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Le Blog de Genma

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Interview de Narghilet, auteur du blog Les Fonds de tiroirs

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Je reprends les interviews avec cette fois-ci, l'interview de Narghilet, auteur du blog Les Fonds de tiroirs, et également poditeur. Nous nous connaissons par lecture de blogs et réseaux sociaux interposés, cette interview était pour moi l'occasion de le remercier et de faire un peut de promotion pour son blog.

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PODITEUR

- Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Nicolas, j'ai 33 ans et j'habite en Normandie. Depuis début 2012 je m'essaie à l'exercice de blogueur avec plus ou moins de régularité.

- Quand as-tu commencé à être poditeur ?

Début 2010. Je fais pas mal de route et même si j'aime beaucoup la musique et la radio, est arrivé un moment où j'avais envie d'autre chose. A l'époque, j'étais dans un cycle très japonisant et je suis tombé sur le podcast Yatta. De là, j'ai découvert l'Apéro du Captain puis NoWatch. Et maintenant, j'ai en général 300 épisodes en retard en permanence sur l'ensemble des podcasts que je suis. J'ai trouvé dans les podcasts un ton différent des média traditionnels et ça m'a plu.

- Comment définirais tu un podcast ?

Je me suis posé la question et j'ai répondu dans l'un de mes premiers billets sur le blog :
http://lesfondsdetiroirs.free.fr/index.php?post/Et-si-je-parlais-un-peu-de-podcasts. Il y a plusieurs définitions du podcast, dont la plus générale regroupe les émissions que l'on peut télécharger pour les écouter plus tard sur un appareil mobile. On retrouve donc les émissions des grandes radios en « catch up », mais aussi des émissions faites par des amateurs, qu'il s'agisse de formats audio ou vidéo. J'écoute un peu les deux mais ma préférence va vers les amateurs qui utilisent ces supports pour partager leur passion sans aucune forme de censure ou d'autocensure.

- Comment vois tu l'avenir des Podcasts ?

Alors là, je n'ai pas vraiment d'idée arrêtée à ce sujet. Déjà cela dépend de quel type de podcasts il s'agit. Si on parle de la catch up, je pense que l'avenir est plutôt dégagé, car au final c'est fonction de la ligne éditoriale des radios et le podcasting n'est qu'un moyen d'écouter les émissions. Pour les podcasts amateur ou semi-amateurs, c'est plus aléatoire car ce type de média donne le ton et chaque podcast à sa spécificité qui peut varier selon les modes ; un podcast tendance à un moment peut se retrouver has been quelques années plus tard et donc il faut sans cesse se renouveler pour les podcasteurs, ce qui doit être un exercice pas si évident.

Il y a aussi le risque d'embouteillage car tout le monde peut faire un podcast avec relativement peu de moyens, et finalement être original n'est pas donné à tout le monde. Si on nivelle par le bas, ça risque de lasser les poditeurs. En revanche, je me suis également fait la réflexion que j'écoutais les podcasts en accord avec ma façon de voir les choses ; avoir un autre son de cloche peut fois être intéressant, même s'il ne colle pas avec sa propre sensibilité. C'est en cela que les médias dits traditionnels peuvent avoir encore un avantage (même si on peut en débattre).

- Le monde du Podcast amateur est essentiellement geek et masculin, macho. En tant qu'homme, confirmes-tu ce point de vue ?

Je n'ai pas la prétention de connaître tout le monde du podcast Francophone mais vis-à-vis de ce que j'écoute, je ne partage pas forcément cet avis. Que les filles soient sous–représentées, c'est une certitude, mais je ne suis pas sûr que cela soit significatif d'un machisme de la podcastosphère francophone en particulier. C'est plutôt un reflet de la société.
Jusqu'à peu les filles qui jouaient au jeu vidéo, qui écoutaient du métal, ou qui aimaient l'informatique et la Science-Fiction par exemple étaient assez rare, ou plutôt rien n'était fait pour qu'elles assument leurs passions.

Je pense que cela a (un peu) changé et que notamment les blogs et les podcasts sont un moyen pour elles de s'exprimer sur ce qui leur plait, sans passer par le filtre d'un éditeur, d'une maison de disque qui se soucie de l'opinion public. Désormais, elles peuvent toucher directement leur public sans avoir de compte à rendre (mais j'imagine que malheureusement, une nana qui parle de jeux vidéo doit se prendre des commentaires misogynes de temps à autres…).

