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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Les forums d'Ubuntu-fr

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Comment trouver une réponse ?

Combien de questions sont posées alors que la réponse figure déjà dans la documentation ? Le premier principe qu'on a un problème est de chercher. Il y a 4 façons très simple de chercher la solution avant de poster son message.
- Chercher dans la documentation : la documentation que l'on trouve ici est assez bien faîte, organisée et même si elle donne des recettes toute faite sans expliquer dans le moindre détail le pourquoi des commandes (on apprend petit à petit).
- Lire le livre 'Simple comme Ubuntu' : ce livre est le complément idéal de la documentation. On peut même acheter ce livre. Un grand travail a été fait de la part de l'auteur et des contributeurs, ne pas le lire serait dédaigner, mépriser le travail de toutes ces personnes.
- Faire une recherche dans Google. Certaines questions ont déjà été posées 1000 fois et la réponse se trouve facilement via Google.
- Faire une recherche sur le forum : le forum dispose d'un moteur de recherche qui lui est propre, on peut alors effectuer une recherche. (avec le risque d'avoir milles fois les mêmes questions... et de retomber sur des réponses déjà données par Google).

Poster un message

Une fois que l'on est sûr que le problème n'a pas trouvé de réponses avec l'une des 4 façons évoquées dans la section ci-dessus, on peut alors poser sa question. Il faut tout d'abord choisir la section la plus adéquate. Une question qui n'est pas posée au bon endroit aura moins de chance d'avoir une réponse. Une fois que l'on a choisit la section, il faut écrire un message intelligible, compréhensible, en bon français. Pas de langage SMS, on n'est pas sur un skyblog.

De même qu'il est légitime de demander à ce que la réponse ne soit pas technique et trop geek, il faut tout de même donner un minimum d'informations. Or, souvent, c'est "ça marche pas"...

Exemple de discussion sur les forums d'Ubuntu

dans le commentaire d'Aldoo sur Linuxfr.org

Les forums Ubuntu, c'est typiquement :
- A : À l'aide, j'ai un problème : je n'arrive pas à faire X.
- A : up !
- A : up !
- B : tu as essayé de faire Y ?
- C : me too, X' ne marche pas !
- D : moi j'ai fait Z (NDLR : qui n'a rien à voir), et X" marche
- E : me too !
- F : me too !
- A : ça ne marche pas !
Et souvent :
- A : Ah ça y est, j'ai trouvé comment faire.
Et optionnellement, 6 mois après
- G : j'ai le même problème, A, comment tu as fait pour le résoudre ?
En général, ça en reste là.

Les points faibles de ce forum

En plus de de ce genre de discussion, on a également le droit a différents phénomène de plus en plus présent.

- Des menaces : "si je n'ai pas de réponses, je retourne sous Windows". Le support dans le forum n'est pas un dû, c'est du bénévolat. Si on n'a pas la réponse, on ne va pas l'inventer. Avant de faire des menaces car le problème que l'on a est urgent, a-t-on effectué les recherches qui vont bien, lue la documentation ?

- Des trolls réguliers, plus ou moins réussis. Les personnes qui découvrent le libre découvrent aussi le troll et ce mettent à critiquer voir rejeter à tout va tout ce qui est logiciel propriétaire, et tout ce qui est produit Microsoft. On a souvent des messages récurrent cherchant à comparer Windows VISTA à Ubuntu ou vantant les mérites d'un système ou de l'autre. C'est de la perte de temps que d'argumenter face à des personnes bornées qui veulent avoir raison.

- Libriste extrémiste : on a aussi des personnes qui veulent à tout prix convertir tous leurs amis, leur famille... "Quelques arguments à envoyer par mail pour les convaincre de passer au libre". Ils se savent dans la lumière et veulent à tout prix éclairer les personnes qui sont dans l'obscurité. Vouloir informer les gens de l'existence d'alternatives, de logiciels libres et gratuits à la place de logiciels propriétaires crackés, d'accord. Mais forcer les gens à passer à Ubuntu parce que c'est cool...

