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Grande fête de soutien à la Cantine des Pyrenées

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Venez nombreuxses le 24 septembre à la fête somptueuse que vous prépare la Cantine des Pyrenées.
Des groupes super (y en a pour tous les goûts !) et un bon repas.

La Cantine des Pyrénées est un lieu solidaire autogéré situé 77 rue de la Mare dans le 20e arrondissement, dans lequel on cuisine et on mange tous·tes ensemble tous les midis du lundi au vendredi. La Cantine propose aussi d'autres ateliers : cours de français, aide juridique, éducation populaire, et accueille de nombreux repas de soutien à des luttes. Alors venez nombreuxses le 24 septembre à la fête somptueuse qu'on vous prépare, avec des groupes super (y en a pour tous les goûts !) et un bon repas.

Au programme, concerts et couscous géant !
20h Be-Bob (Jazz)
21h15 Panache ! (Pop naïve faite d'amour) https://www.facebook.com/panache.officielle
22h30 Infecticide (Punk wave - post schlague) https://www.facebook.com/infecticide
00h00 DJ set
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💫 Billetterie sur place à prix libre
💸 Pas de CB
🌯 Snack : des wraps et/ou bowls sont en vente au bar
👌 Accès Personnes à Mobilité Réduite par la terrasse
💞 Les comportements oppressifs ne sont pas tolérés
💦 Gel hydroalcoolique sur place
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102 bis, rue de Bagnolet, 75020, Paris • Métro - Porte de Bagnolet (ligne 3) - Alexandre Dumas (ligne 2) • Bus - Pyrénées Bagnolet (lignes 26 ou 64)
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La Flèche d'Or est un lieu politique, culturel et de solidarité. La programmation y est élaborée collectivement et nous avons à cœur de construire une gouvernance la plus collective, horizontale et participative possible. Plus d'info sur : https://flechedor.org/

Résistons ! Luttes pour la vie et le territoire de Saint-Denis au Mexique - 24 Septembre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Huit ans après la disparition de nos 43 camarades d'Ayotzinapa, nous appelons à une soirée contre les violences d'État le 24 septembre prochain. Qu'elles soient frontales et s'expriment par une action directe des forces de l'ordre sur la population, ou qu'elles prennent une forme plus insidieuse, par la mise en œuvre de mégaprojets inutiles, destructeurs des territoires et du tissu social, imposés au mépris des droits des communautés autochtones et de leurs terres communales.

Huit ans se sont écoulés depuis la disparition forcée des 43 étudiants de l'école normale rurale d'Ayotzinapa, victimes d'une opération de répression de diverses forces de l'ordre dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014, dans le Guerrero au Mexique. Dès lors, les parents des étudiants n'ont cessé de se battre pour la vérité et la justice, dénonçant l'implication de différents corps de police et de l'armée. Plus récemment, en août 2022, l'État mexicain a reconnu qu'il s'agissait bien d'un "crime d'État", ordonnant dans la foulée l'arrestation de certains hauts fonctionnaires. À quoi sert la reconnaissance d'un gouvernement soi-disant de gauche, qui reste incapable de faire la lumière sur la disparition des étudiants ? D'un gouvernement qui a conduit à une militarisation sans précédent, en donnant encore plus de moyens à l'armée, dans un pays qui à ce jour compte plus de 100 000 personnes disparues ?

Huit ans après la disparition de nos 43 camarades d'Ayotzinapa, nous appelons à une soirée contre les violences d'État le 24 septembre prochain. Qu'elles s'expriment par une action directe des forces de l'ordre sur la population, ou qu'elles passent par la mise en œuvre de mégaprojets inutiles, destructeurs des territoires et du tissu social, imposés au mépris des droits des communautés autochtones et de leurs terres communales, au profit d'un capitalisme effréné. Lors de cette soirée, nous parlerons des suites du cas Ayotzinapa et nous recevrons un représentant de l'Assemblée des Peuples de l'Isthme en Défense de la Terre et du Territoire, Mario, qui viendra partager les résistances qui fleurissent face aux mégaprojets destructeurs dans l'isthme de Tehuantepec, notamment contre le projet de « Couloir transocéanique ». Ce canal sec relierait les deux océans et prévoit la modernisation d'une ligne de train et de deux gazoducs, bardés d'une dizaine de parcs industriels, en reposant notamment sur les investissements de multinationales européennes.

