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Le Blog de Genma

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Les problèmes liés aux raccourcisseurs d'URLS

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Voir l'URL derrière une URL t.co

Par défaut, quand l'URL n'est pas déjà une URL raccourcie/minimisée (url du type goo.gl, Bit.ly and co, pour en savoir plus sur la Réduction d'URL, lire ceci)), Twitter force la transformation des URL saisies dans un message par son propre raccourcisseur d'URL, t.co.

Outre le fait que le service de réduction d'URL sache probablement quel lien on visite,le problème est que l'on veut souvent voir l'URL sans avoir à cliquer dessus, en attendant qu'elle s'ouvre dans un nouvel onglet du navigateur.

Les liens "Bit.ly" proposent déjà au survol un aperçu de la véritable URL, pour les url du type goo.gl il y a l'extension Goo.gl Information qui permet d'avoir une zone d'information sur le clic droit sur un lien... Le plugin pour Firefox skiptco, disponible ici, une fois installé, remplace tous les liens t.co par les véritables URL dans le flux de la timeline Twitter, quand on le consulte sur la version site web en ligne. Ce qui est bien pratique.

Les problèmes liés aux raccourcisseurs d'URLS

Mais si on commence à devoir installer une extension par réducteur d'URL existant, on n'en a pas fini... De plus, comme le signale Stéphane Bortzemeyer dans son très bon article Les problèmes posés par les raccourcisseurs d'URL
- Ils permettent à leurs promoteurs de surveiller la navigation des internautes, puisque tout accès au site va nécessiter un passage par le raccourcisseur. Ils sont donc une menace pour la vie privée. (Cette menace peut être bien illustrée par les statistiques qu'offre le raccourcisseur, par exemple, pour bit.ly, en ajoutant un + à la fin de l'URL. Si vous allez en http://bit.ly/info/bKulB8+, vous verrez combien de gens ont utilisé le lien court, depuis quel pays, etc.)
- Ils n'offrent aucun indice sur leur destination, ce qui ne permet plus d'analyser avant de cliquer l'endroit où on va arriver et son sérieux. (Cela peut également avoir des conséquences pour la sécurité. Voir une bonne application de ce problème avec le méchant raccourcisseur.)
- Ils menacent la permanence des liens, puisque ils ajoutent un intermédiaire de plus, dont rien n'indique s'il va garder sa base longtemps. Il ne faut donc jamais mettre un URL raccourci dans un document voué à rester stable.
- Comme les URL raccourcis sont composés uniquement de chiffres aléatoires, on ne peut pas les mémoriser ou les deviner.
- Ils interdisent de savoir si on a déjà vu ou non tel ou tel article, puisque chaque service de raccourcissage va créer son propre URL raccourci.
(Pour le lire dans son intégralité)

Les raccourcisseurs d'URL ne sont donc pas forcément une bonne chose, mais leur usage est devenu commun et très répandu... Il faut toutefois garder en tête les risques potentiels qu'ils présentent...

AJIL - Agréable journée interassociative du Libre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Je reprends la présentation du site http://ajil.wtf/.

Principe

La vie associative, même dans le milieu informatique et malgré les innombrables moyens technologiques, a souvent/toujours besoin de rencontres physiques pour booster ses projets, en voir germer de nouveaux, et surtout donner un environnement humain pour les contributeurs.

L'AJIL se veut une occasion pour les associations du Libre d'organiser leurs réunions de travail à une date et un lieu communs. Une sorte de coworking éphémère.

Ce peut être également un facilitateur de cohésion, d'échanges de ressources, d'idées entre nos associations.

Plusieurs réunions peuvent se dérouler en même temps.

Une zone décontract' avec café et grignotage est prévue et il y a des Kinder Bueno (non contractuel) !!!

Les liens
- Le site de l'ajil http://ajil.wtf/
- https://twitter.com/AJILwtf

L'avis du Genma

Je pense que c'est une bonne chose de se retrouver en même endroit, de faire des réunions interassociation.