Comme a dit une personne dans son message "c'est peut être lié à la jeunesse de la communauté". Et c'est aussi synonyme qu'il y a de plus en plus de personnes qui passe au libre, ce qui quelque part est bon signe.

Comment aider ?

Malgré tout, si on s'en tient aux forums, c'est quand même avec ceux d'Ubuntu qu'on a le plus de chance de trouver une réponse, question de masse critique. Mais question de masse critique aussi, j'attends le moment où on conseillera des commandes du genre "fait un sudo rm -raf /*". "C'est radical, ça marche etc." Il est donc important de comprendre un minimum ce que l'on fait. Et d'expliquer pourquoi il faut lire la documentation un minimum. L'informatique est complexe, on ne peut pas tout savoir mais il faut quand même en savoir et comprendre un minimum.

Pour les personnes qui aident, il faut savoir être pédagogue et retenir que les personnes que l'on aide ne connaissent peut être rien en informatique et ne veulent pas en savoir plus. Elles veulent juste que ça marche. Et pourtant, en les aidant, il faut expliquer comment ça marche dans le monde Linux. Il faut expliquer un minimum en renvoyant vers la documentation quand elle est bien faîte et complète, en expliquant pourquoi on fait ça. Non pas en balançant un lien ou un "RTFM : lis le manuel...". Mais en expliquant que la documentation centralise une bonne partie des réponses et qu'il faut apprendre un minimum : on se sent ensuite moins perdu, plus confiant, plus intelligent. On comprend ce que l'on fait. En agissant ainsi, quelque soit le système, on évite la majorité des problèmes actuels que sont le phishing et autres arnaques...

Alors pourquoi aider ?

Il y a en a qui contribue à Wikipedia, moi j'aide sur les forums d'Ubuntu-fr. J'essaie de passer du temps sur mon temps libre pour répondre aux messages sans réponses. Je pose des questions pour demander plus d'éclaircissement, pour que la personne cherchant de l'aide comprenne comment elle pourra en avoir : en donnant le maximum d'informations sur son problème. J'aide car parmi toutes les personnes qui cherchent à avoir des réponses, quelques-unes deviendront des libristes convaincus et réfléchis, aideront à leurs tours et contribueront ainsi à la diffusion du logiciel libre (et pourquoi pas, des adhérents de l'April). Enfin, j'aimerai conclure sur la gratuite de Linux : j'entends souvent parler de la gratuité de Linux. Non, ce n'est pas gratuit. D'une certaine façon, ça l'est vu qu'on ne dépense pas d'argent. Mais même s'il est difficile de chiffrer tout l'investissement qu'il y a autour, il y a l'investissement des personnes qui apprennent ce système, celui des personnes qui écrivent de la documentation, qui postent des réponses dans les forums...

Si vous m'avez lu jusque là, merci de diffuser le message que j'essaie de faire passer dans cet article à la communauté des Ubunteros.

Lyon - Expériences Numériques samedi 30 janvier 2016 de 10h à 19h

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le samedi 30 janvier 2016 de 10h à 19h, à Lyon, ce sont les Expériences Numériques. Tout un programme avec pas mal de conférences et ateliers dont un Café vie privée se dérouleront tout au long de la journée. Détail du programme sur http://epn.salledesrancy.com/experiences-numeriques/

Dans ce cadre j'interviendrais pour initier le cycle de conférence de l'après-midi à 13h30 avec une conférence introductive d'une heure EST-IL POSSIBLE D'AVOIR UNE VIE PRIVÉE SUR INTERNET, Comment est-on espionné et suivi à la trace ?

Lyon Expériences Numériques # 16 from Genma Kun

Support disponible au téléchargement (+ sources Latex/Beamer) sur Github https://github.com/genma/lyon_Experiences_Numeriques

Martin Persil, la cantine vegan à roulettes !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Parce que la gastronomie vegan mérite d'être découverte et connue ; parce que de plus en plus de gens souhaitent manger végétarien ou vegan ; parce qu'elle permet à tout le monde, omnivores comme vegans, de s'asseoir à la même table pour partager un repas. Parce qu'elle crée du lien.

