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Le Blog de Genma

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Ranma 1/2

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Comme je le disais dans mon billet Remises en question, je retourne peu à peu à mes racines qui ont fait celui que je suis aujourd'hui. J'ai donc relu la série complète du manga Ranma 1/2 (38 volumes). Puis je suis ensuite passé à l'anime / dessin animé (161 épisodes).

Le but de ce billet n'est pas de présenter Ranma 1/2 (la page wikipedia est un bon point de départ, ainsi que les nombreux sites de fans que l'on retrouve sur la toile depuis des années...) Et je ressens de nouveau des sensations et vis une expérience qui confirme une fois de plus pourquoi / au combien j'aime vraiment Ranma 1/2 et pourquoi j'ai été marqué à jamais. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que j'ai le pseudo de Genma, comme on pouvait s'en douter.

L'auteure

L'auteure du manga, c'est Rumiko Takashi, aussi connue pour Maison Ikkoku/Juliette je t'aime, Urusei Yatsura / Lamu, Inu Yasha... Elle est, pour moi, avec Masakazu Katsura (Vidéo Girl Ai) et Tsukasa Hojo (City Hunter/Nicky Larson...) et d'autres, un-e de mes mangaka favori. Pour avoir une idée de mes références en la matière, je vous renvoie version ma présentation / conférence du Rattrapage Geek - Dites Eric & Genma , c'est quoi un manga ? ;-)

Le manga

Ranma 1/2 n'étant pas sa première oeuvre (elle avait dessiné quelques volumes auparavant), le style graphique est beau et bien affirmé, caractéristique. Je ne suis pas un spécialiste du dessin, je n'en dirai donc pas plus.

Pour la lecture, j'ai de nouveau enchainé les tomes les uns après les autres, retrouvant avec plaisir les personnages et les histoires que j'avais tant aimés lors de mes précédentes lectures.

Et une fois de plus, j'en arrive à la conclusion que j'adore vraiment chacun des personnages. Si on prend le personnage de Ranma par exemple, sa transformation en fille contribue à son évolution personnelle au fur et à mesure des volumes. Lui qui ne cesse de chercher comment pouvoir perdre sa malédiction (les transformations sont des malédictions, les sources qui en sont à l'origine sont maudites) assume peu à peu son corps féminin. Il en joue (Les quiproquos sont là pour rappeler le côté loufoque de la transformation), se déguise et a des attitudes que l'on qualifiera de féminine (selon le stéréotype associé). Le personnage évolue est c'est très bien ! Certaines scènes sont très clairement là pour aguicher le lecteur et apporter un peu d'érotisme, mais d'autres apportent à l'histoire et à l'évolution de Ranma. Il jongle aisément entre ses deux corps, en joue, sans aucune perversité. Il est lui-même, il s'assume. Ce manga ne parle clairement pas de trans-identité ou de genre, ce n'était pas le but au départ et il ne porte pas de message politique. Mais je pense qu'il est important de signaler cette interprétation que j'ai pu en faire, dans mon appropriation actuelle et nouvelle de ce manga. Personnellement, je n'ai jamais ressenti de malaise à la lecture si ce n'est le fait qu'un personnage fille aimant une autre fille est alors considéré comme déviant, mais peut-être faut-il replacer ça dans son contexte, à savoir l'époque, années 80 et pays/culture, le Japon... Et cela dépasse un peu le cadre de ce billet.

Du passage du papier à l'anime

On pourrait penser que c'est lassant, que l'on connait déjà l'histoire et ce qui va arriver et que c'est un peut bête d'enchainer manga et anime dans la foulée. Et bien, non, c'est tout le contraire. Quel plaisir pour moi de retrouver mes personnages préférés, qui arrivent peu à peu au fur et à mesure des épisodes.... Et surtout l'animation apporte beaucoup. J'ai du rouvrir un volume papier pour me rendre compte que les images du manga étaient bel (et belles) et bien fixes, tant l'anime est proche des souvenirs tout frais que le manga avait laissé dans ma mémoire.

L'anime, en plus de l'animation des images, apporte des petits plus indéniables via... l'audio.

