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Le Blog de Genma

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Kimi no na wa - Your Name

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Résumé

Mitsuha est une lycéenne qui réside dans une petite ville située dans les montagnes. Elle vit aux côtés de sa petite s ?ur, sa grand-mère ainsi que son père, bien que ce dernier ne soit jamais à la maison à cause de son travail de maire. En réalité, sa vie ne lui convient pas et elle souhaiterait vivre à Tokyo. Taki est un lycéen qui habite à Tokyo et qui a un talent pour le dessin. Il vit une vie normale d'étudiant entouré d'amis et travaille même dans un petit restaurant italien. Mais un jour, il fait un rêve dans lequel il est dans la peau d'une jeune fille qui vit dans une ville en montagne. Mitsuha, quant à elle, fait également un rêve dans lequel elle est dans un corps d'un garçon tokyoïte.

La critique du Genma

Beaucoup de choses ont été dites et des critiques de qualité ont faites et sont disponibles en ligne, sur la qualité de l'animation etc. Je ne partagerai ici que mon ressenti.

J'ai eu plusieurs claques anime dans ma vie, un certain nombre avec les films d'animation des Studio Ghibli. Il y a eu des claques à la découverte des anime du Club Dorothée. Il y a Bd Expo en 1999, avec la découverte du clip de "On your mark". Et il y a eu cette soirée où j'ai lancé Kimi no na wa.

Au premier visionnage, je connaissais le résumé, disponible ci-dessus. Et ce résumé ne résume rien en fait. Il ne fait que donner les éléments de compréhension du début d'un scénario bien plus complexe qui va nous emporter pendant près de deux heures. Plusieurs fois, les larmes me sont venues aux yeux et j'ai pleuré, j'ai haï le scénariste et j'ai repleuré. Et j'en suis ressortis bouleversé. Ce film d'animation est entré directement dans mon top 5 des meilleurs animes ever. (Top non établi mais quand même). Sans spoiler, le scénario a un petit côté SF qui n'est pas sans me déplaire, qui est très bon, quoique par moment ça a été un peu compliqué à suivre.

Au deuxième visionnage, en français, j'ai pu apprécié la finesse et la découpe du scénario, sachant où on voulait me porter et ça a été tout aussi bien, l'émotion en moins, vu que je connaissais les moments clefs.

Je l'ai donc vu en VO et en VF, et j'ai ainsi pu juger de tout le travail de localisation d'adaptation pour retranscrire des sortes de jeu sur le mésusage de la langue quand Mitsuha est dans le coprs de Taki, donc en garçon. Ainsi, elle dit au début, lors de première rencontre avec les amis de Taki :
"watashi..., watakushi..., boku..., ore ?"
- watashi 私 poli et plus utilisé par la femme quoique restant mixte
- watakushi 私 très poli (usité par les hommes d'affaires par exemple)
- boku 僕 masculin / courant
- ore 俺 familier
On passe donc d'une forme féminine qui surprend les camarades à des formes masculines mais trop polies ou soutenues (qui reflètent l'éducation de Mitsuha) pour pour finir par un mot familier utilisé par les jeunes Tokyoîtes.

Pour retranscrire ça, très belle astuce d'avoir choisi de transformer ça en "J'ai été distraite, étourdie, rêveuse..., étourdie ?", le dernier adjectif sonnant alors masculin à l'oral. On perd le côté éducation de Mitsuha pour ne garder que la problématique de genre, mais c'est déjà mieux que rien.

Ce film incarne tout ce que j'ai toujours aimé dans les anime Japonais, depuis que je suis enfant, avec les thématiques des amours non dit. Ou le romantisme à la japonaise. C'est en effet très japonais dans la relation entre les personnages. Et ce type de relation a un impact assez fort dans le scénario.

Du même auteur, j'ai vu également 5 Centimètres par seconde, film antérieur décomposé en trois parties avec lequel Your name a certaine similitude. Mais Your Name, sortie après, va donc plus loin dans la relation entre les personnages.

Bref si vous ne l'avez pas vu, je vous le recommande. Quand à moi, je continuerai de rattraper mon retard en regardant un à un les différents film de Makoto Shinkai.

Disponible à la vente en Blu-Ray/DVD en France chez All The Anime.

Conférence Du pseudonymat au pseudonyme

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

le samedi 18 novembre, j'ai donc donné une conférence au le Capitole du libre à ENSEEIHT de Toulouse.

Le titre : "Du pseudonymat au pseudonyme..." Pendant près de 15 ans, depuis mes débuts sur Internet, j'ai toujours fait de la gestion de mon identité numérique, séparant mon identité civile, Jérôme, de mon identité numérique, Genma, sous laquelle je tiens un blog. Ce pseudonymat a été maintenu malgré une activité publique plus importante au travers de différentes participations à des événements et des conférences, même si l'étanchéité entre ces deux identités était assez poreuse... Avec mon nouvel emploi, le choix d'outer ce pseudonymat et de passer au pseudonyme a été fait ? Pourquoi ? Dans quel but ? Quelles conséquences sur ma vie professionnelle, le fait que mon employeur sache que je suis Genma ? Le tout sur fond de retour d'expérience avec des réponses à des questions tells que quels sont les pièges rencontrés et à éviter dans le cadre du pseudonymat ? Ou encore en quoi le pseudonymat est-il différent de l'anonymat et du pseudonyme ?

