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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Les podcasts que j'écoute

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il y a quelques années, sur ce blog, je faisais régulièrement des critiques des podcasts que j'écoutais, des interviews des podcasteurs. Les thématiques du blog ont changées avec les années, mais je n'en reste pas moins un poditeur fidèle et quotidien de mes podcasts favoris. Dans ce billet, voici la liste de ceux que j'écoute encore avec pour chacun, un lien vers leur site et une présentation et critique rapide.

PS : j'écoute car je ne parle que de podcast audio. Pas vidéo comme la Grotte du Barbu de l'ami Babozor par exemple.

Agence tous geek Remplaçant du feu Quadratour. Toujours aussi bon. Même si DocteurNon me manque. Mention très bien pour la rubrique littéraire spéciale science-fiction d'Herbi, les thématiques spéciales astronomies, voyage dans l'espace,

Captain Web depuis la saison 1, depuis le début. Et je continue encore... Je ne compte pas la centaine d'heures de dossier de LordTonPere, de Wazzuff ou pire de chansons de Manox que j'ai pu avoir dans les oreilles. Les fans comprendront. Pour les autres, si vous aimiez la radio libre FM des années 80/90, les discussions avec une bande de copains, les propos qui ne volent pas haut, l'humour gras qui tâche, ce podcast est fait pour vous. A quand le retour d'Antistress ou de Yeti ?

Le rendez-vous tech J'en suis et j'en reste un fidèle auditeur depuis 2009. Patrick Beja vit de passion grâce au Patreon et ses Patreotes, une bonne chose pour lui. Toujours à nous vulgariser la tech, sans parti pris, Patrick fait du très bon travail. Qui le sera encore plus bon le jour où il se dégooglisera... Car trop souvent encore, en bon geek tech, il fait la promotion indirecte, d'Apple, de Windows 10, de Google et d'Android... Mais il est vrai que l'on reste sur un podcasts Tech, pas vie privée ou Linux, même si il fait de très bon hors séries (et je ne dis pas ça parce que j'y étais en invité).

Le comptoir Sécu Des émissions thématiques très bonnes, un passage en revue des actualités autour de la sécurité, ce podcast est ma veille régulière dans ce domaine. J'aime beaucoup ce qu'ils font, et ce depuis le début et je prends régulièrement le temps de critiquer et laisser un commentaire sur le billet de publication du nouvel épisode.

80's le podcast Les 80's, c'est toute mon enfance et ce podcast ce sont mes madeleines de Proust régulières. Film, dessin animé, publicités, musiques... A chaque épisode une nouvelle thématique depuis 3 ans et je les suis depuis le premier numéro. Mon rêve ? Participer à une de leurs émissions, j'aurais tant de choses à dire et raconter...

La Caz Retro 5ème saison pour toujours parler des jeux et de retrogaming PC et consoles (pas d'Atari ou Amiga, snif). A cause d'eux, j'ai repassé des heures et des heures à rejouer une énième fois à Baldur's Gate, j'ai découvert des jeux sur lesquels je passe des heures comme Tetris Battle Gaiden, Puzzle Fighter 2 ou encore Docteur Mario... Je les maudis et bénis pour ça.

La Fucking Kermesse Le billet que j'ai écrit sur La Fucking Kermesse étant encore en ligne, je vous renvoie vers lui

Whoniverse du site du même nom. Quand la nouvelle saison de Doctor Who est diffusée, on a une analyse et critique de l'épisode de la semaine. En période hors saison, des dossiers thématiques fort intéressant. J'aime beaucoup.

Pour une Poignée de Dés Animé par Piouf de feu Bazingast, Pour une Poignée de Dés est un podcast de liveplay de jeu de rôle (enregistrement audio de parties de jeu de rôle) dédié à l'univers contemporain fantastique de Vampire la Mascarade (World of Darkness). En vrai, je n'ai pas encore commencé à l'écouter, je ne peux donc pas le critiquer. Mais j'ai récupéré les épisodes et j'ai bien l'intention d'en reparler :-)

Enfin, je terminerai en ayant une pensée pour feu Bazingcast. Vous me manquez les gars. Sérieux, vous me manquez...

