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Le Blog de Genma

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Lifehacking et vacances

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis quelques jours je suis en vacances et je me suis remis au lifehacking de façon plus intensive. Pour tout ce qui concerne le lifehacking et différentes méthodologies que j'ai étudié et que j'applique encore, je vous renvoie vers les différents billets taggués Lifehacking et la catégorie correspondante.

Mon fichier de suivi

Actuellement, j'ai un fichier de suivi qui consiste en un fichier OpenOffice Calc, disponible sur mon instance Owncloud pour la synchronisation entre différentes machines. Ce fichier comporte différents onglets.

L'onglet Todoliste

L'onglet Todoliste comporte une liste de tâche à faire, classée par catégorie, avec différentes colonnes comme le thème, le sous-thème, le détail, une date butoire (s'il y a lieu), une durée estimée, l'état (A faire, en cours, terminé...). C'est une todo-liste classique, s'approchant du kanban.

J'ai dans cette liste une série de choses à faire pour mes différents projets personnels. Le matin, je regarde un peu cette liste, je me mets à une tâche, puis passe à la suivante etc.

L'onglet Suivi des journées

J'ai un onglet Suivi des journées dans lequel les colonnes représentent les journées, et chaque ligne un quart d'heure de la journée, entre 8h et 18h. Voir la capture d'écran ci-dessous :

Je répète la colonne des heures semaine après semaine. Quand une tâche est terminée, je remplis la durée qu'elle a prise en fusionnant si besoin des lignes (au sein de la même colonne). Attention : ce fichier n'est pas un agenda. Ce fichier est un fichier de suivi des mes journées et des tâches accomplies. J'ai un agenda dans lequel j'ai planifié les tâches répétitives (sorties des poubelles etc.) (Ce n'est plus un Google Agenda depuis ma Degooglisation mais la méthode est restée la même. Les événements liés à l'agenda (qui prenne généralement un après-midi ou une journée) sont répercutés dans ce suivi : j'ai alors une demi-journée complète fusionnée ave le thème. Je ne détailles pas tout au quart d'heure.

Pourquoi le quart d'heure ?

Le quart d'heure est une bonne unité de mesure. J'applique dès que possible la méthode Getting things done. Chaque tache qui prend moins de 5 minutes (ou un peu plus) est réalisée de suite. Et ces 5 minutes se transforment parfois en quart d'heure, mais rarement plus. Les tâches plus longues prennent plusieurs quarts d'heures (une matinée par exemple) mais ce n'est pas un soucis.

La méthode Pomodoro

Ce quart d'heure me permet aussi d'appliquer la méthode Pomodoro. La méthode Pomodoro tire son nom des minuteurs de cuisine qui prennent souvent la forme d'une tomate. On remonte le minuteur sur un quart d'heure, on fait sa tâche et uniquement sa tâche. Le minuteur sonne. Soit on a finit sa tâche et on passe à la suivante, soit on recommence un cycle d'un pomodoro et on continue sa tâche. On peut définir des pauses tous les X pomodoro (pause pouvant être : regarder ses mails, aller prendre un verre d'eau, marcher un peu...).

Une tâche à la fois

Je n'ai pas de minuteur mais j'applique l'idée de cette méthodologie qui est : on ne fait qu'une tâche à la fois, on évite de se disperser. Je ne jongle pas entre les fenêtres de réseaux sociaux, mails etc. Je planifie dans ma journée, je réserve des moments pour aller sur Twitter, regarder et répondre à mes mails, regarder mon agrégateur RSS....

Une tâche à la fois permet vraiment de ne pas se disperser. Si durant sa tâche, je pense à quelque chose qu'il faudra faire, je le mets dans la todo-liste (avec la description, priorité etc...)

Et si une tâche arrive et à faire dans la foulée, perturbant le programme de la journée, il ne faut pas oublier
d'appliquer les conseils de Makoto pour la todo-liste. Ca s'applique parfaitement à mon fichier de suivi : on indique cette tâche non prévue et le temps passé, comme n'importe quel tâche.