Les musiques J'adore la bande originale (OST) et les BGM (Back Ground Music) de cet anime. L'anime apporte les ambiances sonores, les génériques de début et de fin... Les musiques d'ambiance, de combats, de moments de tensions ou de quiproquo, de nostalgie... Surtout la musique du thème de la nostalgie qui me donne des frissons à chaque écoute. On retrouve dans cette ambiance des sonorités comparable à celle que l'on avait dans Maison Ikkoku/Juliette Je t'aime. Normal, car à la composition des BGM (Back Ground Music) de l'OST (Original Sound Track ou Bande Originale), on a Hideharu Mori (du groupe Picasso) et Kenji Kawai (Ghost in the Shell), entre autre. Les deux ont oeuvrés à la composition des musiques de Ranma 1/2 et de Maison Ikkoku, d'où les ressemblances. Du coup j'ai ressorti les cds version numérisée pour écouter ça en boucle en journée.

Les seiyuu Le doublage japonais est très bon. J'adore les doubleurs et doubleuses des différents personnages, je trouve que les voix et interprétations sont très bons. Mais je dois avouer que j'ai deux coups de coeurs. Le premier pour la doubleuse de Kasumi Tendo qui n'est autre que Kikuko Inoue...

Keichi san !!! Belldandy !!! Keichi san !!!

Les OAV de Ah my Godess sont un des premiers anime que j'ai vu en V.O. et le personnage de Belldandy, et la douceur de sa voix m'avait marqué à jamais. Kikuko Inoue était la doubleuse de Belldandy et prêtant sa voix à Kasumi, elle fait de cette grande sœur une Belldandy, sans le côté déesse. Retrouver la même voix pour le doublage, c'est juste parfait.

Mais par dessus tout, la voix Ranma chan (Ranma version fille), c'est Megumi Hayashibara. Connue pour être la voix de Lina Inverse dans Slayers, Faye Valentine dans Cowboy Bebop, Ai Amano dans les OAV de Video Girl Ai... Du temps où j'étais un fidèle lecteur d'Animeland à la fin des années 90 - début des années 2000, il y avait chaque année le résultat de l'Anime Grand Prix. Megumi Hayashibara était régulièrement arrivée dans les premières de la catégorie doublage féminin. Le personnage de Ranma chan nécessite de jouer différents rôles, vu qu'il joue de sa transformation pour obtenir les faveurs des garçons, est tantôt en colère et très masculin, tantôt très féminin. Le personnage passe par toute une palette de comportement et de caractère ; Megumi Hayashibara transcrit ça parfaitement avec sa voix. Elle rend le personnage on ne peut plus vivant et attachant. Ranma version fille est mon personnage préféré. Et sa voix y est très certainement pour beaucoup.

Je vais m'arrêter là sur l'anime, je ne parlerai pas de la qualité de l'animation etc. vu que je ne suis pas un spécialiste. Mais si je ne vous ai pas donnée envie de voir ou revoir Ranma 1/2 en V.O., je ne vous convaincrai jamais :-)

VF ou VO ?

La VO sans aucune hésitation. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus. Il y aussi le fait que l'on n'a pas tout la même intensité et dramatique en VF qu'en VO. Le doublage VF est dans le style "Club Dorothée", des prénoms peu commun (Maturin...) collant mal au personnage, de l'humour enfantin ou un peu débile pour atténuer certaine scène un peu trop japonisante ou aguicheuse. La VF est sympa sur un ou deux épisodes pour la nostalgie, pour se rappeler la découverte. Mais la VO est vraiment de qualité. Ce n'est pas par purisme ou élitisme, c'est vraiment parce que j'aime la VO.

En conclusion

Relire et revoir de nouveau Ranma 1/2, c'est une sorte de retour aux sources pour moi. Mon pseudonyme vient de là, de ma période où j'ai découvert post feu Club Dorothée et la 5 (Ah Youpi l'école est finie) que derrière les dessins animés en français, il y avait les mangas et les anime au Japon... J'adore VRAIMENT ce manga et cet anime. Ils m'ont marqué à jamais, ont contribué à faire de moi celui que je suis aujourd'hui, avec ce pseudo qui me colle à la peau.