Devenir parrain Linux

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Quand je suis disponible, je participe à l'initiative du GUL Parisien Parinux le premier-samedi C'est un concept assez simple, le premier samedi de tous les mois, de 14h00 à 18h00 au Carrefour Numérique, un rendez-vous pour discuter, installer ou se faire installer une distribution GNU/Linux et des logiciels libres. ou encore aux Ubuntu-Partyjournées de promotion du libre par la découverte du système d'exploitation alternatif Ubuntu

Dans les deux cas, je suis amené à aider dans l'installation d'Ubuntu sur des ordinateurs de personnes venues pour se faire aider. Les personnes savent ce qu'elles viennent chercher : elles connaissent Ubuntu au moins de nom, le principe du logiciel libre, utilisent déjà la plupart des logiciels libres les plus populaires comme Firefox, LibreOffice ou Gimp et viennent pour avoir un double boot (quand elles souhaitent encore conserver Windows) ou un simple boot. Ce public est souvent assez âgé, la cinquantaine ou plus (souvent des retraités). Les bénévoles quand à eux, sont de tout âge, majoritairement des geeks trentenaires qui participent à ces install party depuis une dizaine d'années, quelques jeunes lycéens ou étudiants.

Je poursuivrais en citant une discussion via message de commentaire interposé sur un billet de Cyrille Borne où il conclue en disant Framasoft pourrait dire que je sème, j'ai surtout l'impression d'avoir planté, cultivé et abandonné le terrain qui est peut être un terrain vague aujourd'hui. Il faudrait remettre vraiment au centre les parrains Linux mais c'est une / ce sont une / des organisations que je ne vois jamais s'activer, jamais bougé.

Son idée qu'il manque des Parrains Linux ne cesse de tourner dans ma tête. Faire passer à du logiciel libre, c'est bien. Mais ensuite, il faut accompagner. Si on se contente d'installer une distribution sans faire le support derrière, on ne sert à rien. Il faut accompagner, éduquer, sensibiliser, aider pour les problèmes que la personne rencontrera. Car il n'y a pas que pour le système d'exploitation. Il y a les utilisations d'Internet, le mail, le Cloud, les problématiques de vie privée etc.

Les personnes qui viennent se faire installer à un système d'exploitation autre sont prêtes à apprendre. Savent qu'une alternative existe. Elles ont fait la démarche de se renseigner, en allant dans un club informatique près de chez elle ou en cherchant sur Internet... Elles assistent à des conférences comme celles que j'ai pu donner dans le cadre du festival numérique Numok dans les médiathèques de la ville de Paris. Elles sont demandeuses d'informations et de connaissances.

Je pense que le terme de Parrain Linux est trop restrictif. Il se limite à "accompagner et faire du support pour une distribution GNU/Linux". C'est déjà beaucoup de temps et d'engagement. Mais quand je vois tout ce qu'il y a enseigné et partager comme connaissances qui me semblent nécessaires en hygiène numérique (je ne parle même pas de l'autodéfense numérique, dans laquelle je mets le chiffrement, Tor etc.)...

Tout cela, je le fais sur mon temps libre, bénévolement et de bon cœur. J'ai du temps pour parler devant 50 personnes pendant deux heures ou plus un samedi après-midi et ce régulièrement, mais je n'ai pas le temps d'aider individuellement chacune de ces 50 personnes. Je peux répondre à quelques questions lors de ma conférence (que j'ai mis une dizaine d'heures à préparer la première fois et que j'améliore avec le temps), mais je n'ai pas le temps de répondre à toutes les questions qu'elles seront amenées à se poser. Car ces personnes approfondissent les sujets que je leurs aient présentées, elles se font leurs propres avis. Certaines veulent aller plus loin dans la protection de leurs vies privées, d'autres qui ne connaissaient pas le logiciel libre veulent y passer... Chaque personne est différente, chacune à un besoin d'accompagnement différent.