En tout cas, quand tu regardes Geek Inc, l'un des podcast les plus téléchargés, tu as déjà 2 podcasteuses qui ne sont pas cantonnées à parler de sujets « girly » : elles traitent de jeux vidéo de séries, de comics, etc…

C'est également le cas de Caroline dans Yatta ou plus récemment de Mahudel qui partage le micro avec Bouli dans le Bidule et il y a d'autres exemples encore mais je ne saurais être exhaustif. Il y a aussi Florence Porcel qui a lancé son propre podcast qu'elle anime seule sur les sciences de l'univers. http://lesfondsdetiroirs.free.fr/index.php?post/La-folle-histoire-de-lunivers Bref, j'ai l'impression qu'on est sur la bonne voie et que le podcast francophone s'ouvre de plus en plus à la gent féminine.

- Quels sont tes podcasts préférés ?

Alors ça dépend des périodes, j'ai des périodes durant lesquelles je peux devenir un peu monomaniaque et ne suivre qu'un thème ou qu'un podcast (ça n'est d'ailleurs pas valable que pour les podcasts). Mais ils y en a tout de même un qui me plait quel que soit mon état d'esprit, c'est le WWSh de Walter Proof. J'adore l'univers dans lequel il navigue. Après je suis principalement les podcast Nowatch et Freepod mais pas seulement, globalement quand j'aime un podcast je fais un billet dessus, donc il faut suivre régulièrement mon blog pour savoir ;-)

— LE WEB —

- Pourquoi un blog ? Peux-tu le présenter ?

J'ai créé le blog Les Fonds de Tiroirs pour partager avec mes amis mes différentes passions dans divers domaines. C'est un moyen simple de diffusion pour informer mes proches de ce que j'ai pu découvrir. S'il touche un public plus large, j'en suis ravi mais ça n'est pas son but premier. Le sous-titre des Fonds de Tiroirs est « Le blog qui s'intéresse à tout mais spécialiste de rien, pour les amateurs de curiosités en tous genres et de partage de cultures diverses et variées ».

Donc j'y aborde des sujets qui retiennent mon attention (des sujets high-tech à la culture plus générale) et pour lesquels que considère que je peux m'étendre car cela pourra intéresser quelqu'un. Mais ça ne signifie pas que je considère que mon avis soit intéressant, j'essaie juste de dire ce que je pense, comme je le pense.

En fait, j'aime partager ce qui me plait et je suis assez bavard (comme tu peux le voir sur cet interview).
J'ai plus ou moins toujours fait ça selon différents moyens (e-mails, forums, réseaux sociaux) mais une plateforme comme un blog permet de facilement retrouver des infos. Ça me sert donc également personnellement pour graver dans le dur ce qui m'a marqué pour pouvoir y retourner si besoin.

C'est pour moi aussi un moyen d'essayer d'apprendre à être concis (chercher à avoir un petit niveau journalistique dirais-je), ce qui me fait pas mal défaut.

Je remercie d'ailleurs énormément Philippe Guedj qui m'a donné de nombreux conseils lorsque j'ai eu le loisir de l'interviewer.
D'ailleurs, c'est l'un des avantages de ce blog : il me fait découvrir et rencontrer pleins de gens intéressants. Et il me permet d'avoir un prétexte pour aborder certaines personnes, ce que je n'aurai pas forcément fait avant.

Donc le blog me sert principalement à présenter les choses qui me plaisent, même si j'ai prévu une rubrique coup de gueule ; en fait, j'ai déjà tellement de mal à me libérer du temps pour parler de ce que j'aime (et il y a encore un liste importante de billets en attente de rédaction) que je ne cherche pas à en gaspiller en traitant de choses qui me déplaisent.

Globalement pour en savoir plus, le billet suivant aborde la genèse de mon activité de blogueur : http://lesfondsdetiroirs.free.fr/index.php?post/Mais-pourquoi-tu-fais-ca

- Quel est ton rapport à Internet et aux réseaux sociaux ?

Je suis un grand utilisateur, principalement en consultation mais je poste aussi régulièrement.

- Pourquoi Twitter/Facebook...