Agrégateur RSS et Wallabag

J'évoquais l'agrégateur RSS (FreshRSS pour ne pas le citer). Il est couplé à Wallabag. Quand je suis dans le moment où je dépile l'agrégateur RSS, soit je lis des billets dans l'instant (principe du GTD, Getting things done), soit je pense qu'il faut que je consacre plus de temps à la lecture, et je mets donc le lien dans Wallabag (un équivalent libre de pocket, que l'on trouve chez Framasoft sous l'appellation Framabag. Je définis des moments où je vide mon Wallabag (qui est un agrégateur de billets à lire, qui ne conserve que le texte et les images, permet d'exporter en pdf ou epub pour lire sur la liseuse...).

Là encore, le moment de dépilage/consultation des RSS ou de Wallabag sont des tâches, qui prennent un ou plusieurs quart d'heures, selon l'envie, le temps disponible etc.

Et le rapport avec le fait que je sois en vacances ?

Je suis donc en vacances. Je n'ai pas de transport. J'ai des journées complètes pour moi. Je me lève donc à la même heure que d'habitude (facile car ma compagne n'a pas de vacances cet été, nouvel emploi, et se lève et me réveille). Je commence ma journée tranquillement. Je suis devant un ordinateur de 9h à 12h, j'avance mes projets personnels en appliquant les méthodologies évoquées ci-dessus. Entre 12h et 14h, c'est pause, repas avec série ou jeux vidéos. Les après-midi, ça dépend. Je ne vais pas raconter toute ma vie quand même ;-)

Je me cale des moments où je vais me balader un peu (marche ou vélo), il y a les tâches ménagères (lessives etc.) Mais tout ça trouve ça place à côté des activités personnelles.

Je trace mes journées dans mon fichier (si je n'ai pas d'ordinateur allumé, je me note ça sur un papier ou sur un fichier dans mon téléphone, et je complète le fichier plus tard).

Je ne vois pas les journées passées, je ne m'ennuie plus mais surtout la phase de déprime dans laquelle je sombrais est en pause. Je ne pense plus à mon boulot, à la suite etc. Je ne vois pas les journées passées, mais je n'ai pas l'impression d'avoir perdu du temps. Au contraire. Je regarde mon fichier de suivi et je vois tout ce que j'ai pu faire.

Enfin, la procrastination est parfaitement autorisée dans ma méthodologie. Je peux prendre un ou plusieurs quart d'heures à ne RIEN faire. Ou faire une sieste. Je trace juste dans mon fichier que je n'ai rien fait. C'est un choix. Et c'est bien parfois de ne rien faire. :) Ce sont les vacances.

Pour finir, oui j'ai un besoin de contrôle et de “maîtrise” de ma vie, oui ça peut paraître bizarre de tout vouloir tracer contrôler etc. Mais je suis comme ça. Les semaines, mois, années passent. Il y a des tas de choses que j'ai envie de faire et que je ne fais pas. Je regarde ça différemment : il y a toutes ces choses que j'ai pu faire et faîtes, vu que je me suis organisé :)

Ma liseuse Bookeen et les mangas

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce n'est pas la première fois que je parle de ma liseuse Bookeen. Je vous renvoie vers Ma liseuse Bookeen après quelques semaines et Ma liseuse Bookeen après quelques mois pour en savoir plus.

Dans ce billet je voudrais parler du fait que sur ma liseuse Booken je lis des scans de manga. J'ai un certain nombre de séries en volume papiers pour la collection. Je souhaitais les relire et comme c'est plus simple à transporter et n'abime pas mes volumes dans le sac, j'ai récupéré le format électronique comme copie de sauvegarde. (Pas des scan trad d'œuvres non licenciées en France mais des vieux manga des années 80, début des années 90 comme Ranma 1/2 par exemple... Ce sera le sujet d'un prochain billet).

Est-ce que ca marche bien ? Oui. Chaque image est au format JPG ou png en noir et blanc. Les trames, les dessins, les images contrastées et les nuances de gris (tout ce qui fait le style graphique d'un manga, voir la première partie de ma conférence Rattrapage Geek - Dites Eric & Genma , c'est quoi un manga ? à ce sujet.

Le petit plus de la liseuse Bookeen ? De chaque côté on a un bouton qui permet de changer de tourner les pages (d'avancer et reculer dans le livre ou de faire défiler les images) (On peut également le faire en cliquant sur l'écran qui est tactile dans la zone sur le bord de l'écran).