Comment un casque réducteur de bruit a changé ma vie ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le contexte

Je travaille en openspace. Donc dans un bureau ouvert, avec différentes personnes qui sont sur différents projets. Et la coopération est difficile. Beaucoup de personnes font leurs réunions téléphoniques ou non à leur place alors qu'il y a des salles de réunions dédiées pour ça. Cela fait du bruit constant et des discussions permanentes. Et ce sans compter les incivilités du type "je discute à la personne à 10 m de moi bien fort pour lui faire une blague, dire une banalité ou autre....".

Bref, pour moi qui aie besoin de concentration quand je lis ou fais quelque chose, ce sont des conditions de travail difficile... Que j'ai remonté à chaque entretien annuel, sans grand changement (mis à part ma mission actuelle où j'ai été dans un bureau à 2 pendant 2 ans et demi et maintenant c'est retour en open space)

L'Open space m'a tuer

Il y a quelques années, j'avais lu et critiqué le livre L'Open space m'a tuer. Je vous remets en ligne présentation et critique ci-dessous

Présentation de l'éditeurIls ont fait de bonnes études, occupent des postes à responsabilités dans des entreprises prestigieuses, auront demain les clés de l'économie française... et pourtant, les jeunes cadres sont au bord de l'explosion. Dans les années 1980, ils étaient prêts à tout pour réussir. Aujourd'hui, ils prennent leurs RTT, refusent des promotions et pensent que la vraie vie est ailleurs. Fin des hiérarchies, tutoiement, flexibilité, mobilité, nouvelles technologies : sur le papier, les nouvelles méthodes de management font rêver. Mais passé l'enthousiasme des premières semaines, elles carbonisent vite les jeunes recrues. Tendinite du BlackBerry, malaises vagaux dus au stress, manque de reconnaissance d'une jeunesse en "mode projet", départs pour des ONG de surdiplômés : dans des saynètes truculentes, on découvre les souffrances et les désillusions de la génération open space. Jusqu'à présent, elle continuait à faire bonne figure. Avec ce livre, elle décide d'ôter le masque.

La critique du GenmaJ'ai littéralement dévoré ce livre. Dès les premières pages, j'ai reconnu l'ambiance que j'ai pu connaître sur mon précédent projet, et je pense qu'il en sera de même pour toute personne qui a un jour connu l'Open space. Chacun y reconnaîtra son vécu, des collègues, des situations connues dans plusieurs chapitres de ce livre... Le problème c'est qu'avec le recul, une fois le livre fini, j'ai ressenti comme un malaise. J'étais partagé entre le sentiment d'avoir été compris, de savoir que des gens avaient vécu le même type de situation que moi et même pire ; et celui d'un malaise. Car je me suis senti compris mais j'ai de nouveau ressenti le malaise que l'on peut connaître avec de telles situations, le stress, l'angoisse, les tensions. Tout est véridique, trop véridique. Le langage utilisé, les situations, les codes, les abréviations… J'ai du mal à cerner si quelqu'un qui est extérieur au monde des sociétés de service sera réceptif à ce livre. Sera-t-il intéressé par un livre où il n'y a pas d'histoire majeure, de scénario, pas de personnages ? Un livre où on a des tas d'anglicisme et de langage spécifique, même si il y a un glossaire à la fin ? Je ne pense pas. Mais pour toute personne connaissant cet univers, je conseille de le lire, pour se sentir compris.

Ecouter de la musique

Pour pouvoir me concentrer, j'écoute de la musique que j'aime avec un casque. J'arrive à me focaliser sur ce que j'ai à faire, sans être perturbé. Du coup je m'isole un peu. Mais avec un casque basique de type écouteur pour baladeur, j'entendais encore les conversations des collègues. Donc je mettais le son plus fort.

Le souci est que pour mon audition, à la longue, cela peut poser des soucis. Et j'ai eu des réflexions de mon chef sur le volume sonore que je devais baisser... De mon point de vue, j'étais beaucoup moins gênant pour les autres que les autres ne l'étaient pour moi (vu que j'entendais leurs discussions avec du son dans les oreilles, alors qu'en enlevant le casque, le son n'était pas si fort que ça...)