A défaut de mieux, le terme de Parrain Linux pourrait faire l'affaire dans un premier temps. Il faudrait trouver des personnes motivées prêtent à faire ce que j'appelle du S.A.V. lors de mes conférences : répondre à quelques mails de temps en temps, répondre dans les forums (pour que la réponse soit publique et est une utilité), enrichir, mettre à jour et corriger les documentations existantes. Tout cela est déjà fait, je le fais. Mais qu'en est-il de la visibilité de ce support ? Comment peut-on encore l'améliorer ?

Je me pose plein de questions auxquelles je n'ai pas de réponses. Pas encore ;-)

Bazar du libre, 21 et 22 novembre à Toulouse

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Message issu de https://linuxfr.org/users/fantomid/journaux/bazar-du-libre que je relaie

Le Capitole du Libre cette année n'aura pas lieu mais relativisons, il y a des choses bien plus graves en ce moment. Toutes nos pensées vont de nouveau aux personnes et familles touchées par ces événements.

Les libristes du sud-ouest n'ont cependant pas dit leur dernier mot. Et malgré ces tristes événements, l'espoir, le courage, la fraternité et l'entraide vont certainement permettre de maintenir une partie des conférences et des ateliers prévus ce week-end.

Le Bazar du Libre est donc né hier soir et prend la place du Capitole du Libre cette année. Nous espérons pouvoir vous fournir un programme-bazar dans la journée. Restez connecter :)

Donc pour celles et ceux qui seront sur Toulouse ces samedi 21 et dimanche 22 novembre, allez voir régulièrement le site http://bazardulibre.org pour suivre l'avancée.

Prévu initialement pour le Capitole du Libre, je serai donc sur place très certainement au Mixart Myrys. Je confirme ça dès que possible.

Critique des Loups du web

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet fait suite à mon billet Documentaire Les Nouveaux loups du web

Jupiter-films

Jupiter-films propose de diffuser dans des salles des documentaires, les vend également en DVD et VOD et propose un Dimanche par mois, dans le cadre des Dimanches de la Connaissance de venir découvrir un film suivi d'un débat. Dix rencontres & Débats passionnants pour nous aider à incarner le changement que nous voulons voir dans le monde. Le programme est disponible en ligne.

C'est dans ce cadre qu'a été diffusé le documentaire Les Loups du web.

Le documentaire les Loups du web

Je vous renvoi vers mon billet Documentaire Les Nouveaux loups du web.

Critique du documentaire Les Loups du web

La salle était peu remplie. Le sujet, le manque de promotion ou la date (le dimanche suivant sur le sanglant vendredi 13 novembre 2015) ? Dans le public présent, j'ai vu quelques libristes et personnes qui me sont familières. Mais l'autre moitié du public était du grand public, d'un certain âge, probablement des habitués du rendez-vous mensuel de Jupiter-films.

Ce film a été tourné avant les révélations de Snowden. Une bonne chose car on voit autre chose que tout ce qui a été lié aux révélations (un film y est même dédié, Citizen Four pour ne pas le nommer). Le documentaire est composé de deux parties. Une première sur l'exploitation des données personnelles par les GAFAM. Une seconde sur les conséquences possibles et les lois/décisions politiques qui sont prises.

Daté de 2013, il faut presque le voir comme le témoignage d'une époque, un arrêt sur image pour faire un état des lieux à un instant t, tant les choses ont évoluées et pourtant continuent dans la droite lignée de tout ce que ce reportage évoque.

Le documentaire essaie d'être un outil pour le grand public et est d'une certaine façon un outil qui manquait permettant d'interpeller le grand public. Il se base sur un smili "contrat d'utilisation" pour délimiter des parties et chapitres visuellement et j'ai trouvé que c'était une très bonne idée.

Dans les reproches, on pourra dire que le reportage est très axé sur ce qui se passe aux Etats Unis, à un format de montage et un rythme typique des reportages à l'américaine. Toutefois c'est le type de reportage que je verrais bien sur Arte et France 5.

