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Le Blog de Genma

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Quelques réflexions sur l'autohébergement

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Jean Baptiste Favre a écrit un billet L'auto-hébergement à l'heure de la surveillance de masse où il parle de l'autohébergement. J'aime beaucoup sa conclusion Mais la plupart des gens n'ont pas intérêt à s'auto-héberger. Il feraient bien mieux de se regrouper en association ou de monter de petites entreprises s'ils en ont l'envie et les compétences. En tout état de cause, se regrouper permet de se cacher de manière plus efficace. Le tout est de trouver la limite à partir de laquelle la taille de l'organisation joue contre ses membres. Encore une fois, l'exemple des FAI associatifs en la matière devrait être étudié et suivi.

Elle me force à poster ce billet un peu en avance. Je pensais le continuer, le retravailler, mais comme je souhaite faire part de mon commentaire personnel, voici donc quelques éléments issus de ma propre réflexion.

Framasoft avec son projet de Dégooglisation

Framasoft avec son projet de Dégooglisation cherche à montrer l'exemple qu'une alternative à l'usage des services fournis par Google et autre est possible. Dans le cas de Google, le fait que les services offerts soient gratuits implique une exploitation des données personnelles en vue d'en faire différentes exploitations (pour des publicités, revente de données ou autre). Le but de Framasoft n'est pas de remplacer Google mais de montrer qu'une alternative est possible.

Les logiciels sont là, plus ou moins accessibles, plus ou moins clefs en main et l'autohébergement reste encore quelque chose de très geek. On ne s'improvise pas administrateur système et les contraintes de l'autohébergement ne sont pas à négliger : qu'en est il du support ? Que se passe-t-il, quelles sont les conséquences si un service (les mails par exemple), n'est pas disponible pendant quelques heures, une journée ou plus ?

Mes réflexions personnelles sur le sujet

L'autohébergement, ce n'est pas uniquement mettre un PC chez soi (surtout quand on a une connexion ADSL, l'asymétrie de la ligne peut vite devenir problématique). Cela peut être de louer un serveur dédié...

Nombreuses sont les start-up et autres sociétés qui lancent des sites Internet permettant d'offrir un service. Elles se lancent sur des créneaux déjà exploités ou nouveaux. Leur modèle économique et de prendre une part sur la transaction effectuée suite à la mise en relation entre l'offre et la demande. Cela peut être de la location de biens ou autre....

Je me pose la question suivante : pourquoi ne pas faire la même chose, mais à l'échelle d'un quartier, d'une collectivité. Je n'ai pas besoin de savoir que quelqu'un à l'autre bout de la France loue sa perceuse. Ce que j'ai besoin de savoir, c'est que mon voisin trois rue plus loin, lui, en a une à me prêter. Proposer ce même type de service, mais à une échelle plus locale. Il y a des choses qui doivent rester à grande échelle : si je pars en vacances, c'est généralement loin de chez moi. Mais pour des choses du quotidien, prêt de livres, de DVD, de matériel, échanges de services, cela peut s'envisager.

En quoi cela rejoint-il les problématiques de l'autohébergement ? Physiquement, je sais où sont les données : je peux potentiellement voir la machine physique.
Je connais les personnes qui gèrent ces machines et qui ont accès aux données et je leurs fais confiance.

Récréer du lien. Je fais confiance à mon voisin qui vient me dépanner pour un problème de plomberie ou de bricolage car lui connait ces domaines et a de la maitrise de l'expertise. Il me fait confiance dans la gestion de ses données et de son cloud personnel, pour la sécurisation et les sauvegardes.

Si on prend l'exemple des membres de la Fédératon FDN, c'est exactement ce qu'ils font. Ils fournissent une connexion à Internet à une échelle locale plus ou moins grande. Il n'y pas d'enjeu de type recherche de profits, d'actionnaires. Il y a de l'argent en jeu pour payer les coûts, mais il y a également beaucoup de bénévolat et de temps.

Il est une nécessité que chaque structure, chaque association se réapproprie ses outils informatiques et ses données. On entend parler d'autohébergement, ou chacun met ses données chez soi, dans une sorte de cloud personnel mais cela reste réserver à des passionnés, des connaisseurs technophiles (en dehors des considérations liés à l'espionnage de masse, la sécurité, la fiabilité...)

