PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Réunion publique saccage 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Réunion publique de saccage 2024 qui se mobilise contre les jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

PROCHAINEUNION PUBLIQUE !

Le 23 novembre à 19h, à la Bourse du Travail de Saint Denis.

Au programme : présentation du collectif et échange avec le collectif « Revers de la Médaille » @reversmedaille, et préparation des mobilisations en cours.

Les journalistes et les étudiant.es voulant faire des projets sur nous ne sont pas les bienvenu.es.

Plus d'infos : https://saccage2024.noblogs.org/archives/2540

Ciné-club du Chat Noir - Projection du documentaire Fedayin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le vendredi 24 novembre à 19h30, projection du documentaire Fedayin par le ciné-club du Chat Noir, organisé par le STE93, dans les locaux de la CNT.

Le ciné-club du Chat Noir, organisé par le STE 93, propose une projection du documentaire « Fedayin », réalisé par le collectif Vacarme(s).

« Fedayin, le combat de Georges Abdallah » retrace le parcours d'un infatigable communiste arabe et combattant pour la Palestine. Des camps de réfugié·e·s palestinien·ne·s qui ont forgé sa conscience, à la mobilisation internationale pour sa libération, nous allons à la découverte de celui qui est devenu l'un des plus anciens prisonniers politiques d'Europe.

Présentation par le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah de Bagnolet (93).

La soirée aura lieu au 33 rue des Vignoles 75020, le vendredi 24 Novembre.
La projection débute à 19h30. Entrée gratuite. Boissons chaudes à prix libre.

Vacarme(s) Films est un collectif de réalisation de films documentaires traversés par un engagement politique dans la lutte contre les toutes les formes de domination.
La principale ambition du collectif est de faire que ces réalisations servent d'outils et de support à la réflexion, au débat et à l'organisation collective.
vacarmesfilms@gmail.com

« Pour quelques bananes de plus. le scandale du chlordecone »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection du documentaire de Bernard Crutzen “Pour quelques bananes de plus. le scandale du chlordecone” mardi 21 novembre à partir de 18h30 au CRiC, en partenariat avec InTerre-Accion

Le CRIC, en partenariat avec l'association InTerre-Accion, vous invite mardi 21 novembre à partir de 18h30 pour la projection à 19h du film de Bernard Crutzen

“Pour quelques bananes de plus. le scandale du chlordécone” dans le cadre du Festival des Solidarités et du Festival AlimenTerre

Entrée libre et gratuite, collation et boisson offertes

Projection suivie d'un échange avec Delphine Lucas-Leclin, maraîchère bio en AMAP (ferme de Marconville) , le Collectif Guatemala, et Maelys Orellana, Chargée de campagne Dignité au travail & Régulation des multinationales (ActionAid France)

Entrée Libre et gratuite // Accès PMR (Personnes à Mobilité Réduite)

CRiC : Comptoir de Ressources et d'implications Citoyennes ­– 28 rue Westermeyer 94200 Ivry s/ Seine
Vélib : Quais d'Ivry / Métro Mairie d'Ivry – RER C Ivry ‑s/ Seine – Bus 325, 125, 180, 323

Synopsis du documentaire : Aux Antilles, tout le monde le connaît. 9 personnes sur 10 l'ont dans le sang. C'est un perturbateur endocrinien qui fait de la Martinique la championne du monde des cancers de la prostate. À cause de lui, le nombre de prématurés ne cesse d'augmenter. Il a contaminé un tiers des terres agricoles, les tubercules, la viande, les œufs ; il a pollué les sources et les rivières, touché les poissons et les fruits de mer. Inventé en Amérique, on a perdu sa trace en Europe et personne ne semble pressé de la retrouver. C'est un pesticide toxique et persistant dont on ne se débarrassera pas avant plusieurs siècles. Pour quelques bananes de plus, il a tout contaminé... jusqu'à la politique.

Contexte :

Le cadre des conditions de travail de plusieurs pays, reconnus à un moment de l'histoire comme des « Républiques bananières » est marqué par la reproduction d'un système néocolonial ; donner la parole à celles et ceux qui subissent les dérives de l'agrobusiness et se battent pour le respect de leurs droits est aussi le but de cette rencontre, où nous évoquerons la dérive d'une des filières agricoles les plus symboliques du monde.