De même dans le métro et les transports en commun... J'écoute beaucoup de podcast (tout le long de mon trajet). Et là aussi, je suis gêné par les différents bruits : entre le bruit ambiant de la rame (encore plus en été avec les fenêtres ouvertes), les incivilités (la personne qui écoute sa propre musique sur son smarpthone en mode haut-parleur, alors qu'un casque ça existe....), les discussions très fortes, je suis obligé de mettre le son plus fort pour pouvoir entendre mon podcast....

Le casque intégral Bose QuietComfort 25 à réduction de bruit

Pour survivre à l'open space et au métro, j'ai demandé conseil sur les réseaux sociaux. Différentes marques et modèles de casque intégrale m'ont été recommandés et j'ai fini par me procurer un casque intégrale avec une fonction réducteur de bruit de la marque Bose, Bose QuietComfort 25, que l'on voit sur la photo. Niveau prix, c'est cher. Très cher (plus de 300 euros). Mais à ce prix, on un confort indéniable, comme je le dirais dans la suite de ce billet. Les critiques de ce modèles sont très bonnes (vue le prix, il vaudrait mieux) et confirmeront mon expérience que je vais décrire ci-dessous.

Niveau qualité du son, j'estime qu'il a un son que je qualifierai de bon, qui répond à mes exigences (je ne suis pas mélomane et je n'écoute que des mp3). Le son est par défaut non corrigé et il n'y a pas d'amplification de basse contrairement à d'autres modèles.

Mais dès lors qu'on active la fonction réduction de bruit, cela fait vraiment une différence. Un micro intégré aux écouteurs capte le bruit ambiant et corrige le son pour qu'on entende plus les bruits environnants qui perturbent l'écoute. On peut alors baisser le volume sonore vu qu'on entend le son avec une meilleure qualité ! Ce que j'ai remarqué aussi c'est que cette fonction réduit une sorte de souffle très léger que l'on entend (on a les oreilles qui sont en environnement fermées, coupées des sons extérieurs, cela fait un peu comme si on avait les oreilles bouchées, comme quand on est sous l'eau en piscine). Et cela améliore encore le confort d'écoute. Cette fonction de réduction de bruit atténue donc cette sensation d'oreille bouchée.

Avec ce casque, je suis beaucoup plus serein. J'ai donc ce casque sur les oreilles toute la journée, avec ou sans musique en fond. Le simple fait d'avoir le casque sur les oreilles atténue grandement le son autour de nous et je me coupe donc de toutes les perturbations du travail en open space évoquées ci-dessus. Dans le métro, quand je veux lire sur ma liseuse, je garde mon casque sur les oreilles, sans musique ou podcast et c'est suffisamment isolant pour me permettre de lire et de me concentrer. Quand je veux écouter de la musique ou un podcast, j'active la fonction réductrice de bruit. Et je n'entends plus le bruit de la rame, du souffle, les conversations...

Je mets le casque en partant de chez moi, je le porte sur le trajet en transport en commun, une bonne partie de la journée, soit environ 8 à 10h dans la journée. Et je dois dire qu'il est très confortable. Il n'est pas lourd. Le serre-tête se règle et est matelassé. Mes oreilles sont entièrement cachées / recouvertes par les écouteurs. Les écouteurs sont eux-mêmes matelassés à l'intérieur. Même avec les chaleurs de l'été, le port de ce casque n'est pas désagréable, malgré la transpiration. On n'a pas de sensation de chaleur ou d'oppression. Ce type de caque est donc BEAUCOUP plus agréable pour moi qu'un casque intra-oraculaire que j'avais déjà testé et qui me faisait une sensation d'oreille bouchée assez désagréable au bout de quelques heures, nécessitant que je l'enlève.

Ce casque est donc pour moi un très bon achat et un très bon investissement (je pense et j'espère qu'il durera quelques années). Reste à voir la longévité de la pile nécessaire pour la fonction réductrice de bruit, mais les commentaires sur le produit parlent d'une durée assez longue.