Il y a un juste milieu entre tout mettre chez soi et tout mettre chez Google. On peut donc imaginer que des associations proposent des services d'autohébergement combinés à d'autres services. En déléguant, je fais confiance. Les limites sont l'imagination et le temps de bénévolat disponible pour gérer l'infrastructure informatique.

Le protocole UPnP n'est pas compatible avec la sécurité

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Qu'est ce que le protocole UPnP ?

UPnP, comme son nom l'indique, est dérivé de PnP (Plug aNd Play), qui est une technologie qui permet de faciliter l'installation, la configuration et l'ajout de périphériques informatiques à un micro-ordinateur. Universal Plug And Play (UPnP) étend cette simplicité en incluant l'ensemble du réseau informatique, permettant la découverte et le contrôle des périphériques, y compris les dispositifs et services en réseau, tels que les imprimantes connectées au réseau ou les équipements électroniques.
Avec UPnP, un périphérique peut joindre le réseau dynamiquement, obtenir une adresse IP, transmettre ses capacités, en savoir plus sur la présence et les capacités d'autres périphériques et tout cela automatiquement sans recourir à aucune configuration du réseau. Les périphériques peuvent par la suite communiquer avec les autres périphériques directement. De plus UPnP est indépendant de tout système d'exploitation, langage de programmation ou support physique
Source

Formulé autrement et de façon plus simple, La fonction UPnP AV vous permet d'accéder simplement et depuis votre téléviseur (relié au boîtier TV) à un ou plusieurs ordinateurs se trouvant sur votre réseau local (qu'ils soient connectés à la Freebox en Ethernet ou en WiFi). Vous pourrez alors en parcourir le contenu (vidéos, images,...) et le diffuser sur votre téléviseur, à l'aide de votre télécommande Freebox.http://www.free.fr/assistance/2298.html

Les risques pour la sécurité

Comme tout ce qui touche à l'informatique, il peut y avoir des failles En temps normal, une application de partage de fichiers fonctionnant sur un ordinateur peut demander via UPnP à un routeur d'ouvrir un port spécifique et le lier au réseau local de son ordinateur afin d'ouvrir le partage de fichiers avec des utilisateurs distants.(...) UPnP est principalement destiné aux réseaux locaux, mais au cours des tests qu'ils ont effectués entre juin et novembre 2012, les chercheurs en sécurité de Rapid7 ont comptabilisé plus de 80 millions d'adresses IP publiques uniques ayant répondu à des requêtes UPnP envoyées via Internet. En outre, ils ont constaté que 20 % - 17 millions - de ces adresses IP renvoyaient à des appareils exposés à Internet par le service SOAP (Simple Object Access Protocol) UPnP. « Ce dernier peut permettre aux pirates de cibler des systèmes installés derrière un pare-feu et expose leurs informations sensibles », ont expliqué les chercheurs de Rapid7.

Dans un de ces billets, Aeris dit du protocole UPnP et je sais aussi qu'il est totalement déconseillé par toute personne qui tient plus ou moins à la sécurité de son réseau. En effet, ce protocole a pour objectif de permettre l'ouverture automatique de port sur la box ADSL à la demande d'un logiciel situé sur un autre ordinateur. C'est donc un énorme trou de sécurité, toute machine infectée pouvant alors se publier seule sur Internet et typiquement exposer le port SSH (...). Ce protocole(UPnP)doit donc être désactivé chez tous les utilisateurs.

Si on effectue une recherche sur le web, on peut trouver des articles comme comment ouvrir des ports sans le mot de passe du routeur qui explique comment installer un logiciel qui, si UPnP est activé sur le routeur du réseau, permet d'ouvrir un port vers l'extérieur...

Alors quoi faire ?

Il est vrai que le protocole UPnP est bien pratique pour récupérer des fichiers vidéos ou audio en partage sur son réseau local, sans que l'on est à s'occuper d'une quelconque configuration. Mais comme souvent, dès lors que l'on simplifie les choses, qu'on les rend facile et accessible, on cache ce qu'il y a derrière... et on introduit des risques potentiels.

Les box, par défaut, font du NAT et l'ouverture et la redirection de ports doivent être configurés par les utilisateurs dans l'espace de gestion). Le fait de pouvoir ouvrir n'importe quel port sur un routeur fait qu'un ordinateur ayant un virus sera accessible depuis l'extérieur sans qu'on le sache. On perd alors tout l'intérêt de ce routeur comme outil de protection (sic). Puisse se billet sensibiliser à cette problématique de l'UPnP.

