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[Grenoble] 5, 6, 7 avril 2024 : De l'eau, pas des puces !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 1er avril 2023, nous étions mille à manifester à Crolles contre l'accaparement des ressources par les industriels de l'électronique et l'agrandissement du géant STMicroelectronics, qui produit des puces électroniques. Aujourd'hui c'est sa voisine Soitec qui veut s'agrandir, pour fabriquer des semi-conducteurs pour batteries de voitures électriques. Article publié sur CRIC

Le 1er avril 2023, nous étions mille à manifester à Crolles contre l'accaparement des ressources par les industriels de l'électronique et l'agrandissement du géant STMicroelectronics, qui produit des puces électroniques. Aujourd'hui c'est sa voisine Soitec qui veut s'agrandir, pour fabriquer des semi-conducteurs pour batteries de voitures électriques.
Accaparement de l'eau à l'heure des sécheresses à répétition, rejet de produits chimiques, consommation électrique délirante, le tout pour la production d'objets connectés et pour l'armement : ces projets d'agrandissements d'usines promettent un désastre environnemental.

PROGRAMME ACTUEL

Vendredi 5 Avril : Conférences à Grenoble (14h-23h Salle rouge & La Capsule)

  • OBSARM - "Grenoble et l'industrie de l'armement"
  • Quadrature du Net
  • "Détricotage des liens entre ST et le CEA"
  • Repas
  • François Jarrige & STopMicro - "L'accaparement de l'eau aux sources du capitalisme industriel"

Samedi 6 avril : Repas et Manifestation à Grenoble (12h - Parc Paul Mistral)

  • Grande manifestation contre les industries de l'électronique, leurs nuisances et leur projet politique de "vie connectée". Venez avec vos enfants, vos slogans et vos déguisements de poisson. Dress code : vêtements bleus.

Dimanche 7 avril : Rassemblement et débat à Crolles (12h-16h30 - Parc Jean-Claude Paturel)
Repas

  • "Visite guidée du Mordor" (Office de Promotion de l'Avenir )
  • Discussion "Quel avenir pour le Grésivaudan ?" (Grignon, Luttes Paysannes du Grésivaudan, GRENE, Coverso, Domène 2050, Le Rif, sous réserve).
  • Table ronde "Le numérique à l'assaut de l'agriculture" (Atelier Paysan, Faucheurs volontaires, Confédération Paysanne Isère, Nature et Progrès Isère/Savoie)
  • Atelier et contes pour les enfants
  • Remise des prix des Grenoble Greenwashing Trophies 2024
  • Discours & (petit) concert de clôture

APPEL

Une consommation d'eau potable délirante

Le secteur de la microélectronique est très gourmand en eau : il faut 1700 litres pour rincer une seule plaquette de silicium. L'été, quand les particuliers n'ont plus le droit d'arroser leur potager, ST et Soitec continuent d'engloutir l'eau potable du réseau. Leur consommation, en constante augmentation, va encore monter avec les extensions : après son agrandissement, ST prévoit de consommer 21 500 m³ d'eau potable par jour, soit 249 litres par seconde, une augmentation de 190 % par rapport à 2021 (chiffres MRAE).

Le numérique pollue nos rivières

Les « 60% de recyclage » annoncés par l'industriel ne diminuent pas sa consommation d'eau, car il n'y a pas de recyclage chez STMicroelectronics, juste une « réutilisation » de l'eau qui sert à la climatisation des salles (25% de sa consommation).
Pour les 75% restants, l'eau potable en entrée ressort chargée des produits hautement toxiques que l'usine utilise à hauteur de 20 000 tonnes par an : ammoniac, chlore, hexafluorure, phosphore, azote, cuivre… L'eau qu'elle souille est retraitée par sa station de traitement puis rejetée dans l'Isère. Par exemple, pour l'azote, ST est autorisé à déverser l'équivalent d'une ville de 53 000 habitants qui ne traiterait pas ses rejets. ST et Soitec doivent cesser de polluer l'Isère !

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Rencontre antiraciste et pour l'égalité des droits

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les étudiant.es et personnel de SU, avec le soutien de plusieurs syndicats et associations, organisent une rencontre antiraciste et pour l'égalité des droits le 2 avril à Jussieu.