Parce qu'ils existent et qu'il y a du monde dessus. C'est pas plus compliqué. Je sais qu'il existe d'autres alternatives, notamment Google+ mais si c'est pour parler dans le désert, ça n'a pas trop d'intérêt. Au moins sur Twitter et Facebook, il y a des gens qui peuvent réagir. Quand Google+ a été disponible je m'y suis inscrit et j'ai vraiment eu l'impression que ça pourrait apporter quelque chose car il avait un côté qui attirait les geeks car pas grand public. C'est un peu élitiste je dois le reconnaitre… Mais au final, je ne m'en sers quasiment pas car mes connaissances sont déjà sur Facebook ou Twitter et pas sur Google+ donc si je veux partager quelque chose (c'est le but de ma démarche), ça ne sert pas trop. C'est bien évidemment également valable pour les autres réseaux sociaux.

- Dirais-tu que tu es cyberdépendant ? (Si oui, comment cela se traduit-il au quotidien ?)

Si je réfléchis rapidement à cette question, le constat est simple : oui. Ça se traduit de diverses manières mais la principale consiste à avoir toujours un moyen de contact par internet (chat, e-mail). Je n'aime pas trop le téléphone donc c'est un moyen qui me convient très bien pour communiquer. Sinon j'ai une liste de flux RSS que je consulte régulièrement, tout comme Twitter qui sont pour moi de grande source de « veille » pour ma curiosité et donc ensuite pour les sujets que je pourrais aborder sur le blog.
Je suis aussi un peu sur Facebook, mais depuis quelques temps beaucoup moins à titre perso et plus à travers la page que j'ai créée pour le Blog. https://www.facebook.com/LesFondsDeTiroirs
Et j'ai depuis peu un Smartphone qui n'arrange pas les choses donc globalement, je ne coupe jamais vraiment.

— Genma.free.fr —

- Depuis quand connais-tu le blog de Genma ?

Je ne sais plus vraiment. Je dirai 2 ans environ. Je suis tombé dessus peu de temps après avoir découvert les podcasts donc courant 2010. Je cherchais des infos sur le Quadratour il me semble et j'ai découvert ton blog par les interviews de podcasteurs.

- Qu'apprécies-tu sur le blog de Genma ?

Globalement tu abordes des sujets qui m'intéressent car ayant trait à la culture geek au sens large. D'ailleurs il m'est déjà arrivé de traiter de certains sujets pour lesquels tu m'avais devancé ? (et d'ailleurs, tu m'as encore fait le coup dernièrement). J'aime le fait que tu sois un passionné et que tu partages ce qui te fait vibrer. Bon je ne te cache pas que lorsque tu abordes des sujets plus hardcore sur l'informatique, je lâche l'affaire car je suis dépassé, je ne suis pas un nerd.

— LA VRAIE VIE —

- Es-tu un geek ? Un technophile ?

Chacun a sa définition de geek. Tu vas avoir ceux qui se disent geeks parce qu'ils ont le dernier iPhone, le dernier iPad, le dernier bidule-machin-truc high-tech ou mode (t-Shirt ou accessoire classé geek). Pour moi, ce ne sont que des consommateurs.
Dans ma vision du geek, il y a le côté curieux, bidouilleur qui cherche à comprendre le fonctionnement et qui a un discours très référencé (citations de films, blagues d'informaticien, etc…). Cette vision me correspond ou plutôt me correspondait, car même si je garde le côté curieux, faute de temps, j'aurai plutôt tendance à délaisser un peu cet aspect pour finalement devenir le simple consommateur de gadget tech' et de produits culturels que je citais précédemment. J'avais bien aimé le documentaire, La Revanche des Geeks qui résume pas mal l'évolution du terme Geek et finalement l'influence que cela avait actuellement dans nos sociétés. (http://lesfondsdetiroirs.free.fr/index.php?post/La-revanche-des-Geeks) Par contre, oui, je reste technophile, mais je suis loin de considérer avoir une expertise dans le domaine, ni dans aucun domaine d'ailleurs (d'où le sous-titre du blog).

- Quelles sont tes passions autres ?

Tout ce qui aiguise ma curiosité. C'est vague et vaste, mais ça correspond pas mal. De nombreuses choses sont susceptibles de m'intéresser, qu'il s'agisse de sciences, de musique, de cinéma, littérature, société, politique, œnologie, etc… Tout dépend de l'angle de traitement mais a priori, j'aime échanger et discuter sur de nombreux sujets ; comme dirai ma femme, j'ai un avis sur tout (pas sûr qu'il s'agisse d'un compliment…)

- Dans la "vraie vie", tu fais quoi ? (Métier, vie associative)

Je suis responsable Qualité et Environnement dans une entreprise de Travaux Publics. Globalement je ne dissocie pas une vie connectée de mon quotidien (« la vraie vie »), ça forme un tout. J'utilise un pseudo (toujours le même depuis ma première connexion au net, en 1998) mais mon identité n'est pas un secret, c'est plus une habitude. Pour répondre à ta question, dans la vraie vie, je suis un homme marié avec deux jeunes enfants et pas mal pris par son boulot, ce qui me laisse finalement peu de temps pour arriver à creuser les sujets que je peux découvrir. Mais je me considère comme chanceux tout de même.