J'avais fait un billet résumé précurseur de cette conférence (Voir à ce sujet Du pseudonymat au pseudonyme, où je m'explique en détail sur ce choix, les conséquences... )

Le support de la conférence est accessible en ligne :

Pour voir le support en plein écran, cliquez ici.

Yunohost - Pourquoi les ports 80 et 25 sont ils toujours utilisés ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Telle est la question que l'on trouve, en anglais, sur le forum de YunoHost.

La question est légitime car ces deux ports, ne présentent pas, par défaut, de connexion sécurisé. Pour avoir une connexion avec du chiffrement, il faudra passer par une connexion en httpS (et le port 443), ou en ImapS (et le port 993).

Une explication est donnée en anglais, par ljf, Groupe Core Dev (développeur du projet). Je la cite et je la traduit ci-dessous, la diffusion de l'information en langue française pouvant être utile au non anglophone.

Port 25 is necessary to send email to other unsecured smtp (if we close this port, some mails couldn't be delivered.


Port 80 is needed by let's encrypt for the ACME challenge, by some YunoHost setup without internet connexion ( in Africa or Asia) which users need to be able to access page without warning, by some website which users are under the "TLS intermediate config" (not so old android device, XP...). In general application packagers make choice or not to redirect port 80 to HTTPS. Sometime just one part of the app (web administration) force https.

A new settings system has been introduce to be able to let more option to the yunohost administrator, but for now, there are no settings developped to let the admin to be able to configure it.

Traduction libre

Le port 25 est nécessaire pour envoyer un courriel à d'autres serveurs smtp qui eux ne sont pas sécurisés (si ce port est fermé, cela aura pour conséquence que certains mails ne puissent être livrés.

Le port 80 est nécessaire pour le challenge ACME de Let's Encrypt, et pour des cas d'installation YunoHost sans connexion internet (en Afrique ou en Asie) pour lesquelles les utilisateurs ont besoin d'accéder à la page de connexion sans avoir un avertissement, pour des mises à dispositions d'applications pour des utilisateurs qui n'ont pas accès au niveau de configuration nécessaire pour une connexion TLS (vieux appareil Android, XP ...). En général, les packageurs d'applications choisissent ou non de rediriger le port 80 vers HTTPS. Par défaut, une seule partie de l'application YunoHost (la partie administration Web) force une redirection vers https.

Un nouveau système de paramétrage a été introduit pour être en mesure de laisser plus de latitude à un administrateur yunohost, mais pour l'instant, il n'y a pas d'interface de développer permettant à l'administrateur d'être en mesure de le configurer.

Lifehacking - Trois écrans : réel confort, luxe ou superflu ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il y a quelques temps j'écrivais un billet Ubuntu et trois écrans ? Oui c'est possible dans lequel j'abordais le cas d'un ordinateur portable sur lequel il y avait une carte graphique Intel intégrée au processeur (de la gamme Intel Core i5), deux sorties (une VGA et une HDMI) et le fait que l'on pouvait avoir au final 3 écrans pour une seule et même machine.

Dans l'entreprise dans laquelle je suis, nous avons une place dédiée à un bureau, mais il nous arrive de travailler en mobilité (en réunion, mais pas que. Nous pouvons travailler debout, affalé dans un canapé...). A mon bureau, j'ai deux écrans de grande taille (23 pouces). Et avec le temps, je l'avoue, j'ai pris goût à ce confort d'avoir 3 écrans. Il y a le fait que les écrans sont sur-élevés et donc à hauteur d'yeux (ce qui est mieux quand, comme moi, on passe de nombreuses heures devant un écran).

Chez moi, j'ai aménagé mon environnement de travail / bureau personnel afin d'avoir la place et j'ai également deux écrans (de taille plus modeste, 21"), que je peux brancher à mon ordinateur professionnel pour les fois où j'ai besoin de travailler en dehors des heures de bureau. Je retrouve ainsi le confort que j'ai pour mon post de travail.

Avoir 3 écrans pourrait sembler à l'encontre du lifehacking vu qu'en multipliant les écrans on ajoute des sources de distraction potentielles. Dans mon cas, c'est au contraire une augmentation de ma productivité. Et qui dit productivité dit Lifehacking, d'où le titre et le classement de ce billet.

J'ai le confort d'avoir 3 écrans et donc de pouvoir disposer mon espace de travail numérique comme bon il me semble. Par conséquence Ces 3 écrans me permettent : d'avoir mon fichier de suivi / todo ouvert en permanence dans un coin, et de le remplir / de saisir mon suivi des pomodoros. (cf mes différents billets sur le sujet) Ou quand je dois travailler à une présentation, sur différents documents en parallèle, j'abuse des deux grand écrans avec la fonction de Unity qui permet de découper un écran en deux part égale... J'utilise Unity avec Ubuntu, je ne suis pas passé comme certains de mes collègues sous des Window Manager plus austère et plus complexe comme i3 par exemple.