La mémoire sur les plantations de bananes est complètement liée à leur situation actuelle, les terres agricoles sont polluées ainsi que les sources et les rivières (avec du chlordécone ou du glyphosate) ; raison pour laquelle plusieurs organisations demandent une écologie décoloniale où les conditions environnementales mais aussi celles des travailleurs soient prises en compte, comme le montre la campagne « Dignité au travail et Régulation des multinationales » d'Action Aid France.

À propos du lieu qui accueille l'événement :

Le CRiC, association de l'économie sociale et solidaire, fait vivre depuis 2003, un lieu convivial de production et d'échange pour développer d'autres manières d'être et d'agir en société et recréer du lien social.

L'association s'inscrit dans la vie de la cité et permet à ses adhérent·e·s de proposer régulièrement des événements tournés vers la population tels que conférences, expositions, présentations de films documentaires suivies de débats, vide-greniers, etc.

Elle s'associe régulièrement à d'autres dans la création de rencontres et d'actions communes qui ont du sens pour chacun·e, au travers de ce qu'il nomme alors “partenariat”.

La Kermesse Antifasciste ne dort jamais !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La Kermesse Antifasciste de Montreuil pose son chapiteau le dimanche 26 novembre place de la résistance de 10h à 16h, pour un moment convivial de discussion, de jeu et de rencontres.

Après une première édition place de la République (à Montreuil) et forte de son succès, la kermesse antifascite se déplace à Croix de Chavaux pour une deuxième journée de fête, de rencontres, de discussions !

De la réforme des retraites au conflit israélo-palestinien en passant par le meutre de Nahel, l'État et le gouvernement multiplient les interdictions de manifester et les décisions autoritaires.
Pire, le gouvernement appelle aujourd'hui à manifester contre l'antisémitisme avec un parti fondé par des nazis et des condamnés pour propos racistes ! Chacune de ses politiques banalise les actes des groupes fascistes, et accélère la compromission de la classe dirigeante dans son ensemble vis-à-vis du fascisme.

Les fascistes avancent, la réponse ne doit pas attendre
Politiques ultra-répressives et racistes. Mort·es par milliers aux frontières. Racisme colonial de l'État français.
Ces politiques comptent sur notre passivité.

Les organisations fascistes, elles, ne restent pas passives. En brûlant la résidence du maire de Saint-Brévin suite à un projet d'accueil de migrant.es ou en s'attaquant à des Centres de la communauté LGBTQIA+, en paradant dans les rues, ou en menaçant de sédition comme le font les organisations professionnelles des flics, les fachos font état de ce qu'ils sont par l'action. Leur but : briser nos solidarités et chercher à prendre le pouvoir.

À Montreuil, le Rassemblement National a mis un pied dans la ville, et les actes de violence contre les personnes racisées ou LGBT+ se multiplient ainsi que les signes visibles de présence fasciste (graf, stickers).
La présence de collectif complotistes (Les Patriotes, de Floriant Phillipot), les collectif type « voisin vigilant » qui s'organisent afin de fliquer les populations minorisées ou d'accélérer les fermeture de squats ne sont que des exemples d'un processus qu'il faut stopper.

Pour contrer ces dynamiques, il faut du monde, nous regrouper, nous rencontrer, échanger et nous organiser pour apporter une réponse collective et solidaire à la menace qui se dresse contre nous.

C'est pourquoi la Kermesse Antifasciste pose son chapiteau le dimanche 26 Novembre place de la résistance de 10 à 16h, pour un moment convivial de discussions, de jeux et de rencontres.

Journée « Nourrir le peuple » - Quand l'agriculture arrive en ville

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Journée thématique sur la situation de l'agriculture en France, et sur les initiatives non-marchandes et solidaires émergentes. Cet événement abordera notamment les aspects liés aux migrations, à la répression et à l'accès à l'alimentation. Projection de film, atelier, présentation de livre, écoute de podcast, discussions et débats. AERI, 10h-20h.

« Nourrir le peuple » : l'agriculture débarque en ville !

