa vie, le verbe va inéluctablement de pair avec l'action. Cette dialectique de la théorie et de la pratique jalonne l'ensemble de son expérience et de sa lutte et on ne compte plus les occasions - avant naturellement mais aussi pendant ses très longues années de détention - où cette solidarité clamée s'est aussi traduite dans les actes.

Ce 17 avril 2023 prochain - journée des prisonniers palestiniens et des prisonniers politiques - sera une nouvelle occasion qui nous sera donnée pour exprimer notre soutien inconditionnel à la lutte héroïque du peuple palestinien et en particulier notre entière solidarité avec la lutte armée que mènent les lionceaux de cette résistance contre l'occupant sioniste.

Ce 17 avril 2023 prochain sera une nouvelle occasion qui nous sera donnée pour exiger aussi la libération des flambeaux de cette résistance tombés aux mains de l'ennemi : celle de tous les prisonniers palestiniens, de Walid Dakka en particulier dont l'état de santé est désormais alarmant et de notre camarade Georges Abdallah détenu par l'État français depuis maintenant plus de 39 ans.

Et à ce titre, nous appelons donc toutes les organisations amies et tous les soutiens de la Palestine et de notre camarade Georges Abdallah à participer au rassemblement que la Campagne Unitaire organisera au métro Ménilmontant, place Jean Ferrât, en ce lundi 17 avril 2023, à partir 18h.

Ensemble Camarades, et ce n'est qu'ensemble que nous vaincrons !

La solidarité, toute la solidarité avec les résistants dans les geôles sionistes et dans les cellules d'isolement au Maroc, en Turquie, en Grèce, aux Philippines et ailleurs de par le monde !

Liberté pour Georges Abdallah, pour Walid Dakka, pour tous les prisonniers palestiniens et pour tous les prisonniers révolutionnaires !

Paris, le 7 avril 2023
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Aider une personne qui fait une crise d'angoisse ou un shutdown en manif

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les manifestations sont des endroits extrêmement fatiguant aussi bien émotionnellement que physiquement, et vecteur de beaucoup d'angoisse. Il n'est pas rare de tomber sur des personnes entrain de faire une crise d'angoisse, de pleurer, en surcharge sensorielle… Cet article est un petit guide pour vous aidez à être mieux préparé.e à réagir face à ces situations et à accompagner aux mieux les camarades dans le besoin.
Article paru sur Expansive.info

Je vais me concentrer ici sur les crises d'angoisses et shutdowns (def. plus loin), bien que certains des conseils donnés ici soient applicables dans plein d'autres situations.
La liste est loin d'être exhaustive, et il faut surtout savoir s'adapter aux situations et aux personnes. Le plus important va être d'être bienveillant.e et à l'écoute, de ne pas porter de jugements sur l'état de la personne.

Vous pouvez vous préparer à l'avance en emmenant de la nourriture, des objets sensoriels (stim-toys), des masques, de l'eau…

Conseils applicables dans la plupart des situations :
Vous pouvez….

  • commencer par vous présenter. Prénom, âge, pronoms… et proposer à l'autre de faire de même s'iel le souhaite afin d'établir une relation de confiance
  • emmener l'autre dans un endroit calme si cela vous est possible
  • poser des questions simples par lesquels on peut répondre par oui ou par non
  • vous assurer que l'autre est consentant.e avant tout contact physique (à moins que l'urgence de la situation ne l'empêche, mais penser à vérifier après que personne ne l'a mal vécu)
  • regarder si la personne à des affaires prévues spécialement pour ces situations (ventoline*, numéro à contacter, casque anti-bruit, objet rassurant…)
  • vous exprimer de façon calme et rassurante
  • proposer de contacter un.e proche
  • vous montrer bienveillant.e et ne pas minimiser le ressenti de l'autre
  • le.a faire s'asseoir si possible

Crise d'angoisse

Une crise d'angoisse ou de panique est une période brève d'extrême détresse, anxiété, ou peur qui commence brutalement et est accompagnée de symptômes physiques et/ou émotionnels.
Quelques symptômes : vertiges, sueurs, tremblements, sensation de suffocation, déréalisation, dépersonnalisation, nausées, etc.

Une personne en pleine crise d'angoisse peut présenter des difficultés à respirer correctement, l'une des priorités va donc de lui garantir un accès à l'air. Vous allez donc essayer de l'éloigner un maximum des lacrymos (en suivant les consignes, ne pas se frotter les yeux et le visage etc.). Si vous êtes bloqué.es dans un endroit sans issus avec des lacrymos, offrez lui un masque ou un foulard.
Dans un endroit avec un air sain, vous pouvez lui proposez différentes techniques de respiration. Sois en lui donnant des instructions à voix haute (inspire, expire…), ou en le.a faisant caler sa respiration sur la votre.
Si jamais iel n'arrive vraiment pas à retrouver une respiration normale, vous pouvez contacter les secours ou demander l'assistance des médics en criant ‘‘médics''.
Pour calmer l'angoisse de la personne vous pouvez lui proposer différents exercices. Par exemple, demandez-lui de décrire un endroit réconfortant pour iel, à quoi ressemble l'endroit ? Est-ce en intérieur ou en extérieur ? Y a-t-il d'autres personnes présentes ? Etc.
Vous pouvez aussi demander de décrire la situation actuelle, qu'est qu'il y a autour de vous, quels odeurs, personnes etc. Cette technique est censée aider à s'ancrer dans la réalité et à revenir à ses sens.
Bien entendu, n'utilisez cette méthode que si vous avez pu vous extraite de la situation anxiogène.
Vous pouvez aussi essayer d'identifier le déclencheur de la crise (ex. la foule, la police, les personnes blessées, les détonations…) même si ça ne sera pas forcément évident puisqu'il s'agit souvent d'un tout plus que d'une chose précise. Identifier la situation anxiogène permettra d'éloigner la personne et de la rassurez vis à vis de son angoisse. Ne forcez pas à l'autre à s'exprimer sur la raison de son anxiété, ce qui ne ferait qu'empirer son état. Soyez à l'écoute de ses besoins, vous pouvez aussi proposer de parler ce qui vient de se passer par la suite avec la personne.

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