Cette rencontre, sous la forme d'une discussion entre plusieurs intervenant.es, sera l'occasion de revenir sur la loi immigration et d'aborder la condition ainsi que les luttes des étudiant.es et travailleur.euses sans papiers en France.
La rencontre se tiendra le mardi 02/04 à 18h15 dans l'amphi 45A de Jussieu (4 place Jussieu)

Le 27 janvier dernier, Macron a promulgué la loi immigration qui a tant galvanisé ses alliés de droite et d'extrême droite. Après un durcissement caractéristique de leurs politiques nauséabondes au Sénat, le Conseil Constitutionnel a censuré 32 des 86 articles. Pourtant, en regardant les articles qui vont être mis en application, le constat est sans appel : les atteintes aux droits sont directes, et ce n'est pas le moment de baisser la garde.

Les travailleur.euses étranger.ères font parties des populations les plus exposées à la surexploitation. Les conditions d'accès au logement, la perte de repères, le travail sans contrat, la pression des patrons, les salaires bas et la difficulté d'accès aux aides sont autant d'obstacles au respect des droits fondamentaux. En cela, les possibilités nouvelles de retrait des titres de séjour pour « non-respect du code républicain » ou la non-régularisation automatique des travailleur.euses dans les métiers en tension accentuent encore plus les inégalités.

Côté étudiant.e.s l'essentiel des mesures ont été censurées et on reste donc à la situation précédente. Celle-ci est toujours inacceptable ! Depuis 2018, les frais d'inscription des étudiant.es étranger.ères ont été multipliés par 16 et seules les mobilisations locales permettent de maintenir l'exonération automatique dans certaines universités dont la nôtre. Mais la précarisation grandissante des universités place toujours les étudiant.es étranger.ères en première ligne et leurs droits deviennent des variables d'ajustement économique.

Et n'oublions pas que les étudiant.es étranger.ères sont pour une large part exclu.es des dispositifs de bourses, interdits de travailler et désormais visé.es par l'accélération des mesures d'expulsion.
Alors nous devons porter haut et fort une revendication simple : une carte d'étudiant doit permettre l'obtention automatique d'un titre de séjour et aux mêmes droits que les étudiant.es nationaux, on veut l'égalité maintenant !
Aujourd'hui la situation est grave, avec des discours racistes qui s'expriment ouvertement dans certains médias et sont repris par une large part de la classe médiatique, en particulier le gouvernement. La violence discriminatoire du projet de loi proposé et voté par la macronie doit nous alerter. Criminalisation des étranger.ères, suppression de l'AME et inscription de la préférence nationale dans la loi, nous sommes face à un gouvernement qui applique le programme historique de l'extrême-droite.

A cette évolution mortifère nous devons opposer une solidarité antiraciste entre étudiant.es et entre travailleur.euses. Nous devons continuer à investir nos lieux d'études et de travail pour poursuivre la lutte collective et faire reculer les idées qui ont porté cette loi et qui s'expriment à longueur de journées dans les médias.

C'est pour cela que nous, étudiant.e.s et personnels de Sorbonne Université et avec le soutien des syndicats CGT, SUD Éducation, SUSIE et Solidaires Étudiant.e.s, organisons les

En présence de :

Walla Meziad, de InFLEchir, association de solidarité avec les personnes exilées en reprise d'études à Sorbonne Université

Abilho Papito, porte-parole de Droits devant !!, association œuvrant pour l'égalité des droits, contre la précarité et les exclusions

Gérard Ré, responsable confédéral de la CGT sur les questions de migrations

Camille Hanon, directrice du MEnS, réseau d'établissements engagés dans l'accueil des étudiant.es en exil

Pierre-Jerôme Adjedj, photographe de l'exposition Poser pour la liberté, installée à l'Atrium à partir du 29 mars 2024

David Rozen-Rechels, de la commission Immigration de SUD éducation, coordinateur du guide pour l'accueil des étudiant.es étranger.ères

Des membres du Collectif des mineurs isolés du parc de Belleville (sous réserve)

Le tract d'appel ! pdf/tract_rencontres_antiracistes_jussieu.pdf

Table ronde : féminismes et révolutions au Moyen-Orient | 23 mars 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous samedi 23 mars de 16h à 20h à la Grange aux Belles (Paris 10e) pour une table ronde autour des luttes féministes au Moyen-Orient.

