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Paris-luttes.info

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Bah alors mon lapin, on fraude ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Voici un petit guide pour frauder plus sereinement dans les transports parisiens parce que le prix du métro c'est a-bu-sé, que les transports sont presques indispensables pour se déplacer en IDF et que quelques astuces permettent de réduire pas mal le risque de croiser la sale tête des contrôleur.euses et d'éviter les amendes !

Bah alors mon lapin, on fraude ?

Voici un petit guide pour frauder plus sereinement dans les transports parisiens parce que le prix du métro c'est a-bu-sé, que les transports sont presques indispensables pour se déplacer en IDF et que quelques astuces permettent de réduire pas mal le risque de croiser la sale tête des contrôleur.euses et d'éviter les amendes !

Le pass navigo coûte déjà presque 90€ par mois, il augmente chaque année et avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 c'est pas fini : ticket t+ à 4€, forfait une journée à 16€, pass hebdomadaire à 70€ !

Bref, du coup si tu galères déjà à payer ta bouffe ou ton loyer, tu peux rester chez toi cet été, marcher ou alors frauder !

C'est pas compliqué, on t'explique ;
Comment franchir les portiques ? Où s'assoir ? Quels sont les risques ? Comment vesqui les contrôleur.euses ou saboter leur travail ? alternatives à la fraude...

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Assemblée pour des soins antiracistes et populaires - mardi 6 février

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous le mardi 6 février à 19h à l'annexe Turbigo de la bourse du Travail (en salle Léon Jouhaux, 67 rue de Turbigo dans le 3e), pour une assemblée pour des soins antiracistes et populaires, à l'appel de personnes travaillant dans les soins.

En tant que personnes qui travaillent dans les soins, la nouvelle loi « Asile et immigration » nous inquiète par son caractère raciste et xénophobe.

Ainsi, cet espace d'organisation et d'échange a pour vocation de s'informer sur les conséquences de la loi et d'agir collectivement pour son retrait total et lutter, de manière globale, contre le racisme au sein de nos établissements de santé, vécu à la fois par les patient.e.s et les soignant.e.s.

Cette assemblée se pense comme un endroit sans hiérarchie, non partisan, ouvert à tous et toutes où l'opinion de chacun.e compte.

Cette première rencontre pourra être l'occasion de se connaître et de penser collectivement à une autre façon de s'occuper des autres.

Pour créer ensemble une culture de soins antiraciste et populaire !

Mardi 6 février, 19h, 67 rue de Turbigo 75003 Paris, salle Léon Jouhaux

Un nouveau site de brochures !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Avec Communes Brochures c'est un nouveau texte mis en page chaque jeudi !

Communes Brochures, c'est parti de lectures et de bouquins qu'on se passait entre potes, tous.tes blanches, côtoyant le milieu squat-autonome en Île-de-France, à la recherche de théories décoloniales et de nouvelles perspectives politiques.

On avait en commun l'envie de soulever un peu le couvercle pour voir et penser d'autres choses possibles. Ça a pas mal changé la façon dont on voulait militer, pourquoi et avec qui.

Dans le groupe on a toutes et tous fait des études sup, la lecture et la théorie c'est pas des trucs qui nous repoussent et on peut assez souvent s'en saisir. Ce groupe a aussi été un espace pour s'entraider quand on comprenait pas des trucs et c'est pour ça qu'on a eu envie avec Communes Brochures de permettre à d'autres d'y avoir accès sans avoir besoin de s'enfiler des pavés .

L'idée c'est de mettre sous la forme de brochures des textes, des chapitres, des passages de livres ou des articles qui nous ont intéressés. On va aussi les enregistrer en format audio et plus tard on aimerait faire des discussions autour des sujets abordés pour que la théorie pure soit pas le seul axe de ces éditions. Pour que y'ai plusieurs formats possibles.

On a le sentiment que la théorie politique a peu sa place dans les débats autour de nous, d'autant moins s'agissant de la pensée décoloniale (c'est à dire « la façon dont les rapports coloniaux de domination ont modelé une hiérarchie planétaire des peuples selon des critères raciaux, sexuels, épistemiques, spirituels, linguistiques et esthetiques ».)

On a envie de mettre en avant des écrits qui ont contribué a ouvrir nos imaginaires et aidé à comprendre certains aspects et enjeux, pour mieux se positionner dans nos luttes en multipliant les clés de compréhension et les manières de concevoir et de faire de la politique.