Le souci

Comme je le disais dans le titre de ce billet, ce casque a changé ma vie. Mais le soucis est que je me suis très vite, trop vite habitué au confort apporté par ce casque. Comme je le disais dans ma critique, je le porte en continue ou presque. Du coup, quand les couloirs du métro, j'enlève mon casque, pour écouter une annonce par exemple, j'entends alors le bruit des pas, le souffle du vent, tous les bruits environnants... Et peu à peu je trouve ça de plus en plus désagréable...

De plus, dans ma journée de travail, je m'isole de plus en plus dans une bulle. A tel point qu'on m'a fait une remarque comme quoi j'abusais (ce à quoi je n'ai pas rétorqué que les autres abusaient tout autant et avait nécessité que j'aie recours à ce type de casque pour travailler dans des conditions correctes).

Avec ce casque sur les oreilles, dans la rue, il faut redoubler de vigilance et observer encore plus son environnement car on isole un de ses sens (l'ouïe). On entend les bruits environnants mais de façon très atténuée et cela peut être dangereux, on peut ne pas entendre une voiture arrivée par exemple. Et ce fait je sais que je n'utiliserai pas ce casque en faisant du vélo car je n'entendrai alors plus les bruits de la circulation (si une voiture arrive derrière moi par exemple).

Comment un casque réducteur de bruit à changer ma vie ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le contexte

Je travaille en openspace. Donc dans un bureau ouvert, avec différentes personnes qui sont sur différents projets. Et la coopération est difficile. Beaucoup de personnes font leurs réunions téléphoniques ou non à leur place alors qu'il y a des salles de réunions dédiées pour ça. Cela fait du bruit constant et des discussions permanentes. Et ce sans compter les incivilités du type "je discute à la personne à 10 m de moi bien fort pour lui faire une blague, dire une banalité ou autre....".

Bref, pour moi qui aie besoin de concentration quand je lis ou fais quelque chose, ce sont des conditions de travail difficile... Que j'ai remonté à chaque entretien annuel, sans grand changement (mis à part ma mission actuelle où j'ai été dans un bureau à 2 pendant 2 ans et demi et maintenant c'est retour en open space)

L'Open space m'a tuer

Il y a quelques années, j'avais lu et critiqué le livre L'Open space m'a tuer. Je vous remets en ligne présentation et critique ci-dessous

Présentation de l'éditeurIls ont fait de bonnes études, occupent des postes à responsabilités dans des entreprises prestigieuses, auront demain les clés de l'économie française... et pourtant, les jeunes cadres sont au bord de l'explosion. Dans les années 1980, ils étaient prêts à tout pour réussir. Aujourd'hui, ils prennent leurs RTT, refusent des promotions et pensent que la vraie vie est ailleurs. Fin des hiérarchies, tutoiement, flexibilité, mobilité, nouvelles technologies : sur le papier, les nouvelles méthodes de management font rêver. Mais passé l'enthousiasme des premières semaines, elles carbonisent vite les jeunes recrues. Tendinite du BlackBerry, malaises vagaux dus au stress, manque de reconnaissance d'une jeunesse en "mode projet", départs pour des ONG de surdiplômés : dans des saynètes truculentes, on découvre les souffrances et les désillusions de la génération open space. Jusqu'à présent, elle continuait à faire bonne figure. Avec ce livre, elle décide d'ôter le masque.

