PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Concert punk/hc de soutien à Serge - blessé de Sainte-Soline

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Soirée punk hc en solidarité à Serge, blessé grave à Sainte soline, lors de la manif anti bassine du 25mars dernier. Rendez-vous Samedi 17 juin à 19h30 au Cirque électrique

Soirée punk/hc en solidarité à Serge, blessé grave à ste soline, lors de la manif anti bassine du 25mars dernier. 

Au programme :

  • Turquoise – dbeat – paris
  • Hez – hardcore furieux - panama
  • Kial ? – d-beat hc - bretagne
  • Violent city – metal punk – paris 

Prix fixe de base : 10 balles (bien évidemment négociable)
ca comprend le défraiement des groupes + la caisse de soutien pour financer les soins futurs de notre camarade.

Samedi 17 juin - 19h30
Cirque électrique
Place du Maquis du Vercors
75019 Paris

*L'argent du bar est pour le lieu, n'oubliez pas vos canettes :)
feu à tout

Darmanin ne fera pas sa loi ! Le fascisme non plus !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à manifestation les 17 juin, 8 juillet et 14 juillet : contre le racisme et le fascisme !

Macron avait rêvé tuer le mouvement. La société qu'il veut c'est celle de l'inégalité, de l'individualisme, de la compétition entre pauvres. Pour les profits de sa classe, celle des riches.
Il a perdu.
Si les derniers mois nous ont enseigné quelque chose c'est que nous avons besoin de plus d'unité et de solidarité, d'implication active dans chaque lieu de travail, dans chaque quartier.
Voilà pourquoi il faut combattre ensemble, avec ou sans papiers, le racisme. Voilà pourquoi il ne faut laisser aucun espace aux fascistes.

Nous sommes toutes et tous des Comorien·nes

A Mayotte, l'opération Wuambushu est raciste et colonialiste. Elle n'arrête pas de développer un climat de guerre entre pauvres et encore plus pauvres. Alors que Mahorais.es et Comorien.es sont un même peuple divisé uniquement par la gestion coloniale de la France. L'opération illustre la logique raciste et de guerre civile que Darmanin veut développer avec sa nouvelle loi.

Égalité des droits

Au travail, à l'école, à l'hôpital, dans nos quartiers, nous subissons toutes et tous les conséquences de la logique capitaliste. C'est une question de classe. Pas de nationalité. La délinquance n'a rien à voir avec l'immigration. Les véritables délinquants sont au pouvoir. Construire notre mouvement, le renforcer, c'est construire la solidarité sans concession aux côtés de tout·es les étranger·es en premier lieu les Sans-Papiers.

Darmanin ne fera pas sa loi !

Le projet de loi, déjà immonde, est en train d'être durci dans les négociations avec la droite. Le gouvernement prévoit de présenter son projet début juillet pour que Macron puisse s'en vanter le 14 juillet. Aucune version n'est acceptable. Stop au harcèlement des étranger·es, nous exigeons l'accueil des migrant·es et la régularisation de tou·tes les Sans-papiers à commencer par les grévistes de Chronopost et DPD et de tou·tes celles et ceux qui travaillent sur les chantiers de JO, dans le bâtiment, la restauration, l'aide aux personnes.

Pas d'espace pour les fascistes

Ce n'est pas le RN qui influence le pouvoir. D'ailleurs l'opposition de Marine Le Pen à l'attaque des retraites n'a eu aucune influence. C'est la politique raciste et liberticide du gouvernement qui légitime les fascistes et leur donne de plus en plus confiance.
Du RN à Reconquête, en passant par les groupes ouvertement fascistes, il ne faut pas leur laisser le moindre espace : pas de fascistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les fascistes.