Dans ce billet, je voudrais vous inviter à aller jeter un coup d'oeil au projet de caravane de Martin Persil, gastronomie vegan en événementiel dans le Sud-Ouest et au-delà ! Toutes les informations sont sur le projet Kickstarter Martin Persil, la cantine vegan à roulettes !, c'est assez complet et je ne vais pas faire de copier-coller. Le plus simple reste de lire la page du projet

Ce projet est à une échelle locale (le sud-ouest et plus particulièrement Toulouse) et ne vous concerne peut être pas (c'est trop loin de chez vous). Mais vous pouvez aider.

Pourquoi soutenir ? Parce que vous avez des sensibilités/affinités avec le monde Vegan ou vous êtes vous mêmes Vegan. C'est l'occasion de mettre ça en avant via une initiative intéressante et sympa. Soutenir ce projet, c'est soutenir l'initiative de quelqu'un qui fera fonctionner l'économie locale, qui crée son propre emploi et qui essaie d'en vivre. Est-ce nécessaire de développer plus le fait sur quoi ce type d'initiative est importante ?

Comment soutenir ? On peut donner un peu d'argent, mais on peut également en parler et faire la promotion de ce projet. Convaincre du temps, faire la promotion du projet, en parler, sensibiliser des donneurs potentiels, tout cela prend du temps et demande des ressources. Chaque don est important et chaque personne à laquelle on aura parlé de ce projet et qui aura donnée, ce sera un pas de plus vers la réussite de ce projet.

Une fois le projet lancé et mis en place, n'oubliez pas de solliciter Martin Persil pour venir vous faire des plats lors de vos événements (conférences, ateliers ou autres).

Lutte anti-phishing par urldefense.proofpoint

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

J'ai eu à échanger quelques mails avec un journaliste. Dans l'un de mes mails, j'avais fourni quelques URL / adresses de sites internet. Cette personne a répondu à mon mail en citant mon message. Et j'ai alors remarquée que toutes ces URL étaient préfixées par https://urldefense.proofpoint.com/ ce qui donnerait dans le cas de l'adresse de ce blog une adresse de la forme

https://urldefense.proofpoint.com/v2/url?u=http-3A__genma.free.fr

Le site de proofpoint.com en dit un peu plus sur son système de lutte contre le hameçonnage/phishing. La preuve en image :

En quoi est-ce gênant ?

Cela signifie plusieurs choses.
- Les mails du journaliste sont scannés de façon automatique (bien que ce soit de la correspondance privée, mais bon gmail le fait bien) et chaque adresse de site Internet est donc analysée ;
- Le mail est modifié (vu que l'adresse est changé) et on ne peut donc plus garantir l'intégrité de ce dernier ;
- Les liens sont analysés par une société / prestataire qui n'a rien à voir avec l'entreprise au sein de laquelle travaille le journaliste ;
- Si on clique sur le lien modifié, le site qui est derrière le service de vérification du lien sait que l'on va voir le contenu du lien en question (vu qu'on passe par lui avant d'être redirigé vers le site)...

Les personnes sensibles aux problématiques de la vie privée, comme moi - si vous lisez ce blog, il y a de fortes chances que ce soit le cas - apprécieront.

Diaspora et ses principales spécificités

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Twitter, Facebook et autres

Dès lors que j'ai un compte sur un réseau social comme Twitter, Facebook ou autre, je peux publier des messages. Quiconque veut me suivre peut se connecter à mon compte et voir mes messages. Je ne suis pas obligé de suivre cette personne en retour. Ainsi je peux donc suivre les comptes qui m'intéresse. Et les gens que j'intéresse me suivent. Ce fonctionnement est assez simple et compréhensible par tout utilisateur de ces réseaux.

Dans le cas de Diaspora, c'est un peu différent... C'est ce que ce billet va vous expliquer.

Diaspora

Rappel : Framasphère repose sur le logiciel Diaspora et est donc un pod du réseau Diaspora

Comme indiquer dans la documentation https://wiki.diasporafoundation.org/Federation_protocol_overview#Diaspora_Public_Key, Diaspora repose sur un système de clef de chiffrement.