Prises de notes lors du débat

Suite à la projection s'en est suivi une sorte de séance de questions/réponses (qui a durée 1h30, le temps est passé très vite) avec comme intervenant pour représenter Framasoft, Pierre-Yves Gosset (PYG) et pour La Quadrature du Net, Adrienne Charmet-Alix (ACA). J'ai pris des notes et les voici donc remises au propre. En gras les thèmes ou questions du présentateur de Jupiter-films, qui ont structurées l'intervention. Ces notes sont incomplètes mais donne des pistes et idées sur ce qui a été abordé durant ce temps de discussion.

Rq : ce débat a été film et devrait être disponible sur la vidéo en VOD et sur le DVD du film Les Loups du web.

Début de la prise de notes

ACA : Le reportage est américano centré mais en Europe on est sur le même type de pratique, voir pire en France. Il y a des obligations pour les hébergeurs qui sont plus lourdes en France et en Europe (et donc plus de données à transmettre). (...) Il n'y a pas de contrôle indépendant des services de renseignement. Une commission peut faire du contrôle à postériori, avec recours au niveau du conseil administratif (services de l'Etat), mais on se voit très souvent opposé au Secret Défense. Si l'on demande au gouvernement ce qu'il a sur nous, on peut se voir opposer ce motif et ne pas avoir de réponses. De plus, le 1er ministre peut passer outre les recommandations et décisions de la commission de surveillance.

Moteur de recherche : outil pour l'accès à la connaissance

PYG : 92% des parts de marché sont liés à Google.

Question : Comment éviter Google ?

PYG : Google n'est pas qu'un moteur de recherche (il mentionne les téléphones, télé, détecteur de fumée...) On peut utiliser d'autres moteurs de recherche. Mais le souci est dans l'évolution de Google : il y a un rattachement des informations cherchées à toutes les autres données cumulées/collectées chez Google. PYG évoque Bulle de filtre Google fonctionne bien parce qu'il a des données sur nous et nous enferme. Et la difficulté de quitter ce confort. D'où un débat confort contre vie privée.
PYG rappelle que Google c'est 10% du web visible indexé seulement. Ce qui montre bien le souci de la volumétrie en terme de stockage, puissance machine etc. si on souhaite lancer une alternative. Actuellement, les alternatives sont des meta-moteur de recherche qui interroge Google et anonymise les données (Il cite Startpage, Framabee/Tonton roger). PYG rappelle que lors de l'utilisation d'un moteur de recherche alternatif, il faut faire une requête plus précise (préciser un lieu vu que l'on n'est pas geoglocaliser par exemple).

ACA invite à aller voir les sites Prism-break.org et ControleTesDonnées.net (site édité par la Quadrature)

ACA évoque la nécessité pour les gouvernements que les grandes entreprises engrengent les données, car ils en ont besoin pour leurs exigences sécuritaires. De ce fait il laisse donc ces entreprises les utiliser à des fin marketing.

PYG fait un rappel sur les accès des applications de Smartphone à la caméra, carnet de contacts etc.

ACA : on n'a pas le choix, soit on accepte, soit on n'utilise pas

Le Cas des smartphone

Sur les smartphones, on a un OS qui est fourni par défaut, et qui reste très difficile à changer. Les smartphones fonctionnent via via des applications, qui sont autorisées ou pas (via le store) à marcher (mention du puritanisme d'Apple face à la nudité etc.)

PYG rappelle qu'il faut penser à supprimer les applications dont on ne sert pas (En citant l'exemple de l'application lampe de poche qui a accès aux contacts...). Il évoque brièvement l'arrivée d'alternative (FirefoxOS)

Comment protéger nos données personnelles et pourquoi ?

ACA : Pourquoi ? On a tous quelque à cacher sans que ce soit quelque chose de répréhensible à cacher. Ces choses, ce sont nos opinions personnelles, politiques, religieuses. C'est comme si on mettait une caméra en continue chez soi, on ne l'accepterait pas. ACA rappelle la notion de sphère d'intimité : c'est un peu comme si on nous obligeait à laisser la porte ouverte, à ne pas avoir de volets etc. La vie privée et la liberté de penser ce qu'on veut, avoir les amis qu'on veut sont des conditions nécessaires à l'exercice de la démocratie. Dans une société surveillée, on se limite, on ne s'autorise plus à penser certaines choses... ACA cite l'exemple de l'utilisation de l'espace public quand il y a des caméras partout : on ne s'arrête plus sur un banc public, il y a donc un appauvrissement de l'usage des espaces publics, inconsciemment.