Dans le paramétrage, il est possible d'inverser le sens des boutons pour tourner les pages. Et ça c'est une fonctionnalité plus qu'appréciable. En effet, quand on lit un manga de droite à gauche et de haut en bas, dans le sens de lecture japonais, c'est beaucoup plus intuitif de cliquer sur le bouton de gauche comme si on tournait la page pour passer à la page suivante. Une petite fonctionnalité qui n'était peut-être pas dédiée à cet usage au départ...

Il est aussi possible d'inverser le sens de l'écran (de bas en haut). Ainsi on aura la reliure (j'ai une pochette de protection avec rabat sur ma liseuse) sur la droite, comme avec un vrai manga. Dans ce cas, on n'inversera pas les boutons (la fonctionnalité était prévue pour ce cas d'usage mais comme je lis un manga, le bouton à gauche doit rester celui qui permet le défilement vers la suite, si vous avez tout suivi et compris).

Quelque soit la façon de faire (on conserve la reliure à gauche et on inverse les boutons ou on inverse l'écran), la liseuse permet de lire les mangas. Il faudra que je me penche sur l'offre légale au format électronique d'œuvres récentes, si vous avez des bonnes adresses pour ça et des conseils de lectures, je suis preneur.

Who Am I - No System is Safe

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Résumé du film

Benjamin est un moins que rien. Ceci change lorsqu'il rencontre le charismatique Max. Tout les oppose, mais ils partagent un centre d'intérêt : le hacking. Avec les amis de Max : Stephan, un impulsif, et Paul, paranoïde, ils forment un groupe hacker subversif nommé CLAY (Clowns Laughing @ You). CLAY est provoquant avec des hacks hilarants et représente l'évolution de toute une génération.

Pour la première fois de sa vie, Benjamin a enfin un sentiment d'appartenance, et devient même attirant aux yeux de Marie. Ce qui fut drôle tourne au drame lorsque Benjamin et CLAY sont les sujets d'investigations du Service Secret Allemand et Europol. Avec Hanne Lindberg, l'investigatrice principale d'Europol sur leurs traces, Benjamin commence à réaliser qu'il n'est plus un exclu, mais le hacker le plus recherché au monde.

La critique du Genma

J'ai découvert via Amaelle Guiton (journaliste auteur d'un livre sur les Hackers, entre autre) qui disait sur ton compte Twitter Amaelle Guiton @amaelle_g Just finished watching "Who Am I - No System is Safe https://en.wikipedia.org/wiki/Who_Am_I_(2014_film) … in full and yes, @BiellaColeman is right : best hacker movie :)

Ce à quoi Gabriella Coleman (journaliste américaine spécialiste du mouvement Anonymous) @BiellaColeman @amaelle_g yep, it is... brilliant stuff.

Hacker à capuches, Darknet. Et pourtant en 5 minutes j'ai accroché au film et je n'ai pas décroché jusqu'à la fin.

Oubliez Mr Robot.

Ce film a été fait avant cette série d'ailleurs (la série est de 2015, le film de 2014). La comparaison est inévitable, car on retrouve beaucoup d'éléments communs. Beaucoup (sans spoiler, voyez le film. On peut même se poser la question de l'influence de ce film sur Mr.Robot). Social Enginering, Phishing, Faille Zéro Day, Botnet, Darknet, un équivalent des Anonymous... Le hacking informatique est présent sous différentes formes, comme dans la série. On retrouvera également la présence et la dépendance à la drogue tout comme dans Mr Robot... On a du hacking pour troller, pour changer la société, pour la renommée et prouver qu'on est le meilleur...

Si vous aimez Mr Robot, vous ne pouvez que tomber sous le charme de Who Am I.

A l'écran, pour les scènes de hacking sur ordinateur, on retrouve des lignes de commande à base de nmap, et d'appel de script de type wificrack.sh, des lignes de codes qui défilent.

Des vidéos type Anonymous avec des effets réalités augmentés pour illustrer les interactions en ligne dans le cyberspace (une bonne idée : chaque personne a un masque).

On a une musique techno pour l'ambiance...

On pourrait croire que tout ça contribue et renforce l'usage des clichés pour faire de ce film une parodie. Mais on est loin d'un Blackhat (Hacker en français) avec Chris Hemsworth (Thor chez Marvel - Avengers), on est beaucoup plus proche de Hackers le film de 1995 dans son approche du Hacker. Les scènes de hacking sont romancées, scénarisés, et pourtant plausible et réaliste en même temps et viennent appuyer une histoire prenante et intéressante de type thriller.