Le samedi 25 novembre, de 10h à 20h, à l'AERI (57 rue Étienne Marcel, Montreuil), journée dédiée à l'agriculture.

L'entrée est gratuite, l'événement est ouvert à toutes et à tous.

Accessibilité :

Les salles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Des purificateurs d'air sont en action ; des masques ffp2 sont proposés (plus de détails plus bas)
Les prises de paroles sont souvent calmes.
La priorité est assurée sur parole, sans nécessité de carte CMI ou de certificat médical.

... et pour que tout le monde se sente bien, laisse tes comportements oppressifs de côté.

Le programme :

10h : Dans le cadre du festival de films Alimenterre, projection du film documentaire Tu nourriras le monde, de Nathan Pirard et Floris Schruijer, suivie d'une discussion.

Synopsis :
Ce documentaire retrace l'histoire agricole d'une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd'hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ces céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.

Plus d'infos : https://www.alimenterre.org/tu-nourriras-le-monde

12h : Repas de soutien à Cadran, 100% bio, paysan et local.

Les appros sont achetés par Cadran à prix rémunérateur aux paysan·ne·s, et le repas de la cantine est à prix libre.
2 menus : végétarien et végétalien.

Cadran est l'acronyme pour Collectif d'Aide à la Distribution, la Recherche et l'Approvisionnement en Nourriture. On peut aussi dire collectif de ravitaillement.

Nous sommes sympathisant·e·s de la paysannerie, et nous répondons à sa demande de lui trouver en ville des débouchés pour sa production.

Le concept : livrer en ville des produits bio ou label au prix de la ferme. En contrepartie, chacun·e est invité·e à donner un prix libre en plus du montant de sa commande.

Avec le prix libre collecté, nous retournons voir les paysan·ne·s et nous leur achetons à prix rémunérateur leurs surplus ponctuels, que nous redistribuons en ville à prix libre, aux cantines de quartier, aux collectifs d'habitant·e·s, aux femmes seules avec enfants, bref aux exclu·e·s des réseaux d'alimentation de qualité.
Contact : cadran@riseup.net

13h30 : Animation : comment élaborer collectivement un projet de Sécurité Sociale de l'Alimentation de gauche ?

Un nouveau concept émerge d'organisations agricoles : la Sécurité sociale de l'alimentation. Au départ, une interrogation : comment assurer un droit à l'alimentation pour toustes ? Comment dépasser les limites de l'aide alimentaire actuelle ?
L'occasion de s'interroger ensemble sur comment mettre en place un droit à l'alimentation effectif, en s'inspirant de la Sécurité sociale de 1945 et des luttes sociales du vingtième siècle.

On discutera notamment la pertinence de certains passages de ce texte : https://paris-luttes.info/non-au-pass-alimentaire-ce-que-ne-17513

14h30 : Présentation et discussion autour du livre « Sans fumier, manuel de maraîchage biologique sans intrant d'élevage pour un futur soutenable », en présence de l'équipe de traduction.

Sans Fumier ! est la traduction de Growing green, un manuel de maraîchage sans intrant d'élevage qui fait référence dans le monde anglophone. Des membres de l'équipe de traduction et diffusion du livre vous en proposent une présentation permettant d'apporter des réponses et alimenter des discussions :

Quels rapports entre production végétale et élevage ?
Est-il possible de cultiver des légumes en bio sans fumier, lisier et autres sous produits d'abattoirs ?
Quelles techniques pour s'en passer ?
Ou encore pourquoi s'en passer ?

La traduction est partie d'un double constat : Dans les sphères agricoles, professionnelles ou vivrières, l'idée de cultiver des légumes en bio apparaît comme une impossibilité. Par ailleurs remettre en cause la place de l'élevage dans ces pratiques à partir de positions strictement morales ne permet pas d'échanger. Apporter des techniques ayant prouvé leur efficacité depuis maintenant plusieurs décennies peut servir de bases à des discussions, échanges et, qui sait, changements de pratiques.
Par ailleurs si le veganisme et, dans une moindre mesure, l'antispécisme tendent à gagner en visibilité, la question de la production agricole reste largement impensée. Le livre et les zines que nous apportons peuvent servir de base à une présentation des enjeux.