PYG fait un sondage à main levée sur l'usage de Gmail : 50% de la salle.

ACA parle alors de la sécurité. On a envie et besoin d'avoir de la sécurité, évidemment. Il y a 2 grandes voies : je veux tout connaître pour pouvoir détecter, surveillance de masse. Ou le travail direct : remonter les filaires, infiltration, surveillance ciblée... La surveillance de masse n'est pas efficace (3 attentats déjoués en 12 ans pour la surveillance de la NSA).
Dans les cas des attentats de janvier en France, les commanditaires étaient tous connus des services de Police... De plus quid de la conservation de ces données dans la durée ? Qui sera le prochain président ? Que fera-t-il de toute cette surveillance ?

On est dans un monde de plus en plus numérique. Comment faire ? Quoi faire ?

PYG : Aller dans les EPN : espace public numérique (en médiathèque ou autre). Leur demander. Apprendre et se former. (...)Le numérique, ce n'est pas que le web. Musique, livres, télévision : tout est numérique.

A qui appartient ce numérique ? On souhaiterait que ça continue à appartenir aux citoyens et non aux gouvernements ou à des entreprises.

ACA : Les politiciens n'ont pas forcément compris le numérique et en ont peur. Il y a nécessité que plus de citoyen s'approprie Internet, aient la connaissance.

PYG : Ne devenez pas le prolétariat du numérique de demain. Pour sortir de ça : l'éducation au numérique.

ACA : ne pas pensez le numérique contre autre chose. Quasiment tous les projets de lois ont un volet qui touche au numérique à l'heure actuelle. Posez-vous les questions suivantes : qu'est ce que ça implique dans ma vie personnelle ? Est-ce que je suis d'accord avec ça ? Dans le cas de l'exploitation des données : ce n'est pas grave car ce n'est pas lié à Internet ou est-ce d'abord une question de vie privée ? Qu'est-ce qu'on accepte ou qu'on n'accepte pas ? Il y a nécessité pour les citoyens d'aller voir les politiques pour discuter, sensibiliser, montrer leurs intérêts pour ces problématiques. Car le droit à la liberté d'expression, à l'information, à la vie privée se joue majoritairement sur Internet

Question sur Linux Gratuit, qui paie ?

PYG rappelle ce qu'est le logiciel libre : possibilité d'utiliser, d'étudier, de modifier, de partager... Tout cela étant possible via le code source (la recette de cuisine). Il n'y a pas d'argent donc pas de publicité, pas de lobby. S'en suit un rappel sur L'Ubuntu Party et la présence de Mozilla, Framasoft, La Quadrature dans la partie associative.

PYG : Ca choquerait qu'il y ait des publicités McDonald à l'entrée de la cantine des enfants. Ca ne choque personne que les ordinateurs des écoles soient sous Windows... Il rappelle alors que Framasoft vit des dons que font les gens

S'en suit quelques remarques questions rapides du public.

Fin de la prise de notes.

Usage de Tor au quotidien

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans ce billet je regroupe des témoignages de personnes anonymes, recueillies via un pad, ayant pour demande quelles sont les messageries mails (webmail) accessible en passant par le réseau Tor et celles qui posent soucis. Merci aux participant-e-s. Les informations sont à valider et ne sont donc pas des affirmations catégoriques. Si vous avez d'autres témoignages à apporter, n'hésitez pas à le faire dans les commentaires. Merci.

L'accès aux messageries mail via le webmail est généralement fait via le TorBrowser (si ce n'est pas précisé). Si nécessaire, le javascript est activé au cas par cas, pour l'utilisation des sites mentionnés.

Tor et les Messageries mails

La messagerie de Free Personnellement, je n'ai jamais utilisé Tor pour me connecter à ma messagerie Free (Free sait qui je suis depuis des années et je n'ai pas eu un cas nécessitant le passage par Tor. Si besoin,
je passe par le VPN de la Freebox).