Ces luttes pour la vie et la défense des territoires face aux violences d'État et des multinationales ne s'arrêtent pas au Mexique : dans nos géographies aussi, des collectifs se dressent contre le capitalisme et contre la destruction de leur territoire, pour défendre ce qui reste des biens communs et la possibilité de construire un autre monde. L'intervention du collectif Saccage 2024 permettra de revenir sur les luttes et résistances en Île-de-France face aux destructions emportées par les jeux olympiques.

Date : Samedi 24 Septembre
Lieu : 64 avenue Jean Jaures 93450 L'île Saint-Denis

AU PROGRAMME

17h - Ouverture des portes
18h - Discussion autour des luttes au Mexique et à Saint-Denis pour défendre la vie et le territoire avec Mario, de l'Assemblée de Peuples du Sud-est mexicain et le collectif Saccage 2024. Ce sera aussi l'occasion de faire le point sur le cas Ayotzinapa, après 8 ans de la disparition forcée de 43 étudiants.
20h - Repas mexicain & bar
21h - Concert de Los Huracanes, cumbia non-stop !
23h - Maye DJ Set
Pas de CB !

Vengan ! La lucha sigue !


Par ailleurs, la venue de Mario en France sera aussi l'occasion de rencontres internationalistes entre luttes ici et là-bas, notamment pour la défense du territoire : une rencontre entre Mario, la coordination zapatiste IDF et la coordination IDF de défense des territoires se tiendra le 25 septembre à partir de 11h pour un repas partagé puis une discussion à Gonesse. Plus de détails à venir !

Clandestin et divisé : une Histoire du Black Panther Party

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Contre-insurrection et dissensions internes : un essai de Nuh Washington (1941-2000), traduit par Alex S et publié par Stuut.info

L'auteur, Nuh Washington (1941-2000), alias Nuh Abdul Qayyum, militant du BLA.

Au sein du Black Panther Party (BPP), on nous a appris que l'oppresseur exploite toutes les différences, mais nous n'y avons pas cru. On nous a dit que pour résoudre les contradictions, il fallait tenir bon sur l'idéologie et la politique, mais nous n'avons pas su comment. Et par-dessus tout, on nous a dit que nous étions des camarades, et qu'en tant que camarades nous nous devions d'être honnêtes les uns avec les autres (« dites tout ce que vous avez à dire et dites-le sans réserve... ») et nous ne l'avons pas fait. L'échec de l'adéquation entre la théorie et la pratique a mutilé le Black Panther Party. Non seulement l'organisation en était entravée, mais elle en a perdu son objectif ultime. Il y a eu une époque lors de laquelle travailler pour le parti, c'était surtout défendre les personnes qui le dirigeaient. Par conséquent, la première contradiction, entre l'oppresseur et l'oppressé, est devenue secondaire tandis que le BPP se perdait dans des conflits fratricides. Ce qui aurait dû être un ensemble de contradictions sans antagonismes entre des camarades devint une raison de s'entre-déchirer.

Il y avait des signes que quelque chose ne tournait pas rond quand les « Panther 21 » (21 membres des Panthers de New York condamnés pour complot puis acquittés après avoir passé plus de deux ans en prison pour la plupart) et Geronimo ji Jaga Pratt, ministre adjoint de la défense, furent renvoyés du Parti. Le procès des « vingt-et-un » eut lieu à New York, Geronimo était en cavale. Cette action intentée contre nos camarades intensifia la pression qui pesait sur leurs épaules et les priva d'un soutien nécessaire. Des camarades comme Zayd Malik Shakur, qui était responsable des communications sur la côte Est, furent enfermés en prison du peuple pour avoir parlé des expulsions. Le Field Marshal [1] adjoint Robert Webb se déplaça depuis New York pour faire libérer Zayd. Les simples membres des Panthers découvrirent ces dissensions internes à la télévision en mars 1971, en découvrant une transmission satellite entre Huey Newton à Oakland et Eldridge Cleaver en Algérie, qui montra à la baie de San Francisco l'intensité de ces contradictions, c'est-à-dire le fait qu'elles en étaient venues à diviser le parti en deux factions ennemies.

Le gouvernement avait visé la Direction Nationale du BPP pour la neutraliser et continua son action avec le programme COINTELPRO [2] du FBI [3]. Ce programme était une guerre, les agents de la police et du contre-espionnage attaquant sur plusieurs fronts pour détruire le BPP et d'autres organisations nationalistes noires.