Sur la fenêtre de l'écran du portable, la plus petite, j'ai un explorateur de fichiers (Nautilus) dans lequel j'utilise les onglets. En arrière plan, j'ai mon navigateur Firefox qui tourne en tâche de fond : accessible en basculant dessus via la combinaison de touches ALT+TAB, pour faire une recherche, caché pour ne pas me distraire. Quand j'ai besoin d'avoir une page (par exemple un tutoriel) affiché en permanence, Firefox bascule du petit écran sur un des grands écrans en face de moi.

D'avoir éventuellement Thunderbird ouvert et visible en permanence, ce qui me permet de voir les mails arrivés. Et je ne traite pas les mails de suite, mais je les dépile / regarde :
- soit il y a une urgence, et je repanifie donc la tâche du prochain pomodoro pour traiter cette urgence, répondre à ce mail (par exemple).
- soit il corresponde à une information fournie, à un projet ou autre et c'est dans une phase de "gestion / mise à jour de la todo et classement des mails", au cours d'un pomodoro dédié, que ce mail sera traité.
Sur le sujet de Thunderbird, voir Lifehacking et la gestion des mails

Bref, tout ça pour dire qu'une fois l'organisation de son environnement de bureau sur 3 écrans faites, avec ses petites habitudes, on gagne vite en réactivité et productivité. Et c'est un peu ça le lifehacking : s'organiser pour gagner du temps.

Etre autodidacte

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le cadre des entretiens professionnels de recrutement que je suis amené à faire, il m'arrive de recevoir des personnes qui se disent autodidacte ou passionnée par les nouvelles technologies. Manque de bol pour elles, j'entre dans ces deux catégories et je suis donc d'autant plus exigeant quand à leur candidature...

En effet, je veux être sûr que le terme d'autodidacte n'est pas usurpé et mis là pour justifier un absence d'étude. Je veux être sûr que la personne est ce qu'elle prétend et a bien les compétences que je recherche, à savoir la capacité et surtout l'envie (la soif) d'apprendre, de progresser, de toujours aller plus loin, de ne jamais se reposer sur ses acquis. Le métier que j'exerce nécessite de sans cesse progresser, suivre les évolutions, faire de la veille... Etre autodidacte, c'est pour moi, une façon de vivre et de progresser, cherchant à atteindre un graal inatteignable.

Etre autodidacte, pour moi, c'est un travail du quotidien pour moi. Chaque jour je passe du temps à faire de la veille via mon agrégateur RSS Lifehacking - Mes astuces pour faire ma veille ciblée et je ne pourrais vivre sans une connexion à Internet à ce jour (Internet un formidable outil pour les autodidactes ?) Car chaque jour, je continue d'apprendre
Je ne me repose pas sur mes acquis, je cherche sans cesse à progresser...

Je parlais de l'exigence. J'ai vis à vis des autres une exigence et une discipline que je m'impose avant tout à moi-même. Par plaisir, mais aussi par envie, par nécessité, je passe des après-midi les week-ends. C'est au détriment d'autres choses, ce sont des sacrifices (voir à ce sujet mon billetPhilosophie de vie), mais heureusement le lifehacking est là pour l'optimisation de mon temps.

Je sais pertinemment la chance que j'ai de connaître (d'avoir pu déterminé) mes limites à mes capacités, d'avoir pu bien définir en quoi j'étais doué et bon (doué à force de travail, non pas par quelque chose d'inné). Je sais pare exemple que je ne suis pas quelqu'un de particulièrement intelligent. Je suis juste quelqu'un de travailleur et de rigoureux. Ryo-Oki est une personne très intelligente, plus que la normale et je sais donc ce qu'est une personne qui sort du lot, qui se démarque. Moi, j'ai juste été un bon élève durant toute ma scolarité jusqu'à l'université om j'ai atteins mes limites (et aussi découvert ma capacité d'autodidaxie pour le domaine de l'informatique, pour certaines branches de l'informatique plus exacteemnt. Je ne suis pas développeur par exemple). J'ai donc travaillé avec le soutien de mes parents qui m'ont donné le goût des études, eux n'en ayant pas fait. Et ce travail, chaque soir et chaque week-end passer à faire mes devoirs, à travailler encore et encore, sans que ce soit facile car je n'avais pas de facilité particulière ont fait que, jusqu'à l'université, j'ai été dans les premiers de la classe. Et ce parce que j'étais studieux, non pas parce que j'étais intelligent.

Ce travail, cet apprentissage continue et sont des qualités pour moi. Et je pense savoir reconnaître cette qualité chez les autres. Donc pas de bol si vous tombez sur moi en entretien en vous disant autodidacte, vous devrez faire face à mon exigence. Mais une fois le cap de l'entretien passé, si les capacités sont belles et bien là, quel plaisir j'ai alors de travailler avec vous. Je conclurai ce billet en le dédiant à Obi-wan et StanSmith qui se reconnaîtront : vous êtes de vrais autodidactes et c'est un plaisir que de travailler avec vous

Rq : le terme vrai n'a aucun jugement de valeur, bien entendu, vu que je me juge encore plus sévèrement que les autres.