Agenda

  • Samedi 17 juin : manifestation contre la loi Darmanin, pour la régularisation des piquets. Rendez-vous à 14h à la station d'Alfortville-Maison Alfort - RER D.
  • Samedi 8 juillet : manifestation contre la loi Darmanin et le racisme
  • Samedi 14 juillet : défilé internationaliste des tirailleurs et des sans-papiers.
<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Rassemblement pour une IVG émancipatrice

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Face aux pénuries de pilules abortives, un rassemblement pour le droit effectif à l'IVG mercredi 14 juin.

Le collectif IVG révoltée appelle à un rassemblement pour défendre l'accès à l'avortement, les droits reproductifs « contre le monopole des labos sur notre système de santé » :

le mercredi 14 juin à 18 heures

Place Vauban, Paris 7e

M° École Militaire (ligne 8) ou Varenne

L'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament relaie cet appel et participera au rassemblement. Depuis des mois, nous alertons sur des pénuries de pilules abortives (misoprostol, dans le cas le plus récent). La concentration de la production pharmaceutique fragilise la chaine d'approvisionnement. Ces pénuries sont une menace pour le droit effectif à l'avortement et doivent faire l'objet d'une réponse urgente et adéquate.

Le ministre de la santé François Braun n'a eu de cesse de minimiser la réalité de ces pénuries et refuse de répondre à la demande d'une production locale au moins en partie publique. Alors que la constitutionnalisation du droit à l'IVG est encore en suspens, le gouvernement ne semble donc pas prendre la mesure de ces pénuries, et de l'entrave effective qu'elles représentent pour le droit à l'avortement. Ce rassemblement n'en est que plus nécessaire.

Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament

Rassemblement : Un logement pour tou.te.s, non à la PPL Kasbarian-Bergé !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le pays s'enfonce inexorablement dans la crise du logement : 330 000 sans-abris, 2,4 millions de demandeurs HLM, 17 500 expulsions forcées en 2022, une grande part des locataires sont éreintés par les loyers chers, la hausse des charges, l'inflation et la baisse des APL… La production HLM est en berne, les bailleurs sociaux sont fragilisés par les ponctions successives du Gouvernement...

Cette crise du logement est sans précédent, alors que le pays n'a jamais été aussi riche !

Pour Macron et son gouvernement, l'heure n'est pas à la réparation, mais à la répression des victimes de la situation : les sans-logis qui s'abritent dans un local vacant iraient en prison ainsi que les salariés sur un piquet de grève, les locataires en instance d'expulsion confrontés à un accident de la vie seraient punis d'une lourde amende... C'est la loi Kasbarian-Bergé, sur le point d'être adoptée le 14 juin en 2e et dernière lecture au Sénat, avec le soutien du gouvernement, de LR et du RN, comme la hausse générale de loyer de 3,5% !

Plutôt que de s'attaquer au logement cher et à la spéculation, principales causes de la crise, le gouvernement a annoncé son intention de faire de nouvelles économies sur le budget logement : il aggraverait encore la situation des locataires et les difficultés d'accès au logement des catégories populaires.

Or l'ÉTAT n'a jamais aussi peu dépensé dans les aides au logement : en 2021 c'est 1,5% du PIB contre 2,2% il y a 10 ans, et aujourd'hui la construction de HLM est au plus bas, les APL sont en baisse, le budget hébergement est sur la sellette...

<style type="text/css"> .balise-lien-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; padding-bottom: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; margin-left: 1rem; } .balise-lien-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-lien-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-lien-modele h4 span { color: #696969; } .balise-lien-modele img.logo-article-modele { margin-left: 5px; } .balise-lien-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; } .balise-lien-modele time { font-size: 0.889rem; color: #696969; font-style: normal; }

Les signataires exigent le retrait de la loi Kasbarian-Bergé et une politique publique du logement pour que chacun.e puisse vivre dans un logement décent, stable, abordable et écologique.