La purge de camarades qui n'avaient rien à se reprocher a accéléré le processus. Beaucoup de personnes ont été laissées en plan. Heureusement, d'autres camarades qui étaient passées dans la clandestinité ont pu les prendre sous leur aile. Ces camarades avaient été forcés à se cacher avant la séparation et avaient coupé tout contact avec les quartiers généraux nationaux du BPP à Oakland. Cela a permis la création d'un havre de paix pour beaucoup de personnes exclues ou écœurées du parti. Des membres actifs du parti ont même redirigé d'eux-mêmes d'autres personnes exclues.

D'un point de vue politique, la rupture entre les côtes ouest et est des États-Unis dont on parlait n'était pas tant géographique que tactique et idéologique. Très peu d'analystes se sont penchés sur le fait que de nombreux camarades à San Francisco et Los Angeles ont pris le parti de la « côte est ». De plus, le démantèlement des organisations locales par la Direction Nationale et l'arrêt du financement des cours d'éducation politique ont empêché de nombreux camarades d'analyser correctement la situation. D'autres s'étaient attachés à des personnalités, et n'abordaient donc les contradictions que du point de vue de ces dernières.

Quand, en mars 1971, Robert Webb fut assassiné à un coin de rue du quartier de Harlem à New York, des rumeurs persistantes voulaient que ce soit le fait de commandos de la Nationale. À San Francisco et ses alentours, les camarades ont entendu dire que le journal du BPP publiaient des photos de Panthers, exclus ou non, en les qualifiant d'« ennemis du peuple ». Des camarades en cavale percevaient cette information comme une volonté de les identifier pour les commandos de l'État.
Si nous avions étudié l'Histoire et en avions tiré des leçons, nous aurions compris qu'aucune de nos expériences n'est unique et que les contradictions existent partout. Les différends idéologiques et régionaux sont partagés par toutes les luttes. Il y a des personnalités militantes, centristes, et même révisionnistes au sein du parti d'avant-garde. L'oppression n'est pas uniforme, la résistance non plus. Toutes deux sont influencées par les conditions objectives ou subjectives. Le niveau de pauvreté de la communauté noire de New York varie entre Harlem et Brooklyn, de la même façon qu'elle varie entre Fillmore et Hunters Point à San Francisco. La façon dont on décide de gérer nos problèmes dépend de conditions à la fois objectives et subjectives.

Une erreur de jugement a été commise par le Comité central en 1970, lorsque ce dernier a tenté d'imposer une méthode centralisée pour gérer les situations subies par les différentes régions. L'autoritarisme bureaucratique et le chauvinisme du bureau national ont nourri l'antagonisme et la désobéissance à la direction nationale. Le journal des Panthers devint une matraque, maniée par la direction nationale pour discréditer les personnes dissidentes et faire taire les propos divergents. C'est ce qui a détruit la crédibilité du journal pour beaucoup d'entre nous, et l'a empêché d'être en une quelconque façon un service d'actualité pour la communauté noire.

Marcus Garvey fut victime des dissensions internes. D'abord, on manipula les panafricanistes contre lui, puis ses propres adelphes. Malcolm X était critiqué par la direction noire modérée, puis exclu de la *Nation of Islam*, puis assassiné. Des activités cachées nous ont ravi Robert Webb et Sam Napier, le gestionnaire de la circulation du journal du BPP, parce que nous avons échoué à tirer des leçons du passé. D'ailleurs, une courte leçon d'histoire nous rappellera que J. Edgar Hoover et son FBI se sont fait les dents sur Garvey en disséminant des mensonges pour le discréditer. Le FBI a exploité des contradictions qui existaient déjà au sein de la communauté noire pour soumettre Garvey à un coup de grâce asséné par le gouvernement fédéral (voir Harold Cruse, The Crisis of the Negro Intellectual pour une analyse de cette activité).

Pendant un moment, notre attention s'est détournée de notre peuple alors que nous nous concentrions sur des anciens camarades que nous percevions comme une menace plus importante que nos ennemis. « Off the pig » [4] fut remplacé, à New York, par « Off Huey Newton ». À San Francisco, la paranoïa régnait alors que les camarades se demandaient s'ils devraient porter le premier coup plutôt que d'attendre les commandos. Ces soi-disant « commandos » étaient vus comme des robots sans cervelle à la solde du « Serviteur » (Newton). Par conséquent, des camarades s'enterraient dans des refuges de fortune, se glissaient discrètement dans et hors de San Francisco et Los Angeles pour des réunions, jouaient au whist, cuisinaient des repas communs et buvaient des bières. Ce mode de vie instaure une distance avec le peuple, et crée une peur qui paralyse ou qui rend téméraire. Au lieu d'assurer l'éducation politique de la communauté au sujet de la nature de cette contradiction, les gens ont commencé à se rendre aux événements du parti à San Francisco et à Oakland en espérant qu'il se passerait quelque chose. Finalement, l'idéologie tint bon, et les groupes clandestins passèrent à autre chose.