- Le mot de la fin ?

Je ne sais pas être concis donc je dirai, prenez du plaisir à ce que vous faites et gardez une âme d'enfant. Les rêves c'est ce qui fait avancer. J'ai entendu aujourd'hui une citation qui m'a bien plu : "Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles" – Oscar Wilde

Retrouver le à ces différentes adresse :
- http://lesfondsdetiroirs.free.fr
- https://www.facebook.com/LesFondsDeTiroirs
- https://twitter.com/narghilet

Critique du film JCVD

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Résume du film

Le célèbre Jean Claude Van Damme retourne dans son pays natal, la Belgique, confronté simultanément à des difficultés dans sa carrière d'acteur, à des problèmes fiscaux et à un procès pour la garde de sa fille (laquelle souffre des quolibets suscités par les frasques de son père et sa réputation ternie dans les médias). C'est alors qu'il se trouve par hasard victime d'une prise d'otages dans un bureau de poste à Schaerbeek (rue Van Schoor n° 61a). Aperçu de l'extérieur par un agent de police, l'acteur est par erreur pris pour l'auteur de la prise d'otages, entraînant très vite un emballement médiatique outrancier... Source

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La critique du Genma

De ce film je ne connaissais que la bande-annonce au moment de sa sortie et ce film n'a en fait rien à voir avec ce qu'elle montrait. Comédie dramatique sur fond policier, ce film offre un rôle à Jean-Claude Van Damne totalement atypique, à l'opposé de ses rôles pour lesquels on le connait. Ce film nous offre un Jean-Claude humain, à fleur de peau, en plein divorce, qui ne joue pas les héros, mais qui joue son propre rôle, de la vraie vie. Il est fatigué moralement et physiquement, et on se demande si il joue ou si il se contente d'être lui-même.

Ce film joue aussi sur l'auto-dérision et toutes les répliques cultes de JCVD, mais c'est plus un hommage et la confession face camera sur l'usage de drogue est un témoignage assez poignant. On sent toute la sincérité des propos.

Avec les autres personnages, on est très proche de la caricature. Le commissaire de police (joué par François Damiens), les braqueurs dont le chef a été abandonné à la naissance, ou encore les fans de Jean-Claude... Mais on ne franchit jamais la ligne. Cette comédie dramatique est à la limite où ça en serait risible voir ridicule. Mais en fait on s'attache à eux, à ces gens un peu paumés, et le film s'avère avoir un côté très réaliste. On pourrait se croire face à un épisode de striptease (le fait que ce soit tourné en Belgique n'y est pas étranger).

Mais la musique nous rappelle que c'est un film et non un reportage, tout comme le choix des couleurs de l'image avec une dominante grise, noire, sombre comme un jour pluvieux. Et un manque de lumière, volonté de montrer visuellement et métaphoriquement l'état dans lequel se trouve notre Van Damne préféré.

En conclusion, j'ai bien aimé ce film, même si il est assez particulier, et ça vaut le coup d'y jeter un coup d'oeil je pense.

Autre critique sur Nanarland

Le fichier Humans.txt

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Humans.txt est un fichier permettant de présenter les personnes ayant participé à la création d'un site Web1. Le nom humans.txt est un jeu de mots entre le mot humains (humans en anglais) et le fichier robots.txt. Ce fichier texte se trouve obligatoirement à la racine d'un serveur Web, par exemple http://www.exemple.fr/humans.txt et est publiquement visible et accessible à tous. Il est recommandé de respecter la structure proposée par le collectif humanstxt.org pour un minimum d'homogénéité. Il est toujours possible d'ajouter les informations de son choix.Des extensions pour Firefox et Chrome permettent d'être averti de la présence de ce fichier sur un site consulté et d'en avoir un aperçu rapide.
Source

Trouvant l'idée sympathique, j'ai donc créer mon propre fichier, accessible à l'adresse suivante : http://genma.free.fr/humans.txt

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qui contient quelques lignes classiques ainsi qu'un bel Ascii Art ;-)

L'Adc j'ai craqué, je réécoute !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Au cours de l'été dernier j'avais écrit un article sur la fin du Podcast de l'Apéro du Captain et pourquoi je n'écouterai plus ce podcast. J'ai suivi de loin la fin de la saison trois et l'annonce de l'arrêt du Podcast, puis sa relance avec la saison quatre, sans écouter vu que j'étais désabonné au Podcast dans ITunes.