La critique du GenmaJ'ai littéralement dévoré ce livre. Dès les premières pages, j'ai reconnu l'ambiance que j'ai pu connaître sur mon précédent projet, et je pense qu'il en sera de même pour toute personne qui a un jour connu l'Open space. Chacun y reconnaîtra son vécu, des collègues, des situations connues dans plusieurs chapitres de ce livre... Le problème c'est qu'avec le recul, une fois le livre fini, j'ai ressenti comme un malaise. J'étais partagé entre le sentiment d'avoir été compris, de savoir que des gens avaient vécu le même type de situation que moi et même pire ; et celui d'un malaise. Car je me suis senti compris mais j'ai de nouveau ressenti le malaise que l'on peut connaître avec de telles situations, le stress, l'angoisse, les tensions. Tout est véridique, trop véridique. Le langage utilisé, les situations, les codes, les abréviations… J'ai du mal à cerner si quelqu'un qui est extérieur au monde des sociétés de service sera réceptif à ce livre. Sera-t-il intéressé par un livre où il n'y a pas d'histoire majeure, de scénario, pas de personnages ? Un livre où on a des tas d'anglicisme et de langage spécifique, même si il y a un glossaire à la fin ? Je ne pense pas. Mais pour toute personne connaissant cet univers, je conseille de le lire, pour se sentir compris.

Ecouter de la musique

Pour pouvoir me concentrer, j'écoute de la musique que j'aime avec un casque. J'arrive à me focaliser sur ce que j'ai à faire, sans être perturbé. Du coup je m'isole un peu. Mais avec un casque basique de type écouteur pour baladeur, j'entendais encore les conversations des collègues. Donc je mettais le son plus fort.

Le souci est que pour mon audition, à la longue, cela peut poser des soucis. Et j'ai eu des réflexions de mon chef sur le volume sonore que je devais baisser... De mon point de vue, j'étais beaucoup moins gênant pour les autres que les autres ne l'étaient pour moi (vu que j'entendais leurs discussions avec du son dans les oreilles, alors qu'en enlevant le casque, le son n'était pas si fort que ça...)

De même dans le métro et les transports en commun... J'écoute beaucoup de podcast (tout le long de mon trajet). Et là aussi, je suis gêné par les différents bruits : entre le bruit ambiant de la rame (encore plus en été avec les fenêtres ouvertes), les incivilités (la personne qui écoute sa propre musique sur son smarpthone en mode haut-parleur, alors qu'un casque ça existe....), les discussions très fortes, je suis obligé de mettre le son plus fort pour pouvoir entendre mon podcast....

Le casque intégral Bose QuietComfort 25 à réduction de bruit

Pour survivre à l'open space et au métro, j'ai demandé conseil sur les réseaux sociaux. Différentes marques et modèles de casque intégrale m'ont été recommandés et j'ai fini par me procurer un casque intégrale avec une fonction réducteur de bruit de la marque Bose, Bose QuietComfort 25, que l'on voit sur la photo. Niveau prix, c'est cher. Très cher (plus de 300 euros). Mais à ce prix, on un confort indéniable, comme je le dirais dans la suite de ce billet. Les critiques de ce modèles sont très bonnes (vue le prix, il vaudrait mieux) et confirmeront mon expérience que je vais décrire ci-dessous.

Niveau qualité du son, j'estime qu'il a un son que je qualifierai de bon, qui répond à mes exigences (je ne suis pas mélomane et je n'écoute que des mp3). Le son est par défaut non corrigé et il n'y a pas d'amplification de basse contrairement à d'autres modèles.

Mais dès lors qu'on active la fonction réduction de bruit, cela fait vraiment une différence. Un micro intégré aux écouteurs capte le bruit ambiant et corrige le son pour qu'on entende plus les bruits environnants qui perturbent l'écoute. On peut alors baisser le volume sonore vu qu'on entend le son avec une meilleure qualité ! Ce que j'ai remarqué aussi c'est que cette fonction réduit une sorte de souffle très léger que l'on entend (on a les oreilles qui sont en environnement fermées, coupées des sons extérieurs, cela fait un peu comme si on avait les oreilles bouchées, comme quand on est sous l'eau en piscine). Et cela améliore encore le confort d'écoute. Cette fonction de réduction de bruit atténue donc cette sensation d'oreille bouchée.

Avec ce casque, je suis beaucoup plus serein. J'ai donc ce casque sur les oreilles toute la journée, avec ou sans musique en fond. Le simple fait d'avoir le casque sur les oreilles atténue grandement le son autour de nous et je me coupe donc de toutes les perturbations du travail en open space évoquées ci-dessus. Dans le métro, quand je veux lire sur ma liseuse, je garde mon casque sur les oreilles, sans musique ou podcast et c'est suffisamment isolant pour me permettre de lire et de me concentrer. Quand je veux écouter de la musique ou un podcast, j'active la fonction réductrice de bruit. Et je n'entends plus le bruit de la rame, du souffle, les conversations...