Présence à confirmer d'un maraîcher pratiquant cette forme d'agriculture.

Plus d'infos sur sansfumier.com

Retrouvez toute la journée une table de documentation abordant ces thématiques, pour prolonger les discussions.

15h30 : Jérôme vivait. Présentation de l'histoire de Jérôme Laronze, suivi d'un temps d'échanges avec le public

Lucie, cousine de Jérôme Laronze, mort par les balles de la gendarmerie, interviendra pour vous raconter son histoire et comment les normes au service d'une agriculture industrielle tuent les paysan·ne·s d'aujourd'hui.

Le traitement de l'affaire par Reporterre :
https://reporterre.net/Jerome-Laronze-paysan-mort-pour-avoir-dit-non-a-l-agriculture-industrielle

16h30 : Écoute collective du podcast « Travailleurs détachés - les dessous d'une exploitation : Leurs bras pour nos assiettes », suivie d'une discussion avec une des deux autrices Tifenn Hermelin.

Une enquête menée dans les Bouches-du-Rhône sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses détaché·e·s sous contrat avec des sociétés d'intérim espagnoles. Mauvais traitements, menaces, parfois violences envers les travailleurs et travailleuses : les journalistes décrivent un système rôdé et une omerta rendant précieux tout témoignage. Journalistes, agriculteur·ice·s, inspection du travail, celles et ceux qui se frottent à ces questions sont également confronté·e·s à cette violence.

18h : Apéro - débat : Face aux conséquences de l'agriculture lucrative, quelles alternatives non-marchandes, collectives et populaires ? Comment nourrir le peuple ?

Une population qui mange ce qui a été produit par plus exploité·e que soi ; une société qui tue ses producteur·ice·s par exploitation, suicide ou armes à feu ; une agriculture qui détruit la planète. Le constat est sombre.
Les alternatives actuelles restent timides et partielles : les foncières n'enrichissent que les possédants et leurs salarié·e·s ; les AMAP restent inaccessibles aux plus pauvres ; les propositions électorales roses-vertes revendiquent les travers qu'elles dénoncent par ailleurs.
Des solutions émergent pourtant, loin des logiques lucratives : elles combinent production, transport, transformation et distribution, sans se demander qui a tels papiers, tels titres de propriété ou telle structure associative en règle.
Ces pratiques informelles s'incluent dans des réseaux de solidarité plus vastes et rappellent l'absurdité du débat réducteur « agriculture industrielle ou paysanne ? » Si l'agriculture industrielle fait l'unanimité contre elle, la question reste posée : face au manque de vocations pour devenir paysan·ne·s, comment faire pour ne pas faire reposer la responsabilité de notre alimentation sur la seule paysannerie actuelle ? Quelles pratiques agricoles populaires et émancipatrices sont désirables pour nourrir le peuple ?

Et toute la journée :

Venez découvrir l'AERI et ses cantines : les GJ Montreuil, la cantine ivoirienne, le bouchon aérien et la cantine mexicaine.
Retrouvez aussi les cantines de l'interco champêtre (dont les BSP Montreuil) le collectif des Bons petits légumes, le Hackerspace basé à l'AERI, ainsi que d'autres initiatives solidaires de Montreuil et d'Île-de-France.

Un buvette fournie en produits paysans : café, tisanes, jus de pomme, bière... Ainsi que des tapas paysans. Tous les bénéfices sont fléchés en soutien à l'agriculture paysanne.

Des infokiosks en lien avec l'agriculture, l'accès à l'alimentation, les migrations, la répression.

Un stand du réseau de compagnonnage Fourche et champ libre.

Une distribution à prix libre de quelques centaines de kilos de produits bio et paysans achetés à prix rémunérateur aux producteur·ice·s.

Un jour, vivre dans un air safe sera aussi évident qu'avoir de l'eau potable au robinet. Le collectif Winslow, le Mask bloc Paris et ARRA vous proposeront un table de documentation et seront disponibles pour discuter notamment réduction des risques, autodéfense sanitaire et inclusivité.

... et quelques surprises.