Cependant, sans direction politique ni cadre de formation pour le BPP, la BLA [5]) ne pouvait pas vivre cachée. Dans une note de service, le New York Police Department a affirmé sa conviction que la BLA était une conséquence directe du FBI, d'infiltrations policières et d'actions clandestines contre le BPP. J. Edgar Hoover décrivait la BLA comme un groupe armé avec des objectifs politiques. Quand un journaliste demanda pourquoi il y avait toujours une activité de la BLA, après que la police eut annoncé avoir brisé la colonne de la BLA (en assassinant à New York Twyman Myers, un Panther de 21 ans, à la mitrailleuse), le commissaire de police de New York répondit, « C'est une question de conscience. Quand le niveau de conscience s'élève, l'activité politique en fait de même ».

Des anciens membres du BPP qui étaient cachés et ont été capturés pendant la guerre contre le COINTELPRO sont devenus certains des prisonniers politiques de plus longue date dans le monde en dehors de l'Afrique du Sud. Beaucoup d'entre nous ont passé des années à l'isolement, au niveau de sécurité le plus élevé qui soit ; et même quand nous étions avec les autres prisonniers, on nous suivait de près, on nous attribuait les étiquettes de prisonnier influent, dangereux, à risque de fuite, ou sous surveillance rapprochée en raison de nos convictions et de nos affiliations politiques.

De plus, l'État de New York travaille avec l'Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme [6] pour surveiller et transférer les « prisonniers spéciaux, révolutionnaires » et les mettre sous le contrôle du New York State Department of Corrections [7]. L'objectif est de démoraliser les prisonniers et de montrer aux autres à quel point l'État n'aura aucune pitié pour les défenseurs de la liberté. Notre isolement politique et physique des 18 dernières années donne une bonne idée de l'efficacité de l'État contre le BPP.

De nos jours, le BPP suscite beaucoup d'intérêt, surtout en ce qui s'agit d'analyser ce qui s'est bien ou mal passé. Peu de personnes sont au courant des programmes mis en application par le parti, comme le petit déjeuner gratuit pour les enfants, qui est désormais un programme financé par l'État dans de nombreuses villes du pays. Et alors que notre communauté s'unit pour combattre le fléau des drogues, il est important et pertinent que de nombreux groupes populaires bénéficient de la participation et du soutien actifs d'anciens Panthers.

L'heure est venue pour les camarades d'être honnêtes et sincères les uns avec les autres. Notre histoire, bonne ou mauvaise, doit être analysée et résumée pour d'autres révolutionnaires. Ce n'est qu'ainsi qu'ils et elles pourront éviter de commettre à nouveau ces erreurs. Comme le disait Mao, tomber, c'est apprendre. Apprenons de nos erreurs sans honte. Nous avons après tout fait bien des choses avec bien peu de connaissances. Peu d'entre nous comprenaient le centralisme démocratique, mais ce n'est pas quelque chose qu'on apprend sans entraînement et sans acquérir des compétences techniques et organisationnelles. Nous avions bien compris l'idée d'une lutte prolongée, d'une lutte âpre, et pourtant, nous avons perdu parce que COINTELPRO est parvenu à nous isoler du peuple politiquement. Mao disait : « Essayez, échouez, essayez, échouez, essayez encore, échouez encore, essayez, réussissez ».

Nous avons fait de notre mieux. Et au cours de ces tentatives, des gens sont morts, des gens sont passés à autre chose pour le meilleur comme pour le pire, et certains d'entre nous sommes toujours en prison. Notre postérité sera-t-elle cet échec ? Si oui, alors l'histoire et les générations futures nous condamneront - pas parce que nous avons échoué, mais parce que nous n'avons pas réessayé.

Osons lutter, osons vaincre.

A. Nuh Washington
BPP/BLA prisonnier politique

Publié initialement par Stuut.info

[1] grade militaire, probablement en l'honneur du martyr kenyan Dedan Kimathi.

[2] « Counter-Intelligence Program » : programme de contre-insurrection (1956-1971).

[3] Bureau fédéral d'enquête : police secrète des États-Unis.

[4] « Butez le flic », littéralement « Butez le porc ».

[5] « Black Liberation Army » - Armée de Libération Noire.