Apparement, le fait de se connecter à sa boite mail Free depuis Tor vaut blocage systématique de sa boite mail pour "utilisation suspecte" ou quelque chose d'approchant. Il faut alors contacter le support de Free pour demander un déblocage.

Gmail via Tor Il est impossible de créer un nouveau compte.

Quand on se connecte à son compte Gmail avec les vrais identifiants et mots de passe, on reçoit un mail du type :
Bonjour,
Un tiers a récemment utilisé votre mot de passe pour se connecter à votre compte Google xxxxxxxxx@gmail.com. Nous avons bloqué la tentative de connexion dans l'éventualité où il s'agirait d'un pirate informatique essayant d'accéder à votre compte. Veuillez examiner les détails de la tentative de connexion : samedi xx octobre 2015 10 h 03 UTC Adresse IP : 171.xxx.xxx.xxx (tor-exit2-readme.xxx.xx) Position : inconnue Si vous n'avez pas effectué cette tentative de connexion, cela signifie peut-être qu'un tiers essaie d'accéder à votre compte. Nous vous conseillons de vous connecter à votre compte et de réinitialiser votre mot de passe immédiatement.
Réinitialiser le mot de passe
Cordialement,
L'équipe Comptes Google

Un blocage surviendrait après quelques connexions via Tor. Il serait alors impossible de déverrouiller sans fournir des informationss très particulières sur l'utilisation de la messagerie (date de création, date de dernière connexion, contacts fréquents, labels personnalisés, etc…). Ce qui peut être génant quand c'est une adresse "poubelle" et que l'on ne peut pas répondre aux questions de manière satisfaisante.

Yahoo Mail : il semblerait que la création de compte et l'accès soit possible (Mais la personne ayant apportée cette information précise la période d'utilisation est encore courte, il faudrait voir si ça tient sur la durée).

Hotmail au moins 2 comptes bloqués après quelques mois d'utilisation, mais l'inscription s'était pourtant faite assez facilement. Impossible à déverrouiller sans fournir des infos (téléphone, papiers d'identité) que je n'ai pas envie de donner.

Tor et les réseaux sociaux

Facebook Une personne a vu son compte bloqué à cause de l'utilisation d'un pseudonyme (ce qui est conforme à leurs directives) mais le fait d'y accéder via TOR a clairement fait apparaitre le compte sur les radars de Facebook. D'autres contacts se connectant normalement ont des noms de comptes aux pseudonymes bien plus reconnaissables mais n'ont pas été bloqués pour autant. Je pense par contre que si j'avais utilisé un pseudo plus générique ("Jean Dupont" par exemple) le compte n'aurait peut-être pas été bloqué. Il faut en tout cas faire attention au pays du noeud de sortie lors de la création du compte pour choisir un pseudo à consonance adaptée à la langue du pays.

A noter que Facebook propose un hiddenservice, dispose d'une adresse en .oinion et est donc "Tor friendly".

Twitter Un témoignage indique qu'il n'a pas eu de problème pour l'instant. Mais le compte a été créé il y a longtemps et la personne se connecte exclusivement dessus via TOR. Dans mon cas, le compte a été crée en 2008, je passe par Tor, mais j'ai activé la double authentification (Oui Twitter connait mon numéro de téléphone, lire à ce sujet Réflexions autour des double facteurs d'authentification)

D'autres sites

Selon les sites, on rencontre :
- un blocage par IP avec refus d'accès au site ;
- la nécessité de saisir un captcha (et donc d'activer javascript) ;
- on arrive sur le site sans soucis et tout se passe bien (sisi, ça existe).

Tumblr : Un témoignage indique que la personne n'a pas de problème à l'utilisation pour l'instant, (avec un compte dont l'inscription a été faite avant de commencer à utiliser TOR).

Youtube : Ca marche si on active le javascript. Et ce sans avoir de compte. On a les publicités dans la langue du noeud de sortie, ce qui est intéressant.

Rappel

Si vous avez d'autres témoignages à apporter, n'hésitez pas à le faire dans les commentaires. Merci ;-)