Rassemblement mercredi 14 juin, à partir de 18h
Devant le Sénat (rue de Tournon) - M° Odéon

14 Juin : souvenirs d'une Loi Travail

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un an après la grande manifestation, un retour sur l'expérience émotionelle et militante que fut le 14 Juin 2016. [L'article a d'abord été publié le 14 juin 2017.]

Il y a des anniversaires qu'on n'oublie pas. Il y a un an [le 14 juin 2016] je ne savais pas que j'allais vivre une journée qui marquerait un changement dans ma vie. J'avais bien compris que la manif' serait énorme, mon k-way noir et mes lunettes de protection savaient qu'ils auraient à essuyer des vents lacrymal mais ma conscience militante ne savait pas qu'elle devrait pleurer la mort de ma naïveté politique.

De manière romantique-révolutionnaire j'aime me dire qu'un événement militant est devenu un événement personnel. J'aime l'idée d'être connecté à tous ces humains qui ont eu envie d'envoyer le gouvernement sur les roses le temps d'un printemps social.

Ce jour là je me souviens être arrivé avec un bon quart d'heure syndical de retard. Quelqu'ami.es et moi remontions un cortège qui devait peser des milliers de tonnes d'humains criant. C'était beau toutes les couleurs de ce printemps humain mais bizarrement c'est l'absence de couleur qui a fait virevolter mon cœur cet après midi-là. Combien ils étaient mes camarades tout de noir vêtu ?
2, 3, 10 ou 20.000 ? Je n'en sais rien car je ne compte pas. Il paraît que quand on aime on ne compte pas. Ce doit être pour ça que les flics et les centrales syndicales nous comptent : Ils ne nous aiment pas. Et c'est sûrement parce que les bureaucrates nous comptent que nous ne pouvons pas compter sur eux...

Ce que j'ai vu ce jour là c'était une spontanéité qui commençait à prendre un visage sympathique.
Pas seulement sympathique parce que nous faisions une agréable promenade à demi-spontanée en tête d'un cortège officiel mais sympathique parce que ce n'était pas notre première promenade ensemble et qu'il était devenu naturel de nous prendre en main. Nous savions toustes que les vitres allaient craqueler et les murs nous remercier de leurs rendre des couleurs mais moi je n'avais pas prévu d'être remué autant.

La manif du 14 Juin est pour moi un souvenir douloureux de joie mêlée a une agréable peine. C'est la manifestation la plus mélancolique que j'ai pu vivre car elle marquait l'apogée de notre capacité à nous organiser et la fin de notre détermination. Je ne pourrais pas dire si j'en veux plus au gouvernement ou aux camarades de ne pas avoir permis la suite. N'est-ce pas là un comble de l'histoire sociale qu'un tel mouvement contre une réforme du travail soit en partie tué par des vacances et autres congés payés ?

Je me souviens cet après-midi de juillet que j'ai passé avec mes ami.es au lac Pierre percée. Mes deux bras étaient couvert de sac plastiques pour que je puisse me baigner sans tremper mon plâtre et mes bandages. Je devais garder les poings levés pour profiter de mes vacances le cul dans l'eau et non plus pour abolir le salariat. Mais qu'est-ce qui nous était arrivé ? Sommes nous tellement habitués au rythme du capital que nous pensions possible de prendre congé de la lutte ?

Je me souviens de cet autre jour ou nous avions été intelligent.es avec mes ami.es. On s'était retrouvé pour discuter de ce fameux 14 Juin et de ce qu'on en avait pensé. Il y avait de la souffrance dans ce salon où nous buvions des bières locales. J'avais pris la parole pour dire ce que j'en pensais et à un moment j'ai bien cru que j'allais chialer dans mon verre. J'ai fait le fort comme d'habitude et j'ai même dit que je retournerais volontiers me faire briser les os par les flics dès demain s'il le fallait, mais mes ami.es ont entendu le son de ma voix. Ma voix elle ne portait plus la harangue fiévreuse à t'en faire retourner Lénine dans sa tombe, ma voix était cassée comme un bras sous un tonfa.