My cover letter - Wants to work with me ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

For ten years now, I am a consultant in a large software and computing services company. I've done different missions, programming in different languages and technology (Java / J2EE, C# /. Net). I've worked in French and English speaking environments. I've learned to use different methodologies such as AGIL method and other self methods like GTD (Getting things done).

I'm self-educated. Each day, I'm doing a lot of technology survey, checking my RSS aggregator in which I've subscribed to various sites (general or specialist). I am following the mailing-list of many projects (Mozilla, Tor, Tails...). I'm interested in various technologies such as Docker, HTML5-CSS3-Javascript (and associated frameworks) and many other tech. I know a little of everything without being really specialized. All the knowledge I get, I synthesize and share it via texts I'm writing for my blog, or via talks I'm doing in different occasions.

For several years, I have been interested in freedom of speech and the fight against censorship. I give talks about the Tor network, I co-animate with other hacktivists Privacy Cafe, kind of modern cryptoparty where we do not just address the encryption software. We share knowledge about "digital hygiene" (what is a good password, understanding the importance of doing updates) to digital self-defense (advanced use of the Tor network, Tails ...). I'm able to popularize IT concepts, whether on general topics or related to privacy, censorship.

I'm volunteer in different Linux User Groups or Free Software Club. I'm participating to install party, Free Software and Open Source promotion in different events like Ubuntu Party where I give talks. I'm also a Mozilla contributor, doing some Firefox OS evangelism and support.

I'm able to write technical documentation, hold meetings, coordinate a team around a project, give talks...My value is all my knowledge and experience I've got as professional (ten years) and with my personal activities.

For me IT and new technologies are tools to be for the needs of a business. Technology is not a goal, it's a tool. I wish to contribute to your business by helping you develop the best solutions meeting your needs. I see myself as an interface between your employees, your clients, and your developers and other specialized technical teams.

I am open to any opportunity that would allow me to evolve in my professional career, and that would allow me to practice a profession according to my values and principles.

Thank you for your attention.

Lifehacking - A lire - Comment je pratique le microblogging

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Deux grands noms de la blogosphère francophone linuxienne nous livrent leurs secrets et astuces sur leurs pratiques du microblogging (comprendre l'usage de Twitter), deux articles intéressants que je classe dans la catégorie Lifehacking.
- Philippe Scoffoni : Comment je pratique le microblogging, Philippe

Il faudra que je trouve le temps de moi-même écrire un article sur le même principe et faire un retour d'expérience sur le sujet, car toute expérience est bonne à prendre. Je vous invite à la lecture de ces billets, à l'occasion.

Lifehack - Notification des horaires par SMS

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cela fait longtemps que je n'ai pas parlé de technique de Lifehacking. Dans cet article, je vais vous présenter une utilité que j'ai trouvé aux notifications par SMS disponible chez Freemobile. En partant le matin, je fais un trajet bus + train + marche à pied. En revenant le soir, je le trajet inverse marche à pied + train + bus. Ces trajets sont quasiment à heures fixes tous les jours. J'ai donc créer un script mis en tâche planifiée/crontab dans une machine qui tourne 24h sur 24h et qui est reliée à Internet. Ce script va récupérer les horaires de bus et RER et me les envoie par SMS sur mon trajet. Ainsi je sais si je dois me hâter ou ralentir, quel train ou bus j'aurais pour mon déplacement. Je peux réagir à des retards/suppressions qui viendraient perturber un rythme journalier bien rôdé.

Pourquoi par SMS et ne pas aller consulter les sites 3g ? Parce que je n'ai pas forcément la 3G sur le chemin, qu'il faut lancer un navigateur, ouvrir le raccourci/favori, que le site s'affiche... Le SMS lui arrive tout seul, à une heure fixe.

Les services fournis par les transporteurs

Pour une ligne RATP de bus donnée, on a une version WAP (plus légère du site et qui va à l'essentiel) de la forme :

http://wap.ratp.fr/siv/schedule?service=next&reseau=bus&lineid=BXXX&stationid=XXX_XXX

Cette URL, avec l'ID du bus et le numéro de station donne les horaires de prochain passage.

http://www.transilien.mobi/train/result?idOrigin=XXX&idDest=YYY

Pour la SNCF et les RER transilien, c'est cette URL avec la gare de départ et la gare d'arrivée, dont le code est sur 3 lettres.