En effet, j'ai pu faire le constat suivant lors de l'animation des chiffrofêtes - café vie privée - cryptoparty. Pour pouvoir avoir un peu plus de vie privée, il est nécessaire d'utiliser un système d'exploitation libre, une distribution GNU/Linux comme Ubuntu(pour rester dans ce qui est accessible au grand public). Or, durant nos ateliers, nous n'avons pas le temps de faire des install party, de mettre en place des double boot etc. De même, je m'implique de plus en plus au sein de la communauté Mozilla via FirefoxOS, en aidant sur le forum, en promouvant ce système. Et il me semble important de sensibiliser les personnes qui viennent aux chiffrofêtes à l'existence de FirefoxOS.... Autre exemple, lors de la prochaine Ubuntu Party sur Paris qui aura lieu les 15 et 16 novembre, comme les deux sessions précédentes, je coanimerai des sessions de formations/talks sur les outils liés à la vie privée et l'anonymat... le tout sur Ubuntu.

Il est important de connaître ce que font les différentes associations du monde du logiciel libre, de connaître leurs spécificités, de savoir ce qui se fait, les projets existants, de mutualiser les efforts et ressources pour les projets qui peuvent être faits en commun. Ainsi on peut renvoyer quelqu'un qui cherche une information, qui veut aider/contribuer vers les un ou les autres.... et mieux aider soi-même.

Je participerai à la prochaine Agréable journée interassociative du Libre qui aura lieu le samedi 25 octobre et si vous êtes sur place, n'hésitez pas à venir me rencontrer/discuter avec moi, peut être lancera-t-on un projet ensemble ;-)

Les auto-hébergement parties ou selfhosting party

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

C'est sous la forme d'une plaisanterie qu'a été lancé le fait que dans les cafés vie privée et autres chiffrofêtes et cryptoparties que je coanime, nous devrions faire une ou plusieurs séances d'initiation à l'auto-hébergement. En effet, un des moyens de se réapproprier une vie privée sur Internet et, entre autre, de ne plus stocker ses données on ne sait où (le fameux cloud) mais de se lancer dans de l'auto-hébergement.

Nous (les co-animateurs) avons évoqués entre nous l'idée de mettre des doubles boot pour que les personnes présentes aient une distribution GNU/LInux sur leurs PC, afin de leur apprendre les bases de l'informatique libre dans le cadre de la vie privée. Mais personnellement, je pense que cette installation d'un double boot (ou simple boot dans le cadre d'une migration complète) sort du cadre des cafés vie privée et cette aide à l'installation est déjà très bien faite par les associations qui organisent régulièrement des install party (comme le premier samedi du libre, sur Paris, en France). Notre rôle est, je pense, d'aiguiller les visiteurs des cafés vie privée vers ce genre d'évènements, en leur expliquant le but, afin que lors de leur prochaine venue, ils viennent avec un système GNU/Linux de disponible sur leur PC.

Pour ce qui est de l'auto-hébergement, j'ai déjà écrit un premier article sur l'auto-hébergement et je vous renvoie vers lui pour y retrouver quelques liens sur le sujet (ou sinon vous pouvez aller directement sur http://www.auto-hebergement.fr ou http://planet.auto-hebergement.fr). Là, encore, je pense qu'il faut que les personnes qui voudraient se lancer, car elles ont compris la problématique, et qui ne sont pas geeks/à l'aise avec l'informatique, devraient pouvoir trouver une aide/un support de la part de la communauté. Un support qui soit différent de l'aide en ligne que l'on peut trouver/qui est déjà existante.

D'où l'idée des auto-hébergement parties ou selfhosting party. Car je pense que ce n'est pas simple de savoir mettre une raspdebian sur une carte SD, de savoir la configurer pour y installer yunohost par exemple. Si on a une aide/si on est guidé par quelqu'un, on se sentira de suite plus à l'aise etn ira alors au bout de son projet.

Là encore, je ne pense pas que ce soit le but des cafés vie privée que de se lancer dans ce genre d'ateliers (quoique). Mais l'idée est lancée, il faudra voir si elle se concrétise.

Enfin, personnellement, je ne suis pas encore auto-hébergé, mais j'y songe de plus en plus et je pense que si je me lance dans l'aventure, je rédigerai des billets en conséquence. D'où la création du mot clef permettant de taguer les articles à venir.