Je mets le casque en partant de chez moi, je le porte sur le trajet en transport en commun, une bonne partie de la journée, soit environ 8 à 10h dans la journée. Et je dois dire qu'il est très confortable. Il n'est pas lourd. Le serre-tête se règle et est matelassé. Mes oreilles sont entièrement cachées / recouvertes par les écouteurs. Les écouteurs sont eux-mêmes matelassés à l'intérieur. Même avec les chaleurs de l'été, le port de ce casque n'est pas désagréable, malgré la transpiration. On n'a pas de sensation de chaleur ou d'oppression. Ce type de caque est donc BEAUCOUP plus agréable pour moi qu'un casque intra-oraculaire que j'avais déjà testé et qui me faisait une sensation d'oreille bouchée assez désagréable au bout de quelques heures, nécessitant que je l'enlève.

Ce casque est donc pour moi un très bon achat et un très bon investissement (je pense et j'espère qu'il durera quelques années). Reste à voir la longévité de la pile nécessaire pour la fonction réductrice de bruit, mais les commentaires sur le produit parlent d'une durée assez longue.

Le souci

Comme je le disais dans le titre de ce billet, ce casque a changé ma vie. Mais le soucis est que je me suis très vite, trop vite habitué au confort apporté par ce casque. Comme je le disais dans ma critique, je le porte en continue ou presque. Du coup, quand les couloirs du métro, j'enlève mon casque, pour écouter une annonce par exemple, j'entends alors le bruit des pas, le souffle du vent, tous les bruits environnants... Et peu à peu je trouve ça de plus en plus désagréable...

De plus, dans ma journée de travail, je m'isole de plus en plus dans une bulle. A tel point qu'on m'a fait une remarque comme quoi j'abusais (ce à quoi je n'ai pas rétorqué que les autres abusaient tout autant et avait nécessité que j'aie recours à ce type de casque pour travailler dans des conditions correctes).

Avec ce casque sur les oreilles, dans la rue, il faut redoubler de vigilance et observer encore plus son environnement car on isole un de ses sens (l'ouïe). On entend les bruits environnants mais de façon très atténuée et cela peut être dangereux, on peut ne pas entendre une voiture arrivée par exemple. Et ce fait je sais que je n'utiliserai pas ce casque en faisant du vélo car je n'entendrai alors plus les bruits de la circulation (si une voiture arrive derrière moi par exemple).

Yunohost, FreshRSS et EasyRSS pour Android

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce tutoriel vient en complément des éléments du tutoriel de Pascal's Weblog
que l'on trouve à l'adresse suivante FreshRSS et EasyRSS : une bonne combinaison. Je vous renvoie donc vers ce tutoriel.

Pour en savoir sur l'agrégateur FreshRSS, je vous invite à aller sur le site http://freshrss.org/

J'ai installé sur mon instance Yunohost l'agrégateur FreshRSS et j'en suis très content (je le préfère à Tiny Tiny RSS, car plus simple, intuitif, mais c'est subjectif).

Bien que l'interface soit responsive design comme le montre les captures d'écran sur le billet FreshRSS : Un lecteur RSS Libre à auto-héberger, j'ai installé comme client sous Android l'application EasyRSS depuis le dépôt FDroid.

Les tutoriaux parlent d'une adresse en http://mon.serveur/FreshRSS/p/api/greader.php comme dans mon cas j'ai crée un sous-domaine dédié pour l'application de FreshRSS pour Yunohost (voir à ce sujet mon billet Yunohost et sous-domaine, j'ai donc une adresse en rss.mondomaine.org pour l'interface web et l'adresse a saisir pour EasyRSS est donc du type :

https://rss.mondomaine.org/api/greader.php

On peut vérifier qu'elle est correcte depuis un navigateur pour être sûr.