Ce jour là j'ai appris que je pouvais être faible. J'ai compris qu'essayer de porter la posture du militant romantique capable de se faire dérouiller sans broncher n'était utile à personne. Se croire plus fort que tout le reste n'aide pas les autres à dire combien illes ont peur de la violence. Je n'ai jamais aimé la violence et j'ai pourtant construit une partie de mon identité militante en persuadant moi même et les autres que je pouvais être violent ; mais il n'y a pas de super-militant. Il y a des peurs qui traversent des corps et des corps qui écoutent des pairs.

Vouloir faire tomber les masques de l'inégalité implique de ne pas se complaire dans un rôle. La violence n'est plus un but pour moi, c'est devenu la conséquence d'un engagement. Je la redoute, la combat, l'écoute et m'en sers à la fois, comme le mouvement social le fait. Le camarade qui a fait cette manifestation tout en prétendant être non-violent me ment tout autant que celui qui me vend l'émeute comme étant La voie à suivre. Je suis non et violent à la fois.

Le 13 juin je t'aurais soutenu qu'il fallait tout péter, qu'il fallait aller devant, affronter les flics pour les bouziller et me suivre pour la guerre sociale ; le 15 juin j'étais encore plus en rage et je bouillais de détruire quelque chose dans ce système qui avait détruit quelque chose en moi, vengeance aurais-je dit ? Mais contre qui ?
Aujourd'hui, 14 juin plus tard, je pense qu'il faut reconnaître ses faiblesses et que les poings ne peuvent pas se lever si les bras sont brisés.

La loi travail est un mouvement qui doit cicatriser. Je n'en veux plus aux camarades qui ont lâché le mouvement car moi aussi j'étais fatigué, quelque part moi aussi j'avais lâché lorsqu'en septembre j'étais reparti manifester. Je voulais me promener comme avant mais la sympathie était passée. Je suis retourné à des habitudes plus commodes et je me suis gentiment dépolitisé. Pas de quoi abandonner mes idées non ! mais pour abandonner la merde et le dépit que la maréchaussée avait collé sur elles.

Aujourd'hui mes ami.es m'ont poussé à écrire ce texte. Ils savaient que ça me ferait du bien et illes eurent raisons. On ne peut se soigner qu'en regardant ses plaies. Mes os se sont refermés car j'ai du les plâtrer, apprendre à bouger différemment et toucher les choses autrement. Mon esprit a-t-il cicatrisé aussi rapidement ? Et les travailleur.euses, et les précaires, et tous les autres, ils ont envie d'y retourner aujourd'hui ? Le médecin m'avait dit qu'il faudrait environ 1 an pour que je retrouve la mobilité du doigt qui avait été fracturé, aujourd'hui je tape ce texte avec ce morceau presque remis et je garde mon bras pour taper sur les prochaines « ordonnances ». Après tout qu'ils ordonnent, nous désobéirons. Qu'ils nous cassent, nous sympathiserons. Et puis qu'ils parlent, nous, nous vivons dans les interstices des fractures physiques et mentales que ce 14 juin a ouverts et ce n'est pas de la peur ou de la résignation que nous y glissons, c'est la certitude que nous construisons déjà des affinités bien plus solides que les tonfas.

Merci à mes ami.es, merci à la médic team du 14 Juin, merci à toutes celleux qui sont venus marcher avec moi l'an dernier. J'espère vous revoir très vite, main dans la main, en noir ou en couleur.

<style type="text/css"> .balise-lien-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; padding-bottom: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; margin-left: 1rem; } .balise-lien-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-lien-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-lien-modele h4 span { color: #696969; } .balise-lien-modele img.logo-article-modele { margin-left: 5px; } .balise-lien-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; } .balise-lien-modele time { font-size: 0.889rem; color: #696969; font-style: normal; }

Article également paru sur Manif'est.info