Depuis septembre je suis débordé au niveau boulot et j'ai pris du recul puis fait une coupure vis à vis des réseaux sociaux. Je lis toutefois ma timeline Twitter quelques secondes de temps à autre et je suis toujours CaptainWeb sur Twitter. Quand j'ai vu que Davy Mourier était l'invité j'ai craqué et j'ai écouté sans zapper.

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Et là ça a été comme un choc. J'ai retrouvé goût à la rubrique de LordTonPere, la chronique de Manox et même le Wazuff m'a fait sourire. J'ai ris au blagues sur les putes, les poneys et Internet et j'ai retrouvé ce que j'aimais dans ce Podcast quand je l'ai écouté du numéro un jusqu'au numéro cent et quelques numéros. Peut-être que le surmenage et la pression du boulot ont fait que j'avais besoin de cet humour gras.

Je ne réécouterai peut-être pas tous les épisodes comme avant mon break, je serai probablement sélectif car j'ai de nouveaux Podcasts à écouter et mon temps disponible n'est pas extensible (même avec presque de 3H30 de transport en commun par jour). Mais j'ai besoin de cette complicité, de cette bulle d'air pure (ça fait très bizarre de dire ça de ce Podcast). Niveau humour gras, raciste et drôle, il y a les Podcast de Badgeek avec Ça va trancher et Erikadi, pour ne citer que ces deux là, qui sont aussi mes deux moyens de décompresser. Merci à ces différentes équipes de me donner ce petit moment.

Lifehacking - Gagner en concentration en se coupant des réseaux sociaux

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

J'ai écrit il y a quelques semaines un article sur ma prise de recul avec les réseaux sociaux. Depuis cet article je me suis encore plus déconnecté. Je ne suis et je ne publie quasiment plus sur Twitter et donc indirectement sur Facebook. Et je ne parle même pas de Google plus... auquel je n'ai jamais vraiment adhéré par manque de temps, Twitter étant déjà suffisamment chronophage.

Le but de cet article n'est pas de parler des réseaux sociaux, de prise de distance avec et des conséquences (le nombre de visites sur le blog et l'influence des réseaux sociaux ayant déjà été évoqué dans un article dédié).Le but est de parler de concentration et indirectement de lifehacking.

Avant j'avais toujours un navigateur ouvert avec un onglet sur Twitter, un sur le lecteur de fils rss, un sur les mails... Et régulièrement je checkais tout ça. Le soir je me disais que j'avais pris un peu de temps pour moi dans une journée chargée. Mais en réalité, je perdais mon temps, à régulièrement passer d'une chose à une autre sans vraiment me concentre à fond sur quelque chose de précis.

Et un jour ça a été le choc. Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir mon navigateur tellement j'avais de choses à faire pour le boulot et j'ai été plus productif et concentré qu'habituellement. J'ai testé pendant plusieurs jours le fait de ne pas ouvrir mon navigateur et j'ai vu la différence. J'ai gagné fortement en concentration me dispersant beaucoup point.

Depuis je laisse fermer mon navigateur. Si je l'ouvre c'est que je veux faire quelque chose de précis et je me limite à cette chose. J'évite de cliquer sur un lien puis un autre car il est facile de s'égarer et de perdre du temps. Je me définis des créneaux et des taches. Et une fois ces tâches effectuées, je m'accorde des pauses pendant lesquelles je consulte et dépile mes fils RSS, je consulte la Time-Line Twitter. Je tiens une liste de taches, je sais où je vais et ce que je dois faire. Je me disperse moins. Je perds moins de temps au final. Et je gagne en productivité.

Pour ce qui est de louper des articles intéressant que j'aurais eu jadis via Twitter, Twitter étant devenu un Msn like où chacun y va de son commentaire et la curation prend beaucoup trop de temps. Je me suis rabattu sur des Shaarli auquel je suis abonné au fil RSS, suivant celui de Sébastien Sauvage et celui de Cyrille Borne. Et j'ai déjà pas mal de choses à lire, toujours lors de mes pauses et non en continue.