Pour que ça marche, il faut bien penser à cocher l'autorisation de l'accès à l'API :

Il faut également bien penser, comme indiquer dans le tutoriel bien penser à créer un mot de passe dédié pour l'API. Je remets donc une capture d'écran.

Captain Power et les soldats du futur

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Synopsis

L'an 2147. La Terre n'est plus que ruine et désolation après la tragique guerre des métaux qui a vu l'avènement de la machine et la destruction de la quasi totalité de la race humaine. Les Biotrons, créatures monstrueuses de métal règnent en maîtres et pourchassent les derniers rescapés humains pour les "intégrer". A leur tête : le seigneur Biotron, autrefois humain, et dont l'ambition démesurée a causé la perte de l'humanité. Pour lutter contre l'Ordre nouveau (que le Seigneur Biotron tente d'installer en un dernier acte monstrueux), et essayer en un ultime recours de protéger ce qui reste de vie humaine, surgit une nouvelle race de guerriers des cendres de la guerre... Les Soldats du futur, menés par le capitaine Jonathan Power, fils du génial inventeur Stuart Power, vont tout faire pour abattre les Biotrons et redonner l'espoir au genre humain. Le Capitaine Power et ses hommes sont maîtres de la fabuleuse bio-armure, qui leur donne une résistance et un armement leur permettant de tenir tête aux armées ennemies. Ils vont remotiver les rebelles humains, qui avaient perdu la foi, et apprendre qu'il existe peut-être encore sur Terre un endroit paradisiaque loin des guerres : l'Eden 2... Légende ou réalité ??
Source : Planete-jeunesse.com

La critique du Genma

Je me souviens que Captain Power passait sur feu la défunte chaîne la 5, sur laquelle on avait "Youpi l'école est finie" et des dessins animés japonais qui ont bercés toute une génération d'otaku dont je fais partie.

Il y avait une gamme de jouets dérivés, qui permettaient d'interagir avec la série et j'ai personnellement possédé (et j'ai encore) Biotron et son véhicule, ainsi que Terrasson et Sauron. J'ai joué avec devant ma télévision à tirer sur les cibles lumineuses apparaissant sur le plastron des soldats ou des véhicules...

Avant de revoir la série, je me souvenais encore de l'épisode ou Biotron retrouve une femme âgée devenu aveugle au début de la guerre. Biotron, encore amoureux d'elle, lui rend la vue avec de éléments d'électroniques et elle constate alors que son rêve est un cauchemar. Elle qui pensait revoir les fleurs ne voit qu'un monde en désolation, et l'homme par qui elle a jadis été aimée est devenu une machine. Elle lui demande alors pourquoi lui avoir rendu la vue, si c'était pour gâcher à jamais ses souvenirs du monde tel qu'elle l'avait connu…

Le revisionnage de la série complète m'a rappelé plein d'autres souvenirs et même si je n'avais pas vu l'intégralité de la série (et en particulier la fin), beaucoup de souvenirs me sont revenus au fur et à mesure.

Oui, la série a pas mal vieilli, surtout au niveau des effets spéciaux, mais ça reste encore très correct. C'est un peu kitch, mais ça a du charme. L'idée est originale et si on s'intéresse au scénario, on voit que l'on est face à une série de science-fiction assez intéressante. Car comme dit dans ma citation de Planete-jeunesse.com, on a des allusions très claires au jeunesse hitlérienne et aux dictatures… Ca en fait presque froid dans le dos tant l'endoctrinement des jeunesses par Biotron rappelle celle cette sombre partie de l'histoire.

Cela apporte une côté assez adulte à la série, avec un second niveau de lecture, au delà de l'aspect divertissement. C'est un grand regret qu'il n'y ait pas eu de saison deux tant cette série avait du potentiel.

Des rumeurs font état d'un possible reboot. A suivre donc. En attendant, c'est disponible en import depuis les USA zone 1 en DVD sur Amazon

Pour finir et pour en savoir plus sur la série, son univers, pour avoir des images etc, je vous invite à voir les différents sites suivants :
- Le site Captainpower.com
- La page anglaise de Wikipedia
- 20th.captainpower.com
- Le forum de Lacaf