Et le hacking n'est pas qu'informatique. Il y a du social enginering réaliste, du hack physique....

Le personnage principal, Benjamin le héros, a eu son premier ordinateur a 14 ans, a tout appris tout seul, vit sa vie partagée entre meat-space (monde de viande, opposé du cyberspace dans la culture hacker) et vie en ligne sur les forums de hacking et IRC... Il n'est pas très à l'aise dans les conventions sociales (pour discuter avec les filles par exemple) ; le groupe qui le prend sous son aile est plus âgé et les personnages sont plus sûres d'eux. On a la figure de l'enquêtrice qui cherche à tout pris à coincer ce groupe de hacker...

Dans les petits plus de ce film, il y a, entre autre, ce clin d'oeil à la culture geek/Internet, une sorte de nyancat mais avec une tête de hibou qui tourne en boucle (sur fond de musique très nyancatesque).

En conclusion, vu en VOSTFR, la VO est en Allemand car c'est un film germanique, ce qui explique peut être la qualité et non la volonté de sensationnalisme, je ne peux que recommander ce film à toute personne aimant la culture hacker et souhaitant en voir une bonne représentation à l'écran.

Réflexions autour de la parentalité et du choix de non-parentalité

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'écoute de podcast comme ABCD le podcast où des parents geeks partagent leurs expériences de transmission de culture geek à leur descendance, m'a amené à des réflexions autour de la parentalité et du choix de non-parentalité que je souhaiterai partager dans ce billet.

Tout d'abord, le choix d'avoir un enfant (Je mets de côté les problématique de grossesse non désirée, de difficulté de conception quand on souhaite avoir un enfant, cela sort un peu du sujet de ce billet qui parle de parentalité et de non-parentalité, soit le fait d'avoir des enfants ou au contraire de ne pas avoir et surtout ne pas vouloir d'enfants) ou non est pour moi un choix personnel. Ce choix peut être fait en couple (Par couple j'entends deux personnes, quelque soit leur sexe/genre respectif) - sachant que l'on n'a pas le droit d'imposer à son-sa compagne un enfant si il-elle n'en veut pas, et inversement. C'est une décision commune - ou une décision personnelle quand on vit seule (En simplifiant).

Ce sur quoi je souhaite insister et le fait que ce soit un choix personnel. Et pourtant...

Si l'on fait le choix de la non-parentalité, donc de ne pas avoir d'enfants (on ne parle pas ici de ne pas pouvoir en avoir, mais bel et bien d'un choix), on est alors confronté à toutes les problématiques des pressions de la famille et de la société (amis, collègues, entourage plus ou moins proche). On a à subir régulièrement des remarques, des réflexions voir des reproches sur l'égoïsme dont on fait preuve. Il y a également les réflexions de celles et ceux qui sont parents qui diront "tu verras c'est trop génial". De plus quand on a la chance d'être un homme, on n'a pas subir les "tant qu'il est encore temps, l'horloge biologique tourne". Etre une femme et faire le choix de la non-parentalité, c'est donc quelque chose qui est loin d'être facile. Toutes ces réflexions montrent bien la pression de la Société sur les personnes qui ont décidées de faire un choix différent de la norme. Un choix personnel devrait-il être valider par les autres ?

Dans le cas de la parentalité, le fait de devenir parent amène des soucis. Je ne parle pas de ceux qu'amène le fait d'être parent (on s'inquiète pour l'enfant, pour sa santé, son bien-être etc.) mais tous ces soucis autres liés à la famille. Tous les membres de la famille plus âgées et déjà parents ont des conseils à donner sur l'éducation, la façon de faire... Donner des conseils, faire une transmission de savoir, pourquoi pas. Mais être constamment dans la critique, avec des phrases du type "attention à sa tête", "ce n'est pas comme ça qu'on fait..."... Les grands-parents doivent comprendre qu'ils ne sont "que" des grands-parents. Oui ce sont des parents, mais pas vis à vis de cet enfant ; ils n'ont pas à se substituer au rôle de parents. Certains néo-parents ont à supporter des critiques sur la façon d'éduquer leurs enfants... Et si elles sont faîtes devant l'enfant en âge de comprendre, ses parents peuvent perdre à la longue toute crédibilité vis à vis de l'enfant... Cela peut aller jusqu'à une omniprésence de chaque instant, une surveillance constante de chacun des actes, un jugement constant du parent pour lui dire si ce qu'il fait est bien ou pas dans sa façon de faire avec son enfant. Et cela mène bien des nouveaux parents à des conflits avec leurs propres parents (les grands-parents si vous avez suivi). Ce que ces grands-parents doivent comprendre, c'est que l'éducation évolue, la société évolue ; les temps ont changés. On a beau dire "pas de télévision, pas de smartphone, pas de console de jeu", comment refuser à un enfant l'accès à ces objets alors qu'il nous voit les manipuler (de nos jours un enfant sait manipuler une tablette avant de savoir parler). Là encore, ce sont aux parents de décider la façon dont ils veulent élever et éduquer leurs enfants... L'éducation que l'on donne à son enfant, c'est quelque chose de personnel. Et pourtant, là encore, c'est loin d'être le cas.