Commmunes Brochures c'est un projet traversé par le désir de créer des liens d'amitié et d'interpendance qui nous permettraient de lutter ensemble et de faire communauté. C'est pour cela qu'on veut mettre en avant des récits et des grilles d'analyse qui nous permettent de nous situer dans les rapports de colonialité. A la fois pour assumer notre part de responsabilité en tant que catégorie dominante dans un système raciste, mais aussi pour identifier ce dont nous avons été coupés et avec quoi il s'agit aujourd'hui de renouer.

Dans la perspective d'un amour révolutionnaire

Quelques exemples de brochures !

À retrouver sur Communes Brochures
Ou sur Instagram

Lois répressives et autres bagatelles anti-migratoires (1972-2023)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Panorama des mesures régissant l'entrée et le séjour des étrangers en France.

À l'heure de l'adoption de la révoltante « loi Darmanin », le collectif Ruptures publie une recension de toutes les lois régissant l'entrée et le séjour des étrangers en France. Loi après loi, décret après décret, dispositif après dispositif, année après année, ce panorama de la « gestion des flux migratoires » sur la période 1972-2023 vient compléter la brochure Lois répressives et autres bagatelles (France, 1974-2022) que nous avons édité au printemps.

Ce tome 2 de Bagatelles est intégralement téléchargeable ici, et son introduction est lisible ci-dessous.

Bonne lecture.
Le collectif Ruptures

Introduction

Le 27 décembre 2023, Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) s'exprime dans Le monde sur la dernière loi votée huit jours plus tôt.
Selon lui, « les mesures adoptées en France demeurent plus ouvertes que dans les principaux pays de l'Union européenne », et « la prise en charge de la santé des sans-papiers bien meilleure comparée à l'Allemagne, l'Autriche, la Suède, le Danemark, aux Pays-Bas ou à l'Espagne ».
On veut bien le croire. Et le remercier de nous confirmer que la montée de la gestion comptable de l'humain et de son traitement comme un simple rouage qu'on peut utiliser ou jeter selon les besoins économiques n'est pas propre à la France. En effet tous les pays cités par le directeur de l'OFII sont gérés depuis des décennies par de « bons pères de familles », tout à fait démocratiques, libéraux et propres sur eux. Remercions donc Didier Leschi pour cet éclaircissement.
Mais pour mieux comprendre quelles sont ces « mesures », nous proposons ici de prendre un peu de recul historique, à l'échelle des cinquante dernières années.

C'est pourquoi cette brochure recense l'ensemble des lois migratoires régissant l'entrée et le séjour des étrangers en France mises en place de 1972 à 2023.
Elle constitue le deuxième volet d'un travail destiné à comprendre la montée d'une société de surveillance généralisée, mais sans les oripeaux du fascisme historique, de façon libérale-autoritaire [1]. La première partie, publiée en mai 2023, était consacrée aux lois, arrêtés et décrets régissants la créations de fichiers informatiques et le travail de la police. Une troisième partie suivra, qui sera une recension de l'inflation technologique qui s'articule avec l'inflation juridique.
Si le sort des Français et des étrangers est intimement lié, ils subissent un traitement différencié de la part de l'État. Nous avons décidé de consacrer une partie spécifique au traitement des étrangers en France pour une raison très pragmatique : la quantité très importante de lois visant spécifiquement l'entrée et le séjour des étrangers en France (d'où l'épaisseur de cette brochure : 128 pages !).

Pourquoi avons-nous mené un tel travail ? Rappelez-vous l'été 2021 et la mise en place du pass sanitaire. Cette mesure, qui a motivé la création de notre collectif, nous est apparue comme la « goutte de trop ». Il nous a alors paru logique de nous livrer au travail de recension de toutes les gouttes précédentes, afin d'offrir un panorama de l'évolution de la législation et de mettre en perspective historique les mesures sanitaires de 2020-2021. En effet, toute personne qui s'intéresse à la surveillance, au contrôle, à la répression et la limitation de circulation des individus ne peut que constater qu'il est difficile – quasi-impossible – de suivre l'inflation de l'arsenal juridique qui régit les pratiques policières, les fichiers de collecte de données et les lois sur le séjour des étrangers. Dans nos sociétés prétendues « libérales » et « démocratiques », en matière de restriction de libertés et de répression, une loi s'empile sur la précédente, ce qui est annoncé comme un « simple projet » devient souvent rapidement une proposition de loi, puis une réalité juridique… et en route pour la suivante ! Cette brochure se veut donc une mise en perspective historique pour mieux comprendre les lois du présent.
Précisons que nous ne proposons pas ici d'analyse, ou très peu, mais une simple chronologie qui permet à chacun et chacune d'avoir accès à ces informations dispersées [2].