Je cite une dépêche Diaspora sur Linuxfr.org Une des choses importante à comprendre, c'est que diaspora propose des échanges asymétriques. Dans le cas d'un échange symétrique, il faut que les deux participants (appelons les Alice et Bob) acceptent d'échanger pour pouvoir voir les posts de l'autre. Dans le cas de diaspora, même si Bob n'accepte pas Alice, il peut voir les posts d'Alice, si elle le souhaite. Concrètement, supposons que Bob soit la star de l'information sur Linux. Tout le monde le suit. Alice suit Bob, qu'elle a classé dans les aspects info et Linux, mais elle ne poste que des images de kitten, avec quelques informations sur Linux. Bob, qui n'aime pas les kittens, ne veut pas suivre les messages d'Alice, pour ne pas pourrir son flux. Par contre, il suit le tag Linux. Lorsqu'Alice décide de partager une information à propos de Linux avec son aspect Linux, Bob aura accès au message via le tag, même s'il n'est pas public.

Quelles conséquences ?

Dès lors que j'ai un compte Diaspora, je dois partager ma clef avec d'autres pour que ces personnes aient accès mes messages. Là où sur les autres réseaux sociaux je m'abonne à d'autres personnes pour les suivre et celle que j'intéresse s'abonne à moi, sur Diaspora, on doit définir les utilisateurs vers lesquels on partage du contenu en les ajoutant dans un cercle (public, amis, privés), cette notion de cercle étant ensuite utilisé lorsque l'on rédige un message (on choisit dans quel cercle on diffuse ce message).

Pour qu'un message que je publie de façon publique arrive sur le fil/stream/mur des personnes que je peux intéresser, il aura donc fallu que pour chaque compte de ces personnes, je les ajoute dans un cercle (en coulisse, il y a un échange de clefs, cf la documentation). Ou que cette personne suive/s'abonne à un tag que je vais utiliser dans mon message (ce qui aura pour conséquence, si le post est dans le cercle public, qu'il soit visible de toutes personnes suivant ce tag).

Ce mode de fonctionnement permet de la sécurité et de la vie privée (vu que les échanges de messages entre pod sont chiffrés), mais comme à chaque fois qu'on souhaite plus de sécurité/vie privée, il y a donc une contrainte assez forte (celle d'ajouter les comptes) qui peut s'avérer un frein réel à l'adoption de ce réseau (surtout si on est dans la course au nombre d'abonné, vu que là il faut aller les chercher un par un...).

Pourquoi Diaspora m'affiche plusieurs fois les mêmes messages

Dans le cas de Twitter par exemple, quand quelqu'un retwitt un twitt, il est filtré. Diaspora affiche tous les messages ainsi que les repartage de message que l'on aura déjà pu lire, sans les filtrer. On a donc dans son flux X fois le même message, la même image etc. Si vous avez bien compris le principe de Diaspora et d'échange de clefs, mettre en place un filtre de message déjà lu sera très difficile car on est face à plusieurs canaux différents et non communs...

Diaspora et la sécurité

Diaspora est par nature décentralisé avec un ensemble de serveurs (pods) qui interagissent entre eux. Donc, pour plus de sécurité, on choisira de s'inscrire sur un pod dont on connait l'administrateur et dans lequel on a confiance. Ou alors on lancera son propre pod. Ainsi, on aura la contrôle sur son compte, l'accès à ses données...

Si un pod est saisi, les autres pods sont en relative sécurité et on dilue donc le contrôle qu'un attaquant peut avoir sur ce réseau / les serveurs vu qu'ils sont décentralisés...

Par contre dès lors que les données (messages textes ou autres) sont diffusées à quelqu'un, on perd d'une certaine façon le contrôle dessus (rien n'empêche la personne de faire un copier-coller ou une capture d'écran) et le fait d'utiliser Diaspora ne changera rien de ce point de vue là....

Quelques liens

A lire
- Framablog - Et si on faisait le point sur le réseau social libre Diaspora*
- dépêche Diaspora sur Linuxfr.org
- diaspora* sort en version 0.5.0.0