J'arrive à la conclusion de ce billet car j'ai à peu près fait bilan de l'état des lieux des mes propres réflexions actuelles. Comme tout mes billets intitulés Réflexions autour/sur, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, dans un camp comme dans l'autre (le terme de camp montre bien la notion de choix, avec des partisans de l'un ou de l'autre). Mais je ne voulais pas en faire des pages et des pages. Toutefois si vous souhaitez partager quelques unes de vos idées ou réflexions personnelles, les commentaires sont ouverts.

La centralisation des RSS avec Feedburner

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

FeedBurner c'est quoi ?

Pour faire simple FeedBurner est un service gratuit de gestion d'abonnement à un flux RSS offert par Google.

Pour l'utilisateur, cela revient à un simple fils RSS ou Atom standard, qu'il peut ajouter dans son agrégateur (au sujet des RSS, je vous renvois aux billets d'Alterlirbiste : Comment s'informe-t-on sur ce qui nous plaît ? et Comment suivre tous les sites qui nous plaisent ?)

Pour les personnes qui utilisent ce service pour leur site web, FeedBurner propose des statistiques sur le nombre d'abonnés, la consultation des articles (avec le nombre de clics, les dates et heures de clics qui mènent à la consultation des billets ou articles...). Il est même possible de monétiser son flux en y ajoutant de la publicité.

C'est quoi le problème ?

Il y en a plusieurs. Le premier, c'est que Feedburner, c'est Google. Donc tout ce que je racontais dans mon billet Se passer de Google ? où je parlais du fait que je faisais une bonne partie de ma veille via les fils RSS (ne tapant pas le nom des sites dans Google) tombe à l'eau. En effet, un fil RSS s'il contient l'article en entier (comme celui de ce blog par exemple) permet de pas avoir à aller sur le site, évitant ainsi les boutons des réseaux sociaux, les Google Fonts, Analytics etc. et tout autre trackers que je bloque par défaut. J'évite donc "Google" (Analytics, Fonts etc.) et Google sait quand même que je consulte le site vu que le fil RSS est fourni par Google (dans le cas où bien sûr j'utilise soit un agrégateur en tant que logiciel client lourd sur un PC connecté à Internet, soit en version web sur une machine auto-hébergée très clairement associée à mon identité numérique).

L'autre soucis c'est la centralisation. Tout bon CMS digne de ce nom (comme Spip par exemple) propose un système de fil RSS ou Atom déjà intégré. Pourquoi alors avoir recours à un sytème externalisé mais surtout central, un enième silot qui concentre Internet ?

Les seules solutions que je vois actuellement sont :
- de ne pas s'abonner au fil RSS s'il est chez FeedBurner (un peu extrême) ;
- utiliser un client lourd Genre Liferea ou RSSOwl que l'on va faire passer par Tor (via la commande Torrify ou le configurant pour utiliser un proxy Tor sur 9051...)
- créer une sorte de proxy sur le web par lequels les personnes passeront pour aller chercher les mises à jours des fils RSS sur Feedburner, pour noyer tout ça dans la masse (une idée pour Framasoft et la Degooglisation ?).
- créer un compte feedly sous pseudonyme pour y mettre tes abonnements et faire une consultation du service via le torbrowser (mais avec Feedly on recentralise de nouveau Internet, donc ce n'est pas une bonne solution)
Je dois continuer d'étudier tout ça. A suivre...