Nous vous invitons à une table ronde autour des luttes des femmes au Moyen-Orient.

Cette table ronde est l'occasion de donner la parole à des militantes pour parler des défis auxquels font face les femmes face aux structures patriarcales, coloniales et aux attaques impérialistes au Moyen-Orient. Nous entendrons parler des obstacles que le patriarcat impose aux mouvements révolutionnaires. Comment s'organisent et combattent les féministes dans ce contexte ? Comment penser la révolution féministe ? Quels peuvent être les objectifs des mouvements féministes ? Comment s'organisent-ils ? Quelle place pour les luttes féministes en situation de guerre coloniale ou de pressions impérialistes ? Que proposent les féministes révolutionnaires face au féminisme libéral ?

Adresse : 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris
Samedi 23 mars 2024- de 16h00 à 20h00

Collectif Roja (Paris)

Projection / Discussion : Pride (Publico)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dimanche 31 mars à 16h à la librairie Publico à l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, Projection / Discussion : Pride, Lesbiennes et Gays en soutien aux Mineurs

En 1984, une partie des mineurs s'est lancée dans une des plus longues grèves d'Angleterre. Mark Ashton, qui se prépare avec ses amis à rejoindre la manifestation de la Gay Pride à Londres, remarque que si la police s'en prend moins aux homosexuels depuis quelques temps, c'est parce qu'elle est employée à casser les piquets de grève des mineurs. Les affrontements sont quotidiens et des milliers de mineurs seront arrêtés.

Avec quelques seaux, ils commencent à collecter de l'argent et fondent le groupe « Lesbians and Gays Support the Miners » (lesbiennes et gays en soutien aux mineurs). Mais beaucoup refusent d'aider des mineurs, et de son côté l'Union nationale des mineurs refuse leur aide.

Par leur obstination, ils réussiront à nouer des relations avec les habitants d'un village minier, et susciteront la création de dix autres groupes, apportant une aide substantielle aux mineurs. Et quand les tabloids les traitent de « pervers », ils organisent un grand concert de soutien « Pits and Perverts » (mines et pervers).

Une solidarité qui ne sera pas oubliée. Ainsi à Londres, des centaines de mineurs défilèrent en tête de la Gay Pride de 1985.

Pride, 2014, VF, 2 h
Projection à 16 heures, suivie d'une discussion
Accueil à partir de 15 heures — Entrée libre

Librairie du Monde Libertaire (Publico)
145 rue Amelot, 75011 Paris
M° Oberkampf / République / Filles du Calvaire

Réunion publique Saccage 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Réunion publique du collectif Saccage 2024 qui lutte contre les JOP le 28 mars à 19h30 à la bourse du travail de Saint-Denis.

Saccage 2024 est un collectif de sensibilisation, d'organisation et de soutien aux mobilisations anti-Jeux Olympiques et Paralympiques. Nous sommes entré-e-s en résistance face aux saccages écologiques et sociaux que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Nous, habitant-e-s de Seine-Saint-Denis et de ses alentours, associations et collectifs, sommes rassemblés pour défendre les espaces où l'on vit, où l'on habite, où l'on se rencontre, où l'on tisse des liens et ou l'on s'amuse, menacés par la préparation et la tenue de ces jeux.

Réunion publique jeudi 28 mars !

Au programme :

  • Présentation du collectif
  • Actus sur les Jeux
  • Groupes de travail pour avancer sur des projets et des thématiques précises.
  • À 19h30 salle Louise Michel à la bourse du travail de Saint Denis.

À jeudi !

Vous pouvez nous contacter par mail : saccage2024@protonmail.com
Les journalistes voulant écrire sur le collectif et/ou les JOP ne sont pas les bienvenu.es aux réunions publiques.
Accessible PMR