Ruptures
décembre 2023


[1] Lire Grégoire Chamayou, La société ingouvernable, La fabrique, 2018.

[2] Nos analyses sont quant à elles développées dans le journal La nouvelle vague, que nous publions régulièrement depuis décembre 2021. Voir en particulier « Réflexions sur l'autoritarisme et l'extrême-droite » (dans La nouvelle vague n°4).

La suite de la brochure « LOISPRESSIVES ET AUTRES BAGATELLES ANTI-MIGRATOIRES (1972-2023) » est à lire et télécharger ici https://collectifruptures.wordpress.com/2024/01/01/loi-darmanin-et-avant/
ou via le pdf ci-joint

Aubervilliers : défendons la Bourse du travail, rassemblement jeudi 8 février 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rassemblement jeudi 8 février 2024 à partir de 18h30 devant la mairie d'Aubervilliers à l'occasion du conseil municipal

En septembre 2023, nous apprenions, presque par hasard, que la maire d'Aubervilliers avait décidé d'expulser la bourse du travail des locaux et de considérer les syndicats comme des associations. Malgré une pétition, une lettre ouverte signée par de nombreux élu·e·s, plusieurs manifestations, la mairie d'Aubervilliers refuse de discuter avec les syndicats de la ville et ne renvoie que mépris aux organisations syndicales. Elle nie et piétine le travail d'accompagnement des travailleurs et travailleuses.

Après avoir écouté en conseil municipal les arguments, nous maintenons qu'ils sont fallacieux voire pour certains mensongers.

  • La maire a prétendu que la bourse avait quasiment aucune activité, c'est faux, des permanences se tiennent tous les jours.
  • La maire dit que le syndicalisme n'est pas un bien public et relève d'une affaire privée. C'est faux. Le syndicalisme est au service de tout le monde !
  • La mairie dit que les syndicats coûtent trop cher ! Que vaut l'égalité des droits ?
  • La maire a avancé vouloir « effacer le passé de la ville ». Qu'est ce que ça veut dire ? Souhaite-t-elle la fin du droit du travail ? La fin des droits syndicaux ? Des travailleurs et travailleuses isolé·e·s et en souffrance ? A-t-elle aussi l'intention de liquider toutes les associations de plus de 3 ans ? Les bâtiments en brique ?…

Les élu·e·s n'ont pas tous les droits. Ils sont élu·e·s pour le bien commun ! Cela implique de faire avec ceux et celles qui agissent sur la ville, même si Madame la maire et son équipe ne sont pas d'accord avec nous. Depuis octobre, nous constatons que la maire se répand en accusations sans avoir jamais offert la parole à notre comité. Le journal d'Aubervilliers – supposé le journal de tout le monde – n'a mentionné aucune des actions que nous avons faites. Quelle démocratie s'incarne ainsi ?

Nous notons d'ailleurs que chaque demande de salle faite au service de la vie associative demeure sans réponse… Est-ce cela l'avenir qui attend les syndicats si la bourse leur est retirée ?

Alors que l'extrême-droite gagne en audience, ces attitudes sont inquiétantes. Elles menacent nos libertés et nos droits à nous organiser. C'est pourquoi nous ne lâcherons pas !

Nous donnons rendez-vous au plus grand nombre pour entourer symboliquement la mairie le jeudi 8 février à partir de 18h30 tandis que se tiendra un nouveau conseil municipal.

Nous voulons rappeler que cette mairie aussi est à nous. La chose publique est l'affaire et le bien de tous et toutes, la maire d'Aubervilliers ne peut continuer à refuser toute discussion ! Nous revendiquons le maintien de la bourse du travail sous gestion des syndicats.

Le comité de défense de la Bourse du travail et l'intersyndicale

Blog de la Bourse du travail : https://blogs.mediapart.fr/vive-la-bourse-du-travail-d-aubervilliers/blog & @Btdauber

Tract au format pdf :