[6] « Joint Terrorism Task Force » (JTTF).

[7] département pénitentiaire de New York.

Projection/débat du film sud-coréen « A TAXI DRIVER »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui de la Fédération anarchiste organise le samedi 1er octobre à 16h une projection/débat du film Sud-Coréen « A Taxi Driver ». Rendez-vous à la librairie du Monde libertaire (145 rue Amelot - 75011 - Métro République ou Oberkampf)

A Taxi driver : film inspiré de faits réels.

Mai 1980 : un soulèvement populaire a lieu à Gwangjiu en Corée du Sud. Un journaliste allemand décide de ce rendre sur place pour couvrir l'événement. Arrivé à Séoul il prend un taxi pour se rendre à Gwangjiu ; au cours du voyage une véritable complicité va se nouer avec son chauffeur. Malgré les difficultés et les barrages policiers ils parviendront à leur destination et le journaliste pourra filmer les scènes d'une extrême violence montrant les forces de l'ordre s'acharnant sur les manifestants pacifistes. Le journaliste parviendra à transmettre ces images à l'étranger après de nombreuses péripéties.
Ce film est inspiré de faits réels .

Projection suivi d'un débat !

Librairie Publico : 145 rue Amelot, 75011 Paris - Métro République ou Oberkampf

Sortie du livre « Un peu de bon sens, que diable ! – Notes sur l'enfermement sensoriel »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le collectif Niet !éditions a le plaisir d'annoncer la sortie de « Un peu de bon sens, que diable ! – Notes sur l'enfermement sensoriel » du collectif La Brèche.

#anticarcéral #enfermement #prison
https://niet-editions.fr/catalogue/un-peu-de-bon-sens

L'être humain, comme tout bon primate, n'est pas fait pour vivre en cage. Dans 9 m2. Enfermé 22 heures sur 24. Il a besoin de se mouvoir, de sortir pour sentir le vent, chercher l'horizon, échanger des regards, se mêler aux murmures, jouir avant que le temps s'arrête. Sans quoi le corps se déglingue, les sens se dérèglent et l'esprit se perd.
Ce livre s'attache à décrire, à travers une déclinaison des cinq sens – vue, ouïe, odorat, goût, toucher –, l'enfermement carcéral, non pas comme un espace temporaire de punition et d'humiliation sans conséquence, mais au contraire comme ce lieu qui marque les esprits car il marque les corps.
Mêlant analyse et témoignages, cet ouvrage permet donc de comprendre la prison depuis l'intérieur, oui, mais depuis l'intérieur du corps.

« La nature de l'environnement spatial et social en prison a des répercussions sur les stimulations sensorielles des individus incarcérés. Plus prosaïquement, la prison nique nos sens. »

Lire l'avant-propos au livre du collectif La brèche :
https://niet-editions.fr/blog/avant-propos-un-refus-visceral-de-la-prison


Diffuser les bouquins

Si vous voulez nous aider à diffuser le livre gratuitement devant les parloirs aux proches des personnes incarcérées, contactez-nous à l'adresse mail nieteditions (@) riseup.net. Et le bouquin est évidemment gratuit pour les prisonnier.e.s.

Si le livre vous intéresse pour vos distros, infokiosques, bibliothèques autogérées ou tables de presse, n'hésitez pas à nous contacter à la même adresse mail. A noter que pour la diffusion militante nous procédons à une ristourne sympathique ;)
Et de toute façon, à très bientôt dans la rue !


Les éditions

Créée début 2016, notre structure éditoriale est basée sur une organisation collective, avec des objectifs clairs : proposer, dans une perspective de lutte de classes, une diffusion large des idées et des pratiques anti-autoritaires et anti-patriarcales, et développer un outil collectif en lien avec les luttes.
Critique sociale et refus de toutes les formes de domination
Nous voulons publier des textes d'analyse de l'actualité ou d'histoire des luttes populaires et autonomes, en privilégiant les écrits issus d'une expérience directe de la réalité sociale : récits, témoignages, entretiens… Nous voulons imaginer une continuité entre l'histoire et le présent, entre la théorie et la pratique, pour aider à penser le monde actuel et la manière dont nous pouvons agir sur lui.
Structure d'édition collective et outil pour la lutte
Niet !éditions repose sur un fonctionnement non hiérarchique et se donne les moyens de proposer des livres pas chers, personne n'étant rémunéré au sein de notre collectif. Nous voulons faire des livres que chacun puisse s'approprier et faire circuler, pour aiguiser colères et nourrir imaginaires.