Une fois que l'on a les bons liens d'intérêts (pour les différents trajets), on peut passer à la suite.

Le script en crontab

J'ai donc crée un un script Python (basé sur beautifulsoup), qui récupère la page, parse le HTML, en extrait un texte important (heure de passage, direction...) et formate un SMS qu'il envoie via l'API de notifications par SMS de Freemobile.

# -*-coding:Utf-8 -*
import urllib
import sys
import bs4 as BeautifulSoup
import re
from urllib.request import urlopen
from urllib.parse import quote

#------------------------------------------------------------
# En fonction de l'argument, on a les différentes URL
#------------------------------------------------------------
# A changer : remplacer XXX et YYY par le code des stations de départ/arrivée de transilien
#pageFile = urlopen("http://www.transilien.mobi/train/result?idOrigin=XXX&idDest=YYY")
# Cas d'une page d'horaires de BUS Ratp
#pageFile = urlopen("http://wap.ratp.fr/siv/schedule?service=next&reseau=bus&lineid=BXXX&stationid=XXX_XXX_XXX")

#--------------------------------------------
# Partie pour le parsing de la page SNCF
#--------------------------------------------
def parsingSNCF(pageHtml):
soup = BeautifulSoup.BeautifulSoup(pageHtml)
gDepart = soup.find_all('div',class_='GareDepart')
gArrivee = soup.find_all('div',class_='GareArrivee')
sAll = soup.find_all('li', class_=re.compile('resultat_gare*'))
nomGareDepart=((gDepart[0].find_all('a',class_='bluefont'))[0].get_text()).replace(" ","").strip()
nomGareArrivee=((gArrivee[0].find_all('a',class_='bluefont'))[0].get_text()).replace(" ","").strip()
trajet=nomGareDepart+' - '+nomGareArrivee+'\n'
texte=''
texte=texte+trajet
#print (sAll)
i=0
for var in sAll:
heure = var.find_all('span',class_='heure_train')
valHeure = heure[0].get_text()
destination = var.find_all('span',class_='garearrivee')
valdestination = destination[0].get_text()
nomTrain = var.find_all('span',class_='train_mission')
valNomTrain = nomTrain[0].get_text().replace("(","").replace(")","")
texte=texte+valHeure+' '+valNomTrain+'\n'
i += 1
if i>=4:
break
return texte
#Fin parsing page SNCF
#--------------------------------------------
# Partie pour le parsing de la page RATP
#--------------------------------------------
def parsingRATP(maPageHtml):
soup = BeautifulSoup.BeautifulSoup(maPageHtml)
texte=''
sDirection = soup.find_all('span',class_='direction')
for sDir in sDirection:
print(sDir.get_text())
sBWhite = soup.find_all('tbody')
for var in sBWhite:
sTh= var.find_all('td')
for th in sTh:
print(th.get_text())
return texte

#--------------------------------------
# Lecture de la page HTML
#--------------------------------------
#Si on parse une page SNCF
pageHtml = pageFile.read()
texte = parsingSNCF(pageHtml)
pageFile.close()
#Si on veut paser une page RATP
# pageHtml = pageFile.read()
# texte = parsingRATP(pageHtml)
# pageFile.close()

#--------------------------------------
# ENVOI SMS FREE
#--------------------------------------
user='identifiantFourniParFreeMobile' # A changer
pas='motDePasseEnvoiSMSViaFreeMobile' # A changer

#quote convertit en ascii la chaine utf8
texte = str(texte)
url = 'https://smsapi.free-mobile.fr/sendmsg?&user='+user+'&pass='+pas+'&msg='+ quote(texte)
reponse = urlopen(url)
#A faire : tester la réponse pour le cas où il y a une erreur

Ce mini-projet m'a permis de commencer à apprendre le Python. Cela me permet si besoin de recevoir SMS qui me préviennent au bon moment pour me dire quel seront les prochains bus et RER que je dois prendre pour rentrer chez moi, si je dois prévoir d'être en retard ou si je serai à l'heure...

A voir également Ma page de raccourcis d'horaires de bus/train où là c'est en mode "connexion en ligne sur les sites" avec utilisation des mêmes URL.