A lire sur le même sujet :
- l'auto-hébergement

Don de livres sur Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Liste des livres

J'ai une série de livres qui restent/trainent sur une de mes étagères chez moi, que j'ai déjà lu et que je ne pense pas relire, je pense que le mieux est que j'en fasse le don à quelqu'un. Je donne donc les livres suivants :

Les 10 commandements de l'ère numérique, de Douglass Rushkoff

Body Hacking, pirater son corps et redéfinir l'humain, de Cyril fievet (Lire ma critique)
Body Hacking, pirater son corps et redéfinir l'humain, de Cyril fievet

Internet, changer l'espace, changer la société, de Boris Beaude Lire ma critique
Internet, changer l'espace, changer la société, de Boris Beaude

Bien gérer sa réputation sur Internet de Anthony Babkine, Mounira Hamdi, Nabila MoumenLire ma critique

RESERVES

- La métamorphose des objets, de Frédéric Kaplan- Lire ma critique
- Open data Comprendre l'ouverture des données publiques de Simon Chignard

Comment ça se passe

Pas d'envoi par la Poste (pas le temps de faire les colis), je remets en main propre (l'occasion de se voir ou de se rencontrer). Je remettrai/donnerai ces livres sur Paris, dans les locaux de Mozilla, lors des deux évènements suivants :
- La chiffrofête - café vie privée le samedi 18 octobre
- L'AJIL - Agréable journée interassociative du Libre le samedi 25 octobre

Vous pouvez réserver ce livre en me contactant directement par mail "genmaCHEZfree.fr" ou twitter (@genma), je mettrai alors cette liste à jour.

Une demande par personne de préférence, mais vous pouvez en demander plusieurs (par ordre de préférence) et je verrai pour les répartir/distribuer équitablement, par ordre de d'arrivée des demandes. De même si une association fait une demande de plusieurs livres, je la ferai passer en priorité. N'hésitez pas à me contacter.

L'identité numérique en question d'Olivier Iteanu

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation de l'éditeur

Jongler avec identifiants et mots de passe, garder la maîtrise des données personnelles ou professionnelles qui se propagent sur Internet et alimentent de gigantesques bases de données. Ces problématiques de gestion des identités numériques sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des entreprises comme des particuliers. Peut-on agir de manière anonyme sur Internet ? Quelles sont les obligations des éditeurs de sites et des blogueurs ? Quelles sont les limites légales au choix et à l'usage d'un pseudo ? Quel est le statut juridique des avatars ? Qui gagne dans le conflit entre marque et nom de domaine ? A qui s'applique l'obligation légale de conserver des traces de connexion ? Comment protéger sa vie privée, y compris sur les réseaux sociaux ? Comment lutter contre les usurpations d'identité ? Cet ouvrage apporte sur ces questions un éclairage juridique accessible à tous, assorti de conseils pratiques prenant en compte les évolutions les plus récentes des technologies et des usages.

Biographie de l'auteur

Avocat à la Cour d'Appel de Paris et chargé d'enseignement à l'Université de Paris XI, Olivier Iteanu est un des meilleurs spécialistes français et européens du droit de l'Internet. Auteur du premier ouvrage de droit français sur Internet (Eyrolles, 1996), il est président d'honneur du Chapitre français de l'Internet Society. Il est l'avocat le plus cité dans la première base de données de jurisprudence française sur le droit et les technologies de l'information (http://www.legalls.not, rubrique Les avocats du Net, mars 2008)

Pour lire une interview de l'auteur

La critique du Genma

Pour moi qui m'intéresse à la gestion de l'identité numérique (sur ce sujet, je vous invite à lire mon article De la gestion de son identité numérique et de sa visibilité sur Internet... ou les autres articles rattaché au mot clef dédié), quand j'ai vu ce livre en rayon de la bibliothèque municipale, je l'ai de suite emprunté.

Les différents axes d'approches sont intéressants. Les textes sont clairs, précis. L'ensemble des problématiques lié à la gestion de l'identité numérique sont abordés. Il n'y a pas de jargon technique, pas de texte de loi à n'en plus finir. Quiconque sait utiliser un ordinateur, à déjà surfer sur Internet et à quelques connaissances quand au fonctionnement du web (qu'est ce qu'un nom de domaine ou un réseau social) comprendra ce livre dans son intégralité.

Il y a tout un pan de réflexion autour de l'anonymat, mais également sur l'identité numérique en questions et les informations que l'on donne sur le web ou que l'on peut avoir sur nous via Internet. Le paradoxe est intéressant : on peut n'avoir aucune existence virtuelle et la googlesisation du couple "nom prénom" ne donne rien, ou au contraire, dévoiler l'intégralité de sa vie personnelle et privée sur des sites comme Facebook.

En conclusion, il s'agit d'un livre de référence sur le sujet. Et une fois de plus, l'édition Eyrolles nous propose un livre de qualité, qu'on hésitera pas à acheter si le sujet nous intéresse.

Sur le même sujet, je vous invite à lire un E-book : l'identité numérique en question sur le blog du Moderateur.